Merci tout d'abord à tous les dissidents qui traversent le blocus de la dictature médiatique apportent les informations de terrain.
CHRONOLOGIE 1ère partie :
Des origines de la crise jusqu'à la contestation du Donbass
Du 21 novembre 2013 au 11 avril 2014
Des origines de la crise jusqu'à la contestation du Donbass
Du 21 novembre 2013 au 11 avril 2014
Voir plus bas dans "les événements au jour le jour"
Régulièrement mise à jour, cette chronologie rappelle les principaux événements de la crise ukrainienne, à partir de novembre 2013. Elle est complètée par une série d'articles consacrés à ce sujet, et dont le lien est ici : UKRAINE
Mes sources sont à la fois occidentales mais surtout slaves et dissidentes, afin de rééquilibrer l'information soumise à la propagande du mainstream médiatique contrôlé par les USA et ses valets de l'UE, dont la vision simpliste et partiale est malhonnête, irresponsable et belligène.
Le lien de la deuxième partie ici : Ukraine, CHRONO 2 (depuis le 12 avril 2014)
Pour comprendre le conflit :
L'analyse historique
L'analyse historique
Source : Le Monde.fr, le lien ICI
L'analyse géopolitique
Source : Solidarité et Progrès, le lien ICI
Carte de l'Ukraine (cliquez sur l'image pour l'agrandir)
CHRONOLOGIE DU CONFLIT
1 / Rappel des grandes dates du conflit
2 / Les événements au jour le jour depuis novembre 2013
3 / Quelques dates ukrainiennes depuis la chute de l'URSS
4 / Evolution historique de l'Ukraine avant 1991
1 / RAPPEL DES GRANDES DATES
21 NOVEMBRE 2013 : Abandon du projet d'accord économique avec l'UE. Manifestations et occupation de la place Maïdan.
25 JANVIER 2014 : Refus de l'opposition de participer au gouvernement qu'elle veut renverser.
18 FÉVRIER 2014 : Combats de rue à Kiev. pendant 3 jours Plus de 90 personnes vont être tuées.
21 FÉVRIER 2014 : Un accord est signé entre Le Président Ianoukovitch et l'opposition qui est invitée au gouvernement.
21 FÉVRIER 2014 : Un accord est signé entre Le Président Ianoukovitch et l'opposition qui est invitée au gouvernement.
22 FÉVRIER 2014 : Le gouvernement est renversé et un pouvoir pro UE est installé à Kiev, mené par Arseni Yatseniouk.
05 MARS 2014 : La Russie déploie (légalement) environ 20 000 hommes en Crimée, pour protéger la population16 MARS 2014 : La Crimée se prononce à 96,7 % favorable à un rattachement à la fédération de Russie (83 % de participation)
20 MARS 2014 : 2 jours après l'accord, la Douma d'Etat, a ratifié le rattachement de la Crimée et de Sébastopol.
06 AVRIL 2014 : Les régions de Kharkov, Donetsk, Lugansk, Odessa réclament aussi la tenue de référendums populaires.
09 AVRIL 2014 : Le Conseil de l'Europe condamne "l'annexion de la Crimée" et y demande le retrait de l'armée russe.
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2 / LES ÉVÉNEMENTS AU JOUR LE JOUR
(ordre antéchronologique)
AVRIL 2014
La question de la fédéralisation de l'Ukraine
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VENDREDI 11 AVRIL : Les autorités officielles de Donetsk sont prêtes à tenir un référendum sur le statut politique de la région à condition que les manifestants pro-russes quittent le siège de l'administration locale et engagent un dialogue, a annoncé jeudi soir Denis Pouchiline, président du "gouvernement de coalition intérimaire", qui coordonne les manifestants pro-russes.
La Région de Donetsk (Lugansk est situé à l'est) |
Mer Noire : Le destroyer américain Donald Cook et le navire collecteur de renseignements français Dupuy-de-Lôme sont entrés vendredi en mer Noire.
A Moscou : Le procureur général de Russie Iouri Tchaïka ne trouve pas des raisons pour extrader vers Kiev le président ukrainien destitué Viktor Ianoukovitch, réfugié en Russie depuis février.
Par ailleurs, le Ministre des affaires étrangères russes Sergueï Lavrov a déclaré que la Russie n'envisage pas d'intégrer le sud-est de l'Ukraine : "Nous ne le voulons pas et ne pouvons le vouloir. Cela serait contraire aux intérêts vitaux de la Fédération de Russie (…). Nous souhaitons que l'Ukraine maintienne son intégrité dans ses frontières actuelles, mais que les droits des régions soient intégralement respectés".
A Donetsk et Lugansk : Les dirigeants des forces spéciales ukrainiennes baptisée "groupe Alpha" ont refusé d’obéir aux ordres donnés par Kiev et de prendre d'assaut les bâtiments administratifs à Donetsk et Lugansk occupés par les manifestants pro-russes sur les ordres de Kiev.
Devant cet annulation de l'assaut le premier ministre par intérim de Kiev, Arseni Iatseniouk, a fait une visite de quelques heures à Donetsk pour tenter de désamorcer la tension. Aucune rencontre directe avec les manifestants n'a eu lieu, mais avec Rinat Akhmetov, puissant industriel de la région. Tout en affirmant "qu'il n'y avait pas de voie pour la force" Iatseniouk refuse l'idée d'une fédéralisation du pays, réclamée par les insurgés pro-russes et propose une "décentralisation" pour "équilibrer les pouvoirs entre le pouvoir central et les régions".
Devant cet annulation de l'assaut le premier ministre par intérim de Kiev, Arseni Iatseniouk, a fait une visite de quelques heures à Donetsk pour tenter de désamorcer la tension. Aucune rencontre directe avec les manifestants n'a eu lieu, mais avec Rinat Akhmetov, puissant industriel de la région. Tout en affirmant "qu'il n'y avait pas de voie pour la force" Iatseniouk refuse l'idée d'une fédéralisation du pays, réclamée par les insurgés pro-russes et propose une "décentralisation" pour "équilibrer les pouvoirs entre le pouvoir central et les régions".
Manifestants pro-russes défendant le périmètre du parlement de Donetsk |
A Washington : Le département américain de l'Energie a fermé aux scientifiques russes l'accès à ses centres de recherche en physique.
Par ailleurs, Washington, comme Kiev accuse les services spéciaux russes d'organiser les troubles dans l'Est de l'Ukraine, accusation réfutée par le chef de la diplomatie de la fédération, Sergueï Lavrov, qui affirme q'aucun agent ni militaire russe n'était présent dans la région.
Par ailleurs, Washington, comme Kiev accuse les services spéciaux russes d'organiser les troubles dans l'Est de l'Ukraine, accusation réfutée par le chef de la diplomatie de la fédération, Sergueï Lavrov, qui affirme q'aucun agent ni militaire russe n'était présent dans la région.
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JEUDI 10 AVRIL : Dans l'Est de l'Ukraine, notamment à Donetsk et Lugansk, Kharkov, Donetsk, Odessa, et Nikolayev, les manifestants anti gouvernementaux et pro-russes à 24 heures de l'ultimatum lancé par Kiev, se préparent a recevoir l'assaut des forces de sécurité en provenance de Kiev, appuyées par des unités de combat de l'armée.
A Donetsk : Denis Pushilin, l'un des dirigeants de la République populaire de Donetsk proclamée le 7 Avril a décidé de lever une "armée du peuple" identifiée et équipée, aux effectifs enregistrés et d'en confier le commandement à Igor Kakidzyanov. Le conseil représentatif de la population qui prépare un référendum au plus tard pour le 11 mai prochain, a précisé que "dans le cas d'actions agressives de la part des autorités de Kiev, nous demanderons à la Fédération de Russie de déployer un contingent de paix temporaire afin d'assurer la sécurité des personnes dans la région de Donetsk ".
A Lugansk : Un rassemblement d'environ 1500 personnes s'est organisé autour du bâtiment de la sécurité publique. par ailleurs une foule nombreuse a investi sans violence le parlement régional et obtenu la démission du gouverneur nommé par Kiev. (voir la vidéo ci après)
A Moscou : Vladimir Poutine dans une lettre adressée à 18 dirigeants européens a exprimé son "extrême préoccupation quant à la situation critique de l'endettement ukrainien" et menace de couper les approvisionnement de gaz devant le refus de Kiev d'honorer les factures en cours, et dont la dette s'élève déjà à 2,2 milliards de dollars d'impayés. Les réactions des pays européens divergent selon le niveau de leur dépendance au gaz russe, et selon Washington Moscou brandit la menace d'une nouvelle guerre du gaz.
Commentant la réaction des USA, Vladimir Poutine tout en réfutant les arguties étasuniennes a ironisé "C'est étrange et c'est pas bien de lire les lettres des autres... " et d'enfoncer le clou : "Tout le monde sait que nos amis américains écoute tout le monde, mais se tourner vers le voyeurisme c'est minable !"
A Kiev : Le parlement a enregistré l'Etat d'urgence dans les régions de Donetsk , Luhansk et Kharkiv, vers lesquelles des troupes sont déployées.
A Berlin : Le premier vice-premier ministre russe Igor Chouvalov, lors du Forum de l'Est a déclaré :« Il est impossible de forcer la Russie à agir de telle ou telle façon par voie de sanctions. Les mesures les plus dures ne feront que mobiliser davantage la société russe, et nous chercherons les moyens les plus divers en vue de surmonter les difficultés, Aucune menace ne forcera le président Poutine ni d'autres forces politiques à agir de la manière voulue par les Etats-Unis, ou par l'Allemagne, ou par d'autres partenaires. Nous agirons selon nos propres intérêts, tout en prenant en compte les intérêts communs qui sont présents dans le monde »
Mer Noire : Le navire français de la marine Nationale Dupuy-de-Lôme, collecteur de renseignements français en route vers la Mer Noire vient de franchir les Dardanelles à la suite du destroyer USS Donad Cook.
A Strasbourg : L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a voté la privation du droit de vote de la délégation russe jusqu'à la fin de l'année et son interdiction a travailler dans les structures dirigeantes de l'Assemblée et participer à l'observation des élections. « Le plus ennuyeux dans cette histoire est que l'Assemblée parlementaire a trahi ses propres principes, ceux de la suprématie de la loi et des droits de l'homme (…). La plupart des membres de l'APCE ont préféré servir les intérêts de ce groupe d'Etats qui a opté pour la mise en valeur géopolitique de l'Ukraine » analyse le chef de la délégation russe Alexeï Pouchkov. Aussitôt, la délégation russe a quitté l'Assemblée, le chef de la délégation russe Alexeï Pouchkov déclarant : « Nous ne participerons plus à cette session et laissons le droit d’étudier la question concernant la participation de la Russie au sein de l’APCE »
OTAN : L'Alliance a publié des photos satellites d'unités militaires russes concentrées à proximité de la frontière ukrainienne, dont les effectifs sont estimés entre 35.000 et 40.000 hommes. L'état-major général des forces armées russes, quant à lui, récuse l'actualité de ces photos, affirmant qu'elles représentent un exercice international d'envergure baptisé "Fraternité d'armes 2013" et dont une étape s'est déroulée au mois d'août 2013 près de la frontière ukrainienne. Les photos, prises par des satellites russes avaient été transmises au moment des manœuvres à l'Etat Major Ukrainien
OTSC : L'Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) et l'Otan ne doivent pas s'ingérer dans la situation en Ukraine, a estimé jeudi le secrétaire général de l'OTSC Nikolaï Bordiouja à l'issue d'une table ronde organisée dans la capitale biélorusse Minsk. Commentant les déclarations de l'OTAN décidé à "punir la Russie", le secrétaire général a déclaré que "cela ne fait qu'aggraver encore plus la tension"
ONU : Le porte-parole des Nations unies Stéphane Dujarric, commentant la décision des autorités ukrainiennes d'interdire l'accès du pays à des journalistes russes, estime qu'il est extrêmement important de laisser les journalistes exercer librement leur métier.
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MERCREDI 9 AVRIL : Les chefs des diplomaties ukrainienne, russe, américaine et de l'UE se sont mis d'accord pour une réunion la semaine prochaine afin de discuter de la situation en Ukraine.
Mer Noire : Le destroyer lance-missiles USS Donald Cook, devrait arriver en Mer Noire, ce bâtiment de guerre de la Navy, équipé du système antibalistique Aegis et de plusieurs dizaines de missiles antimissiles SM-3, vient renforcer le destroyer USS Truxtun et la frégate Taylor déjà présents et dont le séjour a été prolongé, en violation de la convention de Montreux qui limite le tonnage et les durée des bâtiments militaires étrangers en Mer Noire..
