Parmi les hypothèses que j'évoquais dans mon dernier article sur Kherson, la pire, c'est a dire le retrait des forces russes de Kherson a été choisie par le général Sourovikine, ce 9 novembre 2022.
Mais ce général d'experience arrivé depuis 1 mois avait-il vraiment le choix ?
Malheureusement il semble que non. Car Sourovikine a hérité des fruits pourris de cette stratégie du "trop peu trop tard" qui caractérise de mars à octobre ces "opérations spéciales" russes en Ukraine...
Ce retrait probable des forces russes de leur tête de pont sur la rive droite au Nord de l'embouchure du Dniepr flottait dans l'air de plus en plus lourdement depuis quelques jours et les optimistes dont je suis avaient du mal à lui accorder de la crédibilité, tout en l'évoquant dans sa dimension catastrophique.
Voici ma réaction. "à chaud" publiée sur mon canal Telegram où je m'efforce d'informer tout au long de la journée des événements liés à ce conflit.
MERDE !
L'Etat-Major russe vient d'annoncer l'abandon imminent de Kherson !
SOUROVIKINE : "En raison des bombardements constants, Kherson et les colonies adjacentes ne peuvent pas être approvisionnées et fonctionner, la vie des gens est constamment en danger — L'option la plus rapide est d'organiser la défense le long de la ligne de démarcation du Dniepr — La décision de défendre sur la rive gauche du Le Dniepr n'est pas une tâche facile, en même temps, nous maintiendrons la vie de nos militaires et l'efficacité au combat du groupement de troupes . - La manœuvre sera effectuée dans un avenir proche"
CHOÏGOU : "Je suis d'accord avec vos conclusions et propositions. Procéder au retrait des troupes."
C'est le résultat de cette stratégie du "trop peu trop tard" que je dénonce depuis mars 2022.
1/ Retrait de Kiev, Tchernigov, Soumy...
2/ Défaite à Balaklaïa
3 / Retrait d'Izioum et Koupiansk
4 / Défaite à Krasni Liman
5 / Et là, retrait de Kherson !
Des dents vont grincer et parler de trahison !
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Je ne reviendrai pas ici sur les réactions passionnelles en avalanche qui ont fusé sur les réseaux à l'annonce du retrait de Kherson. Toutes ces réactions, que je salue, depuis celles qui défendent aveuglément le fantasme d'une stratégie russe sans faille à celles qui versent dans un fatalisme sombre et défaitiste, démontrent l'intérêt et une prise de conscience lucide des enjeux et des menaces que ce conflit fait peser sur l'Europe et même le Monde.
Pendant cette nuit blanche passée à mon poste à surveiller un horizon grondant dans les premiers frimas de l'hiver, je n'ai pas cessé de ressasser ce choc majeur que constitue le retrait de Kherson:
Kherson est le chef lieu administratif cette région éponyme située au Nord de la Crimée et le seul centre régional à avoir été libéré par l'armée russe dès le 2 mars 2022 soit 1 semaine seulement après le commencement des opérations militaires en Ukraine.
Voyons pour commencer les réactions de 2 hommes qui sont connus pour ne pas garder leur langue dans leur poché :
SUR LE RETRAIT DE KHERSON:
Tout d'abord Yevgeny Prigozhin, le patron de Wagner, a commenté la décision du retrait des troupes russes de Kherson
« Ni moi ni les groupes Wagner à Kherson ne se sont rendus. Bien sûr, ce n'est pas une étape victorieuse dans cette guerre, mais il est important de ne pas agoniser, de ne pas se battre dans la paranoïa, mais de tirer des conclusions et de travailler sur les erreurs. Et ensuite comprendre qui a raison, qui a tort et quelle est l'essence du problème.
Sourovikine doit retirer ses troupes et sauver des milliers de soldats qui sont en fait encerclés sur le territoire ennemi, qui est complètement coupé des voies d'approvisionnement. Qui et pourquoi a donné des instructions pour prendre cette position est une autre question.
La décision prise par Sourovikine n'est pas facile, mais il a agi comme un homme qui n'a pas peur des responsabilités. Il l'a fait de manière organisée, sans crainte, prenant sur lui l'entièreté de la prise de décision.
Je tiens à souligner que l'opération de retrait des troupes est toujours extrêmement difficile. Tourner le dos à l'ennemi est impossible pour quitter la position.
Le retrait des troupes avec des pertes minimes est la plus grande réussite de Sourovikine, il ne fait pas honneur aux armes russes, mais met l'accent sur les qualités personnelles du commandant.
Lorsque Sourovikine a été nommé à ce poste, il a parfaitement compris ce qui se passerait en octobre-novembre et savait parfaitement quelles seraient les étapes à venir."
Ensuite, le Président de la Republique de Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, qui a également soutenu la décision du général Sourovikine de retirer les troupes de Kherson:
Ceci dit, ce retrait reste une cicatrice au cœur que l'Etat Major devra rapidement soigner car:
Kherson est un symbole politique
Cette ville de près de 300 000 habitants est aussi un symbole de l'histoire et l'identité russes de cette rive septentrionale de la Mer Noire. Fondée en 1778 par le prince Potemkine sous l'égide de l'impératrice Catherine II, cette ville devient le centre administratif et culturel de la Novorossiya abritant également les chantiers navals d'où sortira la première flotte russe de la Mer Noire, basée à Sébastopol. Potemkine sera d'ailleurs inhumé en sa cathédrale apres sa mort.
Kherson est un point stratégique
Située sur la rive droite du Dnieor et à proximité de son embouchure, cette ville est essentielle pour protéger les accès continentaux vers la Crimée, mais aussi organiser des offensives en direction de Nikolaïev puis Odessa ainsi que vers Krivoï Rog,
Enfin il ne faut pas oublier que Kherson est indissociable des rares franchissements existant par dessus le Dniepr dans ce secteur 2 routiers et 1 ferroviaire), et du barrage hydroélectrique de Kakhovka d'où part également le canal de Crimée alimentant la péninsule russe en eau potable.
Pourquoi cette humiliation
Appelons un chat un chat et une défaite, même anticipée par un retrait volontaire, une defaite. Mais au lendemain des discours patriotiques célébrant le rattachement référendaire de cette région à sa Mère Patrie, son abandon est même ressenti par beaucoup comme une humiliation, et à juste titre.
Je pense qu'avec Kherson, la Russie paie le prix fort de la demi mesure de sa stratégie que j'ai résumé depuis mars à ce "trop peu, trop tard", auquel se rajoutent les inevirables dysfonctionnements et impérities d'un commandement (englué dans une rigidité proceduriale) déouvrant les modes opératoires d'un nouveau type de conflit pour lequel les forces ukro-atlantistes se préparaient depuis 8 ans.
Pour rester sur ce front de Kherson, le retrait auquel nous assistons était prévisible du moment où les forces russes n'avançait plus au milieu d'une steppe ressemblant à un champ de tir sans localités ou coupure naturelle pour y solidifier une vraie défense.
La fragilité de cette tête de pont russe était prévisible dès mars, lorsque les colonnes russes, trop peu nombreuses avait échoué à prendre le contrôle de Nikolaïev en traversant, plus en amont le Boug Méridional sur laquelle cette ville est posée comme un verrou sur la route vers Odessa. Non seulement Nikolaïev est resté sous le contrôle des forces ukro-atlantistes mais elle est devenue la base arrière de toutes leurs offensives sur Kherson commencées fin août 2022.
