Le scrutin de la maturité et de la vérité
Le Président Zakharchenko, malgré la guerre assure la marche en avant de la jeune République de Donetsk |
Les jeunes Républiques populaires de Donetsk et Lugansk ont entamé avec la plus grande rigueur et transparence les procédures électorales en vue des prochaines élections prévues en fin d'année.
En ce moment se déroulent les Primaires, qui suivent à la lettre un processus d'organisation préliminaire du scrutin et qui a été préparé par un comité d'organisation électorale ayant rendu public le 15 août dernier un “Règlement sur la préparation et la tenue de primaires”, fruit d'un travail rigoureux, détaillé et respectueux des principes démocratiques régissant un vote populaire.
Un scrutin qui donnera, quels que soient ses résultats, la victoire à la Vérité
Ces élections, dont la tenue menée dans une zone ravagée par la guerre est un véritable challenge et sont pour le Donbass d'une importance capitale, car elles offrent par leur portée médiatique une occasion de montrer la réalité et la maturité de ces jeunes Républiques nées dans le feu de la guerre.
Kiev bien évidemment refuse de considérer ce scrutin légitime, bien que la tenue d'élections locales fasse partie des accords de Minsk et a même été rappelée dans les recommandations des Ministres des Affaires Etrangères de France et d'Allemagne à Kiev en début de mois. Pire que ça nombre de politiciens ukrainiens considèrent ces élections comme une "mascarade" quand ce n'est pas carrément un "casus belli" !
Ces réactions viscérales des parlementaires ukrainiens ne font en réalité que révéler leur peur de voir éclater au grand jour la réussite politique et sociétale des "terroristes" du Donbass tandis que le bateau ivre ukrainien s'enfonce chaque jour un peu plus dans le chaos malgré les tricheries désespérées tentés par les occidentaux pour l'écoper et retarder son naufrage.
Aussi, fidèles à leur stupidité haineuse, les ukrops ont recommencé leurs bombardements à la veille de la tenue de ses Primaires électorales, ne réalisant même pas que loin de saboter le processus électoral, ils renforcent au contraire cette "Union sacrée" que les guerres génèrent et qui soude dans une destinée commune toutes les forces politiques, mêmes les plus divergentes.
En effet le processus engagé pour l'organisation et la tenue de ces élections qui espérées ou haïes n'en seront que plus observées uni dans une convergence d'actions les électeurs et les politiciens des Républiques populaires. Ce scrutin est une sorte d'acte de confirmation du travail réalisé depuis plus de 2 ans par les femmes et les hommes de Donetsk et Lugansk pour faire valoir leur droit à disposer d'eux mêmes.
D'où l'importance vitale de présenter au monde (et même avec un certain zèle) des élections équitables et irréprochables.
Ces élections, quelles que soient leurs résultats, donneront la victoire au Donbass car elles montreront :
- Une maturité et le sérieux organisationnel des jeunes Républiques de Donetsk et Lugansk
- Une cohésion d'un peuple continuant à conduire lui-même sa construction sociétale
- Une politique indépendante des influences étrangères, amicales ou hostiles
- Une fenêtre ouverte sur la réalité sociétale du Donbass en dehors des propagandes
Pour ce faire, les autorités des Républiques ont invité des observateurs et des journalistes étrangers (et mêmes hostiles) à venir couvrir l'événement politique et par la même occasion a constater le niveau sociétal atteint malgré le guerres et les bombardements destructeurs incessants de l'artillerie ukrainienne. Car ces observateurs n'iront pas seulement dans les bureaux de vote, mais également dans les magasins et les marchés fournis des villes comme dans les ruines des quartiers et villages soumis au feu génocidaire de Kiev.
Voilà pourquoi Kiev a peur de ces élections, car elles vont surtout donner le coup de grâce aux mensonges de la propagande de guerre occidentale. En effet en montrant au monde la Vérité sur le Donbass, ces élections vont également montrer par comparaison l'échec cuisant de la société artificielle sortie du Maïdan et les crimes organisés par son idéologie nationale oligarchique contre la population civile du Donbass.
