samedi 31 mai 2014

Alerte ! génocide en cours !

Voici la réalité que nos médias, complices des meurtriers veulent nous cacher !

S'il vous plaît, Regardez et Diffusez chacun cette vidéo autour de vous pour que la vérité éclate enfin !

Au coeur de l'Europe un peuple est massacré pour que des intérêts occidentaux militaro-industriels puissent s'emparer de son territoire !

" CELUI QUI RESTE NEUTRE DEVANT UNE SITUATION D'INJUSTICE 
EST DU CÔTÉ DE L’OPPRESSEUR : " 
Desmond Tutu


Merci d'inviter vos amis a rejoindre le groupe "Soutien à la rébellion du Donbass"

Le lien ici : Soutien au Donbass

Merci d'avance de votre solidarité ! Erwan Castel le 31 mai 2014




vendredi 30 mai 2014

Nouvelles du front

Publiés initialement sur la page FB du groupe "Soutien à la rébellion du Donbass"

Reportage sous les bombes

Voici un reportage réalisé le 28 mai 2014 à Slaviansk auprès de la population terrorisée par les bombardements des forces kiéviennes embusquées sur le Mont Karachun et qui tirent maintenant délibérément sur des objectifs civils.

Car ces lâches à la solde de nos démocraties libérales cupides n'ont plus le courage d'affronter les miliciens du Donbass, décidés à protéger coûte que coûte leur terre irriguée par le sang de leurs ancêtres et leur peuple uni derrière eux.

Alors ils frappent aveuglément animés par la haine génocidaire une population désarmée. Ces soudards ne méritent que la corde...

Dans ce drame vécu par les slaves d'Ukraine, je reprends finalement espoir et crois finalement que tout n'est pas perdu et qu'il reste encore sur cette terre européenne décadente des hommes et des femmes dont la dignité et le courage en font les gardiens de nos valeurs et notre héritage commun.


Je n'ai pas trouvé de version sous-titrée mais je pense qu'ici chacun peut comprendre sans problème la détresse de cette population assiégée que nos ploutocraties immorales osent appeler terroristes.

HOURRA ! HOURRA ! HOURRA !

A 14h00, le 29 mai 2014, l'offensive menée par les forces kiéviennes est brutalement interrompue.
Dans le même temps, la destruction en vol d'un hélicoptère de combat dans la matinée est confirmée par le Ministère de l'Intérieur ukrainien.

A son bord étaient 14 soldats des forces d'assaut DONT LE MAJOR GÉNÉRAL SERGUEI KULCHITSKII, commandant l'opération militaire (source déclaration d'Oleksandr Tourtchinov).
C'est une victoire majeure tant sur le plan militaire que politique de la milice populaire qui vient aujourd'hui de décapiter les forces kiéviennes dès le début de leur offensive, dans ce secteur majeur et hautement symbolique !

Les dieux de la guerre savent récompenser le courage et le juste combat d'un peuple défendant sa liberté, et peut-être sont ils même aidés dans leur justice par quelques officiers ukrainiens intègres désapprouvant l'opération punitive criminelle en cours et qui renseignent les forces d'autodéfense !

Qui sait ?

Hélicoptère de commandement abattu le 29 mai

Erwan Castel le 29 mai 2014 

Rejoignez-nous dans le groupe "Soutien à la rébellion du Donbass", de son importance dépendra le moyen de pression qu'il est important de mettre en place auprès de non gouvernements pour que cesse cette guerre fratricide européenne.






mercredi 28 mai 2014

Un nouveau Stalingrad

Publié initialement le 27 mai 2014 sur la page du groupe FB "Soutien à la rébellion du Donbass"

Donetsk sous les bombes...

Déjà plus de 100 tués dans les combats qui opposent depuis 24 heures les séparatistes aux forces ukrainiennes dans les quartiers nord de Donetsk, entre l'aéroport et la gare ferroviaire.
La politique de guerre totale menée par l'oligarque Porochenko, tout nouveau Président ukrainien est un jeu très dangereux qui peut embraser d'autres régions achevant l'éclatement de l'Ukraine et même déstabiliser des pays limitrophes.

Les objectifs du laquais de Bruxelles, pour être espérés lui demandent d’asseoir préalablement son autorité sur 4 plans :


L'INTÉRIEUR :

Élu sur un discours sécuritaire et unitaire, Porochenko doit maintenant tenir ses engagements et surtout restaurer la souveraineté de l'Etat, tout en ménageant les soudards du Maïdan aux bandes paramilitaires armées et capables de se retourner contre lui, appuyés voir manipulés par certains candidats à l'élection, perdants et humiliés, comme Timochenko par exemple qui promettait il y a peu une 3ème révolution en cas de défaite. ...






