"C'EST QUAND UN MONSTRE SE NOIE
QU'IL FAIT LES PLUS GROSSES VAGUES"
Ce proverbe russe évoquée par Dany Kogan, sur le groupe "Soutien à la rébellion du Donbass" illustre bien selon moi la stratégie menée par le Nouvel Ordre Mondial depuis quelques années.
Alain de Benoist remarque que les grandes théories politiques meurent de ce qui les ont fait naître et s'expriment à partir d'un "objet politique". Après que les fascismes basés sur la notion de race soient nés et morts par la guerre, après que les socialismes et leur principe des classes soient nés et morts dans des révolutions, c'est au tour du Libéralisme économique de mourir aujourd'hui de ce qui l'a fait naître au XVIIIème siècle : l'argent !
Car ne nous leurrons pas : ce n'est pas une crise économique que nous vivons, mais bien une crise systémique, un grand effondrement !
Le Nouvel Ordre Mondial, né de la sécularisation de l'universalisme et l'individualisme chrétien au 18ème siècle associé au pouvoir de l'argent, s'est lancé dans une mondialisation effrénée, une fuite en avant pour tenter de sauver un système uniquement fondé sur l’intérêt et la spéculation volatiles et délétères et qui montre sa vacuité existentielle.
L'Economie a réalisé un coup d'Etat et à enfermé la Politique dans la geôle étroite de ses intérêts immédiats, au lieu d'être au service des valeurs fondatrices civilisationnelles : le règne de la ploutocratie s'étend comme un cancer à travers le monde.
En 1945, profitant de sa participation à la victoire et prétextant de la menace soviétique, les USA, bras armé du Nouvel Ordre Mondial ont imposé un dépendance militaire et économique au système mondialiste.
La "guerre froide" a offert donc un prétexte pour entamer des opérations de "préemption" sur les pays tiers non alignés sur la politique de Washington.
Depuis la fin de la guerre, le monde est en guerre !: coups d'Etat politique, opérations militaires, bombardements de ressources stratégiques, aide à des guérillas et mouvements terroristes, assassinats etc...
Les USA cherchent à dominer le monde par n'importe quel moyen !
DIFFÉRENTES PHASES EXPANSIONNISTES SONT A REPÉRER
1 / 1945-1990
Chine 1949 à1960
Albanie 1949-1953
Allemagne de l'Est 1950 à 1960
Iran 1953
Guatemala 1954
Costa Rica 1955
Syrie 1956-1957
Egypte 1957
Indonésie 1957-1958
Guyana 1953-1964
Iraq 1963
Nord Vietnam 1945 à 1973
Cambodge 1955 à 1970
Laos 1958, 1959, 1960
Equateur 1960-1963
Congo 1960
France 1965
Brésil 1962-64
République Dominicaine 1963
Cuba depuis 1959
Bolivie 1964
Indonésie 1965
Ghana 1966
Chili 1964-1973
Grèce 1967
Costa Rica 1970-1971
Bolivie 1971
Australie 1973-1975
Angola 1975, 1980-1990
Zaïre 1975
Portugal 1974-1976
Jamaïque 1976-1980
Afghanistan 1980-1990
Seychelles 1979-1981
Tchad 1981-1982
Grenade 1983
Sud Yémen 1982-1984
Suriname 1982-1989
Fidji 1987
Libye 1980-1990
Nicaragua 1981-1990
Panama 1989
2 / 1990 2014
Dans les années 1990, la fin de la "Guerre froide" a fait disparaître le dernier mur qui faisait obstacle à l'impérialisme de cette nouvelle thalassocratie sont devenus les USA, lui ouvrant ainsi un potentiel de ressources à conquérir et pouvoir satisfaire sa boulimie consumériste qui venait justement de dépasser ses productions, notamment en matières énergétiques.
Bulgarie 1990
Albanie 1991
Iraq à partir de 1991
Somalie 1993
Ex-Yougoslavie 1999-2000
Equateur 2000
Afghanistan à partir de 2001
Venezuela 2002
Géorgie 2003
Iraq 2003
Haiti 2004
Ukraine 2004
Kirghizstan 2005
Somalie à partir de 2007
Moldavie 2009
Iran 2009
Libye 2011
Syrie 2012
Ukraine 2013-2014
La Russie a failli disparaître dans les ruines de l'URSS au moment de l'ère Eltsine qui a offert le pouvoir à des oligarques corrompus, mais les années Poutine ont amorcé la restauration de la puissance du "Heart land" qui offre depuis un contre-pouvoir politique, économique, militaire et systémique au Nouvel Ordre Mondial occidental.