Un homme d'honneur forgé par le feu de la guerre
Alexandre Zakharchenko incarne à la fois le résistance militaire et cette espérance civile du Donbass à construire une société nouvelle débarrassée de ses atavismes totalitaires et oligarchiques et en chef responsable il réalise à travers la tenue de ces élections un engagement politique pris l'année dernière auprès des femmes et des hommes qui lui avaient accordé sa confiance.
Retour sur le parcours exceptionnel d'un homme du Donbass
Voilà un homme que le feu de la guerre aura révélé tel un cristal sortant d'une forge, Aleksandr Vladimirovitch Zakhartchenko, 40 ans est un homme du Donbass, père de 3 garçons qui s'est engagé dès les premières heures pour la défense de son peuple.
Après des études à l'institut technique d'industrie automatisée de Donetsk, celui que l'on nomme affectueusement "Zakhar" travaille comme électromécanicien des mines, avant de devenir entrepreneur après des études de droit à l'institut juridique de Donetsk.
Lorsque le régime du président Ianoukovitch est renversé en février 2014 par l'insurrection du Maïdan et qu'à l'issue du coup d'état constitutionnel, les populations russophones du sud Est de l'Ukraine se sont retrouvées ostracisées par les nouveaux maîtres de Kiev, Aleksandr Zakharchenko a été parmi les premiers a demander un référendum démocratique populaire proposant une fédéralisation afin de garantir les identités des peuples d'Ukraine, comme par exemple la reconnaissance de leur langue maternelle, brutalement interdite par les nationalistes de Kiev.
Le régime de Kiev soutenu par les états soit-disant démocratiques (dont beaucoup sont d'ailleurs sur un système fédéraliste) a alors provoqué des massacres (Odessa, Krasnoarmaeisk, Mariupol etc...) et déclenché une "opération spéciale" brutale et disproportionnée contre la population du Donbass. Les fédéralistes deviennent logiquement séparatistes et la rébellion politique devient militaire, "Zakhar" prend le commandement du bataillon "Oplot" et participe victorieusement à la défense du territoire assiégé par les soudards de Kiev.
Nommé major par Igor Strelkov, Aleksandr Zakharchenko est nommé Commandant des forces militaires d'autodéfense de Donetsk (mai 2014), puis il devient vice-ministre de l'Intérieur de la république populaire de Donetsk. En août 2014 il est nommé 1er ministre en remplacement de Alexandre Boradaï. Le 2 décembre 2014, il est élu Président de la République de Donetsk.
Ce jeune Président de la DNR n'est pas un commandeur en carton, mais un officier sorti des rangs ensanglantés de la milice au sein de laquelle il a risqué souvent sa vie, et il garde le sens d'un chef de terrain qui juge directement les situation appelant ses prises de décisions.
Plus que jamais cet homme auréolé de victoires militaires et politiques est la cible numéro 1 des soudards de Kiev :
- Le 30 août 2014, il échappe à un attentat qui blesse le chauffeur de son véhicule
- Le 14 février 2015, l'artillerie ukrainienne vise et manque sa résidence tuant 2 civils
- Le 17 février 2015, Zakhartchenko est blessé à la jambe dans la bataille de Debaltsevo
- En août 2016, un nouvel attentat à l'explosif est déjoué contre sa personne
Dès ses prises de fonctions politiques, "Zakhar" impose un style de commandement basé sur l'exemple. Il n'hésite pas a se porter en première ligne pour rencontrer ses soldats, mais aussi les prisonniers ukrainiens. Réaliste et humaniste à la fois, cet homme, révélé par le feu est aujourd'hui reconnu comme un leader exemplaire attaché à défendre la liberté de son peuple. Soucieux de chaque goutte de sang versé (y compris du côté ukrainien) Aleksandr Zakharchenko cherche a obtenir la paix par tous les moyens, mais pas au prix de la Liberté, que le Donbass défendra par les armes si nécessaire, jusqu'au dernier homme.