LE DONBASS :

Porochenko s'est dit prêt à dialoguer avec les séparatistes et même à venir dans le Donbass. Mais le chemin de la guerre ayant été maintenant engagé dans une dimension punitive impardonnable, il n'a pas d'autre choix pour se faire entendre que d'aller au bout de cette "logique de guerre totale" et de rechercher l'avantage du vainqueur qui impose ses conditions à un adversaire jeté à terre, et dont l'écrasement aura également l'avantage de dissuader les autres régions russophones de tenter la rébellion à leur tour.





L'OCCIDENT :

A ce jour, le Maidan est loin d'avoir rempli le contrat de ses commanditaires, car il a laissé s'échapper la plus belle proie du pays: la Crimée. Aussi Porochenko doit rassurer ses partenaires de l'Ouest qui craignent de voir leur aventure se terminer en fiasco militaro-économique car après la perte de la péninsule hautement stratégique qui était la priorité de l'OTAN, celle de la 1ère région économique de l'Ukraine, sonnerait le glas des ambitions économiques de l'UE...




LA RUSSIE :


Pour le gaz et la stabilité de la région, Porochenko sait qu'il doit travailler avec la Russie, mais là c'est à lui de se hisser à la hauteur d'un vrai chef d'Etat qui fait respecter l'ordre sur son territoire. Sa position de chef militaire, s'il réussit à mater le Donbass rebelle lui permettra d'avoir plus de poids pour aborder l'objectif prioritaire qu"est la Crimée.

C'est certainement la partie la plus difficile de sa stratégie mais il a l'obligation de l'aborder car il y va de sa crédibilité, mais et il doit d'abord consolider les 3 autres plans...



DES ENJEUX POLITIQUES ET MILITAIRES STRATÉGIQUES :

Donc les enjeux de la bataille de Donetsk qui fait rage depuis l'arrivée au pouvoir du joker Porochenko dépassent largement cette ville industrielle de 2 millions d'habitants, et même cette région du Donbass dont elle est la capitale.

Porochenko, sûr de lui, a tout misé, dès son élection dans un "quitte ou double" effrayant pour les menaces qu'il représente pour la population du Donbass mais aussi pour l'avenir de l'Europe toute entière.


Mais a t-il vraiment le choix ?

En attendant, c'est l'avenir de l'Ukraine qui de joue dans les larmes et le sang de cette population qui résiste à pied, héroïquement protégée par son seul courage, face aux assauts complètement disproportionnés et criminels de toute une armée moderne, qui tente de l'écraser sous un tapis de bombes avec ses avions, ses hélicoptères d'assaut, son artillerie et ses blindés.




CONCLUSION :

Mais l'Histoire nous donne le droit de garder espoir et même confiance, car la seule véritable arme qui compte et fait la différence dans ce type de guérilla en zone urbaine, c'est bien le courage et le sens du sacrifice... et précisément la terre ukrainienne en est le sanctuaire exemplaire.

Aussi, je pense sincèrement que les rebelles du Donbass vont donner une leçon de guerre et de dignité à ce pantin milliardaire et à ses soudards ...




Erwan Castel le 27 mai 2014 au 2ème jour de la bataille de Donetsk


Pour suivre l'actualité au jour le jour : CHRONO EN COURS (5), à partir du 26 mai 2014


mardi 27 mai 2014

Bonnet or et or bonnet ...

Petro Porochenko, 5ème président d'Ukraine 

L'oligarque Porochenko pro Maïdan a été "élu" avec 56 % des voix

En février, le régime corrompu de l'oligarque Ianoukovitch était renversé...
En juin, son concurrent, l'oligarque Porochenko est "élu" à sa place...

Même physique, même mentalité, mêmes intérêts...

La différence ?

Pendant la période transitoire du Maïdan les USA et l'UE auront mis un collier étrangleur autour du cou de l'Ukraine désarticulée, pour assurer à l'avenir que l'esclave ne puisse plus changer d'avis...

Reste le Donbass, cette région slave qui refuse d'être l'esclave d'un système exogène.... 

C'est le test d'entrée du nouveau Président et il va y risquer sa tête car il n'a que 2 choix :

1 - Soit continuer l'écrasement militaire des bastions rebelles en employant les grands moyens, au risque d'une guerre civile généralisée, d'une mutinerie, voire d'un coup d'état militaire.

2 - Soit négocier avec le secours de Poutine un statut spécial pour le Donbass au risque d'une nouvelle révolution par les radicaux du Maïdan soutenus par les européens, car cette option passerait par reconnaître en préambule la perte de la Crimée.