3 / 2014
Dans cette confrontation d'une vision unipolaire du monde (USA) avec une définition multipolaire (Russie), l'expansionnisme rampant des USA est arrivé en Ukraine devant les remparts restaurés de l'empire eurasiatique...
Aujourd'hui, les sbires de la CIA, de l'OTAN ou du FMI, fomenteurs de coup d'état, d'occupation militaire ou de dépendance économique se sont entendus dire dans le Donbass un "Niet" catégorique.
Cette "Paix chaude" a rallumé les braises de la Guerre Froide, commencé progressivement depuis que l'OTAN a entamé une expansion sur le glacis de l'ancienne URSS, alors que, logiquement aurait dû disparaître logique après la chute du mur, comme l'a fait son adversaire le "Pacte de Varsovie".
Dans le Donbass, la braise, rougie par la folie criminelle et hallucinée du Maïdan, a donné naissance aux premières flammes de ce qu'il convient désormais d'appeler et sans exagération : la Troisième Guerre Mondiale.
Cette spirale infernale semble malheureusement inévitable car la guerre généralisée représente la dernière carte que le Nouvel Ordre Mondial puisse encore jouer pour sauver ou du moins désespérément tenter de retarder son inéluctable effondrement !
Il s'agit donc d'en finir avec la dictature du mondialisme, et, sacrifiant un peu de notre confort individualiste et illusoire, rejoindre le combat entamé en Novorossiya avec courage et noblesse, par un peuple refusant sa mise en esclavage...
Haut les coeurs, la dernière bataille est en vue !
Erwan Castel
CETTE CARTE DE L'OTAN SUFFIT A ELLE SEULE A DESIGNER L’IMPÉRIALISME MILITAIRE ETASUNIEN
Bonjour M Castel
RépondreSupprimerTout d’abord, permettez-moi de vous féliciter et de vous remercier pour votre blog que je consulte régulièrement. Merci pour les informations de terrain et aussi pour vos analyses et commentaires.
Etant abonné à la revue NRH fondée par D. Venner, en vous lisant, j’y retrouve bien sa vision du monde que je partage… à une exception près : l’économie. NRH et votre blog permettent de lire les évènements différemment que lorsqu’ils sont présentés sur les merdias mainstream. Imaginez alors la déception lorsque, pour l’économie, on a l’impression d’écouter France Info. En lisant sur NRH les articles d’économie, leur pensée est incohérente car ils semblent attendre de l’Etat qu’il résolve tous nos problèmes alors que c’est lui-même qui en est la cause. Eh bien la situation est un peu la même en lisant votre article du 19/09/14 intitulé « L’effondrement ».
C’est parce que je respecte votre travail, que j’aimerais vous faire comprendre mon point de vue.
Avant tout, comprenez bien que je ne conteste pas les faits que vous énoncez, mais vous employez un mot – libéralisme – à contre-sens. Il conviendrait mieux de le nommer « capitalisme sauvage » ou je ne sais quoi encore, mais certainement pas « libéralisme ».
Combien de fois A. Tocqueville ne nous a-t-il pas mis en garde en nous démontrant que le processus d’égalisation constitue une menace pour la liberté et la responsabilité politique du citoyen. Le conformisme et l’individualisme rendant les hommes « apathiques » et les préparant à consentir au despotisme. Ils sont prêts à sacrifier leur liberté à leur tranquillité, à leurs « petits et vulgaires plaisirs ». Ce n’est pas une tyrannie qui reposerait sur le caprice du gouvernant ni un despotisme classique qui reposerait sur la force brutale. Selon Tocqueville, la passion égalitaire conduit les hommes à étendre indéfiniment le champ de la politique. Les sociétés démocratiques sont envieuses, elles demandent à l’État de protéger toujours davantage leur bien-être, au prix d’un sacrifice de leur liberté. Tocqueville décrit admirablement ce phénomène et anticipe avec lucidité l’accroissement indéfini et inéluctable de l’État. Ce dernier finit par prendre en charge et par contrôler toutes les sphères de la vie économique et sociale. NOUS Y SOMMES! Sans arrêt l'Etat continue d'étendre ses tentacules dans les sphères les plus privées, les plus sacrées: la famille, et compte bien remplacer les parents et l'homme de religion, quand il y en a un, pour en faire tous des enfants de la république laïque, des enfants uniformisés – je suis professeur, croyez bien que je sais de quoi je parle - . Alors si les sphères les plus privées et les plus sacrées cessent d’être à l’abri de l’Etat, pourquoi en serait-il différemment de l’économie, l’un et l’autre permettant de brider toute liberté ??
