dimanche 19 avril 2020

С праздником Пасхи !

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Dimanche 19 avril 2020

Bien qu'étant un affreux apostat s'étant retourné vers les dieux de ses forêts européennes, je reste respectueux de toutes les autres traditions religieuses sachant faire je pense la différences entre sacré, religion et église, ces trois déclinaisons de la foi spirituelle, ce dynamisme universel qui caractérise notre espèce humaine tout en embellissant les traditions de ses communautés multiples et diverses.

Après avoir explorer de nombreuses religions, je suis convaincu comme le rappelait le philosophe Ramakrishna, que, à l'instar des rayons d'une roue en bois, "elles mènent toutes au centre mais ne sont pas le centre". Et toute prétention communautaro-centrée exprimée par tel ou tel croyant n'est à mon coeur qu'une hérésie de la foi qui relève de cette pensée unique fanatique et intolérante qui a donné dans notre Histoire tant d'hégémonies idéologiques, qu'elles soient religieuses, politiques, économiques ou culturelles. 

Dans le Donbass en guerre, la foi religieuse est devenue au fil des bombardements quotidiens un bouclier permettant de supporter l'insupportable et de renforcer cette capacité de résilience exceptionnelle des populations de Donetsk et Lugansk luttant pour leur libertés et traditions russes. Et ceci est valable autant pour les communautés chrétiennes, juives, musulmanes que païennes qui cohabitent harmonieusement dans un monde russe que beaucoup de Torquemadas français pseudo nationalistes devraient regarder de plus près au lieu de fantasmer sur une Russie blanche et chrétienne qui n'existe que dans leurs délires xénophobes dont les échos meurent dans des églises catholiques désertées.

Universel et universalisme, bien que de la même étymologie sont dans leurs déclinaisons ontologiques très différents, voire même opposés, car la foi religieuse qui est une réalité universelle qui historiquement ne survit et s'épanouit que dans le cadre de traditions communautaires respectées et non dans celui d'un universalisme idéologique prônant l'individualisme comme seul échelon du rapport au divin (voir par exemple Guillaume d'Ockham et les nominalistes). 
Cet universalisme idéologique principalement monothéiste montre en Occident toute la vacuité de sa déclinaison ecclésiastique qui n'a connu des variables que pour mieux servir son prosélytisme ou le système politique dans un échange d'intérêts et de pouvoirs réciproques. Mais à l'heure du Mondialisme effréné, après avoir pendant des siècles concilié avec les traditions pré-chrétiennes que pour mieux s'implanter dans les campagnes européennes mais aussi en éradiquer les cultes anciens et endémiques (christianisations des fontaines, culte marial, calendrier solaire etc) le Vatican moderne, en épurant ses rites de toute leur dimension magico-religieuse héritée du passé, est revenu à l'essence même de son absolutisme abrahamique, et du discours paulinien de ses origines auquel répond en écho parfait le pape François lorsqu'il déclare "nous sommes tous des migrants". 

Mais ici en Russie, à part quelques rares exceptions le clergé chrétien n'a pas détruit les traditions anciennes de même que les autres clergés avec qui il cohabite sereinement. Au contraire, les traditions préservées unissent les différentes communautés religieuses dont les grands rassemblements festifs sont ouverts à tous. 

Pour conclure et illustrer mieux que mes lignes cette foi universelle protégeant les traditions contre l'universalisme de la pensée, voici un chant traditionnel russe célébrant la Pâques chrétienne orthodoxe....


Pâques, qui est par excellence la fête du Printemps, est un moment fort pour les chrétiens orthodoxes d'exprimer leur unité communautaire mais aussi une appartenance identitaire très ancienne et supra-communautaire qui dépasse celui de la seule célébration religieuse...
Alors que les catholiques ont oublié leurs racines européennes (jusqu'à prétendre qu'elles sont chrétiennes !), les traditions païennes dans le monde orthodoxe sont restées vives et même sacrées fusionnant, à l'instar de l'église chrétienne primitive celtique des premiers siècles, l'identité et la foi populaire natives avec un message religieux nouveau qui, lorsqu'il n'est pas trahi par son propre clergé, les respecte. 

Bonnes fêtes de Pâques à tous et à toutes....

Erwan Castel



jeudi 16 avril 2020

6 années de haine, de sang et de honte


Le 14 avril 2020, le président ukrainien par intérim, Oleksandr Turtchinov autorisait le déclenchement dune "Opération Spéciale Antiterroristeé contre les populations russes du Donbass, animées par un fort mouvement séparatiste suite au coup d'Etat russophobe organisé sue le Maîdan en février de la même année. 