L'une des trois lignes de défense organisée autour du parlement régional de Donetsk |
Dans le parlement régional de Donetsk le 10 avril 2014
La source de ce reportage, le lien: ICI
A Donetsk : Denis Pushilin, l'un des dirigeants de la République populaire de Donetsk proclamée le 7 Avril a décidé de lever une "armée du peuple" identifiée et équipée, aux effectifs enregistrés et d'en confier le commandement à Igor Kakidzyanov. Le conseil représentatif de la population qui prépare un référendum au plus tard pour le 11 mai prochain, a précisé que "dans le cas d'actions agressives de la part des autorités de Kiev, nous demanderons à la Fédération de Russie de déployer un contingent de paix temporaire afin d'assurer la sécurité des personnes dans la région de Donetsk ".
A Lugansk : Un rassemblement d'environ 1500 personnes s'est organisé autour du bâtiment de la sécurité publique. par ailleurs une foule nombreuse a investi sans violence le parlement régional et obtenu la démission du gouverneur nommé par Kiev. (voir la vidéo ci après)
Manifestation à Lugansk le 9 avril 2014
A Moscou : Vladimir Poutine dans une lettre adressée à 18 dirigeants européens a exprimé son "extrême préoccupation quant à la situation critique de l'endettement ukrainien" et menace de couper les approvisionnement de gaz devant le refus de Kiev d'honorer les factures en cours, et dont la dette s'élève déjà à 2,2 milliards de dollars d'impayés. Les réactions des pays européens divergent selon le niveau de leur dépendance au gaz russe, et selon Washington Moscou brandit la menace d'une nouvelle guerre du gaz.
Commentant la réaction des USA, Vladimir Poutine tout en réfutant les arguties étasuniennes a ironisé "C'est étrange et c'est pas bien de lire les lettres des autres... " et d'enfoncer le clou : "Tout le monde sait que nos amis américains écoute tout le monde, mais se tourner vers le voyeurisme c'est minable !"
A Kiev : Le parlement a enregistré l'Etat d'urgence dans les régions de Donetsk , Luhansk et Kharkiv, vers lesquelles des troupes sont déployées.
A Berlin : Le premier vice-premier ministre russe Igor Chouvalov, lors du Forum de l'Est a déclaré :« Il est impossible de forcer la Russie à agir de telle ou telle façon par voie de sanctions. Les mesures les plus dures ne feront que mobiliser davantage la société russe, et nous chercherons les moyens les plus divers en vue de surmonter les difficultés, Aucune menace ne forcera le président Poutine ni d'autres forces politiques à agir de la manière voulue par les Etats-Unis, ou par l'Allemagne, ou par d'autres partenaires. Nous agirons selon nos propres intérêts, tout en prenant en compte les intérêts communs qui sont présents dans le monde »
A Strasbourg : L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a voté la privation du droit de vote de la délégation russe jusqu'à la fin de l'année et son interdiction a travailler dans les structures dirigeantes de l'Assemblée et participer à l'observation des élections. « Le plus ennuyeux dans cette histoire est que l'Assemblée parlementaire a trahi ses propres principes, ceux de la suprématie de la loi et des droits de l'homme (…). La plupart des membres de l'APCE ont préféré servir les intérêts de ce groupe d'Etats qui a opté pour la mise en valeur géopolitique de l'Ukraine » analyse le chef de la délégation russe Alexeï Pouchkov. Aussitôt, la délégation russe a quitté l'Assemblée, le chef de la délégation russe Alexeï Pouchkov déclarant : « Nous ne participerons plus à cette session et laissons le droit d’étudier la question concernant la participation de la Russie au sein de l’APCE »
OTAN : L'Alliance a publié des photos satellites d'unités militaires russes concentrées à proximité de la frontière ukrainienne, dont les effectifs sont estimés entre 35.000 et 40.000 hommes. L'état-major général des forces armées russes, quant à lui, récuse l'actualité de ces photos, affirmant qu'elles représentent un exercice international d'envergure baptisé "Fraternité d'armes 2013" et dont une étape s'est déroulée au mois d'août 2013 près de la frontière ukrainienne. Les photos, prises par des satellites russes avaient été transmises au moment des manœuvres à l'Etat Major Ukrainien
Août 2013 ou avril 2014 ? Info ou intox ? |
ONU : Le porte-parole des Nations unies Stéphane Dujarric, commentant la décision des autorités ukrainiennes d'interdire l'accès du pays à des journalistes russes, estime qu'il est extrêmement important de laisser les journalistes exercer librement leur métier.
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MERCREDI 9 AVRIL : Les chefs des diplomaties ukrainienne, russe, américaine et de l'UE se sont mis d'accord pour une réunion la semaine prochaine afin de discuter de la situation en Ukraine.
Mer Noire : Le destroyer lance-missiles USS Donald Cook, devrait arriver en Mer Noire, ce bâtiment de guerre de la Navy, équipé du système antibalistique Aegis et de plusieurs dizaines de missiles antimissiles SM-3, vient renforcer le destroyer USS Truxtun et la frégate Taylor déjà présents et dont le séjour a été prolongé, en violation de la convention de Montreux qui limite le tonnage et les durée des bâtiments militaires étrangers en Mer Noire..
En réponse à cette activité de l'OTAN, la Russie projette de déployer des bombardiers supersoniques stratégiques Tu-22M3 et tactiques Su-34 en Crimée et à accélérer la construction de nouvelles frégates et de nouveaux sous-marins. "La Russie pourrait profiter de cette occasion pour renforcer ses infrastructures navales en mer Noire en déployant des systèmes supplémentaires Bastion dotés de missiles antinavires Iakhont", a déclaré M. Korotchenko à RIA Novosti.
A Strasbourg : L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a adopté une résolution condamnant les actions de la Russie concernant l'annexion de la Crimée. Selon la résolution, "l'agression militaire russe et l'annexion de la Crimée sont une violation flagrante du droit international, y compris la Charte des Nations Unies, l'Acte final d'Helsinki de l'OSCE et les règles de base du Conseil de l'Europe".
Par ailleurs l'APCE a demandé le retrait immédiat des troupes russes de Crimée dans le cadre de la dénonciation des accords sur la Flotte de la mer Noire.
Le destroyer lance-missiles USS Donald Cook, en route pour la Mer Noire |
Par ailleurs l'APCE a demandé le retrait immédiat des troupes russes de Crimée dans le cadre de la dénonciation des accords sur la Flotte de la mer Noire.
A Kiev : Le ministre de l'Intérieur par intérim Arsen Avakov a déclaré ce mardi lors de la réunion du cabinet des ministres à Kiev que la crise politique dans la partie orientale du pays pourra être régularisée en 48 heures.
A Donetsk : 3 lignes de barricades ont été dressées autour du bâtiment de l'administration régionale par les milices populaires antigouvernementales de Donbass. Les manifestants, qui ont proclamé la "République de Donestsk" et prévoient un référendum en mai, ont demandé le soutien de la Crimée.
A Lougansk : « Le matériel de guerre est arrivé de Dnepropetrovsk », à proximité de Lougansk où des manifestations sont toujours en cours. (vidéo de la manifestation dans l'article cité ci après)
Sur ce regain de tension dans l'Est de l'Ukraine voir l'article ici : ... bluff ou inconscience ?
A Ottawa : Le lieutenant-colonel Yury Bezler, attaché d’un assistant militaire de l’ambassade russe à Ottawa, a été expulsé du Canada, symbolisant la position virulente adoptée par Ottawa dans la crise ukrainienne.
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MARDI 8 AVRIL : Opérations de maintien de l'ordre menées par Kiev dans l'Est de l'Ukraine, à Donetsk, Karkhov et Lougansk, pour réprimer les manifestations pro-russes.
A Kharkov : Le bâtiment de l'administration régionale, investi la veille par les manifestants, a été attaqué par les forces "anti terroristes", 70 personnes ont été arrêtées.
A Kiev : Après l'arrêt de la diffusion des chaînes de télévision russes, c'est au tour des journalistes russes d'être interdits de territoire en Ukraine. Le délégué aux droits de l'homme du ministère russe des Affaires étrangères Konstantin Dolgov, dénonce cette "censure politique".
A Lviv : Dans l'Ouest de l'Ukraine, les manifestations exigeant la démission du procureur de Lviv Vladimir Goural accusé de corruption et d'abus de pouvoir se sont terminées ce mardi par la prise d’assaut le bâtiment du parquet. Plusieurs dizaines de personnes ont fait irruption dans l'édifice, la police n’ayant pas suffisamment d'effectifs pour les contenir.
A Strasbourg : Condamnant les actions de Moscou en Ukraine, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) décide de confirmer le mandat de la délégation russe, tout en la privant du droit de vote jusqu'à la fin 2014, dit le projet de résolution de la commission.
A Moscou : devant la mobilisations des troupes régulières, mercenaires ainsi que des unités du "Prayvi Sector" dans l'Est de l'Ukraine, le ministère russe des Affaires étrangères a exhorté Le gouvernement de Kiev à mettre fin à ces préparatifs militaires intérieures , ce qui pourrait déclencher une guerre civile dans le pays.
A Washington : Washington compte suspendre sa coopération avec Moscou dans le cadre du programme de sécurité nucléaire Nunn-Lugar en raison de la crise ukrainienne, déclare Anne Harrington, responsable de la National Nuclear Security Administration.
Par ailleurs les USA qui accusent la Russie de vouloir déstabiliser l'Est de l'Ukraine et de chercher à renouveler le scénario de la Crimée, se déclarent selon John Kerry "prêts à appliquer de nouvelles sanctions sévères contre ceux qui orchestrent ces actions (dans le sud et l'est de l'Ukraine, ndlr) et contre des secteurs essentiels de l'économie russe dans l'énergie, la banque et les mines"
A Simféropol : La Crimée a déjà reçu des offres d'investissements pour un total de plus de 1 milliard de dollars (2 fois le budget annuel de la péninsule) portant sur l'agriculture, le tourisme et l'immobilier.
A Tiraspol : Le président de la République autoproclamée de Transnistrie Evguéni Chevtchouk a annoncé la rupture des relations avec la Moldavie. Encouragé par les récents événements de Crimée et de l'Est de l'Ukraine, Evguéni Chevtchouk rappelle qu'en 2006 Tiraspol avait organisé un référendum, dont 97 % des participants s'étaient exprimés pour un rattachement de la République à la Russie.
LUNDI 7 AVRIL : A Kiev : En réaction aux manifestations dans l'Est du pays, le gouvernement de Kiev a transféré trois unités militaires dans les régions de Donetsk et de Lougansk (est de l'Ukraine) pour réprimer les soulèvements populaires, a communiqué une source dans les organes sécuritaires ukrainiens. Une unité représente le « ministère de l'Intérieur ». La deuxième « est une unité de la garde nationale composée de combattants bien entraînés de Praviy Sektor ». « La troisième unité serait composée de mercenaires de la société militaire privée américaine Academi, (Blackwater) portant l'uniforme de la police anti-émeute Sokol. Leur tâche consiste à en venir à bout de la protestation rapidement et durement ».
A Moscou : Lors d'un point de presse, Sergueï Narychkine le Président de la Douma a mis en garde Yatseniouk et son gouvernement : " Si Kiev décide l'envoie de troupe militaire ou use de la force contre les manifestants russophones de l'est, alors ils trouveront sur leur route, les forces militaires russes !"
A Donetsk : Les députés du Conseil de la région de Donetsk ont annoncé la création de la République populaire de Donetsk, et examinent l'organisation d'un référendum sur l'adhésion de la région à la Russie.
A Karkhov : Des jeunes manifestants ont investi le parlement régional, tiennent uneréunion où ils expriment leur méfiance vis à vis du gouverneur nommé par Kiev et leur décision de créer une République populaire de Karhov.
A Chișinău : Le président de la Moldavie Nicolae Timofti a placé lundi l'armée moldave en état d'alerte en raison de la situation tendue dans l'Ukraine voisine, a annoncé le ministre moldave de la Défense Valeriu Troenco. "Des provocations sont possibles et l'armée nationale doit y être prête", a indiqué le ministre au terme d'une réunion du Conseil suprême de la sécurité nationale. "(la Moldavie, comme la Géorgie s’apprêtent à signer un accord avec l'UE en juin 2014)
MARDI 8 AVRIL : Opérations de maintien de l'ordre menées par Kiev dans l'Est de l'Ukraine, à Donetsk, Karkhov et Lougansk, pour réprimer les manifestations pro-russes.
A Kharkov : Le bâtiment de l'administration régionale, investi la veille par les manifestants, a été attaqué par les forces "anti terroristes", 70 personnes ont été arrêtées.
Opération de maintien de l'ordre menée à Karkhov le 8 avril |
A Lviv : Dans l'Ouest de l'Ukraine, les manifestations exigeant la démission du procureur de Lviv Vladimir Goural accusé de corruption et d'abus de pouvoir se sont terminées ce mardi par la prise d’assaut le bâtiment du parquet. Plusieurs dizaines de personnes ont fait irruption dans l'édifice, la police n’ayant pas suffisamment d'effectifs pour les contenir.
