mardi 31 mai 2016

Une glorification nauséeuse



On connaissait déjà les défilés à l'apparence de carnaval de mauvais goût aux costumes noirs et bruns d'une Allemagne que l'on croyait appartenir au passé. On connaissait déjà les cérémonies des têtes inertes paradant aux flambeaux sous les runes de combats SS des bataillons spéciaux...

Mais plus les jours passent dans cette Ukraine brune hallucinée, plus les relents d'un passé criminel refait surface, non seulement impuni mais même adulé, applaudi et officialisé par ce nouveau pouvoir de Kiev dont nombres de responsables se réclament ouvertement d'une idéologie nazie !

C'est ainsi qu'hier, le 25 mai, pour le 90ème anniversaire du meurtre de Symon Petliura à Paris, un hommage national a été rendu en Ukraine, les télévisions publiques interrompant leur programme pour passer une minute de silence avec bougie sur fond noir.

Quel est donc ce héros ukrainien qui mérite un tel hommage près d'un siècle après sa disparition ?


Symon Petliura,  qui naquit en 1879, en 1900 il est l’un des fondateurs du Parti révolutionnaire ukrainien d’inspiration nationaliste et depuis, est considéré comme un des pères du nationalisme ukrainien.  pendant la guerre civile révolutionnaire, il fut .combattant lors de la guerre civile autant les armées blanches que les bolcheviques... Cet indépendantiste participa même à la création d'une armée avant d'être vaincu et de partir en exil à travers l'europe de Varsovie jusqu'à Paris où il tomba sous les balles d'un certain assassiné par Shlomo Schwarzbart, le 25 mai 1926 qui cherchait par son acte à pour les juifs victimes des pogroms commis en Ukraine, par les troupes de Symon Petluira.

Car pendant qu'il était en poste et exerçait son commandement militaire 60 000 à 120 000 Juifs furent victimes des pogroms en Ukraine, dont beaucoup furent perpétrés par des nationalistes ukrainiens. Jusqu'à quel niveau Petluira prit-il part aux massacres ? nul ne le sait exactement et il y a même une campagne de réhabilitation qui fut engagé par ses fidèles qui poussèrent le vice jusqu'à l'habiller d'une réputation de philosémite !

Le fait est qu'une véritable polémique existe autour de ce personnage qui a ordonné pour les uns, interdit pour d'autres les massacres de juifs d'Ukraine, quand d'autres encore évitant l'exaltation et l'émotion se contentent de dire qu'il a laissé faire...

Pendant cette période trouble, on estime à environ 900 le nombre de pogroms de masse commis en Ukraine au moment de cette période trouble, dont environ "40% ont été commis par les forces menées par Petlyura, 25% par Armée Verte et diverses troupes de nationaliste et d'anarchistes, 17% par Armée Blanche, particulièrement forces de Anton Denikin, et 8.5% par Armée Rouge"

Lors du procès de Shlomo Schwarzbart, l'assassin de Petluyra, qui fut ouvert en octobre 1927, la défense fit venir à la barre de nombreux témoins et preuves qui le transformèrent en justicier, tandis que sa victime apparaissait sous les traits d'un bourreau. Horrifié par les événements dévoilés, le jury acquitta cet homme qui avait perdu 15 membres de sa famille dans les pogroms ukrainiens.

Mais voilà, presque 1 siècle après les événements, 70 ans après la libération des camps de concentration nazis nous voyons donc au coeur de l'Europe un régime qui honore la mémoire des assassins et des collaborateurs à ces crimes contre l'humanité !

Ainsi en dehors des commémorations des communautés paramilitaires extrémistes, le directeur de l’Institut du souvenir national d’Ukraine, Vladimir Vyatrovich a déclaré le lundi 30 mai que les nationalistes ukrainiens Stepan Bandera et Roman Shukhevych deux acteurs principaux de la collaboration au crimes de guerre nazis auraient leurs noms donné à des rues de Kiev !

Cette lamentable dérive brune sur les lieux mêmes de massacres n'est possible que grâce à la collaboration des pays européens qui ont soutenu le coup de force du Maïdan par des néo-nazis, jusqu'à les protéger dans l'hémicycle de l'ONU, en ne votant pas la condamnation des glorifications de la xénophobie, du racisme et du nazisme.

Et si on rajoute à cela que ces commémorations nauséeuses se réalisent sous le regard consentant des membres mêmes de cette communauté qui fut la principale victime des massacres, comme par exemple le Premier ministre actuel Volodymyr Hroïsman,, nous sombrons dans un délire pitoyable.

Erwan Castel, volontaire en Novorossiya

lundi 30 mai 2016

Ukrops ? : Une vraie bande de soudards !



Le commandement ukrainien en charge de "l'opération spéciale" dans le Donbass est depuis 2 ans totalement incapable de gérer les meutes de chiens fous élevées sur le Maïdan et qui animent quotidiennement la ligne de front de leurs frasques sanglantes...

Violations permanentes de la trêve, vols, viols, tortures, assassinats... y compris au sein des forces armées ukrainiennes, ces soudards amateurs de drogues et d'alcool semblent collectionner les conneries, les délits autant que les crimes...

Si on rajoute à cela les suicides, les désertions, les malades et les accidentés, on a une armée ukrainienne autant pitoyable qu'incontrolable, et qui se laisse envahir par la haine et la peur, ces sentiments qui transforme une armée en meute enragée qui doit être abattue...

Mais finalement cette "grande bande" qui terrorise le Donbass et se noie dans son propre sang n'est-elle pas à l'image de ce ramassis d'assassins et de débiles qui prétend gouverner l'Ukraine ?