Par manque d'effectifs, l'Etat Major russe en concentrant ses moyens offensifs sir le Donbasd a pris le risque de laisser pourrir les situations bancales des fronts Nord et Sud. Et devant les difficultés à progresser dans le Donbass cesx2 fronts latéraux ont fini par céder, d'abord dans le Nord en septembre, puis en octobre dans le Sud. Et avant que n'arrivent les renforts des mobilisés appelés trop tardivement pour compter les brèches.
Et maintenant ?
Alors que les pluies embourbaient les offensives ukro-atlantistes, que les forces russes leur infligeaient des pertes de plus en plus lourdes, le général Sourovikine a suand même décidé du rerait de la rive droite du Dniepr, donc de Kherson.
Il est clair qu'il y a derrière cette "décision difficiles" pour reprendre mes termes du Chef d'Etat Major des ordres politiques s'inscrivant certainement dans le cadre d'accords "secrets" entre Moscou et Washington, et qui vraisemblablement ne dureront que le temps du dépouillement des votes du Midterm étasunien
Sur le front, nous entrons dans la période boueuse et, à part dans les villes, peu de mouvements operatifs sont à attendre avant l'arrivée du général Hiver "durcissant la steppe devant les pas des chevaux"
Pendant cette période, le général Sourovikine réorganiser ses corps de bataille qui seront alors renforcés par les renforts arrivant pour, je l'espère de tous mes vœux lancer cette offensive d'hiver dont les russes ont le secret, libérer ma totalité du Donbasd et reprendre Kherson jusqu'à Odessa, sans ou lier Karkhov...
Mais ne faudra pas trop tarder car le temps profite aussi à l'ennemi et la cicatrice sur le cœur saigne.
Erwan Castel
Poignant récit. Je ne peux m'empêcher de m'inquiéter avec les midterms peu défavorables au sénile cinglé et à la capacité pas totalement asséchée des ukrosatlantiques à armer encore les bataillons de chair à canon...
RépondreSupprimerbonjour a tous ,voici le résultat de : je ménage la chèvre et le choux .
RépondreSupprimertout ceci n est pas très sérieux au regard du nombre de victimes sacrifié sur l autel de la grande victoire .
vraiment écoeuré par ces comportements .
2 ou 3 éme armée du monde un stock de munitions exponentiel est pas foutu de ratiboiser une bande de facho qui de toute facons nous détestent .
ils n arreterons pas il faut se le dire , donc quelles options reste t il ?
ces gens ont eues 8 ans pour se rendre compte que leur gouvernement désirait anéantir la Russie ils n ont riens fait de sérieux pour le renverser ,je considére donc que leur choix a été fait
donc pourquoi depuis le 24/02/2022 la Russie essaye t elle de les ramener au bercail.
je ne comprends pas .
je souhaite que la Russie se reprenne et ne parte pas dans des négociations vérolés avec les ukrotan. ILS N ARRETERONS PAS CE SONT DES PERVERS AVIDE DE FRIC .
La Russie n'est même pas capable de défendre sa population. Pour les habitants de Kherson, la tragédie peut se résumer par ces mots : russes depuis quelques semaines et déjà exilés. Pour les habitants de Donetsk, l'horreur journalière continue après plus de huit mois d'intervention de l'armée russe. Par contre pour l'otan, aucune entrave russe à la livraison d'armes et de mercenaires. Cette situation peut-elle évoluer ?
RépondreSupprimerRetrait stratégique ou tragique de Kerson...mwouai.en attendant l'Occident n'est toujours pas à Moscou et son économie s'effondre toujours autant...Bref, à moins d’aller chercher lui même les matières premières nécessaires là où elles se trouvent pour retrouver un semblant d’économie viable demain l'Occident est vraiment dans la mouise…Et la Russie à toujours le temps pour elle je crois …Santé !
RépondreSupprimerRetrait stratégique ou tragique de Kerson...mwouai.en attendant l'Occident n'est toujours pas à Moscou et son économie s'effondre toujours autant...Bref, à moins d’aller chercher lui même les matières premières nécessaires là où elles se trouvent pour retrouver un semblant d’économie viable demain l'Occident est vraiment dans la mouise…Et la Russie à toujours le temps pour elle je crois …Santé !
RépondreSupprimerCe retrait était malheureusement dans l'air depuis que, lors de sa prise de commandement, le général Sourovikine avait annoncé qu'il allait devoir "prendre des décision difficiles". Effectivement, d'un point de vue tactique, la rive droite du Dniepr était indéfendable une fois les ponts coupés ; ainsi, quoique difficile, cette décision de l'abandonner était la bonne. tout ce que pouvait espérer l'armée russe à Kherson était de se faire détruire tout en infligeant le plus de pertes possibles à l'ennemi. Comme à Stalingrad, il s'agissait de défendre une tête de pont adossée à un fleuve très large. Mais à Stalingrad, il a été possible de lancer une vaste manœuvre d'encerclement (l'opération "Uranus", sans doute l'une des plus belles manœuvres de la guerre) ; à Kherson, la configuration du terrain (absence de têtes de pont de part et d'autre de la ville ne permettait pas une telle manœuvre. D'un point de vue stratégique, en revanche, cette évacuation est une catastrophe. On a l'impression, très inquiétante, que la Russie a adopté la conduite de la guerre "à l'allemande" - prendre des décisions de portée stratégique en fonction d'impératifs tactiques - , manière de faire qui a conduit l'Allemagne à perdre toutes ses guerres au cours du XXe siècle.
RépondreSupprimerUn camoufler pour Xavier Moreau, qui disait dès Mars que les Ukrainiens étaient enfermés dans des chaudrons et donc que la Russie avait gagné la guerre.
RépondreSupprimerBonjour , je souhaiterai réagir à la prestation plus que limite du porte parole de l 'ambassade Russe a paris ,prestation ou la drolesse el krieff s'est permis toutes les insultes envers la Russie et son réprésentant a Paris sans que jamais le porte parole ne remette la raciste a sa place .
RépondreSupprimervraiment encore une fois en dessous de tout .
Avant de vouloir sauver des vies de civils (les anglo-pithèques - là, c'est bon! - en raffolent : "save lives!" disent-ils, et ils en pleurent.) il eût fallu prévoir. Et comme le "stratège en chef" est un ex-vendeur de godasses, agent policier, devenu politicard sans aucun sens de stratégie militaire, vous voyez le même résultat qui se joue devant vous depuis plus de neuf mois. Autant de morts civils que de retraits. Comme quoi, Thucydide avait raison : ce sont les hommes qui comptent quand on fait la guerre, et pas les armes qu'ils ont. Lisez un peu plus loin ce que j'en disais il y a de cela 37 ans : https://mixahl-psellos.livejournal.com/58650.html
RépondreSupprimerLa victoria sempre, companero de dolor.
Bonjour monsieur Castel... Il est trop facile a un retraité de koursk. De vouloir la guerre a outrance sans bouger de son fauteuil...... Je pense au jeunes combattants qui souffrent mais, si nous ne sommes pas capables d'être forts en étant le plus grand pays du monde alors nous ne sommes pas au niveau que nous revendiquons
RépondreSupprimerBonjour Erwann et merci pour votre analyse que beaucoup partagent.