A Strasbourg : Condamnant les actions de Moscou en Ukraine, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) décide de confirmer le mandat de la délégation russe, tout en la privant du droit de vote jusqu'à la fin 2014, dit le projet de résolution de la commission.
A Moscou : devant la mobilisations des troupes régulières, mercenaires ainsi que des unités du "Prayvi Sector" dans l'Est de l'Ukraine, le ministère russe des Affaires étrangères a exhorté Le gouvernement de Kiev à mettre fin à ces préparatifs militaires intérieures , ce qui pourrait déclencher une guerre civile dans le pays.
A Washington : Washington compte suspendre sa coopération avec Moscou dans le cadre du programme de sécurité nucléaire Nunn-Lugar en raison de la crise ukrainienne, déclare Anne Harrington, responsable de la National Nuclear Security Administration.
Par ailleurs les USA qui accusent la Russie de vouloir déstabiliser l'Est de l'Ukraine et de chercher à renouveler le scénario de la Crimée, se déclarent selon John Kerry "prêts à appliquer de nouvelles sanctions sévères contre ceux qui orchestrent ces actions (dans le sud et l'est de l'Ukraine, ndlr) et contre des secteurs essentiels de l'économie russe dans l'énergie, la banque et les mines"
A Tiraspol : Le président de la République autoproclamée de Transnistrie Evguéni Chevtchouk a annoncé la rupture des relations avec la Moldavie. Encouragé par les récents événements de Crimée et de l'Est de l'Ukraine, Evguéni Chevtchouk rappelle qu'en 2006 Tiraspol avait organisé un référendum, dont 97 % des participants s'étaient exprimés pour un rattachement de la République à la Russie.
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LUNDI 7 AVRIL : A Kiev : En réaction aux manifestations dans l'Est du pays, le gouvernement de Kiev a transféré trois unités militaires dans les régions de Donetsk et de Lougansk (est de l'Ukraine) pour réprimer les soulèvements populaires, a communiqué une source dans les organes sécuritaires ukrainiens. Une unité représente le « ministère de l'Intérieur ». La deuxième « est une unité de la garde nationale composée de combattants bien entraînés de Praviy Sektor ». « La troisième unité serait composée de mercenaires de la société militaire privée américaine Academi, (Blackwater) portant l'uniforme de la police anti-émeute Sokol. Leur tâche consiste à en venir à bout de la protestation rapidement et durement ».
A Moscou : Lors d'un point de presse, Sergueï Narychkine le Président de la Douma a mis en garde Yatseniouk et son gouvernement : " Si Kiev décide l'envoie de troupe militaire ou use de la force contre les manifestants russophones de l'est, alors ils trouveront sur leur route, les forces militaires russes !"
Sergueï Narychkine le Président de la Douma |
A Karkhov : Des jeunes manifestants ont investi le parlement régional, tiennent uneréunion où ils expriment leur méfiance vis à vis du gouverneur nommé par Kiev et leur décision de créer une République populaire de Karhov.
A Chișinău : Le président de la Moldavie Nicolae Timofti a placé lundi l'armée moldave en état d'alerte en raison de la situation tendue dans l'Ukraine voisine, a annoncé le ministre moldave de la Défense Valeriu Troenco. "Des provocations sont possibles et l'armée nationale doit y être prête", a indiqué le ministre au terme d'une réunion du Conseil suprême de la sécurité nationale. "(la Moldavie, comme la Géorgie s’apprêtent à signer un accord avec l'UE en juin 2014)
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DIMANCHE 6 AVRIL : Vives tensions à Donetsk, avec de nouvelles manifestations de plusieurs milliers de sympathisants pro-russes, qui ont occupé le bâtiment de l'administration régionale de l'Etat. Le "Conseil républicain de la République populaire de Donetsk" qui s'est constitué, a décidé de tenir un référendum sur l'adhésion de la région à la Russie le 11 mai au plus tard. A Kharkov et Lougansk, des manifestations de même importance sont également observées.
Manifestations pro-russes à Donetsk le 6 avril |
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MARDI 1er AVRIL : A Bruxelles, le secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen appelle Moscou à réaliser le retrait de ses troupes de la frontière avec l'Ukraine, pour apaiser les tensions. Dans la même réunion, les 28 membres de l'Organisation militaire ont décidé de rompre toutes les contacts et coopérations civils et militaires avec la Russie, hormis le dialogue diplomatique.
A Kiev : Face à l'augmentation de la criminalité, la Verkhovna Rada (parlement ukrainien) a adopté mardi une résolution sur le désarmement immédiat des formations armées illégales par 256 voix contre un minimum requis de 220 voix et a chargé le ministère ukrainien de l'Intérieur et le Service de la sécurité nationale d'Ukraine de le réaliser immédiatement.
Par ailleurs le parlement envisage un accord avec les pays occidentaux pour sanctionner les citoyens étrangers désirant visiter la Crimée.
LUNDI 31 MARS :
MARDI 1er AVRIL : A Bruxelles, le secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen appelle Moscou à réaliser le retrait de ses troupes de la frontière avec l'Ukraine, pour apaiser les tensions. Dans la même réunion, les 28 membres de l'Organisation militaire ont décidé de rompre toutes les contacts et coopérations civils et militaires avec la Russie, hormis le dialogue diplomatique.
A Kiev : Face à l'augmentation de la criminalité, la Verkhovna Rada (parlement ukrainien) a adopté mardi une résolution sur le désarmement immédiat des formations armées illégales par 256 voix contre un minimum requis de 220 voix et a chargé le ministère ukrainien de l'Intérieur et le Service de la sécurité nationale d'Ukraine de le réaliser immédiatement.
Par ailleurs le parlement envisage un accord avec les pays occidentaux pour sanctionner les citoyens étrangers désirant visiter la Crimée.
A Moscou : Gazprom a mis fin au rabais sur le prix du gaz vendu à l'Ukraine, ce qui augmente le prix de plus d'un tiers, à 385,5 dollars les 1.000 mètres cubes, a annoncé mardi le patron du géant russe Alexeï Miller.
Vladimir Poutine a donné des instructions pour envisager d'appliquer des exonérations financières pour les tatars de Crimée au titre de la réparation des peuples opprimés sous le régime soviétique.
A Simferopol : Refat Tchoubarov, Président du Mejlis des Tatars de Crimée a décidé de coopérer avec la nouvelle République de Crimée qui ouvre une coopération avec cette organisation publique représentative tatare dont deux représentants sont proposés aux postes
de premier vice-Premier ministre de Crimée (Lenour Isliamov) et celui de président du Comité républicain pour les affaires des nationalités et des personnes déportées (Zaour Smirnov).
A Astana : La banque américaine JPMorgan Chase bloque un virement de l'ambassade russe du Kazakhstan à la compagnie d'assurances russe SOGAZ sous prétexte de sanctions américaines. Cette mesure à l'égard d'une mission diplomatique a été aussitôt dénoncée par le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Alexandre Loukachevitch, comme une décision "inaccepatble, illégitime et absurde" et qui constitue "une violation flagrante des normes internationales et peut provoquer des mesures de rétorsion qui entraveront le fonctionnement de l'ambassade et des consulats des Etats-Unis en Russie".
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Vladimir Poutine a donné des instructions pour envisager d'appliquer des exonérations financières pour les tatars de Crimée au titre de la réparation des peuples opprimés sous le régime soviétique.
A Simferopol : Refat Tchoubarov, Président du Mejlis des Tatars de Crimée a décidé de coopérer avec la nouvelle République de Crimée qui ouvre une coopération avec cette organisation publique représentative tatare dont deux représentants sont proposés aux postes
de premier vice-Premier ministre de Crimée (Lenour Isliamov) et celui de président du Comité républicain pour les affaires des nationalités et des personnes déportées (Zaour Smirnov).
A Astana : La banque américaine JPMorgan Chase bloque un virement de l'ambassade russe du Kazakhstan à la compagnie d'assurances russe SOGAZ sous prétexte de sanctions américaines. Cette mesure à l'égard d'une mission diplomatique a été aussitôt dénoncée par le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Alexandre Loukachevitch, comme une décision "inaccepatble, illégitime et absurde" et qui constitue "une violation flagrante des normes internationales et peut provoquer des mesures de rétorsion qui entraveront le fonctionnement de l'ambassade et des consulats des Etats-Unis en Russie".
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MARS 2014
LUNDI 31 MARS :
A Kiev : Président par intérim de l'Ukraine, Oleksandr Turchynov a écarté l’éventualité d'une fédéralisation de l'Ukraine.
A Donetsk : Le Conseil régional a demandé à la Verkhovna Rada (parlement ukrainien) de stabiliser le pays et de reconnaître la langue russe comme 2ème langue officielle de l'Ukraine. comme dans cette région, où 74.9% de la population est russophone de naissance.
A Moscou : La Douma d’Etat a dénoncé quatre accords russo-ukrainiens, touchant la Flotte russe de la mer Noire.« Désormais le statut et les conditions de la présence de la Flotte russe de la mer Noire à Sébastopol seront régulés dans l’espace constitutionnel de la Fédération de Russie »
Le 15ème bataillon d'infanterie motorisée du district militaire du centre ayant terminé ses manœuvres dans la zone du polygone Kadamovski, non loin de la frontière ukrainienne, va retourner dans la région de Samara.
Le 15ème bataillon d'infanterie motorisée du district militaire du centre ayant terminé ses manœuvres dans la zone du polygone Kadamovski, non loin de la frontière ukrainienne, va retourner dans la région de Samara.
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DIMANCHE 30 MARS : Moscou dispose d'informations que le mouvement Prayvi Sector a dirigé des attentats et des snipers lors des émeutes sur le Maïdan, a déclaré Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, « sur la place de l'Indépendance, le Secteur droit dirigeait de nombreux attentats, y compris les tirs des snipers. Nous avons ces données », a ajouté Lavrov.
A Kharkov : Environ 4.000 personnes se sont rassemblées dimanche matin dans le centre de Kharkov pour exiger la création dans le sud-est de l'Ukraine d'une autonomie composée de huit régions,
A Paris : Suite à un entretien téléphonique entre Les présidents Obama et Poutine, John Kerry et Sergueï Lavrov, responsables des diplomaties étasunienne et russe, se sont rencontrés à Paris pour tenter d'amorcer une résolution diplomatique à la crise ukrainienne. Serguei Lavrov a proposé un plan de fédéralisation de l'Ukraine pour garantir la sécurité des populations russophones de l'est du pays. malgré ce premier dialogue depuis la chute de Ianoukovitch, les divergences restent intactes les USA continuant a refuser la légitimité du référendum en Crimée. quant à l'analyse et aux solutions de la crise, dont l'onde de choc continue à déstabiliser les provinces russophones de l'Ukraine mais aussi les d'autres anciennes républiques de l'URSS, comme la Moldavie par exemple fragilisée par la sécession de la Transnistrie prorusse.
Le russe Sergueï Lavrov et l'américain John Kerry |
A Simferopol : Les régions de la péninsule de Crimée, rattachées à la Russie, ont avancé les aiguilles deux heures dans la nuit du dimanche. Ainsi, la Crimée est dans la même zone horaire que Moscou, où il n'y a pas de passage à l'heure d'hiver depuis deux ans.
A Berlin : Les capitaines de l'industrie allemande - Adidas, Deutsche Post et ThyssenKrupp - ont critiqué la politique occidentale et les sanctions engagées contre la Russie
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SAMEDI 29 MARS : Vitali Tchourkine, le représentant permanent de la Russie à l'ONU a déclaré que les élections en Ukraine du 25 mai risquent fort de conduire à une scission ultérieure du pays en raison du manque de leader politique. Par ailleurs, il a appelé dès que possible de désarmer les radicaux opérant dans le pays, ainsi que rétablir l'ordre constitutionnel.
A Kiev : Lors du congrès du parti UDAR à Kiev, son chef Vitali Klitchko a déclaré qu’il renonçait à l'élection présidentielle au profit du député Petr Porochenko, pour se présenter à l'élection du maire de Kiev.
Le parti ukrainien Batkivchina quant à lui a désigné l'ancienne Première ministre Ioulia Tymochenko comme candidate à la présidence.
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VENDREDI 28 MARS : Le représentant permanent de la Russie auprès de l'Organisation pour la sécurité et la Coopération en Europe (OSCE), Andreï Kelin, a déclaré que les élections ukrainiennes prévues le 25 mai prochain, sont illégales car elles ne respectent pas l'accord signé entre l'opposition ukrainienne et le président Viktor Ianoukovitch le 21 février 2014.
A Kiev : Le ministre de l'intérieur ukrainien par intérim, Arsen Avakov, envisage l'interdiction de "Prayvi Sector", le mouvement radical de la coalition anti Ianoukovitch qui a mené les combats sur le Maidan pendant l'hiver... après l'exécution d'Aleksandr Muzychkoun, un de ses responsables(voir ici infos du 25 mars), assistons-nous à une nouvelle nuit des longs couteaux ?