Erwan Castel, volontaire en Novorossiya


Source, le lien ici : DONi Press

Des radicaux d'Aïdar assassinent 
un Commandant des forces Armées Ukrainiennes

« La situation dans la République populaire de Donetsk reste tendue. Durant la journée écoulée, l'armée ukrainienne a bombardé 237 fois le territoire de la République, » a rapporté dimanche le commandant en second du commandement opérationnel du ministère de la Défense de la RPD Edouard Bassourine en soulignant que « nos services de renseignement ont obtenu des informations fiables venant du quartier général de l'OAT et basées sur l'enquête préliminaire concernant l'élimination du lieutenant-colonel Zhouk, le commandant du 3e bataillon de la 72e brigade, par des radicaux d'Aïdar, indiquant que l'assassinat du commandant du bataillon ukrainien a été mené par un groupe de quatre nationalistes radicaux. »

« L'ennemi a tiré 14 obus d'artillerie de 152 mm et 122 mm, 116 obus de mortier de 120 mm, 49 obus de mortier de 82 mm et effectué six tirs avec des chars d'assaut. L'ennemi a aussi utilisé des lance-grenades de différents types et des armes légères.

L'armée ukrainienne a ouvert le feu sur les localités suivantes : Yasinovataya, Spartak, Dokouchaevsk, Zhabichevo, Staromikhaylovka, la zone de l'aéroport et le district de Petrovsky à Donetsk.

Suite aux bombardements menés par les punisseurs ukrainiens, deux soldats de la RPD sont morts. Dans la localité de Dokouchaevsk, cinq maisons de la rue Krepky ont été endommagées. Nos services de renseignement ont découvert que l'armée ukrainienne avait tiré depuis leurs positions situées dans la localité de Novotroitskoye sur les dépôts d'ammoniaque situés dans la zone de l'usine de dolomite de Dokouchaevsk.

Toutes les données sur les violations des accords de Minsk ont été transmises aux représentants de l'OSCE et du CCCC.

Nous continuons à enregistrer l'accumulation d'armes interdites et de soldats ennemis tout le long de la ligne de contact :
- À Georgievka (à 7 km de la ligne de contact) nous avons détecté l'arrivée de quatre chars d'assaut ;
- À Granitnoye (à 500 m de la ligne de contact) nous avons détecté sept obusiers remorqués D-30 de 122 mm et deux mortiers de 120 mm ;
- À Dzerzhinsk (à 5 km de la ligne de contact) nous avons détecté deux lance-roquettes multiples Grad ;
- À Novotroytskoye des unités de reconnaissance et la compagnie de snipers de la 72e brigade motorisée des FAU sont arrivées ;
- Dans la zone de Kourakhovo l'arrivée de 50 unités d'équipement et d'unités des FAU constituées d'une centaine d'hommes, pour la rotation avec la 14e brigade motorisée des FAU, est attendue ;
- Nous avons détecté le transport par train des soldats du 131e bataillon depuis le terrain de Yavorovsky (région de Lvov) vers la zone de la gare de Zachatovskaya dans la région de Volnovakha.

En outre, nous avons enregistré 13 vols de drones ennemis dans les zones d'Ozeryanovka, Gorlovka, Krasny Partizan et Shirokaya Balka.

Nos services de renseignement continuent de rapporter des pertes hors-combats au sein des unités des FAU. En particulier, lors de l'explosion d'un véhicule de transport de troupes blindé sur une de leurs propres mines dans la zone de Starognatovka, trois soldats du 3e bataillon de la 72e brigade sont morts et cinq autres ont été blessés. Un soldat du groupe de reconnaissance tactique du 90e bataillon aéroporté de la 58e brigade d'infanterie motorisée des FAU est mort suite à un affrontement avec les radicaux de Secteur Droit près d'Avdeyevka. D'après les rapport des commandants du 90e bataillon au quartier général, il y a un accroissement des tension entre les soldats de la 58e brigade des FAU, qui essayent de respecter les accords de Minsk, et les radicaux incontrôlables de Secteur Droit, qui veulent continuer la guerre.

Nos services de renseignement ont obtenu des informations fiables venant du quartier général de l'OAT et basées sur l'enquête préliminaire concernant l'élimination du lieutenant-colonel Zhouk, le commandant du 3e bataillon de la 72e brigade, par des radicaux d'Aïdar, indiquant que l'assassinat du commandant du bataillon ukrainien a été mené par un groupe de quatre nationalistes radicaux. Les informations sur les déplacements et la position exacte du commandant du bataillon ont été transmises aux radicaux d'Aïdar par le soldat de la 72e brigade surnommé "Banker". Afin de cacher les affrontements entre les bataillons de volontaires et la mort de soldats ukrainiens suite à ces conflits, le commandement des FAU a ordonné de présenter leurs pertes hors-combat comme étant dues aux attaques de leurs unités par les forces armées de la RPD.

Nous avons aussi obtenu des informations, sur un accident de voiture près de la localité de Novotroytskoye, dû à la faute d'un soldat du 1er bataillon de la 72e brigade motorisée des FAU, qui était dans un état avancé d'ébriété. Un civil a été blessé lors de l'accident.

Nos services de renseignement ont obtenu les noms d'un groupe de personnes travaillant pour le SBU (Riabokon, Lazarenko et Pocherday), qui espionnent les membres de la mission de surveillance internationale de l'OSCE sur le territoire contrôlé par les FAU et transmettent les changements de route des observateurs afin que les commandants ukrainiens puisse prendre des mesures rapides pour cacher l'équipement militaire interdit situé sur la ligne de contact. En outre, nos services de renseignement indiquent que les données collectées par le SBU sont transmises aux radicaux de Secteur Droit et aux mercenaires étrangers qui peuvent prétendument ouvrir le feu de manière incontrôlée en présence des observateurs. Par leurs tirs, les radicaux contrôlés par les autorités ukrainiennes essayent de discréditer le travail de la mission internationale de l'OSCE, en démontrant que cela n'a aucun impact sur le cessez-le-feu par la partie ukrainienne.