RépondreSupprimerLa défaite de Kherson ne pourra être surmontée que si l'armée russe relance de vraies offensives dès que le temps le permettra...d'abors conquérir enfin Artemiosk, après des mois de grignotage puis lancer une offensive vers Zaporidze dont la prise effacerait l'affront de Kherson, mais cette défaite russe va libérer des dizaines de milliers d'hommes ukrainiens qui viendront renforcer les fronts ouverts et rendront encore plus difficile leur prise. Quant à une reprise de Kherson et une progression vers Odessa...celà me parait irréalisable...L'OTAN comme une hyène assoiffée de sang, voit ce qu'elle n'espérait plus, une victoire ukrainienne grâce aux armes qu'elle fournit, elle ne s'arrêterapas de sitôt et les pays européens réticents seront mis au pas, en leur présentant cette victoire comme la confirmation qu'il faut continuer toujours plus à soutenir le proxy ukrainien.
Le coeur saigne, mais l'espoir d'une décision seulement tactique, avec la perspective de la préparation d'une grande offensive susceptible de balayer ces pourris d'otaniens nous permet encore de respirer.
RépondreSupprimerCourage
RépondreSupprimerWhishful thinking, tu prends tes désirs pour des réalités capitaine
RépondreSupprimerLes Russes vont continuer à accumuler des revers et à céder du terrain.
Zaporoje sera la prochaine région à tomber, selon toute vraisemblance.
La perte de la Crimée n'est plus impossible aujourd'hui.
Nous verrons bien.
Vous dites à la fin " de Kherson jusqu'à Odessa " , mais je vois pas comment les russes dans le future pourraient passer l'obstacle naturel du fleuve dniepr ,sauf si l'armee ukr
RépondreSupprimersauf si l'armée ukrainienne s'effondre
RépondreSupprimerIl faudra au bout de tous ces évènements, dans l'hiver, que la Russie trace sa nécessaire victoire finale
RépondreSupprimerContrairement à l'état major ukraino-atlantiste (plus exactement à l'OTAN), l'état major russe a toujours privilégié la vie de ses soldats sur la préservation du territoire ou la conquête à n'importe quel prix.
RépondreSupprimerCela peut-il être considéré comme un défaite? Tout dépend du pointe de vue. Mais il ne faut jamais perdre de vue qu'avant tout une retraite stratégique, ce n'est pas une débâcle.
La propagande occidentale va se défouler en passant soigneusement sous silence la situation catastrophique suivante:
A) L'Ukraine n'est plus un pays souverain dans le sens où c'est lui qui principalement décide de son destin.
B) Les sanctions occidentales persisteront ce qui continuera à aggraver la situation économique des européens (combien de temps cela pourra-t-il encore continuer?).
C) A moins que la Hongrie ne cède pas, le président drag qeen ukrainien va continuer à extorquer de l'argent à l'U.E.R.S.S pour le plus grand bonheur des oligarques ukrainiens et de la fortune personnelle du guignol atlantiste de Kiev.
D) Le matériel militaire fourgué par les anciens pays de l'Est (Pologne, Roumaine, Tchéquie etc) plus ou moins modernisé sera remplacé par de l'armement américain. Ce qui accroîtrera encore plus leur dépendance vis-à-vis des USA.
E) L'U.E.R.S.S va continuer à sombrer dans la misère et le chaos et finira fort probablement comme un continent du tiers-monde entièrement inféodée par les USA (sauf s'ils se réveillent enfin. Ce qui n'est pas certain).
La Russie, l'Inde, la Chine et d'autres vont continuer leur rapprochement. C'est le début de la fin de l'hégémonie occidentale et certainement la cause principale de la continuité de la la guerre en Ukraine
Alors peut-on dire que la fédération de Russie est perdante dans cette guerre? Seul l'avenir nous le dira. Par contre ce qui est certain c'est que l'Ukraine et l'U.E.R.S.S sont les principaux perdants non seulement actuellement mais aussi dans la durée.
Erwan, je pense qu’il faut aussi prendre en compte qu’au début de OS il n’y avait pas l’OTAN. Depuis il y a en plus la presse occidentale qui met de l’huile sur le feu. Sans oublier qu’ils n’hésitent pas à détruire le barrage ou une bombe sale pour provoquer une montée d’intensité qui finira avec du nucléaire.
RépondreSupprimerEt après la Russie fera quoi ?
Il faut parfois reculer pour mieux sauter.
Détruire kerson comme Marioupol est un choix…
Bon courage sur le front
En parfait accord avec les opinions de cet article.
RépondreSupprimerCependant une offensive pendant l'hivers sur Kherson oui mais attaquer Nikolaiev de la même manière qu'au début du printemps donnera les mêmes résultats sur ce champs de tir plus favorable à la défense qu'à l'offensive (on voit les résultats chiffrés des Ukrainiens 10000 dc au bas mot).
Pour attaquer Nikolaiev, mon opinion serait d'attaquer dans plusieurs directions à la fois. Une offensive facilitée par l'apport des renforts récents. Il s'agirait de bloquer aussi le corps de bataille de Krivoi Rog/Zapo. en le vérouillant et le fixant sur place pour laisser passer de grandes unitée capable d'effectuer un grand encerclement par le nord/est qui bloquerait de plus les ravitaillements de l'ouest, en complément d'une offensive dans la région de kherson.
Dans tous les cas, il s'agira d'une opération titanesque presque effrayante pour prendre Nikolaiev sans parler d'Odessa.
Qu'en penses-tu Erwan ? heureux d'avoir ton opinion sur le sujet moi qui te suis ici depuis février, et suivant les évenements du Donbass depuis 4 ou 5 ans.
D.G
E.C.ne soyons pas pessimistes ayons confiance sur cette stratégie de retraits car il en découle une autre plus avantageuse vus les erreurs faites dons rien n'est perdu ce n'est que une tactique inévitable qui en découle vers une victoire COURAGE hauts les cœurs.
RépondreSupprimerBonjour cher hote
RépondreSupprimerpensez vous que le retrait annoncé a Kherson ne soit qu'un piège russe pour attirer les soldats ukrainiens et les isoler pour mieux les détruire ?
Cordialement
On avait pu lire il y a peu sur internet que les forces bindées russes étaient déjà évacuées du théatre de Kherson. La logique militaire du moment s'impose. Pour la suite tout est possible y compris une solution de type 38° Parallèle. Les objectifs minimums Russes sont atteints et l'Ukraine est maintenant un énorme boulet économique pour l'Europe occidentale.
RépondreSupprimerJ'aurais surtout tendance à en vouloir à tous ces illuminés de la russophilie se réclamant experts de la situation, à commencer par Xavier Moreau qui depuis plus de quatre mois nous affirme que l'AFU est sur le point de s'effondrer, sans aucun moral et supportant des pertes intenables en plus de quelques semaines, tandis que les Russes ont toujours dix coups d'avance... On se rend compte finalement qu'il est une sorte de BFMTV à l'envers. Avec des infos plus crédibles, on ne serait pas aussi dépité de ce que l'opération spéciale est devenue.
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour ces informations précieuses, mais après tout, on ne devrait croire que ceux qui agissent concrètement au front ! A ce stade, j'ai tendance à imaginer que l'hiver sera simplement une guerre de position, aussi frustrante pour un camp que pour l'autre. Néanmoins, on peut se réjouir des compétences du nouveau général en chef. Le fait qu'il ait le soutien à la fois de Wagner et de Kadyrov se passe de tout commentaire... D'ailleurs, une seule question : est-ce que c'est moi seulement qui me fait des idées, ou c'est bien la présence de ces deux factions mineures qui ont empêché un véritable désastre ?