Un bilan à la taille du défi
L'exercice déjà difficile du Pouvoir, devient périlleux en tant de guerre, et la situation de la République de Donetsk dont le bastion est ceinturé par une ligne de feu meurtrier ne laisse pas le droit à l'erreur ni même au retard dans les décisions prises par son gouvernement....
Peu sont les hommes qui dans l'Histoire ont eu a construire un bateau au milieu d'une mortelle tempête comme cet Alexandre Zakharchenko qui relève avec courage depuis 1 an l'incroyable défi de porter la création d'une nouvelle République au milieu d'une guerre économique, politique et surtout militaire disproportionnée menée contre son peuple...
Il ne faut pas l'oublier car ici dans le Donbass bombardé, plus que jamais "si la critique est facile, l'art est difficile !"
Aussi et malgré la guerre qui fait rage sur ses frontières, et le blocus économique entrepris par Kiev, la jeune République, qui aurait pu se laisser enfermer dans une résistance désespérée aux portes de sa cité, s'est au contraire engagée avec vitalité et au delà d'une simples restauration de ses ressources, à une véritable édification sociétale innovante et ambitieuse :
- Redressement économique avec notamment la collecte des impôts des entreprises
- Redressement social, avec la restauration du paiement des retraites et allocations sociales
- Redressement des services, avec les réparations des distributions gazières et électriques
- Création sociétale avec des programmes dans l'enseignement, la culture, les personnes handicapées etc...
- Sécurisation de la population et contrôle des organismes et partenaires intervenants sur le territoire...
- Programme de reconstruction des logements détruits et reprise des chantiers abandonnés etc...
Dire de ce bilan qu'il est positif est un doux euphémisme, car il y a deux ans, celui qui l'aurait prétendu réalisable aurait été pris pour un fou inconscient, et si les défis ont été relevés avec succès c'est autant grâce au courage exceptionnel et la singulière capacité de résilience du peuple du Donbass, que par le travail exemplaire de ses dirigeants emmenés par le commandeur "Zakhar"
Mais si la priorité est d'offrir au peuple du Donbass une société meilleure et garante de son identité et ses libertés, le Président Zakharchenko rappelle à chaque occasion, avec fermeté que la Paix tant espérée par tous ne peut être bradée à n'importe quel prix, et notamment en abandonnant à leur sort dramatique les territoires de Mariupol, Slaviansk, Kramatorsk et autres localités encore sous la botte des unités d'occupation ukrainiennes.
Spontané et franc, il offre l'image d'un homme politique qui malheureusement a disparu depuis longtemps de nos palais occidentaux soumis à la corruption décadente. "Zakhar" lui, a fait don de sa personne avec humilité et noblesse et il assume avec intelligence, les très lourdes responsabilités d'un commandeur pris dans la tempête de la guerre.
Cet homme n'a pas besoin de préparer ses discours avec des "conseillers en communication", calculant une capitalisation électoraliste de billevesées médiatiques,.
Cet homme n'a pas besoin de maquilleuse et studio chèrement aménagé dans un palais doré, pour séduire les esclaves de la société du spectacle et du paraître.
Non, cet homme qui a fait don de sa personne au Donbass cherche tout simplement à "être", et se mettre au service de son peuple en écoutant par dessus tout son coeur.
Pour terminer cet article dont j'assume pleinement le style élégiaque, je donnerai ici les chiffres plus prosaïques d'un sondage réalisé entre les 5 et 24 septembre 2016 auprès de la population de Donetsk interrogée sur le niveau de confiance qu'ils ont envers leur Président Zakharchenko :
- 57 % ont exprimé leur totale confiance en Zakharchenko
- 16% ont déclaré être indécis
- 10 % ont refusé de participer au sondage
- 17 % déclarent vouloir voter pour un autre candidat
Ce sondage qui a été réalisé auprès de 1200 personnes est la preuve s'il en était besoin du climat de liberté qui règne à Donetsk cette ville décrite par la propagande occidentale comme "prise en otage et bâillonnée par des terroristes russes", mais c'est surtout un témoignage de confiance exprimé envers cet homme qui s'est jeté par devoir dans le grand tourbillon de l'Histoire, allant jusqu'au bout de son engagement sur le chemin de l'Honneur pour servir avec abnégation son peuple engagé dans une lutte à mort pour défendre sa Liberté.