Spinoza disait: « Un système dont le bon fonctionnement requiert que ses dirigeants aient une meilleure nature que ceux qu'ils sont censés diriger est illusoire et structurellement défaillant ». Toute l'idée du libéralisme est justement de limiter le pouvoir parce que celui-ci est intrinsèquement dangereux, et les individus imparfaits, et de promouvoir la libre concurrence parce qu'elle permet aux hommes de s'améliorer (leur permet de développer leur facultés, et les y incite) tout en limitant le pouvoir de chacun en particulier, puisqu'elle n'autorise aucune interaction qui ne relève d'un échange et d'un choix.
La suite dans le 2ème commentaire
En effet, le libéralisme est une doctrine non économique - ce que tout le monde croit - mais une doctrine du droit, donc établie sur une morale, non une immorale. Cette doctrine stipule que tout être vivant reçoit des droits naturels imprescriptibles, qui sont la vie, la liberté d'agir, la propriété, et qu'il peut jouir de ces droits tant qu'il ne porte pas atteinte à ces mêmes droits d'une autre personne. L'individu est responsable et ne peut se soustraire à ses atteintes aux droits d'autrui. L'Etat peut-il en dire autant?
RépondreSupprimerIl faut aussi savoir qu'il existe plusieurs familles libérales, qui accordent une prédominance plus ou moins forte à l'individu sur le groupe, et en corolaire inverse, à l'Etat. Mais je ne vais pas faire ici la définition des différents courants de pensée libérale.
On peut donc, à juste titre, considérer que les libéraux prônent simplement la libre entreprise, et non pas son exercice débridé, comme cela lui est si injustement reproché. En revanche, quand l'Etat, par la force de la loi, favorise tel secteur ou telle entreprise. Quand il empêche, avec l'argent du contribuable, telle autre de faire faillite parce qu'inadaptée, ou non vertueuse. Quand il provoque une orgie de papier monnaie sans contrepartie réelle, monnaie qu'il faudra bien que les opérateurs sur les marchés ingurgitent (qui se souvient du temps où la monnaie était un produit comme les autres, sans monopole d'émission, donc soumise à concurrence et où la bonne monnaie chassait la mauvaise? Qui se souvient du temps où la monnaie avait une valeur intrinsèque - ce qui empêchait toute manipulation - et n'était pas un substitut de monnaie, puis comme aujourd'hui, un substitut de RIEN?), .......L’Etat donc, n'est-il pas lui-même provocateur d'une économie immorale? Ce constat posé, comment pouvons-nous croire que nous sommes aujourd'hui dans une société d'économie libérale puisque l'intrusion permanente de l'Etat nous l'interdit totalement? C'est l'Etat l'agent corrupteur du capitalisme. Sans morale, par ses jeux politiques, l'Etat introduit le capitalisme de connivence, le copinage financier où une relation étroite et malsaine s’est développée entre le monde des affaires et celui de la politique et où des relations incestueuses se sont développées entre l’Etat, les banques et les banques centrales. A ce sujet, on pourra lire le livre roman "J'étais votre préféré" de Jean Luc Gendry (ancien homme du sérail politico-financier) et l'étude du groupe Accenture et Barclays Bank qui montre que les banques et les entreprises qui exploitent la filière du risque climatique (3000 milliards d'euros d'ici 2020!!!!) dépendent étroitement des stratégies politiques. Il est plus profitable pour elles d’obtenir des décideurs politiques des mesures qui protègent et soutiennent leurs activités que d’affronter la concurrence sur un marché qui serait libre. A partir du moment où un Etat se permet de prendre mille et un prétextes "d'intérêt général" pour voler au secours d'un secteur avec l'argent du contribuable, comment peut-on présenter ce système comme le sommet du capitalisme libéral, alors qu'en définitive il n'a plus rien de libéral? Naturellement, l'état impute les résultats de son incurie au "capitalisme", au marché "sans cœur", à l' "ultra libéralisme sans éthique". Cela donne du grain à moudre aux idiots utiles de cet étatisme néo-féodal, alter-comprenants à qui l'Etat a inculqué, en lieu et place d'intelligence critique, un psittacisme anti-libéral qui protège l'état, du retour en grâce d'une vraie morale libérale qui mettrait en danger ses prérogatives
