samedi 29 octobre 2022

L'OTAN en guerre contre la Russie

 


L'évènement militaire de ce 29 octobre 2022 est une nouvelle série d'attaques ukrano-atlantistes réalisées contre la base navale de Sébastopol en Crimée.

Je ne reviendrai pas ici sur la stratégie exponentielle d'équipement des pays occidentaux au profit des forces armées ukrainiennes mais bien ici sur la stratégie d'engagement des forces de l'OTAN sur le théâtre d'opérations russo-ukrainien et qui vient de franchir ce 29 octobre 2022 un nouveau cap avec une série d'attaques contre la base de la flotte russe de la Mer Noire, à Sébastopol.

Cette nuit une vague de drones aériens (entre 12 ou 16 selon les sources) a attaqué sans succès la base de la flotte de la Mer Noire, abattus par la défense antiaérienne de Sébastopol. 
L'artillerie antiaérienne de Sébastopol en action

Plus tard, aux premières heures matinales, une seconde attaque a été lancée cette fois avec des drones marins dont certains ont réussi à traverser la défense russe pour toucher 2 bâtiments de surface : la frégate lance missiles de classe 11356R "Amiral Makarov, qui a été endommagée ainsi que le dragueur de mines "Ivan Golubets" qui escortait les exportations céréalières quittant Odessa. En outre une digue du port a été également touchée dans la baie voisine de Yuzhnaya.

Il s'avère dès à présent que cette attaque contre la base navale russe de Sébastopol a été non seulement faite avec l'assistance d'un soutien aérien électronique de l'OTAN, mais également avec des drones d'attaque marins britanniques très vraisemblablement pilotés à distance par des spécialistes de sa majesté le roi de la perfide Albion.

Attaque des drones marins britanniques 

Alors que les propagandistes pro-russes racontaient comme à leur habitude ridiculement contre productive que tous les drones avaient été abattus ou pire que les fumées qui s'élevaient sur la côte étaient celles de pneus  brulés pour un exercice des mobilisés, les propagandistes ukro-atlantistes tentaient de nous faire croire que la flotte de la Mer Noire n'existait plus pour apporter plus de crédit à une victoire médiatique certaine.

Ce qui est sûr, c'est que l'OTAN est ici l'acteur principal des attaques, tout comme lors de celle contre le croiseur Moskva le 13 avril dernier et qui devait provoquer son naufrage. 

1 / L'assistance aérienne électronique 

Les aéronefs de renseignement de l'OTAN reniflent le conflit depuis 2015, des drones d'observation stratégiques ou avions de guerre électronique, de plus en plus fréquents et en plus grand nombre, jusqu'à assurer une permanence quotidienne le long des frontières russes et de la ligne du front du Donbass pendant 8 ans. Le Pentagone a reconnu plusieurs fois que les informations collectées par ses ressources aériennes mais aussi satellitaires été transmises à l'Etat-Major ukrainien lorsqu'elles le concernaient.

Depuis février les aéronefs de l'OTAN qui, au dessus de l'Ukraine, ont passé le relais à une constellation de satellites militaires et privés, se sont repliés dans l'espace international de la Mer Noire ou ceux de pays de l'OTAN (Pologne, Roumanie, pays baltes etc)

Ainsi, au même moment que se déroulaient les attaques contre Sébastopol des aéronefs de l'OTAN étaient en mission dans le même secteur !


2 / L'armement spécialisé de l'OTAN

Concernant les drones marins qui ont atteint leurs cibles, ce ne sont pas des armes ukrainiennes comme l'étaient par exemple les missiles anti-navires "Neptune" qui ont frappé le "Moskva" en avril, mais des drones "high tech" de la Royal Navy.


A priori le type de drone utilisé est un modèle de drone "ultra" perfectionné de conception britannique et il 
est hautement improbable que le service et l'usage parfaitement maitrisés soient assuré par des opérateurs ukrainiens mais bien par des spécialistes de l'OTAN.

Comme pour les drones aériens, plusieurs drones marins semblent avoir été lancés vers leurs cibles certainement pour obtenir plus d'effet destructeur mais aussi saturer les systèmes de défense russe et réussir pour quelques uns d'entre eux à traverser leurs boucliers. 

Ici un drone marin britannique qui a été détruit
par un hélicoptère MI 8 des gardes côtes russes 

De la co-belligérance à la belligérance 

Non loin de la Crimée se trouve la base d'Ochakov (dans l'embouchure du Boug Méridional à l'Ouest de Kherson) qui abrite le "73ème centre des opérations spéciales maritimes", qui avant février était encadré par environ 300 membres des SBS et SAS britanniques, officiellement "instructeurs". Cette base officieuse de l'OTAN a ouvert en 2017 et je doute fort que tous les SBS soient partis en février !

En réaction à cette nouvelle attaque contre Sébastopol, la Russie a décidé de suspendre sa participation à "l'accord sur les céréales" et a interpeller l'ONU au sujet de cette attaque d'aujourd'hui et celle contre les North Stream I et II de la Baltique qui portent sans conteste la signature de l'OTAN dans leur exécution et constituent donc de facto un "casus belli" contre la Russie.