Aujourd'hui, il est acquis que cette "Opération Spéciale Antiterroriste" qui allait libérer une haine contre les populations civiles du Donbass appuyée par une déferlante insensée et disproportionnée de véhicules blindés, avions et hélicoptères de combat n'était que le prolongement d'une offensive par procuration menée par les services américains dans la zone d'influence européenne de la Russie. Et l'intervention politico-économique des occidentaux lors du Maïdan et jusqu'aux ordres donnés par leurs services secrets est visible comme le nez au milieu d'un visage à l'instar par exemple de cette visite de John Brennan,  Directeur de la CIA en personne, venu le 13 avril 2014 superviser les détails de la guerre contre le Donbass.
Car à cette époque les faucons de guerre de Washington l'ont plutôt mauvaise, malgré un renversement réussi du gouvernement Ianoukovitch, car leur objectif stratégique prioritaire, à savoir la péninsule de Crimée d'où ils veulent expulser la flotte russe de la Mer Noire, leur a échappé par un référendum écrasant signant son retour au sein de la Fédération de Russie. Et pire que cela, les populations russophones se soulèvent de Kharkov à Odessa, refusant le coup d'état du Maïdan et leur ostracisation violente engagée par le nouveau pouvoir de Kiev. Il faut donc écraser la rébellion avant que le projet de l'OTAN en Ukraine implose définitivement en vol. 

Dans toutes les régions russophones les populations protestent et refusent le nouveau pouvoir de Kiev issu du coup d'Etat du Maïdan (ici à Lugansk) 

Tandis que des hordes de radicaux nationalistes commencent à terroriser les populations russophones les premiers blindés ukrainiens arrivent aux portes de Slaviansk et Kramatorsk où Igor Girkin dit "Strelkov" anime à partir d'un noyau de 54 volontaires la première rébellion armée du Donbass qui comptera très rapidement des milliers de volontaires et résistera pendant 4 mois au siège des forces de Kiev.


Cette folie meurtrière ukrainienne vomie par le Maïdan allait ouvrir ce 14 avril 2020 au coeur de l'Europe une guerre fratricide qui dure depuis 6 ans et plus de 20 000 morts (officiellement 13000), des milliers de destructions dans une résurgence de guerre froide entre Moscou et Washington dont les conséquences économiques, diplomatiques et militaires se font sentir à travers le Monde entier. 

Et depuis 2014, Porochenko a succédé Turtchinov avant de donner le relais à Zelensky sur fond d'accords de paix signés à Minsk en septembre 2014, renouvelés en février 2015 mais jamais respectés...
  • 6 années de haine russophobe occidentale hystérisée par l'instrumentalisation de psychopathes bandéristes et néo-nazis,
  • 6 années de souffrance, de larmes et de sang pour des populations civiles subissant blocus et bombardements quotidiens,
  • 6 années de honte pour les gouvernements européens qui soutiennent, politiquement, financièrement et médiatiquement les crimes de guerre ukrainiens dans le Donbass.
Le Donbass est depuis 6 ans coincé entre un bélier ukrainien meurtrier lancé et les murailles d'une Russie prise à la gorge par les avancées de l'OTAN et les sanctions économiques occidentales. Kiev, mène quotidiennement contre les populations russes une guerre d'usure à caractère génocidaire, mais sans jamais briser par un massacre de masse cet équilibre fragile et hypocrite du processus de paix, ce qui justifierait une intervention russe à caractère humanitaire, un abandon du soutien occidental et l’arrêt de mort de sa colonie militaire Ukraine.

Ce 14 avril a été inhumée à Gorlovka, Miroslava Vorontsova, 
26 ans, tuée par un bombardement ukrainien ciblant une zone 
résidentielle civile à Shirokaya Balka, le 9 avril 2020.

Aujourd'hui la situation militaire, politique et surtout psychologique est complètement bloquée, et surtout irréversible, car tant du côté de Kiev qui rêve d'une épuration ethnique du Donbass que du côté de Donetsk et Lugansk qui rêvent de rejoindre la Fédération de Russie pour que cesse le martyr de leur population, un retour du Donbass en Ukraine est tout simplement impensable.

Chaque jour des femmes et des hommes tombent sur ce front du Donbass, militaires et civils dont le seul crime est de vouloir continuer à être ce qu'ils sont depuis des générations et des générations : un peuple russe du bassin du Don. La haine et la guerre portée dans leurs foyers par le nouveau régime de Kiev leur rappelle qu'ils étaient déjà russes il y a seulement un siècle et que ce sont les bricolages des apprentis soviétiques qui les ont enfermé en 1921 dans une Ukraine démesurée et artificielle. Depuis le Maïdan, le sentiment d'abandon vécu depuis l'indépendance de l'Ukraine est devenu une russophobie hystérique qui cherche à éradiquer de leur terre leur identité jusqu'à leur présence physique...

Et pour illustrer ce nouveau conflit fratricide organisé au coeur de l'Europe par l'hégémonie mondialiste, je choisis cette photo de Zelensky, la nouvelle marionnette étasunienne de Kiev, en visite cette semaine sur le front du Donbass et dont l'insigne porté sur son uniforme révèle la mentalité qui l'anime réellement derrière ses fallacieux discours pacifistes et surtout populistes qui l'ont porté au pouvoir. Cet insigne se passe de tout commentaire :

Zelensky, le président ukrainien en visite dans les tranchées du Donbass, touchées par le coronavirus, arborant une tête de mort avec la devise " L'Ukraine ou la Mort"  qui pour les habitants du Donbass peut se traduire depuis 6 ans par "L'Ukraine ET la Mort"  !


Si la paix est sur de nombreuses lèvres, les coeurs savent en revanche que seule la guerre permettra de l'instaurer durablement en mettant fin à ce cauchemar qui n'en finit pas, tant pour les familles russes du Donbass, en particulier celles qui vivent à proximité du front que pour celles qui sont sous la botte ukrainienne dans les territoires occupés par Kiev et dont la libération est la condition sine qua non au retour de la paix dans cette région russe du bassin du Don.