Suite dans le 3ème commentaire
Du point de vue du groupe, l'Etat ne peut garantir son traitement indépendamment d'un groupe par rapport à un autre. Il imposera forcément à une collectivité, les désiratats d'une autre. Face à la diversité de la race (ou de la région), de la religion, du sexe, des opinions politiques ou religieuses, etc, l'Etat ne peut garantir à chaque individu qu'il ne sera pas privé de ses droits, car il imposera des choix qui conviendront aux uns mais par autres. L'impôt sur le revenu, ou l'impôt sur les sociétés en est l'exemple type, où l'Etat met à contribution certains individus pour que d'autres bénéficient de ses largesses et accède aux "droits" réclamés par les tenants du socialisme (droit au travail, droit au logement, droit aux soins médicaux). Remarquons au passage que ces "droits" ne peuvent se concevoir que par une contribution obligatoire de certains citoyens envers certaines catégories plus ou moins défavorisées, droits qui ne sont pas reconnus comme faisant partie des droits imprescriptibles par les libéraux, car les droits imprescriptibles s'exercent de façon individuelle, sans qu'il soit nécessaire de recourir à quelqu'un d'autre.
RépondreSupprimerDéjà Platon et Aristote décrivaient qu'une représentation nationale serait trop vulnérable à la démagogie et au clientélisme, deux maux qu'ils voyaient comme les principales menaces intérieures pour la démocratie. Plus contemporains, Tocqueville, Orwell, Rand, disent la même chose: l'Etat, par la force de la loi, organise la violation des droits des individus. Applications concrètes de l’interventionnisme de l’Etat dans 10 points cités par exemple:
- gènes: l'Etat organise la transgénèse des êtres vivants, de la plante (OGM) à l'être humain (loi bio-éthique)
- famille: l'Etat s'immisce dans la famille, par la TV, l'Education Nat, déstructure la cellule familiale, et impose la théorie du genre (divorce, IVG, adoption par couple homo, rapport homme/femme, travail)
- éducation: l'Etat organise l'abrutissement généralisé, vide les disciplines de leur contenu, conditionne socialement et politiquement, impose des modèles, formate les esprits
- pays: l'Etat organise l'immigration massive
- métiers: l'Etat protège les monopoles, ce qui par exemple, interdit quiconque de devenir une entreprise de production d'électricité
- police : Elle fait le contraire de ce que lui commande sa mission: au lieu de protéger le peuple, elle le tabasse et passe son temps à la fliquer, sur ordre de l’Etat.
- armée : Idem: au service des intérêts de l'OTAN donc des US
- sécurité civile : l’Etat organise la suppression des libertés (loi ADOPI, caméras de surveillance, interdiction de quitter le territoire, blocage de sites internet…)
- sécurité et garanties sociales : sous les apparences de l'action généreuse, l’Etat organise la misère et la ruine (monopole de la médecine officielle qui ne soigne plus mais alimente les portefeuille des labos, organisation des retraites sur la base de la répartition au lieu d’une base par capitalisation qui seul pouvait nous prémunir du défaut de la pyramide des âges, propriétaires cessant de louer leur logement, SMIC croissant beaucoup trop vite par rapport aux salaires des diplômés ce qui n’incite pas aux études poussées, RSA et chômage qui n’incitent pas à travailler… quand la moitié des gens commence à comprendre qu'elle n'a pas à travailler parce que l'autre moitié va prendre soin d'elle, et que l'autre moitié commence à se dire que cela ne vaut pas la peine de travailler parce que quelqu'un d'autre va recevoir le fruit de son travail, c’est le début de la fin pour toute nation.)
- agriculture : que reste-t-il de l’agriculture française, l’Etat ayant organisé l’assassinat de la France rurale et paysanne
Suite dans le 4ème commentaire