L'OTAN participe directement depuis avril à des attaques "ukrainiennes" contre les ressources et les forces russes, avec une probabilité croissante devenue aujourd'hui certitude. Quelle sera la réponse de la Russie sachant qu'elle a été déjà promise en cas de ce type de scénario. 

Moscou se doit de réagir vite et fort car sinon les discours forts du Kremlin sur la défense forte du sanctuaire national se dégonfleront comme des ballons de baudruche invitant les ukro-atlantistes à pousser toujours plus loin dans l'inadmissible leurs attaques provocatrices. 

Le temps des "opérations spéciales" est bel est bien terminé, celui de la guerre doit commencer !

Erwan Castel

dimanche 23 octobre 2022

Kherson sera t-il un nouveau Stalingrad ?

Photo: Vyacheslav Madiyevskyy/Reuters

Malgré leur défaite cuisante subie lors de leurs dernières attaques sur le front de Kherson, les forces ukrainiennes, poussées par un régime de Kiev lui-même pressé par Washington, semblent vouloir lancer une nouvelle offensive contre cette ville stratégique située sur l'embouchure du Dniepr, espérant la conquérir avant l'arrivée de l'Hiver qu'annoncent depuis quelques jours des pluies automnales de plus en plus froides.

Véhicules blindés ukrainiens détruits lors d'attaques 
menées sur le front de Kherson en octobre 2022.

Le nouveau Commandant en chef des opérations militaires russes, le général Sourovikine, n'est pas seulement en train de mettre en œuvre un nouveau format stratégique sur le front russo-ukrainien mais également d'imposer un nouveau style de communication dans lequel il n'hésite pas à dire la vérité, même lorsqu'elle déplait. Ainsi a t-il déclaré sans ambages que la situation sur le front de Kherson était "tendue" 

Dans une malhonnêteté outrancière les médias occidentaux annoncent la défaite imminente de la Russie à la simple annonce faite par le Commandement russe de "conseiller aux  habitants de Kherson d'évacuer la ville" en raison de la menace d'une offensive ukrainienne imminente. "L'armée russe assurera avant tout l'évacuation en toute sécurité de la population" a déclaré le Général Sourovikine commandant en chef des opérations militaires russes sur le front russo-ukrainien. Ces évacuations ne sont pas forcées mais proposées et sur la base du volontariat.

Evacuation des civils de Kherson

Si ces journalistes occidentaux n'étaient pas ces chiens de garde fanatiques d'une propagande ukro-atlantiste stupide, ils remarqueraient qu'une fois encore les forces russes donnent une priorité à la sécurité des populations civiles en créant des corridors humanitaires dans les villes qu'il assiègent ou défendent, contrairement aux forces ukrainiennes qui par exemple à Marioupol ont délibérément bloqué une grande partie des habitants pendant la bataille meurtrière qui s'y est déroulée en mars-avril. 

La menace qui pèse aujourd'hui sur les populations de Kherson est double: à la fois l'offensive potentielle des forces ukro-atlantistes qui ne manqueront pas de bombarder la ville, et d'autre part la destruction possible du barrage hydro-électrique de Kakhovka qui déclencherait une inondation du secteur (voir § plus bas)

Evacuation des civils de Kherson loin de la zone potentielle des combats 

Justifiant tragiquement l'initiative russe d'organiser l'évacuation volontaire de la population civile de Kherson avant une probable bataille, les forces ukro-atlantistes ont commis sur les bords du Dniepr un nouveau crime de guerre, bombardant un embarcadère où se trouvaient justement des civils en cours d'évacuation. Les forces ukro-atlantistes ont tiré dans la soirée du 20 octobre plusieurs roquettes chargées de shrapnels anti personnels sur une évacuation de civils en cours. 

Bilan provisoire : 4 tués 11 blessés dont plusieurs enfants et des journalistes

Bombardement nocturne de Kherson par des
roquettes HIMARS de l'OTAN, 4 roquettes dont
3 interceptées et 1 qui va frapper l'embarcadère 

Près de 20 000 civils volontaires ont déjà été évacués de la ville de Kherson.

Sur le front autour de Kherson, il y aurait un corps de bataille ukro-atlantiste de plusieurs dizaines de milliers de soldats (60 000 selon certaines sources et sur le point de lancer une offensive imminente sur la ville, avant les élections étasuniennes du "Midterm" pour lesquelles Biden veut justifier les aides militaires par une victoire stratégique et aussi avant l'arrivée du général Hiver qui va compliquer les offensives dans une steppe inondée.

Situation générale du front de Kherson au 21 octobre 2022
Ici sont cerclés les 3 secteurs où les ukro-atlantistes ont mené des attaques depuis le 15 octobre

Depuis la semaine dernière, sur plusieurs secteurs du front de Kherson, les forces ukro-atlantistes sont passés à l'attaque en menant des reconnaissances offensives lourdes au Nord Est, le long du Dniepr et sur la rivière Ingoulets et au Nord-Ouest venant du front de Nikolaïev.

Vraisemblablement l'objectif de ces attaques renforcées n'est pas seulement d'évaluer les défenses russes et de les affaiblir, mais de créer une brèche dans leur dispositif par où pourrait s'engouffrer une offensive plus importante.