Erwan Castel

"Mon coeur regarde-moi, ma main s'est muée en poing"
Une des nombreuses chansons devenues symbole de 
cette rébellion du peuple du Donbass pour défendre sa
Liberté et ses traditions russes. Paroles, voir le lien ici .






vendredi 10 avril 2020

Quand l'indifférence nourrit la haine


Au lendemain d'une nouvelle tragédie qui a ensanglanté entre Yasinovataya et Gorlovka la population du Donbass avec l'odieux assassinat par les soudards ukrainiens d'une jeune fille de 26 ans, les forces de Kiev poursuivent leurs bombardements terrorisant les civils qui depuis 6 ans se terrent dans les caves pour tenter de survivre à cette guerre dont le caractère génocidaire est d'autant plus abjecte que ces criminels bénéficient d'une totale impunité de la part des autorités ukrainiennes et d'une indifférence hallucinante de la part de la "communauté internationale" pourtant si prompte à distribuer aux quatre vents sa moraline droitdelhommiste...


Nuit du 09 au 10 avril 2020 - Bombardement ukrainien lourd
à l'Ouest de Gorlovka (Nord de la Rép. Pop. de Donetsk)

Depuis le mois de mars ce ne sont pas moins de 3 civils et 20 militaires qui ont été tués et 11 civils et des dizaines de soldats qui ont été blessés par les tirs ukrainiens. Selon les rapports de l'ONU, le nombre des victimes civiles dans le Donbass a augmenté de 280% par rapport aux mois précédents.

Au lendemain de cette nouvelle tragédie qui a coûté la vie à une femme de 26 ans et grièvement blessé un homme de 59 ans, le président de la République Populaire de Donetsk, Denis Pushilin, a lancé un appel solennel en direction de la communauté internationale dont faut-il le rappeler, 2 pays majeurs (la France et l'Allemagne), sont signataires et garants des accords de paix signés à Minsk par l'Ukraine:

"Dans la Gorlovka, qui souffre depuis longtemps, une autre terrible tragédie s'est produite aujourd'hui: une jeune fille de 26 ans a été cyniquement tuée par des militants ukrainiens. Elle est décédée des suites de l'explosion d'une mine larguée par un drone VFU. Un homme de 59 ans qui a été transporté à l'hôpital avec de nombreuses blessures a également été grièvement blessé.
Il s'agit du troisième décès d'un civil de la République aux mains de criminels punitifs ukrainiens au cours des 30 derniers jours, 11 citoyens au cours de la même période ont été blessés de gravité variable.
À une époque où le monde entier se rallie à la lutte contre un ennemi commun - la pandémie de coronavirus - qui fait des milliers de morts, l'Ukraine intensifie fortement les bombardements de la République populaire de Donetsk. Il détruit délibérément des civils, leurs maisons, des objets d'infrastructures sociales.
Nous exhortons la communauté mondiale tout entière à forcer d'urgence Kiev à cesser de tuer des civils innocents. Sinon, nous nous réservons le droit de répondre à de telles actions avec les méthodes les plus strictes."
Denis Pushilin,
chef de la République populaire de Donetsk, président de l'OD «DR».

Il est à craindre malheureusement, que cet appel du président de la RPD reste sans réponse, comme les précédents depuis 6 ans de bombardements des populations civiles du Donbass. Et l'intensification actuelle des violations ukrainiennes du cessez le feu ne fait que confirmer que le droit international et l'appel à la raison sont totalement impuissants face à la haine russophobe que l'Occident a instrumentalisé et libéré il y a 6 ans sur le Maïdan.

Au cours de la semaine écoulée plus d'un millier de munitions de calibre supérieurs à 12.7mm ont été tirées par les forces ukrainiennes contre le territoire de la République Populaire de Donetsk. Rien que pour la dernière journée du 9 avril, les forces ukrainiennes ont violé 16 fois le cessez-le-feu, tirant près de 150 munitions de gros calibre sur le territoire de la RPD.

09 avril 2020 - Coup direct de l'artillerie lourde ukrainienne 
sur une maison de Shirokaya Balka, sur le front de Gorlovoka

Face à ces violations ukrainiennes meurtrières du cessez le feu, les forces de défense républicaines usent de leur droit à la légitime défense dans des ripostes ciblées et ponctuelles visant à desserrer les pressions offensives de l'ennemi qui continue a se rapprocher de leurs lignes de défense :

Destruction d'un camion Zil ukrainien à l'aide d'un missile antichar

Tout comme au lendemain du 2 mai 2014, lorsque les radicaux néo-nazis avaient massacré des dizaines de manifestants fédéralistes pro-russes à Odessa, je suis à chaque nouveau massacre encore plus révolté par cette indifférence complice de cette "bien-pensance occidentale" donneuse de leçons que par les crimes de ces "ukrops" dont l'horreur ne fait que confirmer les psychopathes néo-nazis qu'ils sont.

Alors que cette "communauté internationale", qui tient les cordons d'une bourse occidentale perfusant une Ukraine moribonde, aurait les moyens de faire pression sur elle à la manière dont elle exerce des sanctions économiques sur les pays non alignés, rien n'est fait pour que cessent les crimes de guerre quotidiens perpétrés par les soudards de Kiev. 