De son côté, Dmitry Yarosh , chef du "Prayvi Sector", dont des centaines de militants manifestent devant le parlement, exige la démission de Arsen Avakov et l'arrestation des policiers impliqués dans le meurtre de son bras droit Aleksandr Muzychko.
Kiev (qui doit déjà plus de 1.8 milliards de dollars pour les livraison de gaz) refuse de payer le prix fixé par Gazprom (qui supprime les réductions négociées avec l'ancien gouvernement) en voulant continuer à bénéficier d’une remise et menace d’augmenter le prix pour le transit du gaz par son territoire voire de fermer les vannes du gazoduc.
A Simferopol : La Russie a commencé à restituer les unités, matériels et symboles de l'armée qui avaient choisi de rester dans les forces armées ukrainiennes.
A Rostov : Depuis la Russie où il s'est réfugié, le président déchu Viktor Ianoukovitch s'est adressé à l'Ukraine dénonçant que "L'anarchie qui s'est installée dans les rues de notre pays n'a rien de commun avec la démocratie" et il a appelé chaque région a réaliser un référendum populaire.
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JEUDI 27 MARS : L'Assemblée générale des Nations Unies a adopté par une majorité des voix la résolution, selon laquelle le référendum organisé le 16 mars en Crimée et à Sébastopol, est considéré comme n’ayant pas de valeur juridique. Cette résolution a été soutenue par 100 pays, n'a pas réussi à isoler la Russie comme prévu car 11 pays ont voté contre, et 58 se sont abstenus, et 23 pays ont refusé de prendre part au vote, soit 47 % des membres, qui n'ont pas suivi la résolution présentée par les occidentaux.
Le projet a été rejeté par la Russie car il « revêt un caractère de confrontation ». Selon le représentant permanent de la Russie à l'ONU Vitali Tchourkine, après l'éclatement de l'Union soviétique, il s’est est devenu évident que la Crimée a été « de fait » coupée de la Russie. Selon le fonctionnaire russe, les habitants ont fait leur choix volontaire lors de ce référendum, et la Russie respecte ce choix.
F M I : Le FMI est parvenu à un accord avec l'Ukraine un crédit de 14-18 milliards de dollars.
A Kiev : Le Premier ministre ukrainien par interim, Arseni Iatseniouk a prévu un taux d'inflation d'environ 12-14 % en 2014 , et a déclaré que l'Ukraine est au bord de la faillite économique et financière .La dette de l'Ukraine a atteint 53 % du produit intérieur brut (PIB ) ajoutant que les réserves d'or sont maintenant " seulement à 15 milliards de dollars. "
A Simferopol : Natalia Poklonskaya qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt ukrainien (voir infos du 26 mars) a été nommée conseiller de la justice
A Berlin : Angela Merkel privilégie un règlement diplomatique de la crise et estime que l'Occident " n'a pas atteint un stade qui implique l'imposition de sanctions économiques contre la Russie " , prônée par le président américain Barack Obama . " Et j'espère que nous serons en mesure de l'éviter », dit-elle. (L'Allemagne est très dépendante des liens économiques avec la Russie en volume du commerce bilatéral égale à quelque 76 milliards d'euros en 2013.)
Par ailleurs Steffen Seibert, le porte-parole de la chancelière Angela Merkel, a déploré la violence des propos de Ioulia Tymochenko à l'égard de la Russie. (Voir ici, infos et vidéo du 19 mars)
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MERCREDI 26 MARS : Au total, 193 formations et unités des forces armées ukrainiennes stationnées en Crimée sont passées dans les forces armées russes, soit environ 15.000 soldats, seulement 11% des soldats ont quitté la Crimée pour rejoindre les forces armées ukrainiennes.
OTAN : Un projet de loi a été proposé par le Président part intérim Oleksandr Turchynov pour offrir l'accès du territoire à des unités militaires de l'OTAN. Part ailleurs la coopération militaire avec l'OTAN a déjà programmé un certain nombre d'exercices et de manœuvres sur le territoire ukrainien avec les américains, les roumains ou les polonais.
Les BRICS : Les 4 autres pays des BRICS (Brésil, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud) ont fait une déclaration commune condamnant les sanctions occidentales vis à vis de la Russie. (les BRICS, ou pays émergents représentent aujourd'hui 25% du PIB mondial, 42% de la population mondiale et plus de 25% du territoire terrestre mondial et devraient assurer selon le FMI ,61% de la croissance mondiale d'ici 2015)
A Prague : La Chambre des députés de Tchécoslovaquie s'est opposée à des sanctions contre la Russie.
A New Delhi : S'engageant plus loin que la neutralité choisie par la Chine, L'Inde soutient la Russie dans la Crise ukrainienne, et rend hommage au coup d'arrêt à l'hégémonie USA-UE réalisé par Poutine.
A Kiev : L'Ukraine délivre un mandat d'arrêt contre la procureure de Crimée pour "actions commises en vue de changer ou de renverser par la force le régime constitutionnel ou de s'emparer du pouvoir d'Etat, ainsi que complot visant de telles actions" (!)
Cherchez l'erreur !
Un analyse personnelle sur le premier bilan de la crise, le lien ici : Les cons ça osent tout !
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MARDI 25 MARS : Un responsable de Praviy Sektor, Aleksandr Muzychko, alias Sashko Bily, militant nationaliste radical connu pour sa violence extrème, a été exécuté par des inconnus à Rovno, dans l'Ouest de l'Ukraine. Dans une vidéo diffusée récemment sur le net, Muzychko, qui a combattu aux côtés des islamistes tchétchènes en 1994-1995, accusait "le bureau du Procureur général et le ministère de l'Intérieur de l'Ukraine d'avoir décidé de son élimination"
En réaction, Praviy Sektor, exige la démission immédiate du ministre de l’Intérieur Arsen Avakov et l’arrêt de toutes les personnes impliquées dans cet assassinat.
Voir l'article sur cette exécution, le lien ici : Un avertissement en forme d'exécution
A Kiev : Le président ukrainien par intérim Alexandre Tourtchinov a décidé de nommer le général-lieutenant Mikhaïl Koval au poste du ministre de la Défense par intérim en remplacement d'Igor Tenioukh, qui suite à la crise de Crimée a démissionné.
Le Service de sécurité d'Ukraine, le SBU, a annoncé que le maintien de l'ordre dans les provinces Est du pays va être confié à la société militaire privée occidentale, "Greystone Limited", filiale de la compagnie "Blackwater" et composée essentiellement d' "anciens" (?) membres de forces spéciales. Le nouveau gouvernement a décidé de remplacer les groupes radicaux par ces unités dont certaines ont déjà participé à l'insurrection du Maidan au titre de « forces de l’autodéfense ». Apparemment, cette annonce n'est pas sans rapport avec l'exécution de Aleksandr Muzychko (voir plus haut)
Le tribunal administratif de Kiev suspend la diffusion des 4 chaînes de télévision russes en Ukraine..
A Tiraspol : Les forces de sécurité de la Transnistrie (qui a demandé son rattachement à la Russie) ont abattu un drone ukrainien
A Oslo: le gouvernement norvégien annonce que les relations économiques avec la Russie ne seront pas affectées par la crise de la Crimée.
A Tokyo : Le ministre de l'Economie Akira Amari a déclaré que le gouvernement du Japon se prononce en faveur de la participation de la Russie au G8, après la crise ukrainienne.
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LUNDI 24 MARS : L'escalade militaire continue malgré les appels à trouver une réponse pacifique à la crise. L'Ukraine a mobilisé 10 000 soldats vers la Crimée, tandis que 20 000 soldats russes sont massés de l'autre côté de la frontière. Moscou dénie tout projet d'invasion de sa part, tandis que Washington se déclare très inquiet de cet escalade.
En Ukraine : des bandes armées aux couleurs des insurgés du Maïdan ont racketté les passagers russes d'un train de voyageurs voyageant entre la Russie et la Moldavie et traversant l'Ukraine.
A Kiev : Le nouveau pouvoir annonce le retrait de ses troupes restées fidèles de Crimée.après que les forces russes ont pris le contrôle d'une nouvelle base militaire ukrainienne à Féodossia dans la péninsule. Par ailleurs, 72 sites militaires, dont 25 navires d’entretien et six bâtiments, ont déjà officiellement rejoint l’armée russe de leur propre gré.
A Féodossia, les soldats ukrainiens non ralliés à la Crimée quittent la base |
A Moscou : Le ministère des Affaires étrangères exige de Kiev qu'il prenne des mesures efficaces en vue d'assurer la sécurité de toutes les représentations officielles de Russie suite à la tentative des ultranationalistes de pénétrer dans le bâtiment du centre russe de la science et de la culture.
A La Haye : En marge du sommet sur la sécurité nucléaire à la Haye, une rencontre à eu lieu entre le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et son homologue ukrainien par intérim Andreï Dechtchitsa, pour chercher une accord sur un réglement pacaifique de la crise.
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DIMANCHE 23 MARS : Dans l'Est de l'Ukraine, des milliers de manifestants sont descendus dans les rues de Kharkov , Donetsk , Lugansk , et Odessa pour dénoncer le gouvernement de Kiev et réclamer des référendums proposant la fédéralisation de l'Ukraine.
A Lugansk un collectif a improvisé un référendum qui a déjà obtenu 100 000 voix favorables à un rattachement à la Russie.
Manifestation à Donestk réclamant la tenue d'un référendum régional |
SAMEDI 22 MARS : Les leaders des 28 pays membres de l'UE ont décidé de bloquer l'entrée de la Russie dans l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et à l'Agence internationale de l'énergie (AIE), a déclaré le Premier ministre britannique David Cameron
Ukraine : Au nord de la Crimée, dans l'oblast de Kherson, les habitants de Geničensk, à la lisière des barrages russes et ukrainiens, ont décidé de déplacer le point de contrôle ukrainien et de le mettre au nord. Les délégués du Conseil municipal de la ville de Geničensk ont tenu une session extraordinaire pour y attacher la ville à la Crimée libérée
Le Service des gardes-frontière ukrainiens a unilatéralement bloqué l'entrée de la Crimée en Ukraine. Pour cette raison, les soldats ukrainiens qui ont servi en Crimée et ont exprimé leur volonté d’aller sur le territoire ukrainien ne peuvent pas franchir la frontière."Les objectifs de ces actions provocatrices sont claires, ils veulent blâmer les autorités de Crimée de ne pas laisser passer par la force les personnes, en créant ainsi un foyer de tension dans la zone frontalière", précise un communiqué du district fédéral.
Lors de la première étape qui devrait débuter au cours de la journée, 100 observateurs vont arriver en Ukraine, mais la mission pourrait être élargie jusqu'à 500 personnes.Le mandat de l'OSCE a défini des régions spécifiques de l’Ukraine, auxquelles la mission se rendra. La partie russe avait insisté sur une telle liste.
Les observateurs ne vont pas aller en Crimée qui est récemment devenu partie de la Russie.
Kiev : Les radicaux du mouvement Praviy Sektor (extrême droite) ont créé un parti sous le même nom. Dmitri Iaroch, condamné par contumace pour activité terroriste et extrémiste.
en est le Président.
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VENDREDI 21 MARS :
En Crimée : La plupart des forces armées ukrainiennes passent volontairement sous commandement russe, comme la 36ème brigade de la défense côtière dont les 4/5 des effectifs ont réalisé leur transfert sous le commandement russe.
De nombreuses unités et bâtiments ont rejoint les forces russes de Crimée |
A Moscou : La banque Rossia, qui n'a rien à voir avec les événements d'Ukraine, est frappée de sanctions par les USA et voit les services de Visa et Master Card suspendus pour ses clients. Vladimir Poutine par solidarité ouvre un compte et transfert son salaire dans cet établissement.
Vladimir Poutine a signé la loi sur le rattachement de la Crimée et de Sébastopol à la Russie et sur la période transitoire d'intégration de ces nouvelles entités de la Fédération de Russie.
Le russe, l'ukrainien et le tatar sont proclamés langues officielles en Crimée.
La dette de l'Ukraine envers la Russie se monte à 16 milliards de dollars annonce le premier ministre Dmitri Medvedev, qui avait annoncé plus tôt la dénonciation de la remise accordée sur la livraison du gaz à l'Ukraine (accord signé en 2010 en échange de la présence de la flotte russe en mer noire)
A Bruxelles : l'UE et l'Ukraine signent Le volet politique de l'accord d'association, en marge du Sommet de l'UE à Bruxelles. Par ailleurs le sommet UE-Russie prévu en juin a été annulé.
A Bruxelles : L'UE rajoute 12 personnes à la liste des personnes frappées par l'interdiction de voyager de l'UE et le gel des actifs de l'annexion de la Russie de la Crimée, portant le nombre total à 33.