Résumé vidéo "Rybar" des opérations sur le
front de Kherson du 15 au 19 octobre 2022.

Les principales attaques ukro-atlantistes se sont faites en direction de Berisav / Novaïa Kakhovka pour tenter d'obtenir le contrôle de la centrale hydroélectrique de Kakhovka et du passage par dessus le fleuve qu'elle offre et par lequel passe actuellement un grande partie de la logistique russe (également via des pontons flottants posés près du barrage endommagé par les HIMMARS). Cet axe offensif a été activé dès le 15 octobre avec 2 Groupes Bataillonnaires Tactiques issus principalement des 60e Brigade mécanisée et 17e Brigade blindée ukrainiennes.

Pour le moment, à part la capture temporaire de 2 ou 3 petits hameaux agricoles au Sud de Davidov Brod, ces attaques ukrainiennes ont été repoussées avec de lourdes pertes. 

Ukrainiens avant l'attaque sur le front de 
Kherson, dans un M113 de l'oncle Joe.

Les mêmes après leur attaque repoussée par les forces russes




Etc.... des dizaines d'images macabres de soldats ukrainiens 
apparaissent chaque jour sur les réseaux russes et ukrainiens.

Chacune de ces reconnaissances offensives renforcées ukro-atlantistes a été repoussée par les unités de défense russes, notamment celles du 45ème régiment parachutiste et les autres unités des 83e, 11e et 80e brigades aéroportées, sans oublier les troupes de marine de la 126e Brigade de défense côtière qui ont encaisser le premier choc ennemi. 

M113 A étasunien abandonné sur le front de Kherson

Les forces ukro-atlantistes, lors de ses offensives "n'ont pas réussi à atteindre leurs objectifs" de l'aveu même d'Arestovitch, le porte parole du président ukrainien, et ont subi des pertes humaines et matérielles très importantes.

Par exemple, le long du Dniepr, dans le secteur de Berisav, les forces ukro-atlantistes qui avaient engagé 2 groupes bataillons renforcés avec un total d'environ 50 véhicules blindés en direction de Novaya Kamenka et Sukhanovo ont été brisées par les forces terrestres, l'artillerie et l'aviation russes en moins d'une journée de combat. Contraintes de se replier en catastrophe sur leur positions de départ, les forces de Kiev ont laissé sur le terrain 15 chars et 10 véhicules blindés, de nombreux tués et blessés. Leurs pertes sur ces deux seuls secteurs du front s'élèvent à plus de 200 soldats (tués et blessés) auxquels il faut rajouter de nombreux prisonniers dont plusieurs officiers.


Les combats qui se déroulent autour de Kherson sont particulièrement violents et les forces russes paient également très cher le prix de leurs victoires. Sur ce secteur de Berislav, les forces russes en repoussant les attaques ennemies ont perdu 43 soldats, 6 chars 9 véhicules blindés 2 obusiers calibre 152 mm.

Voici une courte vidéo d'un combat d'infanterie menée par une unité russe sous le feu ennemi et qui vous montre l'extrême difficulté du terrain, cette steppe plate et ouverte jusqu'à l'horizon, ou les unités doivent se mettre à découvert dès qu'elles progressent. 

Assaut de l'infanterie russe sur le front de Kherson
Ici un groupe russe progresse vers un hameau. 
Plusieurs blessés ("300") mais le combat continue

L'hémorragie ukrainienne continue de plus belle

Les force ukro-atlantistes lorsqu'elles passet à l'offensive subissent logiquement des pertes encore plus importantes et sans pouvoir les justifier par des victoires stratégiques ni même tactiques significatives. Ces pertes sont cachées aux médias par le commandement politico-militaires et mêmes aux familles des tués qui pour certaines commencent à poser des questions dérangeantes.
 
Ainsi des familles de la 24e Brigade ukrainienne, un "bataillon punitif" considéré comme étant une unité d’élite. Mais ces derniers temps, les autorités de la région de Lvov, où elle est basée ne cessent d'envoyer des nouveaux soldats, pour remplacer des "disparitions" qui s’enchaînent et deviennent massives, Les familles sortent dans la rue et demandent des comptes.
Derrière les communiqués, la réalité de la guerre 

Dans le seul secteur de Kherson, une estimation porte à 9600 le nombre des soldats ukrainiens tués au cours des deux derniers mois pour quelques arpents de steppes sans importance militaire... 

Une hécatombe !

Arestovitvh, le porte parole de la marionnette Zelensky a reconnu que les forces ukrainiennes n'avaient pas atteint leurs objectifs...

Vu les pertes subies, cette déclaration reste un doux euphémisme....

La réalité est que la servilité sacrificielle du pouvoir kiévien à la stratégie russophobe et europhobe des USA va tout simplement sortir l'Etat ukrainien de l'Histoire et la faire redevenir cette "Ukraïna" : ces "marches" ("limes") bordant traditionnellement les contours de l'empire russe et lui offrant la profondeur stratégique nécessaire pour protéger ses centres névralgique (et ceux des autres "empires" voisins) qui sont sur sa façade occidentale.