Il risque de devoir se battre sur 2 fronts : le Donbass d'une part et les nationalistes d'autre part qui malgré leur faible score aux élections, vont continuer à exiger une part du gâteau et vouloir imposer une politique ethnocentrée galicienne de l'Ukraine.

Seule, l'Ukraine ne pourra pas y arriver, mais si elle se tourne uniquement vers l'UE privilégiant l'économie, c'est la guerre civile, si elle se tourne uniquement vers la Russie privilégiant la paix, c'est une nouvelle révolution...
Sauf si... Russie et USA s'entendent sur un statut quo, cessent toute ingérence et préservent une Ukraine réellement indépendante et partenaire avec les deux...
Mais là on n'est plus dans le domaine du rêve mais dans celui du miracle !

Surtout que sur le terrain des points de non retour ont été franchis ces dernières semaines : 
- sur le plan politique, par les républiques populaires, avec le référendum d'autodétermination, 
- sur le plan militaire, par Kiev avec la guerre asymétrique et punitive lancée contre les populations du Donbass...

Quelque que soit l'avenir de l'Ukraine, la sécession du Sud Est est d'ores et déjà factuelle,... sauf si les bastions séparatistes sont physiquement rayés de la carte, ce que Sergeï Lavrov, ministre des Affaires Etrangères de Russie a déjà prévenu comme une "colossale erreur" à ne pas risquer !

Les jours prochains seront décisifs pour le Donbass mais aussi pour l'Ukraine qui semble aux derniers événements vouloir persister à s'enfoncer dans une impasse sanglante, 

Erwan Castel le 26 mai 2014


Avant et Après... à moins que cela ne soit l'inverse !
Porochenko   et    Ianoukovitch

dimanche 25 mai 2014

Hommage aux héros du Donbass !


LA VÉRITÉ ET LA DIGNITÉ CONTRE LE MENSONGE ET LA HONTE !

Ces derniers jours, en Ukraine, les combats ont pris une dimension et une intensité de guerre civile moderne. Partout, des miliciens se lèvent sortant des mines ou des fermes du Donbass, offrant leurs vies pour protéger leurs familles et leur terre des bombardements de l'artillerie ukrainienne, des assassinats des bataillons spéciaux, et pour relever l'ignominieuse insulte de l'Occident cupide et lâche qui veut nous les présenter comme une poignée de terroristes à la solde de Poutine, ayant pris en otage toute une région de l'Ukraine. 

Qui sont-ils ses hommes et ses femmes qui défendent mètre après mètre leur sanctuaire ancestral ? Il est temps de découvrir leur visage, car leur regard en dit plus qu'un long discours ou même qu'un cri de guerre...

Le 22 mai 2014, une offensive générale est lancé de Donetsk à Lugansk par la dictature de Kiev. décidé à mater la rébellion avant les élections présidentielles du 25 mai.
Dans le secteur de Lyzychansk, des unités d'infanterie mécanisées donnent l'assaut sur les les rives de la rivière Donetsk défendue par des miliciens. Ces derniers vont défendre les 2 ponts et réussir a repousser en fin de journée un ennemi pourtant très supérieur en nombre et disposant d'un appui feu conséquent fourni par l'artillerie et les hélicoptères et avions de combat.

Les sacrifices consenties par le Donbass ce jour là sont énormes, ainsi de ce pays de mineurs situé à l'Ouest de Lugansk, Stakhanov, qui voit disparaître 5 pères de familles, happés par cette guerre fratricide.


Le 24 mai 2014, tandis qu'un commando de soudards du "Prayvi Sector" assassine lâchement des civils dans une administration à Torets (voir info et vidéo dans "chrono 4" à la date du 24 mai), des funérailles ont lieu à Stakhanov, devant une population debout, venue massivement honorer le sacrifice de ses fils dans un combat inégal...

A chacun ses héros !

Aujourd'hui nos démocraties, pour quelques contrats industriels et bases militaire écrasent via une junte de tarés tout un peuple qui demande juste à ce que son identité soit respectée.
Les médias occidentaux à travers quelques analyses triturées dans les bunkers des rédactions ou des extraits sélectionnés d'interview d'individus isolés nous maquillent déjà une Histoire qui n'est pas terminée. 

Car, regardez simplement cette foule venue dignement rendre hommage aux miliciens tués et cherchez dans leur regard la haine ou l'effroi d'une population prise en otage par les méchants "petits hommes verts" de Moscou... 

Alors vous comprendrez de quel côté se situent la Vérité et la Dignité !