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JEUDI 20 MARS : LE BRAS DE FER USA-RUSSIE ENGAGE
A Washington : Le Président Barack Obama, 2 heures après la ratification de l'annexion de la Crimée, a annoncé de nouvelles sanctions économiques et diplomatiques contre 20 hauts responsables russes et des hommes d'affaires.
A Moscou : Le Ministère des affaires Etrangères russes a publié une liste de sanctions réciproques, touchant des hauts fonctionnaires étasuniens.
La Douma d'Etat de Russie (450 députés) a ratifié le Traité de rattachement de la Crimée et ce la ville de Sébastopol à la Fédération de Russie, avec 443 voix favorables sur 446 votants.
A l'ONU : Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'est rendu à Moscou puis à Kiev en vue de discuter de la situation en Ukraine et travailler à un règlement pacifique de la crise. A Moscou, il a déclaré : « Le président et moi avons échangé des points de vue sur la manière dont nous pouvons travailler ensemble pour résoudre cette crise (...) Poutine était et reste un partenaire important pour l'Organisation des Nations Unies. C’est un leader international reconnu ».
Par ailleurs, Ivan Šimonović, Secrétaire général adjoint aux droits de l´homme de l’ONU, a déclaré que les représentants de la minorité russophone subissait des persécutions et même des attaques en Ukraine, et a appelé les autorités ukrainiennes à s'abstenir de toute expression de xénophobie dans le pays, car, selon ses mots, la rhétorique et la politique nationalistes ne font qu’approfondir la scission au sein de l'Ukraine.
A Simferopol : Le contre-amiral Sergueï Gaïdouk et sept autres officiers ukrainiens, ont été libérés au poste frontière de Tchongar
A Kiev : Le président par intérim Alexandre Tourtchinov limoge les ambassadeurs ukrainiens en Pologne, en Suède, au Danemark et en Egypte.
A Moscou : Le ministre russe de la Défense le général Sergueï Choïgou "appelle la République de Crimée, a libérer le contre-amiral Sergei Hayduk et de ne pas entraver son départ vers le territoire de l'Ukraine, car "il a été contraint à exécuter les ordres de leurs dirigeants, obéissant aux lois des forces armées de l'Ukraine"
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MERCREDI 19 MARS : Alexandre Tourtchinov, Président par intérim de l'Ukraine a exigé la libération du contre amiral Sergueï Gaïdouk et menacé en cas de refus "de sanctions appropriées, y compris de nature technique et technologique."
Le 18, la Russie a interceptée une conversation téléphonique entre Yulia Tymoshenko et Nestor Shufrych qui parlent de la situation en Ukraine. Les propos de Yulia Tymoshenko sont radicaux et explicites: les ukrainiens devraient tuer tous les russes d'Ukraine à l'arme nucléaire ! Cette conversation sera authentifiée par Tymoshenko qui reconnait y avoir menacé la Russie.
Durée 02'18"
A Simferopol : Natalya Poklonskaya, procureur de Crimée a rendu compte que les tirs ayant tué 1 soldat ukrainien et un soldat criméen d'autodéfense sont une provocation de tireurs d'élite visant depuis deux emplacements les deux parties en présence. Cette méthode est a rapprocher de celle utilisée en février sur la place Maïdan.
Sur la provocation meurtrière de la place Maïdan, lire l'article ici : Retour sur un massacre
Suite à une occupation par des manifestants de leurs bâtiments militaires à Sébastopol, le commandant des forces navales d'Ukraine le contre-amiral Sergueï Gaïdouk et un groupe d'une trentaine d'officiers, ont quitté le territoire sous le contrôle des activistes de l'auto-défense de Sébastopol en vue d'éviter des provocations. A sa sortie de la base, Le contre-amiral a été interpellé par le parquet de Sébastopol, qui "souhaite lui poser certaines questions"au sujet d'ordres diffusés dans les unités ukrainiennes concernant l'usage des armes contre les civils.
Le ministre ukrainien de la Défense, Igor Tenioukh a déclaré que les militaires ukrainiens ne quitteraient pas la Crimée, provoquant aussitôt des rassemblements d'habitants devant certaines bases militaires. Selon Sergueï Gaïdouk 38 sites militaires ukrainiens seraient encerclés par les forces d'auto-défense de Crimée et les forces russes.
A Kiev : Andrei Parubiy , le secrétaire par intérim a déclaré que le Conseil de l'Ukraine pour la sécurité nationale et de la défense a pris la décision d'introduire des visas de voyage pour les citoyens russes, mettant fin à l'accord de libre circulation maintenu après l'indépendance de 1991.
L'Ukraine renonce pour le moment à sa participation à la CEI (Communauté des Etats Indépendants) regroupant 11 des anciennes républiques soviétiques.
Par ailleurs le Conseil des ministres a fait appel à l'ONU pour démilitariser la Crimée des forces armées russes et garantir un redéploiement des forces ukrainiennes. Il est envisagé une évacuation des civils ukrainiens en Crimée qui déclarent leur refus de continuer à y vivre .
A Moscou : Dans un entretien téléphonique avec son homologue américain John Kerry qui lui signifiait des sanctions contre la Russie, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré que "Les sanctions introduites par les Etats-Unis et l'Union européenne sont, absolument, inacceptables, et ne resteront pas sans conséquences; Les habitants de la Crimée ont exprimé leur volonté, par voie démocratique, et en toute conformité avec les standards internationaux ; la Russie respecte leur volonté et l’accepte".
Washington et Bruxelles sont accusés d'avoir violé le mémorandum de Budapest, garant de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de l'Ukraine, par des actions qui ont favorisé le coup d'Etat à Kiev. "Comment qualifier la présence permanente des émissaires occidentaux sur la place Maïdan à Kiev ? Comment qualifier les déclarations des partenaires occidentaux, les Etats-Unis et l'UE, d'après lesquelles le chef d'Etat élu légalement n'est pas légitime, à l'opposé des dirigeants nouveaux désignés sur la place en violation de toutes les procédures constitutionnelles ?", déclare Sergueï Lazrov.
A Londres : Le Premier ministre David Cameron souhaite que la possibilité d'exclure la Russie du G8 de façon permanente, soit discutée par l'ensemble des membres du groupe à la prochaine réunion du 24 mars à La Haye.
A Varsovie, Au cours d'une visite en Pologne, le vice-président des USA, Joseph R. Biden Jr. a dénoncé une "agression de la Russie" et que "le monde a rejeté ses arguments"; et il a rassuré ses partenaires en précisant : "Vous avez un allié dont le budget est plus grand que les 10 prochaines nations du monde réunies, alors les territoires où nous sommes n'ont pas a être inquiets."
En Afrique : A Johannesburg, le Parlement panafricain, assemblée consultative des 54 pays de l'Union africaine a exprimé son complet soutien pour la position de la Russie sur la Crimée, affirmant que personne n'a le droit de contester la volonté du peuple de Crimée exprimée lors du référendum. Par ailleurs, les africains sont prêts à participer au Forum économique international de Saint -Pétersbourg, et a développer les relations économiques avec la Russie (déjà commencées avec 20 dirigeants africains en marge du sommet des BRICS en 2013)
A Caracas : Le président vénézuélien Nicolás Maduro qui fait face à des troubles importants dans son pays, a critiqué la position des États-Unis et de l’Union européenne concernant les sanctions contre la Russie à cause de la Crimée. Il accuse l’Occident d’utiliser un double standard, "parce que l’Occident a soutenu la sécession du Kosovo de la Serbie il y a dix ans, et maintenant il s’oppose au référendum de dimanche en Crimée, dans lequel les citoyens ont décidé de se séparer de l’Ukraine pour rejoindre la Russie".
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Washington et Bruxelles sont accusés d'avoir violé le mémorandum de Budapest, garant de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de l'Ukraine, par des actions qui ont favorisé le coup d'Etat à Kiev. "Comment qualifier la présence permanente des émissaires occidentaux sur la place Maïdan à Kiev ? Comment qualifier les déclarations des partenaires occidentaux, les Etats-Unis et l'UE, d'après lesquelles le chef d'Etat élu légalement n'est pas légitime, à l'opposé des dirigeants nouveaux désignés sur la place en violation de toutes les procédures constitutionnelles ?", déclare Sergueï Lazrov.
A Londres : Le Premier ministre David Cameron souhaite que la possibilité d'exclure la Russie du G8 de façon permanente, soit discutée par l'ensemble des membres du groupe à la prochaine réunion du 24 mars à La Haye.
A Varsovie, Au cours d'une visite en Pologne, le vice-président des USA, Joseph R. Biden Jr. a dénoncé une "agression de la Russie" et que "le monde a rejeté ses arguments"; et il a rassuré ses partenaires en précisant : "Vous avez un allié dont le budget est plus grand que les 10 prochaines nations du monde réunies, alors les territoires où nous sommes n'ont pas a être inquiets."
En Afrique : A Johannesburg, le Parlement panafricain, assemblée consultative des 54 pays de l'Union africaine a exprimé son complet soutien pour la position de la Russie sur la Crimée, affirmant que personne n'a le droit de contester la volonté du peuple de Crimée exprimée lors du référendum. Par ailleurs, les africains sont prêts à participer au Forum économique international de Saint -Pétersbourg, et a développer les relations économiques avec la Russie (déjà commencées avec 20 dirigeants africains en marge du sommet des BRICS en 2013)
A Caracas : Le président vénézuélien Nicolás Maduro qui fait face à des troubles importants dans son pays, a critiqué la position des États-Unis et de l’Union européenne concernant les sanctions contre la Russie à cause de la Crimée. Il accuse l’Occident d’utiliser un double standard, "parce que l’Occident a soutenu la sécession du Kosovo de la Serbie il y a dix ans, et maintenant il s’oppose au référendum de dimanche en Crimée, dans lequel les citoyens ont décidé de se séparer de l’Ukraine pour rejoindre la Russie".
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MARDI 18 MARS : Des tirs ont éclatés à proximité d'une base militaire ukrainienne de Sébastopol provoquant 2 tués (1 soldat ukrainien et 1 soldat criméen) et 2 blessés. Les tirs provenaient d'un bâtiment désaffecté situé à proximité du centre de recherche militaire. Avant même les résultats de l'enquête, Kiev a dénoncé une agression de la part des soldats russes, qualifiant les tirs meurtriers de "crime de guerre sans prescription" selon le Premier ministre Arseni Iatseniouk. Dans une autre réaction immédiate, le Président par intérim Alexandre Tourtchinov a autorisé les troupes ukrainiennes stationnées en Crimée à utiliser ouvrir le feu pour "défendre leur vie".
Les forces de l'ordre depuis l'incident ont interpellé 1 sniper, un autre est en fuite. Plus tôt, les groupes d'auto défense avaient déjà intercepté des groupes tentant de s'approcher des bases militaires.
A 15h00 locale, au Kremlin, Vladimir Poutine a prononcé une allocution devant les députés, les sénateurs, les dirigeants des régions russes et les représentants de la société civile. Pour justifier la prise en compte favorable à la demande de rattachement de la Crimée à la Fédération de Russie, le président russe a insisté sur les relations privilégiées existantes entre les deux pays.
"Toute action a ses limites, et en Ukraine nos partenaires occidentaux ont franchi la ligne rouge. Ils ont agi brutalement, de façon irresponsable et non professionnelle". (Vladimir Poutine)
Vladimir Poutine a rappelé:
- l'illégalité du gouvernement de Kiev installé par un coup d'Etat
- les mesures anti-russes prises dès sa prise de pouvoir (interdiction de la langue russe)
- la conformité du référendum par rapport au droit international, référence à l'antécédent du Kosovo albanais.
- la demande des habitants de Crimée à la Russie de protéger leur droit à la sécurité.
- les liens historiques et culturels unissant les peuples de Crimée à la Russie,
- la légalité des forces armées russes qui n'ont pas dépassé l'effectif de 25000 autorisé,
Il a défini sa stratégie comme une volonté:
- de protection des russes de Crimée menacés par le nouveau gouvernement de Kiev
- de dissuasion de la Russie, qui refuse qu'une alliance militaire menace son indépendance,
Il a garanti :
- de toujours défendre les intérêts des russes d'Ukraine
- la reconnaissance des trois langues nationales de Crimée ( Russe, Ukrainien et Tatar)
- ne pas chercher à diviser l'Ukraine.