Au contraire, le silence des démocraties droitdelhommistes soutenant depuis le Maïdan la croisade du nouveau régime ukrainien contre ses populations russophones, est devenu au fil des massacres et des bombardements dont elles sont les victimes depuis le symptôme d'une idéologie occidentale dont la finalité criminelle reste inchangée depuis des siècles, et qui aujourd'hui l'applique contre ses propres populations.

Lorsqu'on pourra, et devrons juger et condamner ces criminels de guerre ukrainiens, il ne faudra pas oublier qu'ils ne sont, à l'instar des djihadistes en Syrie, que les idiots utiles des occidentaux qu'ils soient adeptes d'un libéralisme qu'il soit social ou économique (et dont certains se prétendent même pro-russes) et est responsable de cette amoralité criminelle qui infecte le Monde depuis des siècles.

Erwan Castel

Miroslava Vorontsova, 26 ans, tuée par un bombardement ukrainien 
ciblant la zone résidentielle civile Shirokaya Balka le 9 avril 2020


Pensée du jour


Un des rares points positifs, et d'ailleurs peut-être le seul, d'une hospitalisation forcée, est de pouvoir parfois libérer la pensée des contingences et préoccupations quotidiennes. Ainsi je cherche a comprendre modestement par delà les champs de batailles physiques et idéologiques, les racines des esclavages et des révoltes qui rythment un effondrement en cours et que je crois malheureusement être plus aujourd'hui celui de l'âme humaine que du système qui l'asservit...


Mais il reste toujours "la foi et l'espérance"...

Alexandre Zakharchenko (1976-2018), président et bâtisseur de la République Populaire de Donetsk. Son assassinat par un attentat terroriste le 31 août 2018 va, contrairement aux objectifs de ses assassins occidentaux, sublimer la résistance armée et renforcer le projet sociétal que le peuple du Donbass a bâti autour de ses traditions et libertés.

Lorsque je tente modestement d'observer les spasmes de notre monde post-moderne et que j'appelle de mes voeux à être les symptômes de la mort prochaine du système mortifère qui en est le moteur, je suis effaré de voir combien les Hommes dans leur ensemble continuent à s'accrocher à ses chimères qui aveuglent leurs libertés de conscience depuis des millénaires.

Est-ce par conditionnement, habitude ou servilité, par manque de courage, d'imagination ou de culture, ou peut-être un peu tout cela à la fois, que les populations se laissent porter par les courants de l'individualisme et des idéologies dogmatiques au lieu de saisir l'opportunité de reprendre leurs destinées en main dans cette dynamique du "surhomme" qui domine à la fois leurs peurs et leurs pulsions. Car force est de constater qu'au milieu des crises multiples et exponentielles qui nous happent vers l'inéluctable chaos régénérateur, l'immense majorité des individus persistent au milieu du naufrage à s'accrocher aux débris pourris de leurs certitudes qui leur sont autant liberticides qu'elles sont désuètes. 

Au lieu de regarde, par delà des vagues qui déferlent sur eux, la montagne dont le sommet luit de la promesse d'un nouveau printemps, les "homo, de moins en moins sapiens" se déchirent ou se réfugient dans la vacuité de réseaux sociaux abscons, incapables de comprendre que ces derniers servent  surtout de valve de dépressurisation pour éviter que de vraies rébellions explosent et menacent réellement le système dont ils sont les esclaves .

Beaucoup critiquent, et à juste titre les avidités, cupidités et carriérismes individuels des élites politiques occidentales qui dirigent des gouvernances toutes dédiées au service d'une ploutocratie internationale, ce nouveau clergé du dieu Mammon. Mais ces "indignés" dans leur immense majorité ne valent pas mieux que leurs maîtres dénoncés car ils persistent à vouloir réagir via les prismes dogmatiques de communautarismes idéologiques religieux, ethniques, politiques ou autres. Ces faux dissidents sont in fine comme ces gladiateurs enfermés dans l'arène des cirques romains et qui s'étripent entre eux en maudissant ceux qui, depuis leurs hautes tribunes des pouvoirs politiques, financiers et médiatiques, tendent leurs pouces vers le sol en se riant de leur stupidité suicidaire . 

Aujourd'hui les peuples tournent en rond autour de leurs désespoirs et de leurs peurs car chacune de leurs réactions au système est aussitôt captée par des fantasmes stériles et contre productifs qui factuellement lui sont aussi utiles à maintenir son pouvoir que le diable est utile à l’adoration de dieu. Des complotistes hurlants qui ne regardent que les personnes à décapiter aux communautaristes qui dirigent leurs haines vers telle ou telle communauté politique ou ethnique, aucune révolte occidentale n'a malheureusement aujourd'hui la vraie consistance d'une rébellion salvatrice, car les européens ont oublié que la Liberté se gagne les armes à la main en avançant dans l'inconnu et non en ruminant des certitudes enchaînées à des dogmes idéologiques hors sol.