Hommage aux enfants de Stakhanov tombés le 22 mai 2014

Lorsque la vérité éclatera enfin dans notre Europe asservie sous le joug des financiers new-yorkais, j'espère que nous nous souviendrons ce jour là, du courage de ces hommes et ces femmes du Donbass et suivant leur exemple, nous sortirons enfin de nos supermarchés et de nos banques de crédits, pour nous débarrasser des faquins qui nous gouvernent et les pendre aux branches de notre honte...

Erwan Castel, à Cayenne  le 25 mai 2014



Quand les vautours de Bruxelles sont dénoncés


Il est temps maintenant de tresser les cordes...

lundi 19 mai 2014

Qui sème le vent récolte la tempête !

Des assaillants bloqués et des assiégés dynamiques

Les combats comme prévu, ont pris une dimension de bataille moderne de plus en plus engagée et acharnée, sur le front de Slaviansk et Kramatorsk notamment, ou les bombardements et les accrochages se succèdent sans interruption le jour comme  la nuit


La vidéo jointe a été prise aux premières heures de la journée, elle témoigne malgré l'éloignement de l'observateur de l’extrême intensité des combats, qui se déroulent en ce moment sur le secteur de Slaviansk et Kramatorsk. Ici nous voyons au loin le mont Karachun (et son antenne TV), situé au sud de Slaviansk et qui subit un assaut de la part de la milice séparatiste qui veut réduire l'artillerie ukrainienne au silence.


L'artillerie ukrainienne, embusquée sur le mont Karachun continue un pilonnage des positions séparatistes et des banlieues urbaines, et offre un appui intense aux attaques menées sur les entrées Est de Slaviansk et Sud de Kramatorsk. Mais depuis le débuts de l'offensive, les unités kieviennes pourtant supérieures en nombre et en équipement, n'ont pas réussi à percer les lignes de défense tenues par les miliciens séparatistes.

De leur côté, les rebelles malgré un équipement léger et faible tiennent repoussant les assauts des 25e et 95e brigades aéromobiles et même s'autorisent des contre-attaques marquantes contre les positions ennemies.

Ainsi pour la seule journée du 18 mai :

- Le point de contrôle ukrainien qui verrouillait la route de Donetsk a été entièrement détruit et la route provisoirement libérée.
- Un point d'appui ukrainien sur la route de Slaviansk à Kramatorsk a été délogé à distance.
- Une position ukrainienne a été attaquée le soir dans le village de Seleznevka (à l'est de Slaviansk, 2km au Nord de Semonovka) 
- D'autres points de contrôles ukrainien ont fait l'objet d'attaques de la part des milices séparatistes

Groupe du sergent chef  Alexander Mozhaev, dit " Babaï"
Les milices ont créé des groupes de combats mobiles
composés essentiellement de combattants cosaques,
rompus  aux tactiques de guérillas et de harcèlement. 

Les pertes ukrainiennes pour cette journée, selon des renseignements basés sur des observations et des interceptions radios, les forces de Kiev auraient perdu 3 véhicules blindés, 1 station radio mobile sur camion Gaz 66 et 2 camions Kamaz. Les pertes ennemies évaluées sont approximativement de 100 tués et blessés...

Un incident significatif s'est produit pendant cette journée du 18 :
Un groupe de soldats ukrainiens a été intercepté par son commandement au moment où ils cherchait à déserter et rejoindre les séparatistes. Ces soldats auraient été immédiatement fusillés sur le front !
Le commandement ukrainien nie son implication dans l’exécution, mais sans nier sa réalité.. révélant à la fois le moral catastrophique de certaines unités régulières et la désorganisation d'une chaîne de commandement qui ouvre la porte à des initiatives criminelles et stupides, car si les fusillés sont confirmés, il est peu probable que le résultat obtenu sur la discipline des troupes soit celui que recherchait une telle une sanction exemplaire et brutale...

Ces chiffres, sont bien sûr à prendre au conditionnel, mais ce qui est sûr c'est que, vu l'intensité des combats et les nombreux témoignages, les communiqués officiels, corrigés par la propagande deviennent presque ridicules, surtout du côté de Kiev qui cache ses pertes pour des raison politiques évidentes, et dont une grande partie des assauts est mené "par procuration" avec les bataillons de volontaires et privés qui échappent aux statistiques limitées (pour le moment) aux forces gouvernementales.

L'armée ukrainienne bloquée sur le terrain comme dans son moral
Il faut pour Kiev, remporter une victoire sur le terrain surtout la veille des élections présidentielles, devient une priorité urgente. Car si, sur le plan militaire le bénéfice sera faible, les bastions rebelles principaux étant à Donetsk et Lugansk, le résultat peut être plus significatif sur le plan politique, car la junte Tourtchinov qui commence a susciter des questionnements sur le plan politique devient inquiétante sur le plan militaire et perd doucement la confiance de ses partenaires occidentaux. 