Et enfin, nos services de renseignement ont reçu des informations indiquant que le commandement des forces armées ukrainiennes avait repoussé à Septembre-Octobre 2016 la démobilisation des soldats ukrainiens appelés durant la 5e vague de mobilisation partielle. La raison de cela est le manque d'hommes souhaitant continuer leur service militaire sous contrat au sein des forces armées ukrainiennes, » a indiqué Bassourine.

Commandant en second du commandement opérationnel du ministère de la Défense de la RPD Edouard Bassourine, traduction officielle depuis l'anglais par Christelle Néant

Agence DONi News

Mise en garde du Président Zakharchenko


Les accords de Minsk sont embourbés, les ukrainiens sont hésitants, l'OSCE est inutile, mais des centaines de famille du Donbass continuent à vivre dans leurs caves sous les tirs de l'artillerie de Kiev !

Aussi après les combats des derniers jours qui ont encore coûté la vie à des défenseurs républicains, Alexandre Zakharchenko, le Président de la République de Donetsk a tapé du poing sur la table et averti Porochenko qu'aucune autre attaque ukrainienne ne saurait être tolérée sans une riposte importante des forces armées du Donbass et qu'il esr hors de question que l'OSCE deviennent une force militaire pro-occidentale et armée opérant sur le territoire de la République de Donetsk.

La balle (sans jeu de mot) est dans le camp des ukrops ou plutôt de leurs conseillers militaires étasuniens...

Erwan Castel, volontaire en Novorossiya

Source de l'article, le lien ici : DONi Press

L'introduction d'une mission armée de l'OSCE dans le Donbass est inacceptable, a déclaré le président de la RPD, Alexander Zakharchenko, lors d'une conférence de presse à Donetsk.

« La présence de représentants armés de la mission de l'OSCE sur le territoire de la RPD est inacceptable, car la mission de l'OSCE est une mission de surveillance. Son format a été établi par les accords de Minsk. En fait, à quoi bon ? Ils vont venir sur la ligne de contact avec des armes à feu. Seront-ils capables de se défendre contre des chars d'assaut ? Ou aurons-nous alors besoin de chars d'assaut de l'OSCE pour défendre leurs représentants portant des armes à feu ? Dès lors, la situation dans le Donbass se transformera en scénario Yougoslave. Naturellement nous ne le permettrons pas, » a déclaré Zakharchenko.

D'après lui, si l'Ukraine ose recommencer une guerre totale, ce sera pour la dernière fois.

« Je ne peux pas vous dire avec exactitude si l'Ukraine va reprendre les hostilités, car l'Ukraine est actuellement à la croisée des chemins. Et beaucoup de choses dépendent de la décision que Porochenko va prendre. Mais je peux vous dire de manière certaine que s'ils osent reprendre les hostilités, ce sera leur dernière action de ce genre, » a averti Zakharchenko.

Traduction depuis l'anglais par Christelle Néant pour l'agende DONi News

dimanche 29 mai 2016

L'Europe VS Soros : bienvenu en Enfer !


Il serait temps que la majorité des européens commencent à s'intéresser au chaos ukrainien initié sur le Maïdan fin 2013 et qui depuis plus de 2 ans a causé la mort de plus de 10 000 personnes et le naufrage d'un pays tout entier...

Car cette Ukraine brune est selon Soros le modèle idéal qui devrait être étendu à toute l'Europe...

Ne riez pas car le vœu du mentor étasunien a déjà commencé à se réaliser, et par un chaos organisé en partie grâce aux subventions de ses fonds et des aides du Département d'État nord-américain...

Les migrants, les lois européennes, le terrorisme, l'état d'urgence, la militarisation otanienne des pays, autant de points de convergence avec la politique menée par Kiev et dont l'objectif est d'anéantir les identités natives et de soumettre les peuples à une dictature qui les conduira vers une guerre contre la Russie.

Erwan Castel, volontaire en Novorossiya


Source, le lien ici : Les moutons enragés


Soros : "L'Europe doit devenir comme l'Ukraine"

Vous ne trouvez pas que cela ressemble fortement à ce qui commence à se produire en France? Le blocage souhaité de sites considérés comme étant conspirationnistes, uniquement cela. Car remettre en cause les versions officielles est considéré comme étant gênant, même s’il est parfois très facile de démonter la propagande en place comme cela a été fait ici pour l’origine du chaos en Ukraine entre autres sujets. L’ensemble de nos politiques sont donc réellement soumis aux intérêts américains, s’il manquait encore des preuves…

A la conférence de sécurité de Munich du mois de février 2015, George Soros a fait des révélations sur ce que doivent devenir les pays de la zone euro. Fin février une loi est sortie en Ukraine pour interdire de critiquer ou d’émettre des avis contraire à la politique menée à l’intérieur du pays par ses habitants. L’Ukraine semble devenir une terre d’essai pour le reste des pays qui constituent l’Union européenne. L’avenir de l’UE avec le TTIP (le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement), qui doit passer en force sans un référendum populaire sous la Présidence lettonne du Conseil de l’Union européenne en 2015, sera ce qu’est l’Ukraine aujourd’hui !