Que pensez-vous du fait que les nouvelles lignes de défense russes en face de Kherson de l'autre côté du Dniepr soient situées très exactement sur la zone qui serait la plus inondée massivement en cas de destruction du barrage de Nova Kakhovka, que les ukrainiens n'hésiteraient pas à faire puisque ce ne sont pas les leurs qui seraient touchés, plutôt l'armée russe et les civils pro russes, ainsi que l'approvisionnement en eau de la Crimée. La ville de Kherson en elle même serait par contre relativement préservée par cette destruction du barrage.
RépondreSupprimerPeut on s'attendre à un repli dans Kherson pour une défense urbaine ?
Bonjour. Je crois qu'á un moment vous l'avez bien vu. Ils n'ont pas fait suivre suffisamment de munitions avec eux en avançant. Et un front aussi lointain, aurait dû en avoir beaucoup en avance. Sur ce sujet, on ne peux pas travailler en 'flux tendu', comme dans le commerce. C'est peut être une des causes. L'autre étant la sous évaluations des nombreux renforts Ukrainiens qui allaient bien terminer leurs formations á l'arrière un jour. C'est ce qui s'est passé. Bon courage. newchiche
RépondreSupprimerAllons, allons mon cher Erwan, surovikin a prit la meilleure décision possible au vu de la situation pourrie dont il a hérité, si Hitler avait suivi les conseils de ses maréchaux il aurait souvent put sauver son armée. Inutile de bloquer 30000 soldats difficiles à ravitailler et risquer une reddition. Le Dniepr sera un bon obstacle pour stabiliser le front et redéployer les soldats rendus ainsi disponibles. Force et volonté à tous. Rien n est joué et tout est jouable.
RépondreSupprimerSeptembre 1939/Mai 1940 – Février 2022/Novembre 2022: de « LA drôle de guerre » à UNE « drôle » de guerre (qui peine a dire son nom) ?
RépondreSupprimerDans le 18 Brumaire de Louis Bonaparte (publié en 1852), Marx reprend Hegel en soulignant que si ce dernier avait écrit que « “tous les grands événements et personnages historiques se répètent pour ainsi dire deux fois […]”, il avait omis de préciser que la première fois est toujours une tragédie, et la seconde fois, une farce. »
Je propose d’inverser, dans la situation présente, les termes de la formulation de Marx: « la première fois est toujours une farce, et la seconde fois, une tragédie. »
Depuis le 22 février 2014 (coup d’Etat des Etats Unis à Kiev) les Etats Unis ont toujours conservé l’initiative, en imposant à la Russie UNE SEULE ALTERNATIVE: choisir ENTRE LE PIRE (ne pas intervenir et abandonner le peuple russe du Donbass à la barbarie nazie du régime de Kiev et laisser l’Ukraine devenir une puissance nucléaire absorbée par l’OTAN, aux portes de la Russie) ET LE PIRE (intervenir et entrer dans une aventure incertaine dont la Russie ne serait probablement pas le héros).
Pendant huit ans, la Russie a, pathétiquement tergiversé et différé désespérément le moment fatal du choix (en entretenant, sans y croire, la sinistre illusion de Minsk 1 et Minsk 2, et en s’assurent le contrôle (facile) de l’enjeu stratégique de la Crimée).
Le 24 février 2022, confrontée à une offensive otanonaziekievienne (sic) massive et meurtrière imminente sous l’étendard des Etats Unis, dont l’objectif était d’imposer la solution finale au peuple russe du Donbass, la Russie ne pouvait nécessairement choisir qu’entre le pire et le pire.
La Russie a donc, en toute logique, et en freinant des deux pieds, choisi le pire… en sachant, probablement, que le pire était encore à venir.
Oui, cette vraie fausse « drôle » de guerre est bien une tragédie, dont Vladimir Poutine est le nom du héros malgré lui… pendant que se joue l’existence même de la Russie en tant que nation souveraine.
La Russie n’a plus d’autre choix que de rompre et d’inverser le processus diabolique dans lequel les Etats Unis l’ont placée depuis huit ans, et de leur imposer, à son tour, SA PROPRE ALTERNATIVE: CHOISIR la défaite et la capitulation humiliantes sans conditions de leur croupion otanonazikievien (sic), en engageant sans tarder toute la puissance militaire nécessaire dont elle dispose, OU CHOISIR l’aventure risquée (c’est un euphémisme) et probablement sans lendemain d’une guerre totale en Europe et la destruction mutuelle annoncée.
La clef de l’issue se trouve à Moscou, au Kremlin et à la Douma, dans la lutte à laquelle se livrent, sans relâche, depuis 1991, les forces économiques et financières dominantes, et leur rapport de forces au sein de l’ASSEMBLAGE POLITIQUE HÉGÉMONIQUE qui s’est emparé du sommet de l’Etat, et dont Vladimir Poutine est le nom, depuis son arrivée au pouvoir en août 1999, comme premier ministre de Boris Eltsine.
Jean Pierre Sanchez
Bonsoir Erwan, je comprend la déception et la frustration, mais je pense que nous n'avons pas tout les éléments qui justifie cette décision. Peut-être même que mon résonnement sur la stratégie employer par l'autorité Russe est peut-être utopique. Mais Kherson détiens un secret dans sa région qui aurait pu influencer cette décision. Car son sol cacherai un (outil) grand véhicule "Extra-Terrestre" qui ce serait mis en fonctionnement automatique dans l'attente de l'autorisation d'émerger de son emplacement dans la périphérie de Kherson.
RépondreSupprimerIl y a des nouvelles informations des relations d'"Extra-Terrestre" qui pourrait avoir un impératif d'intervention au niveau de toute la Planète et de fait libérer ce véhicule qui malgré sa puissance doit-être protégé, d'où la prudence de la Russie..
Miguel Boidin.(VK)
Bonjour mr castel une question ce pose à moi, pourquoi l'armée russe ne fait pas tapis sur les ukro-atlantistes dans les sétes de kherson avec des bomdardiers stratégique, comme les américains en irak.
RépondreSupprimerMerci de votre réponse et courage à vous.
Il aurait concentré son offensive du nord rive gauche du Dniepr, pour couper les ponts et protéger ainsi facilement son flanc...
RépondreSupprimerStratégiquement, maintenir simplement la guerre et la stagflation ds l'UE peut s'avérer efficace, l'ED de l'Europe de l'Ouest qui le soutient aura alors un bvd. Pour 33 il faut 29 (et 93, 89). Et géopolitiquement la guerre accélère la scission Occident/reste du monde.
Bonjour, pour le moral des troupes c est catastrophique, tout l inverse pour celui des ukrainiens...nous verrons bien à l avenir mais la dynamique ukrainienne est assez terrifiante...il faudra une prise symbolique de poids aux russes et très vite pour remotiver tout le monde.
RépondreSupprimerFaut tirer au clair cette affaire de Kherson.
RépondreSupprimerSi il y a retraite, sans volonté d'y revenir rapidement, c'est clairement une humiliation, peu importe que l'Ukraine soit massivement aidée par l'OTAN. On ne parle pas de centaines de F15, F16, F22, de B2 au dessus de l'Ukraine, de drones US en pagaille, de milliers de chars Abrams, de A10 etc etc.