Il a regretté :
- que les pays occidentaux emmenés par les USA, n'utilisent pas le droit international mais le droit du plus fort
Il a demandé :
- le soutien que les habitants de l'Europe notamment de l'Allemagne soutiennent le choix du peuple de Crimée
A l'issue du discours, et devant les deux chambres du Parlement, un accord de traité qui doit sceller l'intégration de « deux nouveaux sujets, la Crimée et la ville de Sébastopol, » dans la Fédération russe a été signé entre Vladimir Poutine (Président de la Russie), Sergey Aksenov (1er ministre de la Crimée), Vladimir Konstantinov (Président du conseil législatif de Crimée) et Aleksey Chaly (maire de Sébastopol). Un projet de déclaration « Sur la situation en Crimée » avait été approuvé le matin même par 441 députés avec une abstention. de la Douma d'Etat (chambre basse du parlement russe) « En saluant l'acte de volonté de la population de Crimée lors du référendum du 16 mars 2014 en faveur de l'adhésion de la République de Crimée et de la ville de Sébastopol à la Russie, la Douma d'Etat part du fait que les organes du pouvoir d'Etat en place sur le territoire de Crimée sauvegarderont la concorde interconfessionnelle et la diversité linguistique de la république »
L'article sur le discours de Valdimir Poutine avec l'enregistrement vidéo, ici : Allocution sur la Crimée
Les forces de l'ordre depuis l'incident ont interpellé 1 sniper, un autre est en fuite. Plus tôt, les groupes d'auto défense avaient déjà intercepté des groupes tentant de s'approcher des bases militaires.
ALLOCUTION DE VLADIMIR POUTINE SUR LA CRIMÉE
A 15h00 locale, au Kremlin, Vladimir Poutine a prononcé une allocution devant les députés, les sénateurs, les dirigeants des régions russes et les représentants de la société civile. Pour justifier la prise en compte favorable à la demande de rattachement de la Crimée à la Fédération de Russie, le président russe a insisté sur les relations privilégiées existantes entre les deux pays.
"Toute action a ses limites, et en Ukraine nos partenaires occidentaux ont franchi la ligne rouge. Ils ont agi brutalement, de façon irresponsable et non professionnelle". (Vladimir Poutine)
Vladimir Poutine devant les chambres de la Douma, le 18 mars 2014 |
- l'illégalité du gouvernement de Kiev installé par un coup d'Etat
- les mesures anti-russes prises dès sa prise de pouvoir (interdiction de la langue russe)
- la conformité du référendum par rapport au droit international, référence à l'antécédent du Kosovo albanais.
- la demande des habitants de Crimée à la Russie de protéger leur droit à la sécurité.
- les liens historiques et culturels unissant les peuples de Crimée à la Russie,
- la légalité des forces armées russes qui n'ont pas dépassé l'effectif de 25000 autorisé,
Il a défini sa stratégie comme une volonté:
- de protection des russes de Crimée menacés par le nouveau gouvernement de Kiev
- de dissuasion de la Russie, qui refuse qu'une alliance militaire menace son indépendance,
Il a garanti :
- de toujours défendre les intérêts des russes d'Ukraine
- la reconnaissance des trois langues nationales de Crimée ( Russe, Ukrainien et Tatar)
- ne pas chercher à diviser l'Ukraine.
Il a regretté :
- que les pays occidentaux emmenés par les USA, n'utilisent pas le droit international mais le droit du plus fort
Il a demandé :
- le soutien que les habitants de l'Europe notamment de l'Allemagne soutiennent le choix du peuple de Crimée
A l'issue du discours, et devant les deux chambres du Parlement, un accord de traité qui doit sceller l'intégration de « deux nouveaux sujets, la Crimée et la ville de Sébastopol, » dans la Fédération russe a été signé entre Vladimir Poutine (Président de la Russie), Sergey Aksenov (1er ministre de la Crimée), Vladimir Konstantinov (Président du conseil législatif de Crimée) et Aleksey Chaly (maire de Sébastopol). Un projet de déclaration « Sur la situation en Crimée » avait été approuvé le matin même par 441 députés avec une abstention. de la Douma d'Etat (chambre basse du parlement russe) « En saluant l'acte de volonté de la population de Crimée lors du référendum du 16 mars 2014 en faveur de l'adhésion de la République de Crimée et de la ville de Sébastopol à la Russie, la Douma d'Etat part du fait que les organes du pouvoir d'Etat en place sur le territoire de Crimée sauvegarderont la concorde interconfessionnelle et la diversité linguistique de la république »
L'article sur le discours de Valdimir Poutine avec l'enregistrement vidéo, ici : Allocution sur la Crimée
LES RÉACTIONS AU DISCOURS DE POUTINE ET A L'ACCORD SIGNÉ
A l'ONU : le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon défend l'intégrité de l'Ukraine sans condamner le rattachement. Il continue de considérer que "toutes les parties prenantes doivent oeuvre en faveur d'une solution qui soit guidée par les principes de la Charte de l'ONU, y compris le respect de l'unité, la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine".
A Moscou : le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov déclare à son homologue américains John Kerry, que "les sanctions introduites par les Etats-Unis et l'Union européenne sont absolument inacceptables et ne resteront pas sans conséquences".
A Kiev : A l'issue de la cérémonie du Kremlin, le gouvernement a annoncé qu'il ne reconnaissait pas le rattachement de la Crimée à la Russie. Le parti de l’ukrainien Vitali Klitschko réclame la rupture des relations diplomatiques avec la Russie.
Des unités militaires ukrainiennes font mouvement vers la frontière russe.
directeur général par intérim de la Compagnie de télévision nationale ukrainienne (NTKU), est insulté et battu par des députés du parti Svoboda ont fait irruption dans son bureau, et le force à signer une lettre de démission.
Par ailleurs des centaines d'observateurs de l'OSCE devraient être déployés dans « l'ensemble des régions du pays ».
A Simferopol : Nariman Djelal, vice-président du Majlis, l'assemblée des Tatars de Crimée, a jugé le discours de Vladimir Poutine "correct", garantissant la réhabilitation de sa communauté et la reconnaissance de la langue tatare
A l'Ouest : Les pays du G7 (Etats-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie, Canada) ont décidé de suspendre les préparatifs en vue du sommet du G8 (G7 plus la Russie) prévu à Sotchi (Russie) en juin. Les pays de l'UE comptent sur une pression économique pour faire plier la Russie, et une réponse européenne "forte et coordonnée" sera formulée les 20 et 21 mars, lors du prochain Conseil européen à la Haye.
A Londres : Le Royaume Uni a décidé de suspendre toute coopération militaire avec la Russie, y compris les licences d'exportation en cours.
A Buenos Aires : La présidente argentine Cristina Kirchner a rappelé que la charte de l'ONU qui fixe le droit des peuples à l'autodétermination, doit concerner tous les pays. Elle rappelle qu'en 1982, la Grande Bretagne a défendu par les armes les îles Malouines, et qu'en mars 2013, 99,8 % de ses habitants se sont prononcés pour leur maintien dans le Royaume Uni, par un référendum dont la légitimité n'a pas été contestée alors par l'ONU.
A Moscou : le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov déclare à son homologue américains John Kerry, que "les sanctions introduites par les Etats-Unis et l'Union européenne sont absolument inacceptables et ne resteront pas sans conséquences".
A Kiev : A l'issue de la cérémonie du Kremlin, le gouvernement a annoncé qu'il ne reconnaissait pas le rattachement de la Crimée à la Russie. Le parti de l’ukrainien Vitali Klitschko réclame la rupture des relations diplomatiques avec la Russie.
Des unités militaires ukrainiennes font mouvement vers la frontière russe.
directeur général par intérim de la Compagnie de télévision nationale ukrainienne (NTKU), est insulté et battu par des députés du parti Svoboda ont fait irruption dans son bureau, et le force à signer une lettre de démission.
Par ailleurs des centaines d'observateurs de l'OSCE devraient être déployés dans « l'ensemble des régions du pays ».
A Simferopol : Nariman Djelal, vice-président du Majlis, l'assemblée des Tatars de Crimée, a jugé le discours de Vladimir Poutine "correct", garantissant la réhabilitation de sa communauté et la reconnaissance de la langue tatare
A l'Ouest : Les pays du G7 (Etats-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie, Canada) ont décidé de suspendre les préparatifs en vue du sommet du G8 (G7 plus la Russie) prévu à Sotchi (Russie) en juin. Les pays de l'UE comptent sur une pression économique pour faire plier la Russie, et une réponse européenne "forte et coordonnée" sera formulée les 20 et 21 mars, lors du prochain Conseil européen à la Haye.
A Londres : Le Royaume Uni a décidé de suspendre toute coopération militaire avec la Russie, y compris les licences d'exportation en cours.
A Buenos Aires : La présidente argentine Cristina Kirchner a rappelé que la charte de l'ONU qui fixe le droit des peuples à l'autodétermination, doit concerner tous les pays. Elle rappelle qu'en 1982, la Grande Bretagne a défendu par les armes les îles Malouines, et qu'en mars 2013, 99,8 % de ses habitants se sont prononcés pour leur maintien dans le Royaume Uni, par un référendum dont la légitimité n'a pas été contestée alors par l'ONU.
A Paris : Le président François Hollande "condamne" le rattachement de la Crimée à la Russie, que la France ne "reconnaît" pas. Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a évoqué une éventuelle riposte militaire face aux actions de la Russie en Crimée et a brandi la menace de rupture du contrat de vente de navires militaires français Mistral. "Si Poutine continue ce qu'il fait, nous pouvons envisager d'annuler ces ventes, mais nous demanderons à d'autres, je pense notamment aux Britanniques, de faire l'équivalent avec les avoirs russes des oligarques à Londres. Les sanctions doivent toucher tout le monde" Il a qualifié la situation en Crimée de crise la plus grave depuis la guerre froide.
A Berlin : Angela Merkel dénonce le rattachement de la Crimée à la Russie qu'elle juge "contre le droit international"
A Washington : Le vice-président des Etats-Unis, Joe Biden, condamne les actions de la Russie en Crimée en les qualifiant de "confiscation de territoire", et promet de nouvelles sanctions.
Bilan du référendum : Le chef de la mission d’observateurs internationaux, le polonais Mateusz Piskorski a annoncé que "Le vote et le calcul des voix au référendum en République de Crimée et à Sébastopol se sont déroulés dans le respect des standards électoraux internationaux"
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LUNDI 17 MARS : Dès la première heure, Vladimir Poutine au cours d'une conversation téléphonique avec Barack Obama a rappelé que le référendum a pleinement respecté les normes du droit international, et a souhaité par ailleurs que la mission d'observation de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe couvre toutes les régions de l'Ukraine.
A Moscou, Un décret reconnaissant l'indépendance de la Crimée a été adopté "compte tenu de la volonté des peuples de Crimée exprimée lors du référendum du 16 mars 2014",et décide de "reconnaître la République de Crimée comme État souverain et indépendant où la ville de Sébastopol a un statut spécial"
Vladimir Poutine actant la demande de rattachement de la Crimée, s'adressera aux chambres du Parlement russe mardi.
Une aide de 295 millions d'euros, a été accordée à la Crimée.
L'ancien président soviétique Mikhaïl Gorbatchev a salué le référendum :"Si autrefois la Crimée avait été rattachée à l'Ukraine en vertu des lois soviétiques sans demander le peuple, à présent ce peuple a décider de corriger cette erreur. Il faut le saluer au lieu de le pénaliser par des sanctions" et il a rajouté :"Pour décréter des sanctions il faut des raisons très sérieuses. Et elles doivent être soutenues par l'ONU. L'expression de la volonté du peuple de Crimée et son incorporation à la Fédération de Russie en tant que région n'est pas une raison suffisante"
A Simferopol, le parlement, suite au référendum a officiellement proclamé l'indépendance et demandé le rattachement de la Crimée à la fédération de Russie. A l'unanimité, les 85 députés ont approuvé cette décision et décrété:
-la nationalisation de tous les biens de l'Etat ukrainien situés sur la péninsule, ainsi que les sites énergétiques (Chernomorneftegaz, Ukrtransgaz, Naftogaz, Théodosie etc...)
-l'adoption du rouble comme monnaie officielle, la Hryvnia restant acceptée jusqu'au 1er janvier 2016.
-les unités militaires ukrainiennes basées en Crimée vont être dissoutes, les soldats ukrainiens sont invités a quitter leurs bases, quant à ceux qui sont originaires de Crimée ils peuvent si ils le désirent intégrer les forces armées russes. 500 hommes auraient déjà quitté des bases situées à Sébastopol.
A l'Ouest, les USA, et l'UE s'accordent pour rejeter le scrutin, qualifiant le référendum de "contraire à la constitution ukrainienne et réalisé sous des menaces de violences" (Washington),d'"illégal et contraire à la Constitution ukrainienne. Il est d'autant plus illégitime qu'il s'est déroulé sous la menace des forces d'occupation russe" (Paris), de "farce de la pratique démocratique" où rien dans la manière de mener le référendum ne peut nous convaincre qu'il s'est agi d'un exercice légitime" (Londres), d'"illégitime" (Rome) etc...
L'UE, quant à elle, a adopté des sanctions, "restrictions de visas et gels d’avoirs" contre 21 personnalités (13 russes et 8 ukrainiens pro-russes) jugées "responsables de l’annexion de la Crimée par la Russie".