Mais c'est un pari risqué, car si la conquête des villes assiégées se fait au prix de pertes importantes dans les rangs de l'armée et surtout dans la population civile de Sloviansk et Kramatorsk, la victoire risque d'être fatale au gouvernement de Kiev, qui récoltera surement un discrédit  international et un embrasement de la guerre civile aux autres régions de Karkhov, Odessa, Kherson etc...

Le problème est que Kiev qui a semé le vent de la discorde entre les communautés, n'a plus trop le choix et doit maintenant récolter la tempête de la rébellion du Donbass...

Erwan Castel le 19 mai 2014

L'offensive de l'armée ukrainienne échouée sur les barrages
séparatistes s'est rapidement transformée en guerre de position


LES OPÉRATIONS DURANT LES JOURS PRÉCÉDENTS 



vendredi 16 mai 2014

Quelques heures avant la bataille...


A moins d'un coup de force diplomatique ou d'un revirement politique, le secteur de Slaviansk / Kramatorsk risque de s'embraser dans les prochaines heures...

La junte de Kiev, pour ne pas perdre le Donbass n'a pas d'autre choix que de tenter son écrasement militaire, avant les élections présidentielles du 25 mai et le renforcement des milices rebelles. Tandis que l'artillerie continue un pilonnage des zones de défense et des quartiers d'habitations périphériques, un groupe d'assaut blindé a pris position pour un assaut de Slaviansk, pierre angulaire de la résistance et symbole de la rébellion.


Les rebelles de Slaviansk, quant à eux, accrochés à leurs villes et leur liberté, sont prêts, avec courage à se montrer dignes de leurs anciens et de leur familles et s'apprêtent à accueillir la soldatesque kievienne... Ils ont annoncé en soirée par un ultimatum respectant les règles ancestrales du combat et de l'honneur leur intention de réaliser une contre-offensive sur les positions ennemies...

Mais quelle que soit l'issue de la bataille les rebelles l'ont déjà gagné, car elle va sceller dans le sang l'autodétermination du peuple du Donbass exprimée le 11 mai dernier !

RESPECT A EUX !

Les défenseurs de Slaviansk, ( 7'29")
(filmé le 14 avril 2014)

Erwan Castel le 15 mai 2014.


Pour suivre les événements et les opérations le lien ici : Ukraine, Chrono 4


mardi 13 mai 2014

L'Occident va perdre la Russie

Poutine, la Russie et les médias français :
le coup de de gueule de Vladimir Fédorovski

ENTRETIEN AVEC VLADIMIR FEDOROVSKI


Par Eugénie Bastié - Publié le 08/05/2014 

FIGAROVOX/ENTRETIEN- Des dizaines de séparatistes ont péri dans un incendie à Odessa provoqué par des nationalistes ukrainiens, ce qui n'a pas beaucoup ému les médias français. Vladimir Fédorovski, écrivain russe qui ne porte pas Poutine dans son coeur, y voit le signe d'une russophobie médiatique.



Vladimir Fédorovski est un écrivain russe d'origine ukrainienne, actuellement le plus édité en France. Diplomate, il a joué un rôle actif dans la chute du communisme, il fut promoteur de la perestroika puis porte-parole d'un des premiers partis démocratiques russes. Il a écrit de nombreux ouvrages sur la Russie mythique, et dernièrement un essai sur Poutine intitulé Poutine, l'itinéraire secret, (Editions du Rocher, 2014). Il présente actuellement en France un spectacle de théatre total intitulé Les mystères de Saint -Petersbourg .


Le 2 mai dernier, des dizaines de pro-russes ont péri dans un incendie à Odessa, allumé au choix par de «jeunes supporters de foot» ou par des nationalistes ukrainiens de Pravy sektor. La télévision allemande a mené un travail d'enquête qui a révélé que certains snipers de Maïdan provenaient du camp anti-russe. Ces deux informations ont été très peu relayées en France. Pourquoi ce deux poids-deux mesures? Y-a-t-il selon vous un tropisme anti-russe dans les milieux médiatiques français?

La guerre en Ukraine est triple: par les armes, par la propagande et par les services secrets. Dans cette triple guerre les journalistes occidentaux sont instrumentalisés. Même à la fin du communisme, période que je connais très bien, les journalistes étaient plus prudents, et les informations fausses ou non vérifiées finissaient par être démasquées -on se souvient de l'affaire des charniers de Timișoara. Aujourd'hui, c'est pire que du deux poids-deux mesures, je suis ahuri par le manque de professionnalisme des journalistes, notamment français. Les journalistes allemands et américains sont plus pointus, les Français, sont souvent politiquement correct et voient le monde en noir et blanc.