Puni de 3 ans de prison. En Ukraine les habitants qui jugent la politique du gouvernement de Kiev inhumaine, suicidaire, gestapiste, nazie, ou simplement non conforme aux droits fondamentaux, sont menacés de mort par des groupes en ayant été montrés du doigt et sont passible de 3 ans de prison. La démocratie n’existe donc pas et ne doit pas exister dans ce nouveau pays du côté de Kiev. Plus que jamais la volonté de sécession des habitants du Donbass se trouve justifiée tout comme la position de Moscou envers la Novorossia. Un membre du parti communiste français, qui a traduit la réflexion du parti communiste ukrainien qui est interdit de citer à Kiev, qui s’inquiète d’avoir vu Porochenko participer à la manifestation du soutien à la liberté d’expression à Paris pour le défilé pour Charlie, met le doigt sur une situation dangereuse. Lisons ce qu’il écrit, « le député du « Front populaire », Konstantin Mateychenko, a déposé un projet de loi au Parlement ukrainien (Verkhovna Rada), qui condamne toute personne pour avoir critiqué le gouvernement.

La loi n°2225 propose de modifier le Code criminel de l’Ukraine sur les « actes délibérés pour saper l’autorité de l’État et le gouvernement ». Dans l’article du communiste français on lit, « La liberté d’expression emprisonnée. Les actes illicites, socialement dangereux, qui portent atteinte à l’autorité de l’Ukraine en tant qu’État souverain, l’humiliation publique, l’abus, la souillure, ou autres actions visant à saper l’autorité des pouvoirs publics, les gouvernements, les associations de citoyens, ou quelques éléments structurels de l’administration publique (ses organes compétents), doivent être punis de travaux correctionnels pour un maximum de deux ans et de deux mois à trois ans d’emprisonnement. Des organes de presse se sont opposé à cette loi et dénonce une volonté de réduire la liberté d’expression. Une ironie pour un gouvernement sensé exprimer les valeurs occidentales et européennes. D’autant plus que le Président ukrainien, Petro Porochenko, était venu à Paris pour soutenir la liberté d’expression ».

Les sources viennent du parti communiste ukrainien, « Les communistes (KPU) dénoncent une volonté d’écraser toute forme d’opposition et à légitimer la répression politique. Petro Simonenko, Premier secrétaire du Parti Communiste d’Ukraine (KPU) n’est pas surpris par cette loi. « Lorsque qu’un régime politique mène des attaques sans précédent contre les droits des citoyens, contre les salaires, déclenche une guerre contre son propre peuple, cela suscite une opposition active de la population. Les députés du parti au pouvoir « Front populaire » ont donc naturellement introduit un projet de loi qui prévoit une punition pour les citoyens qui critiquent le gouvernement à tous les niveaux. Critiquer le président ou le parlement nous envoi en prison. Dénoncer l’inefficacité des fonctionnaires nous envoi en prison. Lutter contre la corruption du pouvoir, qui sape sa crédibilité, nous envoi en prison. Vous n’aimez pas les gangs et les atrocités nazies dans le pays et vous critiquez une « association de citoyens » est passible d’un emprisonnement » déclare Petro Simonenko. « En fait, je suis convaincu » déclare le leader communiste « que le projet de loi №2225 vise à détruire toute opposition, il viole les droits civils fondamentaux, notamment Européen ».

« Le projet de loi №2225 est un chemin direct à la dictature. C’est le début de la persécution des juges qui refuseraient de plier aux injonctions du pouvoir. Le dernier exemple vient des juges du tribunal administratif du district de Kiev, qui ont refusé l’interdiction du Parti communiste. Mais l’Europe et les États-Unis, tournent délibérément les yeux ailleurs, pour eux il existe des doubles standards ».

La télévision russe montre en exemple le cas d’une enseignante d’université de la ville de Lviv, qui fut Lemberg sous l’Empire autrichien, être menacée de mort par ses étudiants ! L’enseignante s’était seulement montrée critique envers la guerre en Ukraine. « Les autorités ont incité les étudiants de l’université à se regrouper contre la femme et à la harceler. L’enseignante doit se cacher de ses étudiants. L’enseignante informée par des collègues n’est pas arrivée à l’université et a ainsi évité un lynchage », explique la télévision russe. Sur un blog l’enseignante a écrit, « ils veulent me tuer. J’ai vu aujourd’hui à côté de moi 3 membres des services secrets d’État. Cela n’est donc pas une initiative des étudiants ». L’enseignante avait simplement expliquée dans une vidéo publiée suite à une conférence que cette guerre en Ukraine est un acte criminel contre le même peuple.

Article complet + vidéo sur metatv.org

Porochenko lèche les bottes de l'OTAN


Décidément, le Piètre Porochenko brille autant par son inaptitude que sa servilité..

Il a ainsi décidé de nommer l'ancien secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen au poste de conseiller du président...

Se souvenant des déclarations russophobes tonitruantes de Rasmussen au moment de la crise ukrainienne en 2014, voilà qui laisse présager un avis de tempête sur les relations déjà bien gelées entre Kiev et Moscou si Kiev écoute les conseils de ce va t-en guerre !

Il va être un jour plus facile de compter les responsables politiques ukrainiens que les ministres ou conseillers géorgiens, étasuniens, britanniques, estoniens, français etc... qui pullulent dans les alcôves des palais Roshen...

Pendant ce temps là, les bombardements ukrainiens continuent chaque jour un peu plus à frapper la population assiégée du Donbass.

Source, le lien ici : RT

Porochenko désigne un ancien chef de l'OTAN au poste de conseiller

Un ancien secrétaire général de l’OTAN a été choisi comme conseiller indépendant auprès du président ukrainien Petro Porochenko, selon un décret portant sa signature. Cependant, le document nécessite l’accord de l’intéressé.

«Désigner Anders Fogh Rasmussen au poste de conseiller du président ukrainien en tant que conseiller hors administration», indique le décret publié sur le site officiel du président Petro Porochenko. 