A Washington, Un décret de Barack Obama, annonce des sanctions économiques à l'encontre de 11 dirigeants russes et ukrainiens.
A Kiev, le président par interim, Olexandre Tourtchinov a qualifié ce référendum de "grande farce", tandis que le parlement autorisait une mobilisation partielle de 40 000 réservistes. Le ministre de la défense annonce que les unités ukrainiennes basées en Crimée "resteront là bas".
L'Ukraine rappelle son ambassadeur en Russie
RÉSULTATS DU RÉFÉRENDUM en CRIMÉE
Taux de participation : 83,1 %
En faveur de l'adhésion à la Fédération de Russie : 96.7 % (soit 1.2 million de personnes)
En faveur d'une autonomie au sein de l'Ukraine : 2.5 %
Bulletins non valides : 0.7 %
Les résultats ont été validés par une mission indépendante de 70 observateurs internationaux appartenant à 23 pays et dirigée par le polonais Mateusz Piskorski
Photo AFP/DIMITAR DILKOFF |
Mes premières réactions personnelles, le lien ici : Désintégration de l'Ukraine !
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DIMANCHE 16 MARS : Le référendum en Crimée provoque un regain de tensions entre les différents partis opposées dans le conflit.
DÉROULEMENT DU SCRUTIN
Le scrutin en Crimée quant à lui, connaît, comme d'habitude, une très forte participation.
Les résultats seront annoncés lundi 17 mars au matin.
Serguei Petrossov, Directeur exécutif de l'Association Européenne Russophone a visité une quinzaine de bureaux de vote à Simferopol mais aussi en province de la Crimée comme à Belokamensk ou à Soudak par exemple, à 15h00 heure locale, il remarquait que "la participation au référendum est assez haute. Tous les gens avec qui j’ai parlé et à qui j’ai posé la question, ils ont tous voté de leur plein gré et évidemment il n’y a aucune infraction déterminée. Je dois évidemment remarquer une ambiance vraiment très calme. Chemin faisant j’ai eu peur de voir des provocations et des actes terroristes, mais je dois constater que tout est calme sur place, les gens sourient et il n’y a aucun problème. Tout se passe vraiment très bien. C’est tout à fait différent par rapport à l’analyse de la situation donnée par les médias occidentaux. J’ai parlé à beaucoup de gens et même j’ai essayé de poser les questions provocatrices pour savoir leurs opinions sur la situation en Crimée. Mais je dois constater que tous les gens votent de leur plein gré pour l’apaisement de la situation en Crimée. » ( Source de l'intervew le lien ici : La voix de la Russie )
Dans l'après midi, l'italien Fabrizio Berto, parlementaire européen et membre du groupe de 30 observateurs chargés de surveiller le déroulement du scrutin, déclarait : "Je n'ai pas vu de violations là . Les gens ont voté comme d'habitude . Rien hors de l'ordinaire . Tout est comme lors des élections en Italie . La façon dont il devrait être partout. Le référendum se tient au milieu de toute liberté et de la démocratie ." Les italiens résidant en Crimée et contactés lui ont déclaré "se sentir comme des gens absolument libres et ne connaissaient absolument aucune pressions quant à ce qu'ils devraient voter". "La plupart d'entre eux ont été déterminés a exprimer leur opinion " , a déclaré Berto .
Dans une conversation téléphonique avec son homologue étasunien John Kerry , le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a confirmé la position de la Russie sur le référendum en Crimée. Les deux diplomates cependant "ont convenu de poursuivre les contacts pour rechercher les moyens de régler la crise en Ukraine afin de lancer une réforme constitutionnelle dans le pays à l'égard de toutes les régions de l'Ukraine".
RÉPERCUSSIONS DU SCRUTIN EN UKRAINE
A Odessa, une manifestations de soutien au référendum est organisée, réclamant u référendum pour "décentraliser le pouvoir" en Ukraine et protéger les droits des populations russophones. les manifestants énoncent le "coup d'Etat de Kiev payé par l'Occident et des oligarques ukrainiens.
A Donetsk des opposants au nouveau pouvoir de Kiev occupent le bâtiment du procureur de la région, exigeant la libération du pro-russe Pavel Gubarev arrêté le 13 mars et le retour de Roman Romanov au poste de procureur.
A Karkhiv, une manifestation de soutien est organisée, réclamant aussi des référendums pour les provinces de l'Est et une organisation de l'Ukraine en fédération.
Talgat Tadjuddin, chef de l'Office central musulman de Russie , se prononce en faveur du rattachement de la Crimée à la Russie pour des raisons confessionnelles, géographiques et ethniques.
La Crimée, mais aussi la Russie ont fait l'objet d'attaques informatiques sur fond de référendum. Ces attaques proviennent d'un des cyber-centres de la NSA, abrité par l'Université de l'Illinois à Urbana-Champaign aux Etats Unis.
Sur l'attaque lire l'article suivant : Cyber-attaque du site officiel Référendum 2014
Sur le centre NSA lire la liste suivante : Chercheurs travaillant pour la NSA à l'Université de l'Illinois
Par ailleurs, Dmitry Yarosh, le leader du mouvement "Pravyi Sektor" (ultra nationalistes ukrainiens) a appelé le régime nommé à Kiev à détruire les pipelines russes en Ukraine.
Un Référendum sous haute tension
En Crimée, le référendum d'autodétermination est organisé. "C'est un moment historique", a déclaré, Serguiï Axionov le premier ministre de la région autonome ukrainienne, auto proclamée indépendante depuis le 11 mars dernier.
Les 1.5 million d'électeurs sont appelés à se rendre dans 1200 bureaux de vote de la péninsule pour répondre aux questions suivantes :
1/ "Êtes-vous favorable à l'intégration de la République autonome de Crimée à la Fédération de Russie ?"
2/ "Êtes-vous favorable au rétablissement de la Constitution de Crimée de 1992 et au maintien de la Crimée comme partie intégrante de l'Ukraine ?"
Les occidentaux et le gouvernement provisoire de Kiev, ont d'ores et déjà condamné la légitimité de ce vote, tandis que Vladimir poutine affirme qu'il est conforme au droit international et à la charte des Nations unies et que la Russie respectera la volonté du peuple de Crimée, précisant qu'une éventuelle intégration, si elle était acceptée par le Parlement de la Fédération de Russie demanderait un délai d'une année minimum..
« Le référendum est illégal et illégitime et son résultat ne sera pas reconnu », ont déclaré les présidents du Conseil européen et de la Commission, Herman Van Rompuy et José Manuel Barroso, dans un communiqué commun. Ce scrutin est, selon eux, « contraire à la Constitution ukrainienne et aux règles internationales ».
Lire à ce sujet l'analyse de Jacques Sapir, le lien ici : De la légitimité du référendum
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SAMEDI 15 MARS : Un militant pro-russe et un passant ont été tués, et 5 autres personnes blessées (dont un policier grièvement), à Kharkiv, dans l'est de l'Ukraine, dans une fusillade entre nationalistes radicaux et militants pro-russes.
A l'ONU, Les USA présentent un projet de résolution affirmant que "« le référendum ne peut avoir aucune validité et ne peut pas fonder la moindre modification du statut de la Crimée », et qui demande au Conseil de sécurité « son engagement envers la souveraineté, l'indépendance et l'intégrité territoriale de l'Ukraine dans ses frontières internationalement reconnues ».
Le texte est rejeté car la Russie oppose son veto, quant à la Chine, elle s'est abstenue.
"Le seul but de cette résolution est d'obtenir une abstention chinoise et de souligner ainsi l'isolement croissant de la Russie" dans la crise ukrainienne, a analysé Mark Lyall Grant, diplomate du Conseil.
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VENDREDI 14 MARS : Échec de la 4ème et ultime rencontre entre le représentant de la diplomatie américaine Kerry et son homologue russe Lavrov à Londres.
Le texte est rejeté car la Russie oppose son veto, quant à la Chine, elle s'est abstenue.
"Le seul but de cette résolution est d'obtenir une abstention chinoise et de souligner ainsi l'isolement croissant de la Russie" dans la crise ukrainienne, a analysé Mark Lyall Grant, diplomate du Conseil.
Les ministres des affaires étrangères Sergueï Lavrov et John Kerry |
VENDREDI 14 MARS : Échec de la 4ème et ultime rencontre entre le représentant de la diplomatie américaine Kerry et son homologue russe Lavrov à Londres.
Moscou se donne l'autorisation d'une intervention militaire dans l'est russophone de l'Ukraine si les populations sont menacées.
Le site officiel dédié au référendum en Crimée créé le 11 mars, bloqué suite à une attaque informatique, se réfugie chez un hébergeur russe protégé. Le lien ici : Référendum 2014
Le site officiel dédié au référendum en Crimée créé le 11 mars, bloqué suite à une attaque informatique, se réfugie chez un hébergeur russe protégé. Le lien ici : Référendum 2014
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JEUDI 13 MARS : L'OCDE suspend le processus d'adhésion de la Russie.
Dans un sondage d'opinion, concernant le référendum prochain en Crimée, 77% des 1 300 personnes interrogées auraient l'intention de se prononcer pour le rattachement à la Russie, contre 8% favorables à une plus grande autonomie en Ukraine et 10% d'indécis, avec une marge d'erreur de 2,6%.
A Donetsk, le meneur pro russe, Pavel Gubarev ,s'oppose à la nomination du nouveau procureur Serhiy Taruta, favorable au pouvoir de Kiev. Réclamant un référendum pour la région il est finalement arrêté et transféré vraisembleblement à Kiev.
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Dans un sondage d'opinion, concernant le référendum prochain en Crimée, 77% des 1 300 personnes interrogées auraient l'intention de se prononcer pour le rattachement à la Russie, contre 8% favorables à une plus grande autonomie en Ukraine et 10% d'indécis, avec une marge d'erreur de 2,6%.
A Donetsk, le meneur pro russe, Pavel Gubarev ,s'oppose à la nomination du nouveau procureur Serhiy Taruta, favorable au pouvoir de Kiev. Réclamant un référendum pour la région il est finalement arrêté et transféré vraisembleblement à Kiev.
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MERCREDI 12 MARS : Le G7 demande à la Russie de cesser toutes ses actions pour "annexer" la Crimée, précisant que le référendum n'aurait aucune valeur juridique.
Le représentant de la minorité tatare de Crimée, Moustafa Djemilev, opposé à un éclatement de l'Ukraine, s'est entretenu longuement avec Vladimir Poutine. Le président russe lui a garantit une protection immédiate des tatars et des pouvoirs accrus au sein du gouvernement de la Crimée, si ce territoire ancestral devient membre de la Fédération de Russie.
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Le représentant de la minorité tatare de Crimée, Moustafa Djemilev, opposé à un éclatement de l'Ukraine, s'est entretenu longuement avec Vladimir Poutine. Le président russe lui a garantit une protection immédiate des tatars et des pouvoirs accrus au sein du gouvernement de la Crimée, si ce territoire ancestral devient membre de la Fédération de Russie.
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MARDI 11 MARS : Le Parlement de Crimée adopte une déclaration d'indépendance à l'égard de l'Ukraine, déclaration jugée légale par Moscou. La présidente allemande, Angela Merkel évoque "une annexion" de la Crimée par la Russie.
Les forces pro russes annoncent avoir abattus 2 drones américains survolant l'espace aérien de la Crimée. Cette information est cachée par les médias occidentaux pendant 3 jours.
l'information sera confirmée le 14 pour un drone "Le drone MQ-5B, à en juger par l'étiquetage sur les côtés, faisait partie du groupe de la brigade américaine numéro 66 des renseignements militaires américains, déployée principalement en Bavière" qui, selon certaines sources, a été transférée dans la ville ukrainienne de Kirovograd, d’où les drones américains réalisent des missions de reconnaissance en Crimée et dans les régions frontalières de la Russie.
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l'information sera confirmée le 14 pour un drone "Le drone MQ-5B, à en juger par l'étiquetage sur les côtés, faisait partie du groupe de la brigade américaine numéro 66 des renseignements militaires américains, déployée principalement en Bavière" qui, selon certaines sources, a été transférée dans la ville ukrainienne de Kirovograd, d’où les drones américains réalisent des missions de reconnaissance en Crimée et dans les régions frontalières de la Russie.
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LUNDI 10 MARS : L'OTAN envoie des avions de reconnaissance Awacs au dessus de la Pologne et de la Roumanie.
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DIMANCHE 9 MARS : Arseni Iatseniouk le 1er ministre ukrainien installé à Kiev affirme que l'Ukraine ne cédera pas un centimètre de son territoire. Des heurts entre partisans de Moscou et soutiens de Kiev éclatent à Sébastopol en Crimée.
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VENDREDI 7 MARS : Le président du parlement russe déclare que la Douma respectera le "choix historique" de la Crimée au référendum.
Plus de 65.000 personnes participent à un rassemblement pro-Crimée près du Kremlin à Moscou.