Or, comme l'a dit Hubert Védrine dans vos colonnes, «la haine ne fait pas une politique». La présentation unilatérale du massacre d'Odessa, imputé à la responsabilité russe, alors ce sont des russophones qui ont été brulés vifs, est à cet égard significative. Les journalistes ont donné les réponses avant de poser les questions, concluant à la culpabilité russe.

Il y a une propagande exagérée du côté russe aussi, évidement. Mais cela peut se comprendre: les journalistes russes vivent sous un régime autoritaire et n'ont pas vraiment le choix. Mais en Occident, la propagande est le triomphe du politiquement correct qui prime sur l'analyse.

Comment expliquer cette diabolisation de Poutine dans certains médias occidentaux?

Quand Mme Clinton compare Poutine à Hitler, c'est effrayant de bêtise.

On ne peut m'accuser d'être complaisant avec Poutine. Je n'ai pas attendu la crise ukrainienne pour le critiquer. Mais je suis effaré par la diabolisation qui en est faite. Quand Mme Clinton compare Vladimir Poutine à Hitler, c'est effrayant de bêtise.

Poutine défend les valeurs traditionnelles face à un Occident qui selon lui se serait «dégonflé» face à l'islamisme (pour lui l'islamisme modéré n'existe pas plus que le communisme modéré) et aurait abandonné le combat idéologique. Il se présente comme le rempart au déclin de l'Occident face à l'islam. Il incarne l'antithèse de la gauche caviar, c'est pourquoi l'élite médiatique le déteste.

Cette russophobie témoigne-t-elle d'une «arrogance occidentale» à l'égard des Russes, jugés comme des barbares soumis au despotisme oriental?

Cette russophobie de la presse est inversement proportionnelle à celle du public. Je suis bien placé pour le savoir: la Russie mythique, qui est mon fonds de commerce, a un succès fou en France. Je vends le mythe russe dans mes livres et mes spectacles, et les Français en redemandent, surtout en ce moment! Ce décalage entre la presse et l'opinion publique est dangereux, il alimente les fantasmes et la mythification de Poutine.

Les journalistes occidentaux ont tendance à confondre Poutine et la Russie éternelle. Mais je veux les rassurer: Poutine et Hollande passeront, la France et la Russie resteront.

Je mets en garde les journalistes occidentaux: à jouer le jeu- sans en être conscients sans doute- de certains services secrets, ils se font les boutefeux du conflit. Ils entretiennent un climat de guerre civile en Ukraine, qui pourrait conduire à un grand conflit généralisé. Je dis souvent pour faire peur que l'Ukraine pourrait être le Sarajevo de 2014. C'est possible.

Poutine incarne l'antithèse de la gauche caviar, c'est pourquoi l'élite médiatique le déteste.

Pensez-vous que l'attitude des Occidentaux pousse à la scission de l'Ukraine? Celle-ci vous parait-elle le seul moyen de sortir de la crise?

La sortie de crise se fera je l'espère le 6 juin prochain en Normandie, lorsque Poutine viendra en France à l'occasion de la commémoration du Débarquement. De l'autre côté, il faudrait trouver un Mandela ukrainien qui accepte d'aller au-delà du sentiment de revanche et trouve la voie du dialogue et du compromis.

Je suis contre la scission de l'Ukraine, ce serait le triomphe de l'idiotie diplomatique. Les Européens, les Russes et les Ukrainiens ont des intérêts communs.

Les Américains ont essayé d'humilier la Russie, c'était la stratégie de Brzeziński (conseiller de Carter), après la chute du communisme. Or quand vous humiliez un pays, il faut s'attendre à ce qu'il y ait un esprit de revanche et un retour de bâton autoritaire. C'est ce qui est arrivé avec l'Allemagne après le Traité de Versailles. C'est l'humiliation de la Russie dans la période post-communiste qui a conduit Poutine au pouvoir et qui guide sa politique aujourd'hui.

Depuis un ou deux ans, les Américains renouent avec cette ambition: il faut descendre Poutine. Ils veulent casser l'axe Russo-allemand naissant, notamment par le Traité transatlantique. En faisant cela, ils repoussent la Russie vers la Chine, ce qui est catastrophique pour tout le monde.

Poutine a gagné la Crimée et perdu l'Ukraine. L'Occident va gagner l'Ukraine mais perdre la Russie. Tout le monde est perdant.