Un grand respect donc pour cet homme qui a offert sa vie à son pays,au risque de la perdre à chaque instant et qui je l'espère va pouvoir continuer grâce à ces élections prochaines à continuer la construction d'une société libre rêvée par la grande majorité de la population du Donbass, car il incarne mieux que personne cette rébellion contre l'esclavage du Monde Moderne !
Erwan Castel, volontaire en Novorossiya
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Pour m'aider dans ce travail de réinformation
Si l'argent est le nerf de la guerre il est malheureusement également aussi celui de la réinformation pour laquelle j'ai décidé de me consacrer à plein temps malgré une absence actuelle de revenus.
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Erwan
Erwan, content de vous voir de retour sur le front de l'information.
RépondreSupprimerPas content de votre mise au point, même si je la comprend.
Car j'ai l'impression d'être visé par le qualificatif "hypocrite".
Dans ce cas, ne publiez pas ce massage. Et je ne reviendrai pas du tout.
Dans le cas contraire, s'il existe bien des hypocrites en France, ils sont souvent au pouvoir. Rarement en train de se faire niquer...
C'est mon cas et je n'ai aucun mérite : le pays que vous avez laissé derrière vous va de mal en pis. Qui l'eût cru ? Ladite expropriation, naguère vantée à l'ESt est en train d'arriver ici même, sous l'impulsion des banquiers. Je ne vous parle même pas du FMI, de la FEd, des bail in et out, tout ça. NON, l'expropriation des terres et des maisons. Même pas pour dette. Comme ça. Gratos. Histoire de mettre des migrants dedans. Rensignez-vous sur Rosas et Ampuriabrava par exemple (Espagne).
Par ailleuirs nous avons à supporter la propagande de l'Ouest et ses très réels effets dans nos vies... je réclame moi aussi la liberté de penser, ce qui nous reste encore, formellement. C'est à dire le droit de douter de la présentation des faits, orchestrée par le JOurnalisme professionnel et a fortiori en période d'escalade militaire...
Je ne veux pas prendre parti pour des milieux que je connais mal; pour lesquels je peux avoir quelques doutes. Cela ne veut pas dire que je cautionne ce que le gouvernement dit "de la France" fait. Il me semble être clair sur ce point, également.
Les Russes sont comme des cousins et je ne vois pas d'un bon oeil une ultime guerre fratricide après toutes les guerres intra-européennes du XX° siècle...
Je ne vois là que machination sioniste...
Mais c'est là que le bât blesse : la ligne propagandiste du Dombass ne correspond pas à ma propre vision des choses. C'est normal . Et je sais ce que cela veut dire. Par conséquent, étant plutôt habitué aux mensonges et au trahisons, d'où qu'elles vinssent, vous me permettrez d'être dubitatif et néanmoins concerné.
Sur un plan moral, ce sont des guerres ignobles : dans leurs buts, comme dans leurs méthodes.
Je ne comprend même pas que Moscou se contente d'appuyer sur l'aspect Nazi et dépravé de l'Occident. Il existe aujourd'hui un BOULEVARD que l'URSS naguère eût emprunté allègrement. Aujourd'hui : Nibe !
Que Moscou se le tienne pour dit : avec cette ligne, elle n'apparaît que pour un pays défendant légitimement ses intérêts; ce qui n'est déjà pas si mal.
Mais rien de plus. La perversion des âmes, liée aux pratiques capitalistes multi-séculaires désormais, et en phase de judéo-américanisation accélérée à l'Ouest, n'est pas du tout mise en équation politique. Que fait la banque centrale de Russie dans les mains de la BRI / BIS ? Qu'y font ses alliés, notamment la très croissante Chine, au board exécutif ?