Les dissidences occidentales en se perdant dans des luttes horizontales ou des circonvolutions byzantines ne regardent pas au dessus d'eux et surtout au dessus du cirque auquel appartiennent même ces marionnettes politico-médiatiques qui clabaudent du haut de leurs tribunes et que parfois des révolutions viennent éjecter pour aussitôt les remplacer par d'autres marionnettes aussi serviles qu'esclavagistes. Il serait temps que les peuples regardent au delà des chaines de leurs consumérisme individualiste et de leurs peurs collectives organisés par un système orwellien accompli pour désigner et combattre leur véritable ennemi. Cet ennemi, il n'est pas de gauche ou de droite, musulman ou chrétien, blanc ou noir, il n'est même pas cette haute finance internationale qui profite aujourd'hui de sa dictature de la marchandise... 

L'ennemi des peuples de la Terre, c'est cette pensée unique qui est la matrice de toutes les tyrannies de l'Histoire depuis qu'un prétexte prétendu divin mais réellement dominateur et jaloux a demandé à ses larbins "...remplissez la terre et l'assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout être vivant qui se meut sur la terre." Depuis, tel un vrai virus, cette pensée unique métamorphose ses impérialismes esclavagistes de système religieux en système économique, politique ou culturel...

Tant que la matrice de la pensée unique sera féconde dans l'esprit humain perverti par la vanité de sa conscience, la diversité du Monde, donc les libertés animales, végétales et humaines, et par conséquent la survie du vivant dans son ensemble seront en danger mortel. Décapiter les princes, les clercs et les banquiers qui nous asservissent n'est pas la finalité du combat mais juste la toute première étape d'une révolution majeure qui doit s'opérer en priorité dans le coeur de l'Homme, 

La résistance à mener est donc à la fois une guerre verticale contre les tyrannies et un combat herméneutique contre la pensée unique qui les fait naître. Et pour ne pas se perdre dans les combats et defendre ses vraies traditions, l''Homme doit d'abord se dépouiller des dogmes qui prétendent en faire partie mais qui sont en réalité les carcans idéologiques - et souvent exogènes - de sa conscience collective native. Alors seulement les peuples d''Europe, dans la reconquête de l'imaginaire de leurs mythes fondateurs pourront libérer vers de nouvelles hauteurs intérieures leurs libertés civilisationnelles.

Heureusement il reste encore, ici et là des peuples qui ose défier le système esclavagiste de la marchandisation du monde, non pas en s'accrochant aux derniers débris encore flottant des archaïsmes politiques qui l'ont fait naître, mais en projetant avec audace et imagination vers l'A-venir, leurs valeurs humaines forgées par l'Histoire et la Nature dans une entité sociétale supra communautariste et adogmatique. 

Et ces peuples libres, comme celui du Donbass par exemple, ne luttent par pour leur confort, ni même pour leur présent, mais pour leurs traditions et leurs libertés et und survie naturelle et ontologique lointaine, au delà du chaos qui s'annonce, de l'espérance humaine.
Et ces femmes et ces hommes peuvent regarder vers l'Est les premières lueurs d'un printemps qui leur répond avec d'autant plus de confiance qu'ils ont su abandonner leurs oripeaux du passé tout comme ils refusent, les armes à la main, les esclavages du présent.

Erwan Castel

"Au milieu d’un monde à la dérive, nous sommes seuls. Nous sommes tragiquement seuls. Nous n’avons rien à voir avec toutes les formules commodes qui permettent toujours d’entrer dans une des chapelles bien étiquetées de l’échiquier politique. Nous naviguons sur une mer inconnue et personne ne peut comprendre vers quels continents nous cinglons. Nous ne sommes à l’aise nulle part. Mais si chaque parti nous est étranger, chaque militant reste notre frère. Un véritable activiste refuse toutes les formations de l’heure mais il accepte tous les hommes de courage. Et c’est pourquoi nous sommes joyeusement seuls.

C’est justement parce que nous refusons toutes les compromissions et toutes les manœuvres que nous serons le plus pur métal de l’alliage de demain. "
.
Jean Mabire
"La torche et le glaive", éditions Libres opinions, 1994


jeudi 9 avril 2020

Bombardement ukrainien meurtrier


Tandis que le monde est tétanisé par la pandémie médiatico-virale du Covid19, dans le Donbass, des innocents continuent de tomber sous les bombardements criminels de l'armée ukrainienne. Depuis 6 ans, en parallèle d'une guerre d'attrition menée quotidiennement sur les positions défensives républicaines, les forces de Kiev poursuivent leur stratégie terroriste contre les populations civiles qui tentent de survivre à l'arrière des 460 kilomètres de la ligne de front. Pilonnages de l'artillerie, tirs des snipers ou bombardements aériens réalisés avec des drones, sont devenus le quotidien pour des milliers de familles.

Ainsi, aujourd'hui, les habitants du village de Shirokaya Balka sur le front de Gorlovka (Nord de la RPD) ont subi à 15h30, un bombardement ukrainien aérien réalisé à partir de drone. L'obus largué, en explosant au 166 de la rue Plotinnaïa a fait plusieurs victimes :
  • Une jeune femme de 26 ans, Miroslava Vorontsova, qui succombera de ses trop graves blessures pendant son évacuation sanitaire.
  • Un homme, de 60 ans, Mikhail A., très grièvement blessé à la poitrine, aux poumons et au cou. Actuellement en soins intensifs au service de réanimation.