Sources de l'article
- Site "FIGARO.FR", le lien : ICI

Les autres analyses de Vladimir Fédorovski publiées sur ce blog, le lien : ICI

Sécession dans le Donbass

Lugansk et Donetsk ont voté l'indépendance du Sud Est de l'Ukraine !



Défiant les tirs punitifs des canons et des soudards de la junte de Kiev, plus de 75 % des 7 millions d'habitants du Donbass sont venus exprimer leur désir de prendre en main leur destinée, en se séparent de l'Ukraine.


PETIT RAPPEL HISTORIQUE

Après la rupture constitutionnelle du Maidan en février, la clique mise en place à Kiev par les ploutocrates de l'Union Européenne, plutôt que de chercher un consensus national, a mené une politique ethnocentriste et stupidement revancharde, ostracisant les populations russophones de Crimée et du Donbass.

Dans la péninsule criméenne, composée à 66 % de russes, le retour vers la Mère Patrie n'a été qu'une simple formalité fermant le 16 mars par référendum une petite parenthèse de 60 années d'histoire ukrainienne (96,7 % favorables sur 83 % de participation). 
Par contre dans le Donbass, les régions de Donetsk (75% de russes) et de Lugansk (69 % de russes) ont initialement réagi en demandant un statut de fédéralisation, garantissant leur identité tout en respectant l'unité de l'Ukraine. 

Plutôt que d'engager le dialogue en rencontrant les responsables du mouvement fédéraliste et les élus du Parti des Régions, la clique de Kiev après avoir agité un misérable  simulacre de décentralisation, a envoyé le 16 avril, ses chars et ses avions de combat au devant des contestataires. qui devant l'expédition punitive médiévale, se sont métamorphosés en rebelles séparatistes.

Le résultat de cette aventure militaire est que la contestation a rapidement gagné l'ensemble des 2 régions et a trouvé des échos partisans importants à Odessa et Karkhov notamment. Un référendum d'autodétermination a donc été préparé malgré les menaces des oligarques au pouvoir à Kiev et Bruxelles.

Devant l'échec de son opération militaire, lamentablement échouée devant les barrages des civils désarmés,  Le pasteur Tourtchinov, devenu président par intérim de l'Ukraine a voulu lancer ses inquisiteurs dans le Donbass insoumis, soudards nationalistes du Maïdan ou soldatesque mercenaire des sociétés privées de sécurité étasuniennes.

Soldats du bataillon "Dniepr" appuyés par les "employés" de la
société "Academi", à Krasnoarmeysk (Donetsk), le 11 mai 2014


LE RÉFÉRENDUM DU 11 MAI

Les occidentaux  auraient dû lire des livres d'Histoire plutôt que des rapports financiers la résistance militaire avant de se précipiter avec leur marionnettes du Maïdan dans cette aventure ukrainienne.

Car les polono-galiciens ne représentent que l’extrême Ouest du pays et ne peuvent être assimilés à un peuple slave et orthodoxe vivant au milieu de mines de charbon et de champs de batailles ayant forgé son caractère pendant des générations.
Aussi, ni les bombardements des canons kiéviens, ni les quolibets des atlantistes n'ont entamé la détermination et l'audace de ces populations décidés à faire valoir dans le Donbass "le droit des peuples à disposer d'eux -mêmes", 

Et les résultats du référendum sont sans appel : d'abord un taux de participation exceptionnel de 75 % compte tenu du blocus exercé par les forces spéciales kiéviennes, et une moyenne de 96,85 % pour les deux régions consacrant ainsi leur sécession devenue une nécessité vitale sous la répression et la terreur engagées par la junte.

Dépouillement dans les bureaux de vote défendus par la milice  


LE DÉNI OCCIDENTAL, SIGNE DE MÉPRIS  ET D'IMPUISSANCE

Que le gouvernement Tourtchinov refuse le résultat ce n'est pas étonnant et même logique de la part d'une clique stupide qui depuis sa prise de pouvoir, multiplie les erreurs et les insultes vis à vis des populations russophones d'Ukraine, menant une politique de fuite en avant de plus en plus totalitaire. 

Mais là où le cynisme devient pitoyable c'est dans le concert affolé des représentants de l'UE qui hurlent que les résultats ne peuvent être considérés eu égard à l'illégitimité du scrutin ! 
Ces laquais étasuniens de Bruxelles qui ont délaissé depuis longtemps la politique pour le commerce en oublient jusqu'à leur propre Histoire qui ne s'est construite que sur des révolutions et coup d'état...illégitimes.