Combien de morts, de temps perdu, de destructions, de sang et de larmes faudra t-il encore pour que l' "homo" de moins en moins "sapiens sapiens" revienne à respecter ce "bon sens" commun qui est fils des lois de la Nature.

Si Kiev ne capitule pas l'Ukraine disparaît !


Sur fond de chantage nucléaire, une menace bien réelle 

Alors que de chaque côté du front les catastrophistes se cristallisent sur l'emploi potentiel nucléaire dans un false flag occidental destiné a engager à son tour une réaction nucléaire russe, une menace majeure encore plus plausible qu'un bombardement grave de la centrale d'Energodar entraînant une contamination régionale, pèse sur la région de Kherson.


En amont de Kherson se trouve le barrage hydroélectrique de Kakhovka

Depuis plusieurs semaines, la potentielle destruction du barrage hydroélectrique de Kakhovka, en amont de Kherson est au coeur des préoccupations russes et de la propagande ukro-atlantiste qui, comme d'habitude cherche à incriminer par avance la partie russe de la rupture potentielle du barrage que les forces ukrainiennes bombardent pourtant régulièrement depuis juillet.

Cette centrale hydroélectrique de Kakhovka est l'une des dix plus grandes centrales hydroélectriques d'Ukraine. Il s'agit de la sixième étape de la cascade d'installations hydroélectriques sur le fleuve Dniepr. Le barrage de Kakhovka a généré en amont une retenue d'eau de plus de 13 milliards de mètres cubes dont la superficie du réservoir (2 155 km²) est approximativement égale à celle de Moscou.  .

Que se passera-t-il si le barrage est détruit par l’armée ukrainienne? 

Un tsunami fluvial qui inondera au minimum 65 km2 dont une grande surface urbaine!
  • La hauteur de la vague pourrait atteindre 4,8 mètres et la largeur du déversement pourrait être de 5 kilomètres,
  • 2 heures et demi après la rupture du barrage, la vague atteindra sa pleine puissance, 
  • L'eau se précipitera à environ 25 km/h, inondant très rapidement les quartiers bas de la ville comme le micro-district d'Ostrov,
  • La vague déferlante atteindra la périphérie de Kherson en 2 heures, le niveau d'eau maximal (+ 5 mètres) en 14 heures,
  • L'inondation durera 3 jours et détruira la quasi totalité de Kherson.
Le Pentagone avait déjà simulé ce scénario sachant qu'il était connu également des concepteurs soviétiques qui avait renforcé la structure pour résister à des frappes de missiles.. En 2004, le journal de Kherson "Gryvna" avait évoqué à nouveau ce scénario catastrophe dans un article intitulé "Pas prêt pour une apocalypse locale".

Parmi les scénarios imaginés: tirs massifs de missiles sur le barrage, mouillage de mines  flottantes en amont, sabotage ...

Aujourd'hui les menaces qui pèsent sur le barrage de Kakhovka dans le contexte des combats qui se déroulent juste en amont du site, sont devenues plausibles.

Et la centrale nucléaire d'Energodar, toujours dans le collimateur de Kiev

Dans le contexte des frappes russes ciblant les ressources énergétiques ukrainiennes, l'envie de reprendre le contrôle de la centrale nucléaire de Zaporodje (qui fournissait 25 % de l'électricité ukrainienne avant février), libérée par les forces russes début mars, est devenue une obsession du commandement ukro-atlantiste. 

2 assauts fluviaux ont été déjà déjoués, partant du secteur de Nikopol, sur la rive opposée du Dniepr, et des attaques terrestres sont également régulièrement tentées ou en préparation depuis le Nord Est et le Sud Ouest afin de longer la rive Sud du fleuve jusqu'au site nucléaire.

Le 21 octobre 2022, les forces ukro-atlantistes ont à nouveau tenté de s'emparer par un 3ème assaut fluvial du site d'Energodar où se situe la centrale nucléaire de Zaporodje (la plus grande de la région) et qui est située en amont du barrage de Kakhovka, sur la rive Sud de la retenue d'eau éponyme.

Vers 4h du matin, deux escadrons de l’armée ukrainienne ont essayé de débarquer sur la rive gauche du réservoir de Kakhovka pour s’emparer du site. L’opération impliquait 37 embarcations, 12 lourdes et 25 légères, chargés de militaires ukrainiens.

Les forces russes qui sécurisent le périmètre de la centrale, ont repoussé l’attaque en éliminant plus de 90 militaires et 14 embarcations.

En outre, la partie nord de la ville d’Energodar et les environs du site nucléaire ont essuyé 13 tirs de la part de l’armée ukrainienne. Par tir de riposte, tous les points d’artillerie ennemis ont été neutralisés.

Le bâtiment administratif d'Energodar (1 km de 
la centrale) frappé lors du bombardement précédant
l'assaut des commandos ukro-atlentistes sur le site

En conclusion 

Les forces russes quant elles ne progressent pas comme sur les fronts de Donetsk ou d'Artemovsk, bloquent les attaques ukrainiennes en leur infligeant de lourdes pertes, comme sur les fronts de Koupiansk et Kherson.