Quand tu planifies une guerre, tu dois la planifier avec tous les scénarios possibles. Et mettre les moyens en face. Si le plan c'était de faire tomber Kiev rapidement, alors il aurait fallu envoyer la sauce massivement sur plusieurs jours, avec l'acceptation d'une attrition très forte. Mais manifestement, ni cette option n'a été sérieusement préparé, ni la guerre de longue longue traîne – ou long tail en anglais.
Pour résumer’ la Russie a fait cette guerre pour rien ? Pire, elle y a laissé des plumes et militairement, plus personne ne la craint… certes’ ils apprendront et reviendront plus forts tant en terme de stratégie, d’organisation que de technologie mais depuis octobre, on peut dire que la Russie a perdu sur tous les plans…
RépondreSupprimersi le but était d’empêcher l.OTAN d’arriver a ses frontières, c’est complètement perdu
Si le but était de faire tomber l’Ukraine et de se l’approprier idéologiquement c’est perdu
Si le but était de gagner des territoires et isoler l’Ukraine de la mer, c’est perdu
Si le but était de combattre la suprématie occidentale dans le monde, c’est aussi perdu
Si le but était de montrer le retour dune Russie forte, c’est encore perdu
La Russie est militairement faible, elle ne peut combattre l’OTAN… Ce qui l’a sauvé, ce sont ses armes nucléaires et l’opinion publique qui ne veut pas de guerre meurtrière.
Mais qui sait de quoi sera fait demain. Je doute d’un renversement de situation. L’armée russe est obsolète, désorganisée et certainement pas la 2eme armée du monde si elle l’a vraiment été un jour…
Une guerre n’est jamais facile mais là c’est a côté, pas a des milliers de kilomètres…
D.un autre côté, l’Ukraine a aussi beaucoup perdu. Des centaines de milliers d’hommes inaptes, des villes dévastées, une économie en partie détruite, une dette colossale et des années de soumission a loccident.
La seule facon de redorer le blason de la Russie serait d’attaquer massivement sur plusieurs fronts en y incluant la biélorusse au cours de cet hiver… mais apparemment ils sont a bout…
Cher Erwan, je comprends votre cicatrice sur le coeur, et je la partage.
RépondreSupprimerC'est terrible à constater, mais ce qui se passe au Donbass et alentour sont des terrains quasiment secondaires dans cette guerre qui aurait du être engagée de manière totale, et non trop peu et trop tard comme vous dites.
Elle aurait du se jouer à Kiev et sur toute l'Ukraine !
Au contraire, en retirant l'armée du Nord de l'Ukraine, " pour mieux libérer le Donbass ", Moscou renonça vite à la possibilité de réaliser les objectifs fixés à l'OMS : renverser Zelinski, démilitariser l'Ukraine, dénazifier, juger les miliciens criminels, empêcher l'otanisation, faire reculer l'empire états-unien.
Bref, 6 mois après le retrait du nord c'est un fiasco pour Moscou et au delà pour le monde libre auquel nous aspirons et pour lequel vous vous battez. L'armée russe est en défensive...
C'est aussi une tragédie pour les russophones qui ont si courageusement résisté et tenu bon pendant 8 trop longues années. Soyons réaliste, ils auraient fuir et c'est à l'honneur des chefs sur le terrain d'avoir fait évacuer les civils de la rive droite. Ils leur ont sauvé la vie.
Mais ne découragez pas pour autant, malgré cette réalité tragique le combat se poursuivra sur la terre entière pour vaincre l'empire du mal, et au Ciel les armées de saint Michel doivent être en train de battre celles du Démon. Et aux Etats-Unis la révolte gronde chez les Oath-keepers...
Tenez haut votre moral, et protégez vous, et faites soigner votre terrible blessure.
Visiblement ceux qui sont dans les hauts états majors russes n'ont pas votre art de la guerre. Il faudrait les changer mais ce n'est pas de votre ressort, maintenant vous devez penser à vous pour le moment, pour rester prêt aux combats à venir, au Donbass ou ailleurs. Je ne veux pas me mêler de votre vie mais j'ai ressenti la necéssité de vous parler ainsi.
Courage à vous, et toujours avec la paix qui vous anime. Vous êtes un homme magnifique.
Dominique
Oui , ça sent le compromis capitulard dont la direction russe s'est fait une spécialité et ce , toujours au détriment des populations russophones sacrifiées et laissées sans défense face aux massacres de l'armée ukrainienne .
RépondreSupprimerLa direction russe a renoncé à avancer au Nord et à l'Ouest du Dniepr et abandonne les populations d'Odessa ,Kharkov et Dniepropetrovsk à leur triste sort pour passer un "accord" pourri avec les Amerloques .
Il est grand temps que la révolution russe vienne faire un sort aux Poutine ; Shoîgou et Gérassimov .
Merci Erwan, je partage entièrement ton sentiment. J'ai lu que l'ONU prévoyait déjà l'arrivée de casques bleus à Kherson pour garantir la paix ?! Ça me parait complètement aberrant à tous points de vue, mais as-tu un avis sur le sujet ?
RépondreSupprimerSi ce témoignage est la vérité, alors il interroge : que se passe-t-il à Moscou ?
RépondreSupprimerhttps://t.me/russiepolitic/4611
Quitter Kerson sans combattre, alors que les civils avaient été évacués et que l'artillerie et l'aviation russes pouvaient canarder !
RépondreSupprimerA quoi sert une armée sinon d'abord à protéger le territoire de la patrie ?
A Moscou ils marchent donc sur la tête.
A ce train là les forces armées des républiques de Donestsk et de Lougansk, maintenant intégrées dans l'armée russe, risquent de recevoir l'ordre d'abandonner Donetsk Lougansk etc. et de se retirer vers l'Est ?
https://topwar.ru/uploads/posts/2022-11/photo_2022-11-08_14-16-28.jpg
RépondreSupprimer" lorsque l'offensive russe sera relancée il ne faudra pas beaucoup de moyens et de temps pour le rendre à nouveau operationnel "
RépondreSupprimerFaites attention capitaine, restez réaliste et continuez plutôt à analyser les faits : " qui n'avance pas recule "
" lorsque l'offensive russe sera relancée il ne faudra pas beaucoup de moyens et de temps pour le rendre à nouveau opérationnel.
Merci Erwan, je ne suis pas russe, et pourtant mon cœur est avec vous ….je crois les russes capables d.apprendre de leurs erreurs, et se débrouiller pour les réparer rapidement, que la force soit avec vous .
RépondreSupprimerJe ne pense pas que la perte de Kherson soit une défaite,au contraire... l'armée otanienne va devoir mobiliser beaucoup de troupes,de matériels,sans compter l'approvisionnement des civils et tout ce que nécessite la reprise d'une ville...
RépondreSupprimerCher Erwan, avant tout merci pour vos précieux articles et surtout un grand bravo pour votre courage. J'admire les Hommes qui luttent jusqu'au sacrifice de leur vie, pour un idéal qui souvent les dépasses, grand respect Monsieur.
RépondreSupprimerJ'ai trois questions pour vous.
1) La première un peu personnel. Ne vous (et vos camarades) sentez-vous pas en quelque sorte trahi par le politique quand on observe les échecs de l'armée russe depuis ces derniers mois ?