Ils sont comme ses enfants gâtés qui enrageant de ne pas recevoir leur cadeau tant espéré, boudent trépignent et parlent de tricherie !
Et là on croit rêver ! Car les seules irrégularités qui ont faussé le scrutin ce sont  les actions menées par leurs bataillons spéciaux conseillés par la CIA bloquant l'accès aux urnes à des milliers de personnes.

Si le résultat doit être corrigé c'est à la hausse !!!

"Les cons ça osent tout et c'est même à cela qu'on les reconnaît !" (M. Audiard)


QUELLES PERSPECTIVES...

Je pense que le gouvernement fantoche de Kiev vit ses derniers jours, mais qu'il est capable, se sachant perdu de se lancer dans un "jusqu’au boutisme" aussi stupide que meurtrier. 

- Le référendum n'ayant pu être empêché par les opérations, Kiev va vouloir punir les séparatistes.
- Les élections présidentielles sont plus que jamais compromises et l'opposition risque de bouger.
- Les sanctions économiques ont plus d'effets sur l'UE que sur la Russie disposant de l'atout du gaz.
- Les pays occidentaux voient leur proie diminuer comme une peau de chagrin ainsi que leur marge d'initiative.

La suite est prévisible, car Kiev en franchissant violemment le point de non-retour, oblige maintenant les républiques du Donbass a se tourner économiquement vers Moscou, et a lui demander une aide militaire en cas d'une répression massive intenable.

Moscou alors ne s'engagera pas directement (sauf si la répression devient génocide), mais il est fort à parier que vu l'état chaotique des vielles routes de l'Ukraine, quelques caisses tombent de camions militaires perdus sur le chemin de volontaires partant renforcer les rebelles du Donbass.

Et que pourront alors trouver à redire les cyniques occidentaux qui depuis des mois ont préparé et accompagné le chaos, en formant des manifestants du Maïdan dans les écoles de police polonaises en septembre 2013, en "conseillant" à partir d'agents spéciaux au 3ème étage du SBU, les opérations spéciales en cours, en finançant et coordonnant des sociétés privées nouvelles officines étasuniennes non gouvernementales.

Ce qui est validé en tout cas pour le pasteur étasunien de Kiev, c'est le nombre de bras et de coeurs qui se dressent désormais face à sa dictature : 6 millions ! ... pas facile à convertir même si le Maïdan est devenu depuis février une cour des miracles...

Rebelles séparatistes défendant l'entrée d'une ville assiégée


LA VÉRITÉ AU BOUT DU CHEMIN.

Actuellement les enjeux qui se jouent en Ukraine dépassent de plus en plus le cadre national et même régional, car c'est toute une stratégie étasunienne et atlantiste qui est ici mise en échec même si la crise lui a prétexté un renforcement des forces de l'OTAN en Europe de l'Est. 

Les incohérences des positions occidentales, louvoyant au gré de leurs intérêts commerciaux , révèlent, crise après conflit, les mensonges et les objectifs réels aussi cupides que stupides , trahissant leurs propres valeurs démocratiques et droit-de-l'hommistes.
Ainsi du silence coupable concernant les tireurs du Maïdan, le massacre d'Odessa, ou la fusillade de Krasnoarmeysk,  pour ne parler que de l'Ukraine...

Lancien chancelier allemand, Gehrarg Schröder résume très bien la situation ainsi :

"L'erreur fondamentale vient de la politique de l'UE en faveur d'un traité d'association que Bruxelles voulait signer avec l'Ukraine, car L'UE a ignoré le fait que l'Ukraine est un pays profondément divisé culturellement. Depuis toujours, les gens du sud et de l'est du pays sont plutôt tournés vers la Russie et ceux de l'ouest plutôt vers l'UE. On pouvait parler d'un traité d'association, mais il aurait fallu le faire avec la Russie dans le même temps. L'erreur de départ a été de dire ce sera ou un traité d'association avec l'UE ou une union douanière avec la Russie"

Quant à la Russie, que l'on accuse aujourd'hui de tous les maux, elle n'a en fait ici, rien d'autre à faire qu'a attendre le dos rond, l'échec d'un système économique libéral artificiel mondialiste et arrogant. Et cet l'Occident débile et impuissant, à l'image de ses stars artificielles du show-biz, se réfugie comme une autruche dans les nouveaux cirques médiatiques pour essayer de ne pas voir la réalité de son effondrement... 

Espérons juste que l'Europe ne sombrera pas avec l'impérialisme économique libéral.

Erwan Castel,  à Cayenne le 12 mai 2014

Le printemps russe

Pour suivre la chronologie des événements (chrono en cours) le lien ici : Chrono 4