Kherson est un verrou essentiel à la tenue du front Sud qui ne l'oublions pas protège aussi l'accès à la Crimée, et on risque d'observer durant ces prochains jours des batailles très dures dans cette steppe pontique où les enjeux des opérations en cours sont autant politiques que militaires et ont des répercussions jusqu'aux élections du "Midterm" étasunien pour lequel Biden voudrait se présenter avec les lauriers d'une victoire ukro-atlantiste...

Kherson sera probablement la bataille à partir de laquelle tout basculera vers la capitulation de Kiev, ou l'enlisement dans la durée de ce conflit mondial qui se cache encore derrière de doux euphémismes propagandistes. L'Ukraine, ce grand pays d'Europe est aujourd'hui territorialement disloqué, est humainement saigné, économiquement détruit et plongé dans l'obscurité à l'approche d'un hiver qui risque d'être très très long pour les familles ukrainiennes attendant l'arrivée de front des cercueils...

De son côté, étape par étape la Russie monte en puissance sur le front, telle la force tranquille d'un ours réveillé mais confiant: mobilisation partielle, loi martiale, et maintenant économie de guerre pour augmenter la pression offensive sur Kiev jusqu'à la capitulation de ce laquais de l'OTAN.

Cependant l'optimisme ne doit pas sous estimer l'adversaire qu'affrontent les forces russes : une armée fanatisée qui n'a plus rien à perdre et soutenue par plus de 40 pays occidentaux qui la droguent de leurs aides militaires, financières, narcotiques et médiatiques...

Plus la Russie s'approche de la Victoire plus son ennemi international est dangereux car son amoralité l'autorise à toutes les folies suicidaires inimaginables

Erwan Castel

"Je ne suis plus disposé à sacrifier des soldats russes dans
une guerre de guérilla contre des hordes de fanatiques armés
par l'OTAN. Nous avons suffisamment de forces et de moyens
techniques pour conduire l'Ukraine à une capitulation totale"
Général Sourovikine, Commandant du front russo-ukrainien

lundi 17 octobre 2022

Situation du front au 15 octobre 2022


Les objectifs des opérations militaires russes en Ukraine n'ont pas changé, comme l'a rappelé le ministre russe des Affaires Etrangères Sergeï Lavrov :

"L'Ukraine ne devrait pas être un État terroriste qui terrorise ses propres citoyens, elle ne devrait pas être un État raciste [russophobe]. Et, bien sûr, nous ne pouvons pas [autoriser] l'Ukraine à constituer une menace permanente pour la sécurité de la Fédération de Russie. Je veux dire à la fois rejoindre l'OTAN et déployer des armes sur le territoire ukrainien qui constitueraient une telle menace."

Situation générale 

Globalement, on observe un net ralentissement des opérations offensives ukrainiennes pour plusieurs raisons possiblement cumulables:

  • Réorganisation des forces de Kiev avant une nouvelle phase offensive,
  • Epuisement humain et matériel des unités engagées dans les offensives actuelles,
  • Arrêt défensif des forces russes recevant des renforts terrestres et aériens,
  • Destruction et paralysie des ressources logistiques par les bombardements russes.
Mobilisés expérimentés et renforts russes ne 
cessent pas d'arriver sur le front russo-ukrainien


Sur le front Nord,


Secteur Koupiansk

Les forces ukrainiennes sont stoppées dans leur progression vers  et sur leurs positions atteintes subissent des pertes importantes de la part de l'aviation tactique et de l'artillerie russes. De nombreux renforts russes arrivent pour renforcer les défenses et peut-être lancer une contre-offensive.

Dans le secteur de Slatovo, à l'Est de Koupiansk
plus de 100 véhicules blindés russes sont arrivés
dans le secteur de la 47ème division russe.

Situation du front Nord entre Svatovo et
Koupiansk, sur la rivière Oskol (vidéo Rybar)

Sur le front de Slaviansk,  

Secteur Krasni Liman 

Au Nord de Slaviansk, non seulement les forces russes détruisent les attaques ennemies mais ont repris l'initiative et progressent à nouveau vers Krasni Liman.

Secteur Lisichansk 

Les forces ukrainiennes, à l'Ouest de la ville, subissant trop de pertes ont commencé à reculer pour chercher une ligne défensive plus stable le long de la route vers Artemovsk. 

Secteur Artemovsk

 

Les verrous de Soledar et Artemovsk commencent à céder sous les attaques des forces russes appuyées par les volontaires des unités Wagner et tchétchènes.

Les forces alliées progressent vers le centre d'Artemovsk malgré de fortes résistances 

Bombardement russe thermobariques (TOS1) sur 
des positions ukro-atlantistes près d'Artemovsk

Les forces russes ont suffisamment pénétré les 
quartiers d'Artemovsk que leur artillerie peut à
son tour s'engager dans la périphérie de la ville

 Sur le front de Donetsk,  

Le front de Donetsk reste très actif, entre les échanges de tirs des artilleries et les attaques et contre-attaques menées de chaque côté de la ligne de front.