Anders Fogh Rasmussen a occupé le poste de secrétaire général de l’OTAN de 2009 à 2014. En 2014, Petro Porochenko lui a attribué l’Ordre de la liberté, au moment où il était encore en fonction, pour sa «contribution personnelle importante dans le développement de la coopération entre l’Ukraine et l’OTAN ainsi que pour l’appui considérable à la souveraineté, à l’indépendance et l’intégrité territoriale de l’Ukraine». C’est la plus haute récompense ukrainienne possible pour un citoyen étranger. 

Il reste encore à Anders Fogh Rasmussen de commenter cette décision, d’indiquer s’il accepte ou rejette la nomination. L’année dernière, le sénateur américain John McCain a été désigné à un poste similaire, mais il a finalement refusé, prétendant que la constitution américaine lui interdisait de l’accepter. 

L’attribution de ce rôle à Rasmussen intervient peu après que le Conseil de sécurité nationale et de Défense d'Ukraine a adopté un programme pour la réorganisation de l’industrie de défense ukrainienne ainsi que militaire afin de se conformer aux standards de l’OTAN, le 20 mai dernier. 

«Nous commençons une vraie réorganisation du secteur de la défense et de la sécurité afin de rejoindre l’OTAN», a fait savoir Petro Porochenko, au sujet de cette décision. Il a souligné que l’Ukraine ne prenait pas pour le moment de mesures directes concernant une adhésion immédiate à l’Alliance, mais comptait bien «franchir le Rubicon» en adoptant ce type de mesures, afin de répondre aux critères de l’OTAN étape par étape, a rapporté Tass.

Acte hostile ou show prétentieux ?

Les députés russes, préoccupés par l’expansion de l’OTAN près de leurs frontières, ont rapidement commenté la nomination. «C’est bien sûr un geste symbolique en grande partie, mais c’est un geste qui sera soutenu par des actes. Et c’est un geste hostile», a déclaré à Interfax le premier vice-président du comité de la Douma pour les Affaires étrangères, Leonid Kalashnikov.

Le président de la Commission des Affaires étrangères du Conseil de la Fédération, Konstantin Kosachyov, a qualifié la nomination de l’ancien chef de l’OTAN de «show prétentieux» sans «but militaire ou même pratique».

«Toute cette bouffonnerie sert à un seule objectif : attirer l’attention de ses partenaires occidentaux à tout prix», a-t-il confié. «Parce que si l’attention faiblit, ils vont supposer que l’Ukraine s’engage à résoudre ses propres problèmes et ne plus accuser la Russie ou "l’héritage difficile du passé". Ce sera comme la mort pour le régime de Kiev.»

A noter que ce n’est pas la première fois que le président ukrainien désigne des citoyens étrangers dans l’administration présidentielle, certains occupent même des postes ministériels au sein du gouvernement. Par exemple, l’ancien président géorgien Mikheil Saakachvili, accusé de détournement de fonds et d’abus de pouvoir par la cour de Tbilissi, a même reçu la citoyenneté ukrainienne pour qu’il puisse occuper la fonction de gouverneur de la région d’Odessa en mai 2015.

vendredi 27 mai 2016

BHL l'apologiste de la Terreur


BHL est un mégalomane narcissique et surtout nuisible criminel qui pour servir les intérêts de ses amis de la finance internationale allume des incendies meurtriers génocidaires au Moyen Orient, dans les Balkans, au Maghreb, en Europe...

Le seul fait que les occidentaux tolèrent que BHL soit encore libre et pire, lui offrent une tribune médiatique, fait d'eux des complices et des commanditaires des crimes incités par cet agitateur psychopathe.

La crise ukrainienne a été excitée par cet incendiaire qui justifie à lui seul la réouverture du tribunal de Nuremberg.


Il est temps que ce bouffon sanglant, ce semeur de haine soit traîné jusqu'à un gibet et mis hors d'état de nuire...

Erwan Castel, volontaire en Novorossiya

jeudi 12 mai 2016

De mal en pire : l'OSCE !

OSCE : Organisme de Soutien aux Crimes Étasuniens ?


Parfois on se demande à quoi sert cette "Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe" dans le Donbass, incapable de faire pression sur les soudards de Kiev pour qu'ils cessent leurs bombardements criminels sur la population civile du Donbass, sauf bien sûr quand ils sont pris eux mêmes sous le feu et qu'ils téléphonent illico aux commandant de batteries pour qu'ils cessent le feu !


A quoi servent ces dizaines de fonctionnaires et officiers de différents pays grassement payés, logés dans un hôtel luxueux du centre de Donetsk et que l'on voit parfois sur les routes à bord de leur 4x4 flambants neufs à la carrosserie blanche immaculée ?

Le rapport de Situation militaire du Ministère de la Défense de la République de Donetsk en date du 10 mai 2016 nous donne un élément de réponse : 

"...nous avons reçu des informations très déplaisantes venant de sources sûres au sein de la 54e brigade. Nous demandons à la direction de la MSS de l'OSCE d'enquêter sur la violation des règles de l'organisation internationale par certains observateurs. En particulier, des représentants de la mission de l'OSCE ont aidé à transporter des munitions dans un véhicule de service vers les positions du 1er bataillon de la 54e brigade mécanisée des forces armées ukrainiennes. En outre, dans un futur proche, ces observateurs sont censés transporter trois boîtes supplémentaires contenant des cartouches d'un calibre de 7,62 mm vers les positions du 1er bataillon de la 54e brigade.

Ce fait détruit la crédibilité de la mission de l'OSCE, et à cause de cela nous demandons que de telles violations ne soient plus autorisées à l'avenir, »

L'Organisation pour la SÉCURITÉ et la Coopération en Europe, vient donc de changer de nom suite à cette mission d'approvisionnement en munitions réalisée (pour combien d'autres non repérées) au profit de l'armée ukrainienne violant quotidiennement les accords de Minsk...