Un tel bombardement constitue une double violation des accords de Minsk ( violation du cessez le feu et utilisation d'aéronef dans la zone d'exclusion du front) mais surtout une violation des conventions de Genève qui qualifient un tir intentionnel sur des civils comme un crime de guerre.



Ce crime de guerre a été commis par la 58e brigade mécanisée ukrainienne, aux ordres de Kashenko, une unité coutumière de ce type d'action criminelle visant les populations civiles 

Ce nouveau drame du front oublié du Donbass s'inscrit dans une poursuite méthodique et croissante des bombardements de Kiev sur  les zones résidentielles et les positions défensives, où sont tombés également depuis le début du mois d'avril une dizaine de défenseurs républicains.

Erwan Castel



Une fleur de 26 printemps fauchée par la haine....


dimanche 5 avril 2020

Pour une rébellion totale

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"Face de bouc", dans l'incohérence débile de ses algorithmes, me propose ce matin de partager des souvenirs dont certains avaient été censurés lors de leurs publications initiales...

Depuis mon enchaînement hospitalier sur les rives du temps, c'est pour moi une nouvelle occasion de mesurer l'écoulement des mes années passées ici dans ce Donbass en guerre, et surtout de l'appel du front qui résonne chaque jour plus fort dans mon coeur, presque aussi fort que l'appel des "grands bois" guyanais...


Dimanche 5 avril 2020

Dans la gestion occidentale de la crise sanitaire du Covid19, on observe que l'inertie des bureaucrates n'a pas permis une anticipation appropriée à la pandémie même lorsque les politiques l'avaient correctement prise en compte. Et dans certains pays comme la France pn a vu que ce labyrinthe de procédures administratives où règne une expertocratie cupide peut même être un outil efficace pour un pouvoir amoral désirant profiter de la situation pour resserrer le carcan sur son peuple.

On s'aperçoit donc que la bureaucratie, quel que soit le Politis qu'elle prétend servir, est souvent elle aussi un problème...

Dans ces jeunes républiques de Donetsk et Lugansk, secouées par les combats, les bombardements et les sacrifices fondateurs, mais aussi malheureusement encore minées par les trahisons, le népotisme et la bureaucratie débile, le front est devenu au fil de ces 6 années de guerre le "coeur aventureux" de ce Donbass.

Et, entre les terrils silencieux et les mornes ruines qu'une nature toujours triomphante des folies humaines reverdit les noirceurs, les sillons crevassant en zigzags interminables cette terre cosaque, ne sont pas seulement les tranchées où se battent, vivent et meurent depuis plus de 2000 jours et nuits des milliers de combattants mais les veines ouvertes d'une Europe encore une fois infectée par ce virus idéologique occidental et cannibale que l'on nomme "pensée unique".

Après les clercs et les princes, ce virus contrôle aujourd'hui les banquiers qui sont au pouvoir grâce au trahisons des bourgeois, et pour les intérêt de cette nouvelle élite dominante qui leur est une fois encore totalement étrangère, les peuples s'étripent de moins en moins joyeusement mais avec de plus en plus de destructions, les uns contre les autres. Et le pire c'est que probablement ce virus survivra à l'effondrement de ce système financier suicidaire qu'il infecte pour s'imposer demain dans la nouvelle tyrannie qu'est l'intelligence artificielle décelable déjà à travers les dictatures des experts et des scientifiques, et dont les systèmes bureaucratiques aussi stupides que totalitaires ont été les pionniers..
Cette bureaucratie, plus ou moins policière et de plus en plus aveugle et amorale  est d'ailleurs la cage idéale dans laquelle les absolutismes enferment leurs peuples pour mieux les asservir, Mais tout comme les trônes, cette survit aux changements des pouvoirs dont chacun s'efforce d'en améliorer les barreaux. 


Heureusement il existe encore des hommes et des femmes qui osent se dresser face à l'adversité et refuser l'asservissement des peuples au système en cours. Et dans les tempêtes de l'Histoire ces Hommes sont comme Alexandre Zakharchenko, des capitaines menant leurs peuples vers la liberté On peut mesurer leur empreinte dans l'Histoire lorsque la tyrannie de la pensée unique tue leur corps, car leur esprit devient alors un puissant phare qui continue d'éclairer le chemin de la Liberté et alimenter les coeurs de ses combattants. 

De son vivant, Alexandre Zakharchenko savait passer par dessus les fourches caudines de l'administration lorsque les objectifs et l'urgence l'exigeaient. Car il était avant tout un chef de guerre.

Aujourd'hui l'Ukraine doit observer avec délectation, derrière ses bombardements terroristes des populations de Lugansk et Donetsk, le sabotage instinctif des jeunes républiques du Donbass réalisé par leurs propres systèmes bureaucratiques, d'où l'inertie stupide, la suspicion maladive et la corruption d'usage n'ont jamais vraiment disparu d'une machinerie désuète qu'il a bien fallu remettre en marche pour restaurer, en 2014, l'état de droit lorsque oligarques et fonctionnaires ukrainiens étaient partis planquer leurs magots du côté de Kiev.