2) J'ai lu dans plus sources, que les russes ont évacué plus de 30k soldats de l'autre côté du fleuve. Pour une ville comme Kherson, 30k n'est-il pas un nombre assez conséquent pour tenir des défenses solides en milieu urbain ?
3) En prenant tout le recul et les nuances nécessaires concernant des prévisions pour le futur, car personne ne sait de quoi demain sera fait. Quels seraient, selon vous, les prochaines manœuvres de la Russie sur le terrain militaire ?
Merci encore pour votre travail. Que Dieu vous bénisse.
Merci Erwan de nous éclairer sur la situation à Kherson, car bien sûr et comme vous le savez ce n'est pas sur nos chaînes de propagandes que nous risquons d'apprendre grand chose. La défaite de la Russie est déjà selon certains "spécialistes" des plateaux de télés tous d'éminents connaisseurs de l'armée Russe engagée, suivra même la libération de la Crimée pour certains, ce que je ne crois pas bien sûr, l'espoir fait vivre dit on il en faudra. Bon courage à vous de France.
RépondreSupprimerQui avance pas recule . Le titre de ton dernier papier étai prémonitoire . A vouloir ménager la chèvre et le choux , le choux fini par pourire et la chèvre a faim . Les déclarations tonitruante du genre la Russie a pas encore commencer vous avez encore rien vu et ragna gna on va dézanifier pfff . Je vois venir le truc les russes vont baissé le froc a moitier , et les usa vont les enfiler sa prendra du temps mais sa va finir comme sa .
RépondreSupprimerJ'ai, de fait, versé "dans un fatalisme sombre et défaitiste" ... Pire encore ... dans ne forme de DESESPOIR ... C'est que, depuis septembre, on n'enregistre QUE des mauvaises nouvelles et ce ne sont certes pas les MEDIOCRES progressions dans el Donbass que l'état-major russe a peut-être tort de considérer comme le front principal ... si l'on considère que la position hautement stratégique de Kherson d'une part, préserve la Crimée, de l'autre, ouvre la perspective d'une offensive elle-même hautement stratégique vers Odessa ... dont la prise FERMERAIT DEFINITVEMENT tout accès à la mer Noire ... Car ... que constate-t-on dans le Donbass ... ? Ni Avdeevka ... ni Marinka ... ni Seversk ... ni Slaviansk ... ni Kramatorsk ne sont LIBERES ... Les Russes en sont même bien loin ... Dès lors ... comment est-il possible de n'avoir pas consolidé la rive droite du Dniepr et sécurisé ce fameux "barrage hydroélectrique de Kakhovka d'où part également le canal de Crimée alimentant la péninsule russe en eau potable" pen poussant vers Nicolaïev et le Boug ... ? Pourquoi aussi, le général Surovikin (qui a pris ses fonctions depuis un mois en adoptant d'emblée un ton TRES PESSIMISTE) ne s'est pas appliqué a immédiatement concentrer la PRIORITE sur ce front du sud ... ?
RépondreSupprimerAyant perdu de positions "clés" aux ailes du vaste front allant de Kharkov à Kherson ... pour piétiner de la sorte devant les formidables fortifications du Donbass on ne voit vraiment pas comment Surovikin pourrait reprendre l'initiative au cours d'une offensive d'hiver ... en débouchant des ailes ... Izioum et Krasni Liman sont perdus au nord ... le Dniepr reconstitue une formidable obstacle au sud ... ET ... qui sait si un énième DESASTRE - je pèse mes mots ! - ne guette pas les Russes vers Mélitopol puis Marioupol ... ,
je l'espère de tous mes vœux lancer cette offensive d'hiver dont les russes ont le secret, libérer ma totalité du Donbass et reprendre Kherson jusqu'à Odessa, sans ou lier Karkhov...
RépondreSupprimerDu rêve pour ceux qui veulent se bercer d'illusions mensongères
Le 11 novembre sera leur jour de deuil et Kherson le tombeau de leurs ambitions
Jamais plus les Russes ne repasseront à l'ouest du Dniepr
La région est définitivement abandonnée à l'ennemi
Et la grande offensive n'est qu'un leurre de propagande, pour entretenir justement les patriotes dans le rêve; elle n'aura jamais lieu
La guerre russe se termine par un lamentable échec et surtout par une trahison, qui se révélera peu à peu
Ils se contenteront de ce que l'Amérique voudra bien leur laisser
Je pense que le retrait est dicté par non seulement le manque d approvisionnement en munitions de l armée russe, le risque d encerclement mais aussi au fait que les ukronazis risquent de bombarder le barrage de Khakovka, fatale aux troupes russes et à la population civile restante.
RépondreSupprimerParfois il faut prendre des décisions sages si dures soient elles
La guerre est loin d être finie
Le tournant sera lorsque les 300 000 renforts russes rejoindront le front
Et à ceux qui critiquent, je vous propose d aller sur le front pour voir la réalité d une guerre
On n est pas dans Call of Duty
La guerre est une mangeuse d'hommes,39/45 Allemagne 5 millions de morts Russie 5 million de morts, Verdun, Allemagne 370000 morts France 35000 morts, si la Russie peut économiser des vie, en reculant un peu, reculer pour mieux sauter , de toute façons l'Ukraine est entrain de se faire broyer,et la Russie monte en puissance peut-être un peu trop doucement mais elle monte ,elle ne risque pas de manquer de ressources , alors qui vas gagner, Mussolini a dit a Hitler on ne peut pas gagner contre la Russie se pays est trop grand les hommes sont trop dur il y a trop de ressources !!!!!
RépondreSupprimerLisez ou relisez "Le Roman Russe" de Eugène-Melchior de Vogüe, cela pourra vous faire comprendre la place légitime de la Russie dans la vie et la culture française ...
RépondreSupprimerLien interessant, qui en l'espèce, analyse le referendum d'adhésion à la FDR, et montre (par les chiffres...) qu'il ne reflète pas forcément la réalité, car les 'Ukrainiens' de Kherson ne se sont, naturellement, pas déplacés pour voter...
RépondreSupprimerhttps://m.aftershock.news/?q=node/1176484
Merci pour ce billet d'humeur, humeur que je partage tout à fait en me demandant: mais à quoi bon avoir organiser des référendums populaires si au final on abandonne la population à son sort.
RépondreSupprimerOui il y a eu une évacuation des civils, mais cela ne résout rien du tout.
Je lisais ce matin un papier de Pepe Escobar qui allait dans le même sens, défaite, humiliation, et souhait de reconquête.
Maintenant je commence à douter sérieusement de la capacité des russes à faire face et j'en viens à me demander si au lieu d'une opération militaire à grande échelle, il n'aurait pas mieux fallu de se concentrer sur les 2 républiques séparatistes et laisser le reste pour plus tard.
Les yeux plus gros que le ventre!
Oui, avis ambivalent d'Erwan... A ce sujet, un avis moins ambivalent, et plus inquiétant, de Konstantin Sivkov, vice-président de l’Académie russe des Troupes de missiles et d’Artillerie, sur ORT. https://brunobertez.com/2022/11/11/le-deroulement-etrange-de-loperation-speciale/
RépondreSupprimerBonjour Erwan. Certes ça fait mal et personne ne peut prédire la portée des repercussions d'un tel retrait. Totalement inédit dans l'Histoire militaire. A moins qu'il n'y ai eu négociations...
RépondreSupprimerCependant.