Désormais ce sera l' "Organisme de Soutien aux Crimes Étasuniens"  !


Erwan Castel, volontaire en Novorossiya

Sources de l'article :

- Doni Press, le lien : ICI

mardi 10 mai 2016

La haine et l'outrage


Les commémorations de le fin de la seconde guerre mondiale et de la victoire sur le nazisme sont célébrées le 9 mai dans les pays de l'Est européen. La Russie a lourdement contribué à la victoire finale et l'immense prix payé par ses peuples font de cet allié le principal artisan de la Victoire..

Alors que le 9 mai à réuni le temps d'une journée tous les partis autour de la flamme du souvenir, en Ukraine, les commémorations ont été gravement perturbées par les factions nationalistes participant au pouvoir...

Conséquences d'une russophobie pathologique et hystérique, les provocations, insultes, agressions dirigées contre les familles honorant la mémoire des héros de la deuxième guerre mondiale ont été observées dans plusieurs villes ukrainiennes.


Il n'y a pas de mot assez forts pour nommer ces tarés et lâches qui insultent le sang versé pour la Liberté et agressent des familles et des vétérans épuisés par les années et les souvenirs.

L'Ukraine est décidément un bateau ivre de haine et de stupidité qui sombre dans une folie d'autant plus inquiétante qu'elle est soutenue par les pays occidentaux. Il ne faut pas oublier en effet que les chefs d'états de l'UE ont également insulté par leur absence à la parade de Moscou, les héros qui se sont sacrifiés pour leur Liberté.

Devant toutes ces infamies, aucun pardon n'est possible, seule la justice des armes est acceptable et vitale.

L"eau qui dort dans les sources européennes est en tain de se réveiller...

Erwan Castel, volontaire en Novorossiya


Source de l'article :

- Site RT, le lien : ICI
- Doni News, le lien : ICI

lundi 2 mai 2016

La plaie reste ouverte et la Justice fermée

"Porochenko assassin !"

Des résistants ont pu illuminer la facade de la Maison des syndicats quelques minutes des mots "Porochenko assassin "
A quelques heures de la commémoration du massacre de la Maison des syndicats, la population d'Odessa a décidé de réagir aux menaces du gouvernement ukrainien et d'honorer ses morts en désignant toujours et encore leurs assassins.

"POROCHENKO - ASSASSIN" a t-on pu lire sur la face du bâtiment stigmatisé par les flammes du charnier.

Ce message s'adresse aux assassins pour qu'ils sachent que leurs menaces sont vaines, aux Ukrainiens pour qu'ils se réveillent, mais aussi aux Occidentaux qui ont protégé le massacre par une censure médiatique. Pendant ce temps, Porochenko a dépêché sur place plusieurs centaines de soudards des bataillons spéciaux néo-nazis en renfort des opérations de maintien de l'ordre...

Souvenons nous, il y a 2 ans; le 2 mai 2014, près de 50 manifestants fédéralistes étaient assassinés puis brûlés dans la Maison des syndicats et 200 autres blessés par des radicaux nationalistes aidés de policiers aux ordres du nouveau pouvoir de Kiev. Ce massacre prémédité, comme l'affaire des snipers du Maïdan, n'a jamais fait l'objet d'une enquête de la part du gouvernement ukrainien (et pour cause !), en revanche chaque année des autorités ukrainiennes viennent  le célébrer pour marquer la politique de terreur que les radicaux font régner sur la ville russe d'Odessa...

Ainsi du Président Porochenko qui en 2015 avaient félicité publiquement les auteurs du massacre en compagnie de Groismann, devenu depuis 1er Ministre ukrainien...


Cette année encore le régime de Kiev continue a rappeler douloureusement cette tragédie en déployant des groupes paramilitaires radicaux dans les rues d'Odessa.

Des informations concernant ce massacre existent, et de plus en plus de personnes réclament qu'un éclairage soit fait officiellement sur cette tragédie couverte par une politique complice menée par l'Union Européenne.

Xavier Moreau : Maïdan-Odessa, 2 ans après



Source, le lien ici : Réseau International

À l’approche de l’anniversaire du massacre, 
l’extrême droite ukrainienne retourne à Odessa.



À l’approche de l’anniversaire du massacre, l’extrême droite ukrainienne retourne à Odessa.
Depuis deux ans, le régime ukrainien soutenu par les États-Unis a rechigné à enquêter sur les dizaines de morts de l’incendie criminel à Odessa et fait peu maintenant alors que les nationalistes d’extrême-droite arrivent pour une nouvelle confrontation, écrit Nicolai N. Petro.

Le 2 mai marquera le deuxième anniversaire de l’une des plus horribles tragédies d’inspiration politique dans l’histoire européenne moderne – l’incendie de la maison des syndicats à Odessa – qui a tué 48 personnes et en a blessé 200 autres.

De nombreuses demandes de l’Organisation des Nations Unies et de l’Union Européenne d’une enquête approfondie sur les causes de cette tragédie sont restées sans réponse. De nombreuses commissions gouvernementales, à la fois locales et nationales, ont été incapables de faire avancer l’affaire, en partie parce que certains éléments de preuves ont été marqués secrets.

Au mois de novembre dernier, le Consulting Group International, mis en place par le Conseil de l’Europe, a publié un rapport cinglant sur cette absence de progrès, et le désintérêt apparent du gouvernement à traduire les responsables en justice.

Aujourd’hui, à l’approche du deuxième anniversaire de ces décès tragiques, et de la commémoration de la victoire soviétique dans la Seconde Guerre Mondiale, le 9 mai, certains de ces mêmes groupes impliqués dans la première tragédie se préparent ouvertement à un second tour.