Mais "les habitudes ont la vie dure" dit-on, surtout lorsqu'elle sont mauvaises et que, de la loi, la lettre écrase l'esprit. Et aujourd'hui, profitant de la normalisation des états républicains, des bureaucrates et autres ronds de cuirs qui seraient des modèles inépuisables si Georges Courteline est encore de ce monde...

Il y avait déjà ce centre ville de Donetsk qui, en reprenant vie autour des hauts ministères avait créé à quelques minutes seulement des champs de ruines du front une bulle spatio-temporelle d'où s'échappe depuis 6 ans la réalité de la guerre et de la souffrance (à part dans des sempiternels et insipides communiqués officiels que plus personne n'écoute). Et le pire aujourd'hui est que si la bureaucratie creuse encore plus profond le fossé entre la gouvernance et le peuple, ce n'est pas à cause d'une volonté politique mais bien à cause d'un ramassis de bureaucrates de couloir cachant leur stupidité inertielle dans les rouages rouillés de procédures du passé, 

Et cette amère constatation d'une bureaucratie qui, à l'heure de l'informatique, produit toujours plus de tonnes de paperasseries inutiles que de résultats n'est pas réservée qu'au Donbass où à la Russie mais est aussi visible dans tellement de pays dits "modernes" qu'elle me fait regretter la loi de la jungle et l'anarchie.

Heureusement, il reste les soldats du front pour maintenir vive dans la nuit cette flamme de l'espérance qui maintient l'Homme sur le cap de son coeur...  Et sur son chemin la bureaucratie, cette machinerie qui stérilise les peuples, devient un obstacle liberticide dès lors qu'elle ne partage pas les mêmes objectifs de victoire et le même sens du sacrifice que le soldat, le travailleur ou le rebelle. 

"Le sens de l’histoire de la Russie consiste à saisir ce complexe social et à le surmonter. Le libéralisme était inacceptable pour les monarchistes, pour les bolcheviks, pour les soviétiques, pour les intellectuels du « siècle de l'argent », et pour les traditionalistes orthodoxes à divers degrés. Les USA représentent le libéralisme dans sa forme définitive. Si le rejet du libéralisme au cours des siècles est l’essence de l’identité russe, cela signifie que la Russie s’identifie aujourd’hui à l’anti-américanisme."

Alexandre Douguine


Tous les états modernes souffrent de cette même gangrène bureaucratique dont l'absurdité devient même contre-productive comme par exemple lorsqu'il s'agit :
  • d'appliquer une procédure de plus de 6 mois pour l'obtention d'un passeport DNR, alors que l'obtention du passeport russe dont elle est la première étape est une expression administrative identitaire réclamée par l'ensemble de la population et la Fédération de Russie.
  • de suspendre pour 4 mois les accréditations de 2 reporters de guerre qui sont présentes sur le front chaque jour et pour l'une depuis le début du conflit, sous prétexte qu'elle n'ont pas appelé un responsable de secteur un dimanche matin avant d'aller interviewer des civils qui venaient d'être bombardés.
  • de convoquer au tribunal de Lugansk le nom d'un héros de la rébellion assassiné dans un attentat et qui auparavant par son engagement et son courage a permis en 2014 que soit créé la République de Lugansk !
  • etc...etc...

Si les gouvernements des républiques de Donetsk et Lugansk réussissent à survivre depuis 6 ans à l'ennemi extérieur, il serait temps et même urgent qu'elles s'occupent sérieusement aussi de l'ennemi intérieur en assainissant le marais putride de leur bureaucratie, dont l'inertie et la stupidité réglementaires ont de plus en plus souvent des airs de trahisons....

La république méritera pleinement de sa population le jour où elle aura su se débarrasser de ses vieux oripeaux.... Alors le printemps russe brillera haut et fort à nouveau au dessus de la steppe.

Erwan Castel


jeudi 2 avril 2020

Kiev en guerre contre la raison humaine


Le lundi 23 mars 2020, par la voix de son secrétaire général Antonio Gutierres, l'ONU avait demandé "un cessez-le-feu immédiat, partout dans le monde" afin de protéger de la pandémie du, Covid-19, les populations civiles mises en situation de vulnérabilité sanitaire accrue (carence hospitalière, camp de réfugiés etc...). Depuis cet appel solennel du "grand machin" des premiers cessez-le-feu ont été observés aux Philippines, Cameroun, Yémen et Syrie.

Dans les républiques du Donbass, où le coronavirus a fait son apparition cette semaine (2 cas à Donetsk et 1 autre à Lugansk), la population espérait que les ukrainiens, qui sont durement frappé par l'épidémie entendent enfin la voix de la raison et cessent de bombarder les territoires de Donetsk et Lugansk et particulièrement les zones résidentielles où nombre de familles vivent depuis 6 ans dans des situations précaires.

Peine perdue quand la haine et la stupidité semblent définitivement dominer les mentalités et diriger les actes d'un pouvoir de soudards comme celui qui contrôle l'Ukraine des palais de Kiev aux tranchées du Donbass.

Ainsi ce 1er avril a vu une augmentation sensible des provocations ukrainiennes sur les fronts de Donetsk et Lugansk (3 x plus que les jours précédents).
Voici quelques exemples des provocations meurtrières ukrainiennes subies ces dernières heures par les civils du Donbass :

Dans le village de Golubovskoe, secteur du front de Lugansk particulièrement bombardé depuis le début de cette année, une grand mère de 80 ans Maria Andreevna Volgina est décédée ce 2 avril des suites de blessures graves reçues la veille lors de bombardements ukrainiens.