Je connais un peu les détails de la Constitution Russe Ieltsienienne à ce sujet, l'héritage des années 90 etc...Mais je pose lucidement la question : qu'est-ce que sont ces alliances incroyables ? Survivront-elles longtemps ?
Les Russes savent très bien qu'ils ont le vent en poupe dans le peuple en Occident, et ce malgré la propagande sioniste. Mais cette affection repose sur des attentes, presque escatologiques... elles tourneront court à force de patience.
Il s'agit d'une alerte, non d'un ultimatum.
Je conjure l'intelligence slave, dont j'ai personnellement connu quelques spécimens, de ne pas confondre non plus mes propos du fond de la France, encore lucides et libres, avec une propagande ennemie.
Chat échaudé craint l'eau froide. Echaudés nous sommes. Notre espoir se tourne vers la Russie. Du moins une certaine Russie. Si jamais nous avons l'impression d'un mirage, il ne faudra pas s'étonner de notre dépit.
Eric Basillais,
SupprimerVous avez raison et je vous rassure n'êtes pas visé par le qualificatif "hypocrite"
Il y a en effet une joute "Propagande" et "Contre Propagande" qui si elle est inévitable dans une période de tension est aujourd'hui débridée jusqu'à devenir hallucinée.
N'étant pas manichéen je refuse de tomber dans cette vision caricaturale et surtout intolérante qui verse à la dictature de la Pensée. Cela dit il me plait et j'assume le style élégiaque de certains de mes articles voire comme me le reproche certains de mes détracteurs ma vision romantique de la rébellion du Donbass.
J'ai conscience de déranger, y compris dans le Donbass où certains parasites français venus mettre le nez dans ce conflit dans la seule intention de servir des ambitions carriéristes égocentriques et contraires aux idéaux de la République cherchent à me baillonner.
Je revendique pour ma part un journalisme engagé mais qui reste libre c'est à dire non subordonné à un pouvoir qui le subventionne ou l'accrédite. C'est une voie étroite qui demande à la fois pour le journaliste de chercher a respecter une éthique de l'information globale et pour le pouvoir d'accorder une confiance dans le traitement médiatique réalisé. Dans le Donbass malheureusement les Républiques voient aujourd'hui le projet audacieux d'information lancé par Janus Putkonen en 2015 dériver vers un plagiat d'organe de communication propagandiste de type occidental, surtout du fait de l'influence néfaste exercée par des arrivistes français qui a défaut d'avoir une réflexion poussée sur un déontologie journalistique, se contentent de reproduire le système dictatorial de la pensée qu'ils prétendent combattre.
Or dans toute confrontation il ne faut jamais oublier qu'un salopard peut être défini soit par rapport à son idéologie nauséeuse, soit aussi par les méthodes abjectes qu'ils s'abaisse à employer pour faire valoir son point de vue ou asseoir son petit pouvoir éphémère.
Eric (suite)
SupprimerJe ne prétendrai jamais être un "journaliste" n'ayant pour cette fonction ni la formation ni les compétences requises, mais en revanche je me donne le droit et la liberté de critiquer les dérives observées par l'ensemble des représentants de ce beau métier qui se laissent entraîner dans une surenchère de comportements propagandistes dont les excès et surtout l'intolérance révèlent leur servitude et l'avilissement de leur sens critique.
J'espère que les représentants des médias des Républiques avec le Ministère de l'information oseront un jour par delà leurs ambitions égoïstes se réunir autour d'une table et d'imaginer ensemble une éthique de l'information qui élèverait le journalisme dans le Donbass au niveau des projets sociétaux portés par les Républiques de Donetsk et Lugansk.
Pour terminer et sans vous contredire complètement je crois sincèrement que l'emploi du terme sioniste pour désigner le projet du Nouvel Ordre Mondial est aujourd'hui désuet même si il a été effectivement porté pendant longtemps par l'idéologie de Théodore Herzl.