Cependant, j'aimerai reprendre une de vos analogies, la pousser un peu et surtout que vous me disiez ce que vous en pensez.
Stalingrad.
Les Soviétiques ont perdu plus d'un million( 1 million!!!!) d'hommes pour rester coute que coute sur la rive Ouest de la Volga. 1 million de morts et encore plus de gueules cassée.
Y avait-il là un seul intérêt strategique à garder un pied sur la rive ouest au prix de 5000 m³ de sang russe?
Un seul intérêt autre que politique?
Militairement, Joukov ne serait-il pas finalement arrivé au même résultat de sa tenaille d'hiver sans sacrifier ce plus d'un million de vies?
Armageddon a peut-être mis le marché en main à Chouigou et Poutine: "ok, je prends le bébé et je vous garantis la victoire finale mais ne venez pas me prendre la tête avec vos histoires de figure et de ne pas passer pour des cons. Vous n'êtes pas Staline et je ne serai pas Tchouikov".
Qu'en pensez vous?
Bonjour, une analyse intéressante de Karine Bechet-Golovko:
RépondreSupprimerhttps://russiepolitics.com/abandon-de-kherson-qui-de-koutouzov-ou-de-petain-prendra-la-direction-militaire-en-russie/
Bon la sortie de Kherson n'est pas matière à réjouissance mais quid de Pavlovka? Cette prise semble offrir une certaine dose d'optimisme, non?
RépondreSupprimerNanker
Une défaite, c'est un fait. mais je n'irai pas très loin, sachant que le boss de l'armée américaine, Mike Miley (qu'on me pardonne si je rapporte mal son nom !), je parle du patron direct des chef d'état-majors, disait que l'évacuation prendrait du temps, alors qu'elle est déjà finie, que l'Ukraine n'obtiendrait pas plus..Je suis persuadé qu'il s'est gouré sur les deux points. L'Armée ukro perdra, et perdra beaucoup, l'évacuation a eu lieu alors que 24 heures auparavant, cette armée ukro avait lancé deux attaques avec 3 gbt qui ont abouti à de lourdes pertes sans gagner un seul mètre de terrain. La faute est politique et non militaire, et elle date avant le 24 février, cela relève de l'analyse de la situation en Ukraine, de l'ampleur de la prise en main par l'Otan etc...je soupçonne aussi que Poutine veuille ménager Erdogan en mer noire, en faire un chef incontournable, qui pèse lourd face à l'Otan, et donc ne pas viser Odessa tant que Kiev est debout. Du coup, la prise d'Odessa n'est retenue pour le moment, ce qui fait de la tête de pont dans la steppe, un handicap qui engloutit des divisions et divisions pour le tenir, alors que l'urgence est ailleurs ...
RépondreSupprimerje viens de publier le texte dans d'autres forums accompagné de celui de Larry Johnson :L'UNION SOVIÉTIQUE SERAIT-ELLE CAPABLE DE VAINCRE LES NAZIS PENDANT LA SECONDE GUERRE MONDIALE SI LES MÉDIAS SOCIAUX EXISTAIENT ?
Ceci en référence au déferlement médiatique suite à cette évacuation. Il y a fait référence à l'excellent ouvrage de David Glantz, un historien et colonel américain, spécialiste de l'Armée rouge : When Titans clashed, haow the Red army stopped the nazis.
Un rappel aux faibles d'esprit qui voient la guerre seulement comme un échange de coups de feu...
Bonsoir Erwan. Vous ne publiez plus les posts. Les lisez vous?.
RépondreSupprimerSur le retrait de Kherson, j'ai une petite idée.
Et si maintenant cette guerre s'arrêtait peu à peu?
Je m'explique. Dans l'histoire militaire, on a jamais, jamais vu un retrait aussi massif d'un territoire sans pression offensive ennemie irrésistible. Surtout pas du territoire national... Hors négociation.
Et s'il y avait eu négociation ?
Sullivan-Patrushev?
Et si on s'était accordé sur un ligne au Dniepr et Donbass administratif, un arrêt du flux d'armes et d'hommes d'occident, et un retrait des systèmes missiles US de Pologne et Roumanie?
Les USA ont déjà tout gagné: Ils restent plus que jamais les patrons d'occident, ont vampirisé l'euro et l'industrie européenne, controlent désormais totalement l'approvisionnement énergétique européen. Ils sortent vainqueur et ils ont enfin compris que les Russes ne bluffent pas et qu'ils ont bien des armes inarrêtables.
De leur côté, les Russes gagnent une zone tampon, 10 millions de nouveaux citoyens, ont neutralisé et désarme l'Ukraine en otant la capacité industrielle du pays, obtenant l'arrêt du flux occidental et en genérant une emigration colossale et, en fait, en ayant disséqué l'Ukraine. Et surtout, ils auraient désserré l'étau missile US.
Ça correspond aux termes de leur ultimatum de décembre
Deux gagnants, USA, Russie
Deux perdants, l'UE et l'Ukraine.
Qu'en pensez vous?
Bonjour Erwan
RépondreSupprimerCette retraite était nécessaire et sage. Contrairement à ce qu'on veut nous faire croire, jusqu'à présent, les russes ont économisé leurs forces et n'ont pas mené une guerre totale basée sur le choc des populations civiles. J'y vois là deux approches de la guerre lorsqu'on compare la guerre que mène les russes et celle que mène L'OTAN.
L'approche de celle de L'OTAN est à l'image des guerres menées par les américains et que tout le monde connaît. Ces guerres sont totales, extrêmes brutales. Les populations sont subjuguées et terrorisées. C'est le modèle inspiré de Clausewitz.
La guerre que mène les russes est plus inspirée du Sun Tzu. La retraite de Kherson en est l'illustration. L'ennemi a sacrifié plus de 10000 hommes pour Kherson et s'est retrouvés tout d'un coup face au vide. La retraite de Kupiansk s'est déroulée selon le même schéma. La guerre d'attrition que mènent les russes, n'est pas parfaite, c'est sûr. Mais il faut se rendre compte qu'ils tiennent un territoire de la superficie de la France avec 180000 hommes... Ceci dit, quel est le but ultime de cette guerre ? Personne ne le sait sinon les stratèges et les chefs de guerre. Poutine a dit dès le départ qu'il s'agissait de demilitariser et de denazifier l'Ukraine. Ira-t-il jusqu'à la conquête totale de l'Ukraine ? Se contentera-t-il d'une partition de l'Ukraine ? Notons que l'annonce du retrait de Kherson a été faite à l'issue des élections de midterms US.
L'hiver vient.... Les forces vont se reconstituer. Les russes profiteront-ils de l'hiver comme ils ont toujoujours su le faire ?
Attendons et gardons espoir que les armées de Satan soient vaincues par les armées des anges.
Erwan,
RépondreSupprimerCicatrice sur le coeur évidemment. Surtout qu'étant dans le Donbass depuis 8 ans vous avez combattu et repoussé les kiéviens et leurs bataillons nazis. Alors Kiev, Karkov, Kherson... et demain ?
Il s'agit d'un fiasco puisqu'aucun des objectifs annoncés le 24 février n'a été atteint.
Rien que pour Donetsk et sa région : ils restent bombardés et l'armée ukrainienne est encore trop proche. Avec la différence que se sont des canons français et ses missiles américains qui atteignent avec précision les pour tuer les civils.