À cette fin, le principal porte-parole nationaliste, Dmitro Yarosh, l’ancien chef du Secteur Droit, a été invité à Odessa ce mois-ci. Là, il a expliqué son credo à ses disciples:

« Je ne suis tout simplement pas un démocrate. Ma vision du monde est celle d’un nationaliste ukrainien. Je crois qu’un gouvernement national populaire est très bon, mais seulement quand la démocratie ne menace pas l’existence même de l’État. Nous jouons parfois à la démocratie avec des gens comme Kivalov [un membre du parlement d’Odessa – NP], ou Trukhanov [le maire d’Odessa] . . . mais en temps de guerre, ce n’est jamais bon » a-t-il dit, ajoutant que « l’ennemi doit être traité comme il est toujours traité en temps de guerre – neutralisé ».

Récemment, à la fois l’aile militaire de la nouvelle organisation de Yarosh et l’armée des volontaires ukrainiens ont été mobilisées et, selon une déclaration faite à la presse, sont prêtes à se rendre à Odessa à tout moment.

Pendant ce temps, l’activiste euromaïdan local Arsen Grigoryan a donné aux autorités une semaine pour empêcher la tenue de tout rassemblement de commémoration le 2 mai, en particulier ceux qui pourraient inclure des représentants du gouvernement ou des « faux parlementaires d’Europe. » Si les autorités refusent de tenir compte de ces avertissements, dit-il, le maire d’Odessa, Gennady Trukhanov devra en assumer les conséquences.

La préoccupation soudaine des nationalistes radicaux semble avoir été inspirée par la vague de participation de cette année à la commémoration de la libération d’Odessa de l’occupation nazie, le 10 Avril.

Traditionnellement, c’est un événement plutôt discret, qui implique une cérémonie de dépôt de couronne au monument du Marin Inconnu au Parc Shevchenko. Cette année, cependant, plusieurs milliers de personnes ont rejoint la cérémonie de dépôt de couronnes, et certains ont même ajouté les couleurs russes aux couronnes.

Cet outrage a attiré l’attention des nationalistes vigilants, qui sont ensuite venus perturber la cérémonie. En un revirement inattendu, cependant, la police locale est intervenue pour défendre les participants de l’assaut maintenant habituel des radicaux.

Les nationalistes ont blâmé le procureur de la République, Georgy Stoyanov, pour cette débâcle, et ont bloqué l’entrée du bâtiment du parquet d’État jusqu’à ce qu’il soit démis de ses fonctions. Après avoir réussi dans cet effort, ils ont rapidement déplacé leur protestation à l’hôtel de ville d’Odessa, où ils cherchent maintenant la démission du maire élu par le peuple d’Odessa, Gennady Trukhanov.

De façon plutôt inhabituelle, le gouverneur nommé de la région, Mikheil Saakashvili (ancien président de la Géorgie), n’a pas encore exprimé d’opinion au sujet de cette confrontation. D’un côté, il peut gagner une influence politique s’il arrive à faire porter le blâme pour ces perturbations par le maire Trukhanov, qu’il estime amèrement contrecarrer ostensiblement ses efforts de réforme.

D’un autre côté, il sait toutefois sûrement que les nationalistes radicaux le considèrent simplement comme un autre sous-produit du régime « corrompu et traître » de Porochenko; en outre, c’est quelqu’un dont la loyauté ne va qu’à ses propres ambitions politiques. Peut-être le plus impardonnable, pour les nationalistes radicaux, il est aussi un étranger.

Toutes les parties sont maintenant mobilisées dans ce qui promet d’être un test décisif de volontés entre l’autorité du gouvernement et les nationalistes radicaux. La ville est inondée par des militants radicaux, et le gouverneur Saakashvili dit qu’un millier de soldats supplémentaires de la Garde nationale vont être déployés à Odessa où, comme il le dit, il y a des signes clairs de « l’effondrement de l’Ukraine en tant qu’État. »

Le Ministère de l’intérieur dit, cependant, qu’il n’a pas reçu de tels ordres et conseille simplement aux Odessites de se préparer à « de chaudes vacances en mai. » La scène est presque réglée pour la prochaine confrontation sanglante entre les « patriotes » et les « fascistes ».

Cette fois, cependant, l’Occident ne doit pas rester un spectateur impuissant. Il y a encore une chance d’éviter une autre tragédie, si les médias occidentaux attirent l’attention en temps opportun sur les préparatifs en cours. Une importante présence des médias occidentaux sur le terrain pendant la semaine critique du 2 au 9 mai, pourrait éventuellement conduire les nationalistes radicaux à reconsidérer leur stratégie violente.

Fermer les yeux à l’orage, en revanche, ne fera qu’encourager les éléments les plus radicaux de la société, et éroder davantage le respect du droit et de l’ordre en Ukraine. Comme l’adjoint du porte-parole du département d’État américain, Mark Toner, l’a bien noté, lorsqu’il a été interrogé sur cette question, « chacun de nous a la responsabilité de tout faire en son pouvoir pour réduire la capacité des militants et des extrémistes à mener à bien ce genre d’activités violentes ».

Nicolai N. Petro –  consortiumnews.com

Universitaire spécialisé dans les affaires russes et ukrainiennes, Nicolai Petro est actuellement professeur de science politique à l’Université de Rhode Island. Il a passé l’année 2013-2014 comme Fulbright Scholar US en Ukraine.



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Autres articles 

dimanche 1 mai 2016

Un cri au milieu du silence criminel


Un homme est mort la semaine dernière, suite aux mauvais traitements et aux tortures subis dans les geôles ukrainiennes d'Odessa. Sa mort est passée sous silence par la merdiacratie occidentale pourtant si prompte à s'émouvoir du sort de Nadia Savtchenko néo nazie reconnue coupable dans le meure de 2 journalistes russes dans le Donbass.