Reconnaissance offensive ukro-atlantiste
repoussée sur le front Nord de Donetsk avec
des lance grenades automatiques AGS 17 et 
des mortiers de 82mm automatiques "Vasilök"

Secteur Avdeevka

Les forces russes sont à la libération de Pervomaïske au Sud du Bastion et mènent des attaques vers le village de Krasnogorovka (à ne pas confondre avec celui qui est à l'Ouest de Donetsk), afin de poursuivre l'encerclement large d'Avdeevka.

Au Nord Ouest de Peski de vifs combats 
continuent pour le contrôle de Pervomaïske.

Secteur Ugledar 

Au Sud de Donetsk, des combats sont engagés contre le point d'appui d'Ugledar qui protège le flanc Sud du dispositif ukrainien devant Donetsk, et à partir duquel Kiev tente d'initier des attaques vers Volonovakha, sur la route menant à Marioupol.

Destruction par l'artillerie républicaine d'un blindé 
ukrainien sur le secteur d'Ugledar - octobre 2022

Chars de combat russes en direction d'Ugledar

 Sur le front de Zaporodje,  

Ce front reste stable, bien que soumis à de fréquents duels d'artillerie. Mais c'est peut-être "le calme avant la tempête" car il existe une concentration importante de troupes ukrainiennes située vers le Dniepr et qui pourrait engager une offensive soit en direction de Mélitopol (au Sud) soit en direction d'Energodar (à l'Ouest) où se trouve la principale centrale nucléaire de la région (qui fournissait 1/5 de la production électrique d'Ukraine). 

Enjeux et menaces concernant la centrale 
nucléaire de Zaporodje (vidéo Rybar)

Plusieurs reconnaissances offensives ukrainiennes ont été détruites ou repoussées sur ce front où les forces russes ont renforcé leurs dispositif de défense.

Char russe T90 M du 58e bataillon d'Ossétie du Nord 
en combat nocturne contre une incursion blindée 
ennemie sur le  front de Zaporodje. Viseur thermique.

En réaction aux bombardements ukrainiens sur la centrale nucléaire de Zaporodje et la menace d'une attaque sur son site d'Energodar, les forces russes du génie renforcent les bâtiments sensibles comme par exemple en installant des protections au dessus des stockages des combustibles, et en intensifiant leurs frappes sur les points de tirs ennemis situés sur la rive opposée du Dniepr, dans le secteur de Nikopol.

Bombardement incendiaire russe sur les points
de tir ukrainiens du secteur de Nikopol - oct. 2022

 Sur le front de Kherson,  

C'est sur ce front Sud qu'ont lieu les opérations les plus significatives du moment: 

Lors de leurs précédentes opérations offensives, les forces ukrainiennes ont réussi à progresser vers Kherson, obligeant les forces russes à un repli pour éviter l'encerclement des unités situés au Nord-Est de Nova Kakhova. Mais faute de pouvoir trouver des points de défense sûrs dans cette steppe ouverte ne disposant que de petits villages agricoles, les troupes ukrainiennes subissent de la part de l'artillerie et de l'aviation russes des pertes importantes. D'autre part, comme sur le front de Zaporodje, nombre de leurs reconnaissances offensives sont détruites par les forces parachutistes russes déployées dans le secteur.

Une reconnaissance ukrainienne avec M113 
étasuniens tombe dans une embuscade. 14 
soldats tués ou blessés et un véhicule détruit. 

Les forces ukrainiennes qui n'ont pas d'autre choix devant cette attrition russe que de reculer ou attaquer ont donc engagé le 15 octobre une nouvelle offensive vers Kherson avec 2 bataillons renforcés. Ces offensives menées dans des espaces découverts ont rapidement subi des échecs, leurs unités blindées ayant été entrainées par le freinage de la première ligne russe dans des "sacs à feu" de l'artillerie et de l'aviation tactique. Et sur les arrières ukrainiens, des frappes importantes ont également été réalisées sur les dépôts, carrefours et concentrations de blindés, empêchant ainsi l'engagement d'une deuxième vague offensive.

Un groupe d'infanterie russe au combat sur le
front de Kherson. Remarquez la difficulté du 
terrain qui n'offre aucun abri ou protection au
moment des bonds de l'infanterie à l'assaut 

Aujourd'hui, les unités ukrainiennes se sont repliées vers leurs bases de départ laissant plus de 15 véhicules blindés et 5 chars sur le terrain. Leurs pertes s'élèvent à environ 150 tués dans les unités d'assaut et plus de 100 autres dans les bombardements subis à l'arrière (pour les blessés, multipliez par 3 environ pour approcher leur effectif).

Outre les tués et les blessés, de nombreux 
soldats ukrainiens ont été fait prisonniers.

Selon certaines sources de renseignement, le corps de bataille ukrainien sur ce front Sud pourrait être encore de 50 à 60 000 hommes et en mesure de lancer une nouvelle offensive plus importante vers Kherson. C'est pour cette raison que les autorités russes ont conseillé à la population d'évacuer la ville pour prévenir les pertes civiles en cas de combats urbains.

La steppe, autoroute ou tombeau des blindés
Ici des chars T80 russes détruisent des positions
et véhicules blindés ukrainiens situés sur une 
"zilonka" (talus arboré entre 2 champs) opposée.