L'argument des "fortifications indestructibles" des Ukrainiens autour de l'ouest de la ville ne tient plus depuis que l'armée russe a pris le relai des militaires de la République de Donetsk. Il y avait forcément, depuis 8 mois, des moyens militaires pour au moins encercler ces fortifications et empêcher son ravitaillement. Je mentionne au passage que en 14 18 devant des obstacles imprenables, faute de bombardiers, de bombes guidées par GPS, de tanks et de parachutistes qui n'existaient pas, des mineurs creusaient des galeries et posaient des rails permettant aux sapeurs de poser des charges de centaines kilos d'explosifs. Comparaison n'est pas raison c'est simplement pour dire que le commandement a cherché tous les moyens.
La protection des russophones et la libération du Donbass dans sa totalité aurait elle du passer par une attaque stratégique au delà ( à l'Est ) de ces zônes du Donbass pour isoler les kiéviens plutôt que l'attaque frontale par l'est ? Car je veux bien croire que le relief ingrat et la densité des batiments industries et des et civils rendent très difficile et meurtrière l'attaque frontale depuis la frontière entre Ukraine et République du Donbass. Et pourtant elle reste la seule, à vous lire. Quartier par quartier cela va être long et coûtera des hommes. Trop d'hommes.
Rien que ce constat près de Donetsk montre que les chefs dans le haut commandement militaire russe n'ont pas été à la hauteur. Le commandant russe sur le terrain a changé mais le ministre est toujours en place et peut être tout l'état major incompétent.
Vous ne dites rien du moral des troupes et on comprend votre discrétion, mais on n'en pense pas moins pour autant. Beaucoup de questions et je ne dois pas être le seul.
Je n'ai pas fait la guerre mais mon grand père fut gazé à Verdun et sauvé la nuit par les brancardiers qui tâtaient les corps : lui était encore chaud... Il avait fait partie de ces sous officiers qui sectionnaient les sangles de soldats qui devenaient comme fou lors des attaques au lieu de les abattre. Il revint avec un soufflet en moins. Mon père en 1940, artilleur depuis 1936, sauva le restant de ses camarades Corps franc ( il se morfondait au PC de tirs ) pris sous une mitrailleuse ennemie dans leur incursion en Sarre au delà de la ligne Maginot. Croix de guerre et citation à l'ordre du régiment puis le régiment fut livré : prisonniers de guerre ! Dix ans sous l'uniforme, sans solde, études empêchées, etc. : je vous dis pas la ridicule pension d'AC.
Ils m'ont raconté, eux étaient restés vivants.
Finalement rien ne change ou si peu, ce sont toujours les mêmes qui souffrent ou meurent et le haut commandement est à l'abri ( et grassement payé ). Je parle des ministres et de leurs services et des états majors qui ont déclenché les opérations "trop tard et trop peu". Les soldats de la République de Donetsk et Lougansk furent-ils consultés en temps utile ? Et maintenant qu'ils sont russes pourront ils défendre toujours leur petite patrie ? Pardonnez ces interrogations mais à part vos témoignages - Merci - et ceux de rares personnes nous avons, en France, peu d'informations.
On voit de loin un massacre qui continue, et seul votre courage et celui de ceux qui se battent et vivent dans les régions libérées nous donne de l'espoir.
Prenez soin de vous Erwan
Dominique
Dernières nouvelles. Les USA se prépareraient activiment à "poser les bottes" sur le sol ukrainien, officiellement... https://brunobertez.com/2022/11/13/40-000-soldats-americains-30-000-soldats-polonais-et-20-000-roumains-se-preparent/
RépondreSupprimerMayorsk vient d’être libéré. Bravo aux russes. Cette décision de retrait de Kherson est la meilleure décision à prendre. Dommage simplement que le référendum de la région de Kherson ait été fait trop tôt. Ils ont compris qu’il s’agit d’une guerre d’attrition et que les pertes ukrainiennes seront beaucoup plus nombreuses qu’actuellement lorsqu’ils voudront passer de l’autre côté du fleuve. Aujourd’hui, la Russie a montré en évacuant les civils et en souhaitant économiser la vie des soldats que le souci de l’humain est de leur côté.
RépondreSupprimerPolitiquement ça a l'air puant, c'est sur. Mais à mon humble avis ; ça dépend. Connaissant la mentalité devant l'adversité des slaves, il se pourrait que ça soit un petit coup de pied au cul bienvenu pour l'opinion en interne. Militairement ça sent pas bon dis comme ça, mais quand on change de maitre d'oeuvre et qu'on embauche c'est pas pour laisser l'ouvrage sur le métier. OK, ils se sont retirés , point stratégique toussa ... y vont où ces "cons" ? Se planquer derrière un bon gros obstacle naturel devant cinq cent bornes de plaines agricoles. Tu passe de 30 bonhomes au Kilomètre de ligne à 5.
RépondreSupprimerDonc , on va réiterer la question maintenant : y vont où ces "cons" ? Pitètre ils vont se terrer pépouse aux frais de mère nature , pîtètre y vont ailleurs ... Inch'Hallah ^^.
Bon résumé des incohérences sur tous les plans de l'opération spécialement débile:
RépondreSupprimerhttps://fr.topwar.ru/204946-u-rossii-net-strategii-v-otnoshenii-voennogo-konflikta-na-ukraine.html
En bref Poutine est un guignol.
Maintenant que Poutine à mit la Russie dans une situation plus que ridicule avec Kherson soit disant Russe, qui un mois plus tard sert de fond pour une photo de groupe par Zelenski, allez vous enfin vous réveiller et comprendre que Poutine a fait une erreur et qu'il devrait être le seul à la payer? Allez-vous continuer à sacrifier inutilement des russes alors qu'il est maintenant clair que la Russie ne peut plus gagner cette guerre d'invasion car elle est isolée internationalement et de plus en plus faible militairement ? Les américains ont eu l'intelligence de reconnaitre qu'il était temps pour eu de se retirer d'Afganistan, il est grand temps que les russes fassent de même en Ukraine...
RépondreSupprimerMalheureusement les mauvaises décisions et les non-décisions d'il y a qlq mois se retournent contre la Russie. Je crains de GROS problèmes et je ne crois malheureusement pas a une offensif russe dans les conditions très mauvaises actuel ... Quant aux aux populations"pour toujours" libéré: c'est une trahison, une humiliation, et une honte sur la Russie. L'armée russe au sud semble dans un état pire que je ne le pensais, et quand je songe au pro-russe qui débitent des conneries depuis des mois dans le genre tout va bien, l'Ukraine est nulle l'OTAN et nulle etc. etc. non seulement ça me fou en pétard mais en plus je pense que c'est immoral et criminel d'avoir contribué à l'aveuglement. Une dure vérité vos mieux que tous les doux mensonges.
RépondreSupprimeril est clair que la raison prime sur les passions. La victoire réside dans la raison. J'ai confiance en la grande Russie et à ses chefs militaires. Cette grande Nation depuis si longtemps résiliente vaincra parce que fidèle au serment de Dieu.
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=3mB9Uj1Id3g
RépondreSupprimerLe retrait nécessaire de Kherson plonge les Ukhrainiens dans une situation dantesque .Leurs renforts , la ville et ses infrastructures vont être soumis à des bombardements incessants et meurtriers . C 'est une position intenable : sacrifice de milliers de soldats pour quel résultat ? Ils jouent à " qui gagne perd " !
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