Que dire de plus que ce que révèlent les faits, le dits et les non dits dans cette Europe à la dérive ?

Cet prisonnier politique s'appelait Igor Astakhov, 

Son crime ? : avoir dénoncé le retour du fascisme en Ukraine !

Sa mort vient de prouver qu'il avait raison. ...

Paix à son âme !

Erwan Castel, volontaire en Novorossiya


Source, le lien ici : Médiapart

Kiev, mort en détention du prisonnier politique antifasciste Igor Astakhov

30 AVR. 2016 

Nous avons traité il y a seulement quelques jours d'un sujet qui ne semble pas être une grande préoccupation pour nos propres médias, celui du nombre et des conditions de centaines de prisonniers politiques qui se sont retrouvés dans les prisons du régime putschiste de Kiev depuis la prise du pouvoir en février 2014. L'un d'eux est mort la semaine dernière.

PAR FABRIZIO POGGI (Contropiano.org)

28/04/2016

L'un des prisonniers politiques les plus connus est mort en prison la semaine dernière. De l'affaire en parle un article de Enrico Vigna, que nous reproduisons en partie. 

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Igor Astakhov, prisonnier politique et militant anti-fasciste d'Odessa, est mort en prison, tué par l'absence de soins et par la torture, par les autorités ukrainiennes 

par ENRICO VIGNA - 28 AVRIL 2016


En fin de soirée du 23 avril, 2016 est mort à la prison d'Odessa le prisonnier politique Igor Astakhov, tué par l'illégalité et la privation de soins, en plus de la torture et les violences subies en détention. Le cœur malade de l'homme s'est  arrêté. C'était le jour de son anniversaire. 

Le régime de Kiev a annoncé qu'il "est décédé d'une insuffisance cardiaque." 

Igor Astakhov était né il y a 48 ans, avait été arrêté le 20 janvier 2015, accusé pour les événements du 2 mai à Odessa; Il avait été accusé présumé coupable d'implication dans le meurtre d'un dirigeant néonazi des bataillons ATO bien connu, Yanu Shishman, et de ses deux gardes du corps. Selon les informations disponibles et les documents vidéos et photographiques, Shishman était l'un des leaders de l'assaut néo-nazi à la Maison des syndicats, où le 2 mai 48 personnes furent assassinées et plus de 200 furent mutilés et blessés ; il fut l'un de ceux qui lancèrent les cocktails Molotov sur la la Maison des syndicats à Odessa le 2 mai, et qui avaient personnellement brûlé des personnes qui s'y étaient réfugiées. 

Astakhov avait été inculpé sur la base du Code pénal ukrainien, l'article 115 Partie 2: mise à mort de plusieurs personnes; article 263 Partie 1: possession illégale d'armes et 294: Partie 2, participation à des troubles de masse le 2 mai. Il avait été depuis le début un membre actif des milices d'autodéfense populaires contre les nazis à Odessa et contre le coup d'Etat d'Euromaïdan. Un vrai patriote ukrainien anti-fasciste, comme il se définissait lui-même. 

Son avocat dans ces seize mois a dénoncé et documenté la torture horrible et les violences auxquelles il a été soumis, non seulement au début de la détention, mais aussi il y a quelques mois.

"Astakhov dès le premier jour de sa détention a été soumis à de terribles tortures. Chaque jour il a été soumis à des méthodes d'interrogatoire illégales. Il a été battu, torturé avec des chocs électriques, les ongles déchirés, les doigts écrasés, des côtes cassées, lui demandant d'admettre les accusations et de témoigner contre ses camarades. Igor avait une valve artificielle dans le cœur, et après la torture il allait de pire en pire, récemment il avait eu une crise cardiaque et la demande d'appeler un médecin n'a eu aucune réponse." 

Même sa famille ne pouvait le voir qu'occasionnellement et seulement plusieurs mois après son arrestation. 

Même les demandes constantes de plus de soins et d'assistance ont été refusées, toutes tombées dans un silence létal. Tout en vain. Les attentes, les renvois, tout est resté en attente, mois après mois, année après année. Ils ont attendu et espéré, mais la junte Kiev est sourde aux droits de l'homme et à la légalité internationale. 

Ses avocats ont également impliqué les parties participant aux "accords de Minsk", l'Ukraine, la Russie, la Biélorussie, L / DNR, l'UE, en fournissant les documents liés à la violence sauvage et à la torture auxquelles il avait été soumis et demandant à être inclus dans l'échange de prisonniers de guerre entre les parties. 

(...)

source : Contropiano.org

Sur le site du Comité Valmy on lit en effet que la situation de ce prisonnier ne pouvait pas ne pas être ignorée par les ambassades européennes : 

"Le Comité de Sauvegarde de l’Ukraine a lancé un appel à tous les journalistes et personnalités publiques en leur demandant de diffuser l’information d’un assassinat probablement imminent. Le déclarer publiquement peut sauver une vie, mise en accusation par le gouvernement actuel de l’Ukraine pour l’expression d’une opinion personnelle. 

De l’information sur la répression en Ukraine sera envoyée aux ambassades européennes. Au moment de la rédaction de ce document, on a appris que le président de la Cour constitutionnelle d’Ukraine, Mykola Azarov, a envoyé des informations à Ron van Dartel, ambassadeur des Pays-Bas en Russie, sur les crimes contre Igor Astakhov."

source : L’activiste Igor Astakhov d’Odessa va être tué par Fort Russ - samedi 2 avril 2016

traduit de l'anglais par Comité Valmy 

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