Du côté des bombardements ukrainiens


Grâce aux aides militaires occidentales, les forces ukro-atlantistes de Kiev peuvent continuer leurs bombardements terroristes sur les populations civiles du Donbass, comme par exemple sur Donetsk où chaque jour des civils sont tués et blessés par des obus de 155mm de l'OTAN (principalement tirés avec des canons français CAESAR ou des M777 étasuniens).

Bombardement ukro-atlantiste de Donetsk
le 13 octobre 2022 - 2 tués et 4 blessés

Bombardement de la mairie de Donetsk avec
des HIMARS le 17 octobre 2022 - 4 blessés 

Les forces ukro-atlantistes continuent aussi leurs bombardements contre des objectifs stratégiques russes sur le front, mais aussi dans la profondeur, principalement sur les secteurs des villes russes de Belgorod et Koursk.

Bombardement ukrainien d'une centrale électrique
russe dans la région de Koursk (N-E Ukraine)

Bombardement ukro-atlantiste d'une sucrerie 
à Oktyabrsky, région de Belgorod (N Kharkov)

14 octobre, bombardement ukro-atlantiste d'un dépôt de 
carburant à Belgorod (9 roquettes sur 10 ont été abattues)

Piégé par un canular téléphonique, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba, lors d'une conversation avec les prankeurs russes Vladimir Kuznetsov (Vovan) et Aleksey Stolyarov (Lexus), a déclaré :

“La Crimée n'est pas une cible opérationnelle immédiate. Mais si vous me demandez qui fait exploser des choses en Crimée ou à Belgorod, je vous répondrai en privé que, oui, c'est nous”

Et Kuleba d'admettre aussi que Kiev préparait une contre-attaque dans le sud “en étroite coopération avec ses partenaires, les États-Unis et en premier lieu le Royaume-Uni" .

Du côté des bombardements russes

Les bombardements russes sur les ressources militaro-industrielles et énergétiques ukrainiennes continuent avec une régularité et une intensité soutenues . Missiles de croisière, drones d'attaque ou kamikaze, artillerie longue portée, aviation etc., la "démilitarisation" se poursuit avec une priorité donnée aux personnels et moyens fournis par les pays de l'OTAN.

13 octobre 2022 bombardement russe
sur des cibles militaires à Nikolaïev 

Pour leurs bombardements, les forces russes utilisent de plus en plus de drones kamikazes, drones iraniens comme le "Shahed 136" (Geran 2) ou drone russe comme le "Lancet" par exemple:

16 octobre, attaque par drone Geran 2 
d'un dépôt de munitions à Zaporodje.

Ici un Lancet russe vagabonde pour repérer
 des cibles et fonce sur celle confirmée par son 
opérateur, ici un pick up des forces ukrainiennes 

Du côté du Belarus

Le renseignement militaire a identifié des bases en Pologne et Lituanie formant des groupes de sabotage susceptibles d'opérer des actions terroristes sur le sol bélarusse.

Régions du Belarus soumises à des restrictions
(frontière avec le Nord de l'Ukraine région de Kiev)

Par ailleurs Minsk et Moscou sont en train de former un corps de bataille mixte sur les frontières belo-ukrainiennes qui devrait être opérationnel d'ici la fin du mois d'octobre.

Diversion ou menace réelle ? l'avenir le dira.

Arrivée d'unités russes au Belarus - 15 octobre

Les forces aérospatiales russes ont également renforcé leurs unités dans le Belarus, notamment avec l'arrivée de MIG 31, des chasseurs bombardiers des dernières générations.


Du côté de la France


Le 13 octobre, le président Macron -tout en prétendant œuvrer "pour la paix" - a confirmé l'envoi de 6 canons de 155mm CAESAR supplémentaires à l'Ukraine (détournant une commande pour le Danemark), ce qui portera à 24 le nombre de CAESAR livrés à Kiev, ainsi que des systèmes antiaériens "Crotale" (portée 11 km) et 20 véhicules blindés Bastion, entre autres matériels.

Systèmes antiaériens français "Crotale"

La France, qui pourtant dispose d'une armée de plus en plus misérable sur le plan de son équipement et ses capacités de combat moderne, devient l'un des principaux collabos du régime bandériste de Kiev, au frais de ses contribuables bien sûr qui sont invités à enfiler un deuxième pullover et troquer leur voiture contre un vélo !



Des combats terrestres de haute intensité

Qu'ils soient engagés en zone urbaine ou en terrain libre, les combats se déroulant aujourd'hui sur ce front russo-ukrainien ont extrêmement intenses et illustrent ce qu'est l'évolution de la guerre moderne où les technologie nouvelles côtoient les armes classiques.



Ici assaut d'une position ukrao-atlantiste par 
des unités d'assaut de la 4ème brigade de 
le République Populaire de Lougansk, avec
l'appui d'un bataillon de volontaires "Bars".