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JEUDI 6 MARS : Le Parlement de Crimée demande à Vladimir Poutine le rattachement de la péninsule à la Russie et annonce un référendum le 16 mars.
Quarante observateurs militaires de l'OSCE sont interdits d'entrée en Crimée.
L'UE décide de ses premières sanctions contre Moscou. Kiev lance la procédure de dissolution du Parlement de Crimée.
MERCREDI 5 MARS : Selon des sources ukrainiennes, les forces russes prennent le contrôle partiel de deux bases de lancement de missiles en Crimée.
Menacé par des miliciens pro-russes, l'envoyé spécial de l'ONU en Crimée abrège sa mission.
Rencontre à Paris des chefs de la diplomatie américaine et russe John Kerry et Sergueï Lavrov sans résultat.
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MARDI 4 MARS : Conférence de presse de Vladimir Poutine qui déclare qu'« un coup d'Etat anticonstitutionnel a eu lieu en Ukraine ».
L'article sur la conférence de presse avec extraits vidéos et transcription le lien ici : La réponse du berger à la bergère
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L'article sur la conférence de presse avec extraits vidéos et transcription le lien ici : La réponse du berger à la bergère
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LUNDI 3 MARS : Barack Obama met en garde Moscou qui, se place du « mauvais côté de l'Histoire et que les mesures prises par la Russie représentent une violation de la souveraineté ukrainienne (...) et une violation du droit international ». Il brandit la menace de « mesures économiques et diplomatiques qui isoleront la Russie » et qui « auront un impact négatif sur (son) économie et son statut à travers le monde ».
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SAMEDI 1er MARS : Le Parlement russe autorise le président Poutine a avoir « le recours aux forces armées russes sur le territoire de l'Ukraine ».
Les Etats-Unis et l'Union européenne condamnent ce qu'ils considèrent comme une "violation
du droit international". Convocation du conseil de sécurité. Etat d'alerte en Ukraine.
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FÉVRIER 2014
BILAN TOTAL DEPUIS LE 30 NOVEMBRE (chiffres mars 2014) : 103 tués et de 1 419 blessés.
BILAN DU MOIS DE FÉVRIER : Plus de 80 morts et des centaines de blessés
BILAN DU MOIS DE FÉVRIER : Plus de 80 morts et des centaines de blessés
VENDREDI 28 FÉVRIER : Viktor Ianoukovitch réapparaît et déclare depuis la ville russe de Rostov sur le Don où il s'est réfugié qu'il se considère toujours comme le président légitime. Il réclame et obtient de la Russie la garantie de sa sécurité.
L'Ukraine a demandé la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité pour discuter de la crise. Vladimir Poutine déclare vouloir éviter une « escalade ».
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JEUDI 27 FÉVRIER : Des hommes armés pro-russes sécurisent Simféropol. Les députés votent à huis clos l'organisation, le 25 mai, d'un référendum d'autonomie. Kiev met en garde la flotte russe de la mer Noire contre toute « agression militaire » tandis que Washington et l'OTAN exhortent Moscou à éviter « l'escalade ».
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MERCREDI 26 FÉVRIER : La Russie « met en alerte » ses troupes le long de sa frontière avec l'Ukraine. En Crimée, des heurts surviennent entre militants pro-russes et anti-russes à Simféropol (chef-lieu de la région).
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MARDI 25 FÉVRIER : La Russie conteste fermement la légitimité du nouveau pouvoir. Le Parlement ukrainien demande à la Cour pénale internationale (CPI) de poursuivre Viktor Ianoukovitch, pour meurtres de masses et crime contre l'humanité.
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DIMANCHE 23 FÉVRIER : Le président du Parlement, proche de Timochenko, devient président par intérim. Victor Ianoukovitch reste introuvable.
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SAMEDI 22 FÉVRIER : Le Parlement dirigé par un député de l'opposition, vote la libération de l'opposante Ioulia Timochenko et décide qu'une élection présidentielle anticipée aura lieu en mai, destituant de facto le président Viktor Ianoukovitch, qui, de son côté, dénonce un "coup d'Etat" et refuse de démissionner.
Ianoukovitch, traqué a disparu et les défections dans son camp se multiplient.
Le chef de l'opposition Arseni Yatseniouk est nommé 1er ministre.
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VENDREDI 21 FÉVRIER : Le président Viktor Ianoukovitch et les responsables de l'opposition signent un accord pour sortir de la crise.
JEUDI 20 FÉVRIER : Les affrontements continuent, et s'étendent à d'autres villes d'Ukraine, comme à Lviv dans l'Ouest du pays. Un bilan fait état de 82 morts dont une quinzaine de policiers et des centaines de blessés.
Des snipers sont repérés comme les auteurs de nombreux tirs meurtriers, policiers pour les uns, provocateurs pour les autres, les occidentaux chercheront à étouffer la polémique.
L'article sur cette affaire des snipers, situation au 10 mars , le lien ici : Retour sur un massacre
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Des snipers sont repérés comme les auteurs de nombreux tirs meurtriers, policiers pour les uns, provocateurs pour les autres, les occidentaux chercheront à étouffer la polémique.
L'article sur cette affaire des snipers, situation au 10 mars , le lien ici : Retour sur un massacre
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MARDI 18 FÉVRIER : Violents affrontements place du Maïdan, les manifestants dresse un rideau de feu
Les Berkout appuyés de véhicules blindés déclenchent une opération antiterroriste. En fin de journée, le bilan est de 11 morts (5 civils et 6 policiers), tués par des snipers, 150 manifestants ont été blessés dont 30 grièvement ainsi que 159 policiers dont 35 grièvement.
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VENDREDI 14 FÉVRIER : 234 manifestants interpellés depuis décembre sont libérés, mais restent inculpés.
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LUNDI 10 FÉVRIER : L'UE exclut pour l'instant des sanctions contre l'Ukraine.
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DIMANCHE 9 FÉVRIER : Nouvelles manifestations,
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JEUDI 7 FÉVRIER : Rencontre entre les présidents Poutine et Ianoukovitch, en marge de l'ouverture des JO de Sotchi.
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MERCREDI 5 JEUDI 6 FÉVRIER : Visites à Kiev de la représentante de la diplomatie européenne Catherine Ashton puis d'une haute responsable américaine, Victoria Nuland.
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MARDI 4 FÉVRIER : L'opposition demande à Ianoukovitch de mettre fin à la "dictature" en acceptant une réforme constitutionnelle "urgente"
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DIMANCHE 2 FÉVRIER : nouvelles manifestations, L'opposition réclame une médiation internationale et une aide financière de l'Occident.
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JANVIER 2014
BILAN DU MOIS DE JANVIER : 4 morts et environ 500 blessés
MERCREDI 29 JANVIER : Le Parlement vote une loi d'amnistie des contestataires, assortie de l'obligation d'évacuer dans les 15 jours les lieux publics occupés.
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MARDI 28 JANVIER : Démission du premier ministre Mikola Azarov. Le Parlement abroge les lois répressives du 17 janvier.
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SAMEDI 25 JANVIER : Viktor Ianoukovitch propose les postes de premier ministre et de vice-Premier ministre à deux leaders de l'opposition, Arseni Iatseniouk et Vitali Klitschko, ces derniers refusent.
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MERCREDI 22 JANVIER : Premiers morts (2 civils) lors d'affrontements avec les forces de l'ordre. Selon un membre de l'opposition, il est probable qu'un « tireur embusqué » soit impliqué.
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DIMANCHE 19 JANVIER : Début des affrontements violents entre manifestants et force de l'ordre
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VENDREDI 17 JANVIER : Le parlement vote l'interdiction de manifester sur la place Maïdan
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DÉCEMBRE 2013
MARDI 17 DÉCEMBRE : Le président Viktor Ianoukovitch obtient de Moscou un crédit de 15 milliards de dollars et un rabais de 30% sur le prix du gaz. Trois milliards de dollars sont versés fin décembre.
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DIMANCHE 1er DÉCEMBRE : Les manifestants s’installent sur la place du Maïdan dressant tentes et barricades.
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NOVEMBRE 2013
JEUDI 21 NOVEMBRE : Le gouvernement ukrainien mené par le Président Viktor Ianoukovitch suspend les négociations sur un accord d'association avec l'UE et relance les relations économiques avec la Russie, l'opposition pro-européenne déclenche des manifestations à Kiev.
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3 / QUELQUE DATES UKRAINIENNES A RETENIR DEPUIS LA CHUTE DE L'URSS
Chronologie d'un duel politique sur fond d'intérêts économiques entre Timochenko et Ianoukovitch.
Merci au site AHMEDBENSAADA.COM pour ce rappel chronologique le lien : ICI
1991 : L’Ukraine se sépare de l’URSS.
1991-1994 : Leonid Kravtchouk (ancien dirigeant de l’ère soviétique) est le 1er président de l’Ukraine.
1991 : Ioulia Timochenko crée la « Compagnie du pétrole ukrainien »
1992-1993 : Leonid Koutchma (pro-russe) est Premier ministre sous la présidence Kravtchouk. Il démissionnera en 1993 pour se présenter aux élections présidentielles de l’année suivante.
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1994-1999 : Leonid Koutchma est le 2e président de l’Ukraine.
1995 : Ioulia Timochenko réorganise sa société pour fonder, avec l’aide de Pavlo Lazarenko, la compagnie de distribution d'hydrocarbures « Systèmes énergétiques unis d'Ukraine » (SEUU).
1995 : Pavlo Lazarenko est nommé vice-Premier ministre chargé de l’énergie.
1996 : La SEUU fait 10 milliards de dollars de chiffre d’affaires et rapporte 4 milliards de profits.
1996-1997 : Pavlo Lazarenko est Premier ministre sous la présidence Koutchma.
1997 : Pavlo Lazarenko est congédié par le président Koutchma.
1998 : Lazarenko est arrêté par la police suisse à la frontière franco-helvétique et accusé par les autorités de Berne de blanchiment d’argent.
1999 : Lazarenko est arrêté à l'aéroport JFK de New-York. Il est condamné en 2004 pour blanchiment d'argent (114 milliards de dollars), corruption et fraude.
1999-2005 : Leonid Koutchma est président de l’Ukraine après sa réélection.
1999-2001 : Viktor Iouchtchenko est Premier ministre sous la présidence Koutchma.
Ioulia Timochenko est vice-Premier ministre chargée de l’énergie (poste qui a été déjà occupé par Lazarenko).
2001 : Ioulia Timochenko est congédiée par le président Koutchma en janvier 2001. Elle est accusée de « contrebande et de falsification de documents », pour avoir frauduleusement importé du gaz russe en 1996, lorsqu’elle était présidente de SEUU.
Timochenko est arrêtée et fera 41 jours de prison. La justice se penche sur son activité dans le secteur de l’énergie durant les années 1990 et sur ses liens avec Lazarenko.
2002-2005 : Dauphin de Koutchma, Viktor Ianoukovytch (pro-russe) est Premier ministre sous sa présidence.
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2004 : Viktor Ianoukovytch remporte l’élection présidentielle oppose le Premier ministre en poste Viktor Ianoukovytch et l'ancien Premier ministre et leader de l'opposition Viktor Iouchtchenko (pro-occident). Le 2e tour est remporté par Ianoukovytch (49,46 contre 46,61) %. Le résultat est contesté car, selon l’opposition, les élections sont entachées de fraude.
Révolution orange : Mouvement de protestation populaire pro-occidental largement soutenu par les organismes occidentaux d’ « exportation » de la démocratie, en particulier américains. Ioulia Timochenko est considérée comme l’égérie de ce mouvement. Principal résultat de cette « révolution » : annulation du second tour des présidentielles.
Un troisième tour des élections présidentielles est organisé : Iouchtchenko est élu (51,99 contre 44,19%)
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2005-2010 : Viktor Iouchtchenko est le 3e président de l’Ukraine.
2005 : Ioulia Timochenko est Premier ministre sous la présidence Iouchtchenko pendant 7 mois
2006-2007 : Viktor Ianoukovytch est Premier ministre sous la présidence Iouchtchenko.
2007-2010 : Ioulia Timochenko est une seconde fois Premier ministre sous la présidence Iouchtchenko.
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2010-2014 : Viktor Ianoukovytch est le 4e président de l’Ukraine.
Résultats du premier tour : 1er - Ianoukovytch (35,32%); 2e - Timochenko (25,05%) et 5e -Iouchtchenko (5,45%).
Résultats du second tour : Ianoukovytch bat Timochenko (48,95% contre 45,47%).
2011 : Ioulia Timochenko est condamnée à sept ans d'emprisonnement pour abus de pouvoir dans le cadre de contrats gaziers signés entre l'Ukraine et la Russie en 2009.
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4 / EVOLUTION HISTORIQUE DE L'UKRAINE AVANT 1991
Récapitulatif chronologique ouvert le 15 mars 2014
Erwan Castel
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