A Gorlovka, ville située au Nord de la République Populaire de Donetsk, l'artillerie  lourde ukrainienne, poursuivant ses pilonnages quotidiens, a durant la nuit du 1er avril allongé les tirs de ses obusiers de 122 mm jusqu'au centre ville. Fort heureusement et  surtout grâce au couvre feu imposé depuis 6 ans aucune victime n'est a déplorer.

En revanche les tirs ukrainiens en frappant la zone technique de la société de transport "Tram-trolleybus control", ont détruit ou gravement endommagé 8 autobus neufs, 4 trolleybus "Ziu" et une voiture "Gaz".

Mais surtout ces bombardements ukrainiens ont choqué encore plus les habitants de Gorlovka, car le centre de cette cité n'avait pas été touché par l'ennemi depuis 2015...

De nombreuses destructions d'habitations ont également été enregistrées au cours de ces dernières heures, provoquées essentiellement par une artillerie lourde ukrainienne dont les calibres, supérieurs à 100 mm, en théorie prohibés par les accords de Minsk, tirent désormais le jour comme la nuit.. 

Ainsi dans la périphérie Ouest de Donetsk par exemple, 7 maisons civiles ont été gravement endommagées au cours des derniers bombardements ukrainiens.


Tous les jours, les martèlements de l'artillerie ukrainienne se font entendre jusque dans le coeur de Donetsk, même en pleine journée, comme par exemple hier lorsque des quartiers résidentiels à Oktyabrsky ont été encore bombardés depuis les positions ukrainiennes situées à Peski et Avdeevka. 

1 avril, dans le quartier minier d'Oktyobrsky, au Nord 
de Donetsk l'artillerie ukrainienne bombarde à 15h30 une 
zone résidentielle civile, ici des garages privés.

On peut donc observer que les mondialistes, qu'ils soient criminels de la finance ou criminels de guerre profitent lâchement de cette période inquiétée par une pandémie importante pour augmenter leurs pressions meurtrières sur les peuples de la planète.

Erwan Castel

mercredi 1 avril 2020

Le sang de mars


Dans le Donbass, la guerre ressemble de plus en plus au minotaure des mythes anciens, monstre assoiffé de sang errant aujourd'hui dans le labyrinthe des tranchées qui préfigurent les tombes qui balafrent depuis 6 ans cette noire terre bordant la Mer d'Azov cette petite sœur de la Mer Noire éternellement disputée entre les empires depuis que l'Homme porte un regard conquérant aux horizons de son avidité...

Mars ne fait pas exception au jeu tragique qui se joue depuis 6 ans dans ce Donbass où le chiffre officiel mentionne 13 000 victimes de cette guerre par procuration lancée par l'OTAN contre les frontières de la Russie dont le glacis est peuplé ici par un peuple toujours russe dans ses racines, sa culture et son âme.

En réalité ce chiffre déjà monstrueux pour une Europe officiellement en paix devrait être doublé pour approcher mieux la réalité sanglante d'accords de paix qui depuis 6 ans sont un des théâtres les plus hypocrites de l'Histoire occidentale.

Chaque jour sur les réseaux sociaux des combattants républicains, je reçois des infos et pars aussi en chercher concernant les tués et les blessés dont beaucoup de noms n'apparaissent que plusieurs semaines voire plusieurs mois après leurs disparitions. En moyenne depuis plus d'un an une quarantaine de miliciens républicains tombent sous les tirs de l'artillerie ukrainienne ou des snipers, ou sont fauchés par des mines et des échanges de tir entre des positions dont la proximité rend techniquement impossible un quelconque cessez le feu.

Voici quelques uns des visages dévorés au cours de ce mois de mars, et leur liste dèja douloureuse n'est pas exhaustive...

Que la terre soit légère à ces hommes et ces femmes, connus ou inconnus qui ont sacrifié leurs vies pour la liberté des républiques du Donbass !

Erwan Castel



4 mars, Ivan Nikolaevitch Bugaev, 36 ans.


6 mars, Koutepov Igor Vladimirovich, 55 ans.





6 mars, Dmitry Borisovich,



7 mars, Polina Alekseevna Nachmed, 41 ans.



9 mars,  Stanislav Levashov, 53 ans.


13 mars, Igor Turbin, 55 ans.






14 mars, Anton Berdnikov, 44 ans.


15 mars, Roman Lubensky, 29 ans.






15 mars, Arkady Skrypnikov, 55 ans.


16 mars, Anton Berdikov, 44 ans.






16 mars, Yaroslav Khashabekov, 22 ans.



18 mars, Yuri Belyaev, 64 ans.





19 mars, Alexei Grushko, 22 ans.


23 mars, Ivan Aleksandrovich Klimenko, 44 ans.




25 mars, Denis Bryantsev, 34 ans.


29 mars, Kalimullin Airat Natikovich, 37 ans.






30 mars, Andrei Sergeyevich But, 37 ans.


31 mars, Andrey Samara, 29 ans.




31 mars, Denis Igorevich Bratanov, 32 ans.