En effet le projet NOM n'est que le dernier avatar d'une volonté d'imposer une dictature de la pensée unique à l'ensemble du Monde (philosophique, religieuse, économique, culturelle etc...) et qui tel un virus a gangrené différents corps dans l'histoire humaine (monothéismes, libéralisme, communisme, sionisme etc...)
Le sionisme n'est que l'expression temporelle de cette dictature de la pensée unique qui dépasse largement les limites de cette communauté d'appartenance (Henri Ford, Obama sont-ils des sionistes ?) Quant à la communauté juive de laquelle le sionisme est issu elle n'est que le terreau idéal donné par l'histoire pour créer une internationale financière qui supporte les idéologies mondialistes se succédant dans l'Histoire (privilèges bancaires, diaspora etc...)
Dire que l'idéologie mondialiste est sioniste est selon moi réducteur même si c'est en partie vraie. C'est un peu comme si on limitait l'idéologie nazie à l'Allemagne en oubliant que c'est la situation historique qui l'a fait naître à Berlin et non une identité allemande particulière.
Voilà en tout cas des sujets intéressants pour des débats passionnants
Amicalament
Erwan Castel
Erwan,
RépondreSupprimerMerci de votre réponse. Une lueur de liberté de penser par ces temps-ci est toujours bonne à prendre.Ne publiez pas ce message : c'est un peu personnel...
C'est votre côté romantique qui est dans le vrai. Par ailleurs, les Slaves sont au trefond de leur âme de très grands romantiques. Disons que leur âme voit grand : comme leur pays ! Les fous de Dieu, dans le cadre de l'Orthodoxie russe en est un exemple. Mais c'est la steppe et la Taïga, dans leurs immensités sauvages, qui les font aussi vastes.
Vous, c'est l'Ar mor ...mon berceau familial est à FOUGERES, juste en face du Mont Saint-Michel...donc je comprends assez bien les Bretons...d'autant que j'ai fait mon service à GUER (CÖET QUIDAN)...
Sur le Sionisme vous avez raison ; ma position n'est pas différente de la vôtre, ce qui facilite mon appréciation. Simplement nous n'avons pas exactement le même usage de certains mots; une petite conversation règlerait ça facilement, donc je ne m'y attarde pas davantage.
Je connais très bien le Journalisme et sa liaison avec la politique en général. Et les Russes, qui ont lu et appliqué LENINE, n'ont rien à apprendre de l'OUEST en la matière. Mais justement, il me semble que dans cette guerre- que je pense faire partie d'une chaîne de guerres escatologiques que j'appelle Ragnarok - c'est non seulement la Taïga et la liberté russes qui sont visées, mais l'âme des gens. Raison pour laquelle l'essentiel du combat passe par l'information. Et raison pour laquelle votre démarche est particulièrement bienvenue.
Il y a la ligne de front matérielle, qui passe par ZAITSEVO puis il y l'autre ligne de front qui, elle, passe par nos âmes. On ne gagne pas la première sans gagner la seconde à mon avis. Se soumettre à la tyrannie de l'Un (la pensée et le comportement unique) est le but caché du "Ragnarok".
Pour ma part, j'oeuvre déjà à distinguer la vérité et l'erreur dans le domaine fondamental des "dieux". Domaine aux conséquences terrestres très importantes. Notre pays est si perfusé de mensonges qu'il faut au moins cela pour le relever. Par ailleurs, c'est tout ce que je sais faire...
Si la guerre ne réchauffe pas d'ici Lugnasad, je devrais pouvoir vous envoyer une copie écrite de mon combat. J'ai lancé l'impression hier et dois attendre les délais logistiques afférents. En attendant, vous trouverez quelques indications utiles sur ericbasillais.wordpress.com
Mon but est de sauver la France. Mais, là aussi, par n'importe quelle France.
Ken a vo !
ERIC BASILLAIS