Un combat aérien qui évolue 

Une surprise de taille (surtout pour le pilote):
un Mg 29 ukrainien a été "abattu" par un drone 
kamikaze iranien qu'il avait trop approché

Publié sur Telegram "Actualités mondiales & françaises" le 13 octobre : 

"L'armée de l'air russe change de tactique depuis hier.
Depuis le printemps, l'armée de l'air du régime de Kiev avait pris l'habitude de faire décoller ses aéronefs à chaque détection de missiles de croisière russe se dirigeant vers le territoire sous son contrôle, pour éviter de se faire détruire au sol, lors des bombardements de base aérienne.
Les avions de Kiev atterrissaient ensuite, après le danger passé. Si leur BA avait été atteinte, ils se posaient sur une autre BA ou sur une piste secondaire/improvisée.

Hier, l'armée de l'air russe a accompagné les missiles de croisière russes et drones kamikazes iraniens Shahed-136 de missiles AA R-37M de longue portée (200 km) avec guidage actif ARH (missile autonome avec radar embarqué pour le guidage en phase finale). Ces missiles ont une vitesse importante, de Mach 6, en phase finale. De beaux jouets.
Ce matin, des avions-radars (Awacs) russes A-50 ont été également mis en opération au-dessus de la Crimée, d'autres sont utilisés en Biélorussie et jusqu'à Voronezh en Russie.

Lorsque les avions de Kiev prennent leur envol pour éviter de se faire détruire au sol par les missiles de croisière et drones kamikazes, ils se font descendre par les missiles AA R-37M 
Kiev a ainsi perdu plusieurs aéronefs hier et aujourd'hui (des MiG-29, Su-27 et Su-24).

Vu le coût dérisoire des Shahed-136, si l'armée de Kiev a choisi de les transformer en appâts pour ses propres avions, on peut dire qu'ils sont largement rentabilisés ! D'autant plus que rien ne dit que l'armée de Kiev ait pu détruire un seul Shahed-136 depuis le début de leur utilisation.

On note aussi la grande utilisation, par l'ennemi, de missiles anti-radars américains HARM. La plupart sont interceptés par la DCA russe. A ce sujet, on pense qu'un missile DCA russe a fini sa course dans un immeuble de Belgorod ce matin, comme cela se produit chez Kiev et dans d'autres pays.

C'est une belle surprise tactique proposée par l'armée russe . Un changement qui surprend l'ennemi en lui faisant subir des pertes, mais il s'adaptera.

A noter ici que l'armée russe pourrait utiliser des S-400 d'une portée de 400 Km (dont 200 Km en guidage autonome) si elle voulait atteindre des aéronefs ennemis encore plus éloignés."

Pour finir anecdotiquement ce paragraphe sur la dimension aérienne du conflit en plus du Mig 29 abattu par un drone Shahed 136, voici plus cocasse, le 1er combat aérien de l'Histoire entre 2 drones d'observation sur le front de Kherson:


En conclusion

La situation est loin de se diriger vers des négociations diplomatiques, les pays de l'OTAN persistant dans leur soutien belliciste et irresponsable à l'effort de guerre contre la Fédération de Russie. 

Le 15 octobre, le ministère chinois des affaires étrangères a alerté ses ressortissants présents en Ukraine de "quitter immédiatement le territoire". Une dizaine d'autres pays ont fait de même et, tout comme en février 2022... il semble que quelque chose se prépare.

Après les "Z", "O" et "V", un nouveau symbole 
tactique vient d'apparaître avec le corps de 
bataille russo-belarus(un "2" dans un triangle)

L'OTAN de son côté, dans une fuite en avant aux ordres d'une ploutocratie apeurée par son effondrement systémique, continue à pousser le conflit russo-ukrainien vers une dimension internationale qui risque de devenir incontrôlable.

"L'Ukraine est déjà membre de facto de l'OTAN", a déclaré le 
ministre ukrainien de la Défense, Alexei Reznikov, après une 
réunion avec le secrétaire de l'alliance atlantique Jens Stoltenberg. 
"Je suis reconnaissant au secrétaire général de l'OTAN, Jens 
Stoltenberg, pour son soutien à l'Ukraine. Nous avons 
parcouru un long chemin et avons de facto rejoint l'alliance"

La Russie a pris acte de cette belligérance engagé de l'OTAN et des menaces qu'elle fait peser sur l'ensemble de ses frontières occidentales. Aussi les forces russes continuent de leur côté à se préparer au pire, en déployant par exemple 7 bombardiers Tu-160 et 4 bombardiers Tu-95 sur la base aérienne d'Olenya sur la péninsule de Kola (frontière russo-norvégiene) au moment où l'OTAN lance sur les frontières de la Russie des exercices d'attaque nucléaire.


Ayant engagé depuis 8 ans des stratégies exponentielles de normalisation, d'équipement et d'engagement, l'OTAN, si elle veut continuer à maintenir son cap russophobe radical, va devoir bientôt passer à l'étape suivante pour maintenir son proxy ukrainien en vie : l'engagement d'unités de combat sur le sol ukrainien (brigades internationales, couverture antiaérienne...).

Alors qu'à ce moment là, lorsqu'un chasseur polonais sera abattu au dessus de Kiev par un chasseur russe, les populations occidentales médusées comprendront enfin que leurs gouvernements irresponsables les ont entrainé vers un troisième conflit mondial !

Erwan Castel

Pour finir, un clip en l'honneur du groupe russe Wagner
qui mène sur le front parmi les combats les plus difficiles