mardi 8 mars 2022

Situation de Marioupol au 8 mars


Dernière minute : 

Quelques civils seulement (23 recensés à 13h00) et des villages périphériques comme Sartana au Nord Est de Marioupol ont pu quitter les zones bombardées vers le territoire contrôlé par les forces républicaines de la République Populaire de Donetsk, mais à 16h00 aucune information signalait une évacuation depuis la ville portuaire elle-même, soumise aux radicaux nationalistes qui refusent toujours toute évacuation des civils de leurs postions défensives.

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La situation  à Marioupol devient plus tendue chaque jour tant sur le plan humanitaire pour les quelques 400 000 civils pris en otage dans la cité assiégée que sur le plan militaire avec des combats au sol qui ont commencé sur ses faubourgs Est. 

1 / Les corridors humanitaires pour évacuer les civils.

Ce 8 mars 2022, les autorités russes et ukrainiennes vont tenter pour la quatrième fois de procéder à l'évacuation des civils de plusieurs villes assiégées: principalement Tchernigov, Soumy, Kharkov et Marioupol où les combats et bombardements s'intensifient. 

Les 3 précédentes tentatives d'évacuation, n'en déplaise aux ukro-atlantistes accusant stupidement les forces russes, ont échoué du seul fait du refus inhumain des radicaux nationalistes (militaires ou politiques) de voir quitter ces boucliers humains des villes assiégées car leur présence, imbriquée à celle des soldats ukrainiens tempère sensiblement les bombardements terrestres et aériens russes qui, malgré des pertes civiles collatérales inévitables s'efforcent d'être aussi précis que possible sur leurs cibles militaires, logistiques et de commandement...

Ma petite mise au point orale au sujet des 
civils bloqués dans les villes assiégées:

Dans des articles récents j'ai développé cette situation humanitaire dramatique et démontrer la prise en otage inadmissible autant que logique des populations civiles par les soldats ukrainiens encerclés (articles iciici et ici notamment).

Et hier, une autre preuve de cette volonté des forces ukrainiennes au combat de faire des civils des boucliers humains a été interceptée par les ressources électroniques du renseignement militaire républicain : 

Conversation entre un officier ukrainien indicatif "Agathe" et son subordonné, indicatif "Hibou 1" lors de la bataille de Volnovakha au Nord de Marioupol:
  • SAVA 1: "près de la 4ème maison j'observe des locaux, beaucoup avec des sacs, ils veulent se barrer dans le corridor des "sépars". Tu m'entends ?"
  • AGAT: "quoi ? répète, putain !"
  • SAVA: "les civils veulent partir avec leurs sacs, Que dois t-on faire ?
  • AGAT: "Freine les, ramenez les dans leurs maisons et qu'ils y restent !, TANT QU'ILS SONT LA LES RUSSES NE NOUS BAISERONT PAS AVEC LEURS GRADS"
  • SAVA: "Agat, peut-être qu'on les emmerde ? laissez les se barrer"
  • AGAT: "t'es un putain de connard ? ... suivi d'autres insultes et jurons
  • AGAT; "tant qu'ls sont là les grads ne nous baiseront pas !!!" et autres grossièretés
  • AGAT: "T'as compris ?"
  • SAVA: "Compris, accepté."

La grande interrogation maintenant est de savoir si le gouvernement ukrainien, dont les représentants ont accepté lors de la 3e réunion de négociations du 7 mars d'organiser enfin ces corridors humanitaires ont réellement une autorité sur leurs soldats confrontés à la réalité du terrain et qui tremblent pour leur carcasses...

Si cette 4ème tentative d'évacuation des zones de combats échoue on saura que l'équipe Zelensky ne contrôle plus rien sur le terrain et que le sort de centaines de milliers de civils est entre les mains de psychopathes tel que les soudards d'Azov qui, au lieu de se battre en soldats, sont prêts à tout pour tenter de sauver leurs peaux.

2 / Les combats ont commencé aux portes de Marioupol

Lisière Est de Marioupol

Rappel: 

Marioupol, 2ème plus grande ville de la République Populaire de Donetsk et principal port industriel de la mer d'Azov est encore occupée par les forces ukrainiennes, constituant avec Kharkov au Nord un de leurs principaux bastions résistant encore aux forces russes et républicaines qui, depuis le 4 mars 2022 l'ont encerclé par une jonction Est-Ouest de leurs opérations.

400 000 civils sont pris au piège au milieu de plusieurs milliers de combattants ukrainiens dont une part importante de radicaux nationalistes représentés par le régiment spécial "Azov". En dehors des tentatives d'activation des corridors humanitaires (entre 10h00 et 16h00) les bombardements et les combats se poursuivent.

Vue aérienne des lisières Est de Marioupol assiégée

L'étau autour de Marioupol se resserre chaque jour un peu plus les forces républicaines ayant forcé les forces ukrainiennes a abandonné plusieurs de leurs positions extérieures, notamment au Nord Est et Sud Est de la ville. La progression se fait très lentement à cause des positions ukrainiennes organisées et fortifiées, des mines dispersées partout dans leur périmètre et surtout de la présence de civils contraints de rester sur la zone des combats. 

Contrairement aux experts militaires autoproclamés, comme cet affairiste intriguant de Moreau qui annonce dans un fantasme infantile et débile que Marioupol va tomber en 2 jours, je pense pour ma part que la libération de cette ville va minimum prendre 2 mois et sera très coûteuse pour les assaillants et les civils, car son importance régionale, ses fortifications et la présence des nationalistes d'Azov l'ont élevé au rang de symbole de la résistance ukrainienne. Ce n'est que mon humble avis issu de l'expérience du terrain donbassien et non d'un salon moscovite.

Opérations militaires républicaines du 7 mars 2022 à Marioupol

Le 7 mars, après l'annulation des corridors humanitaires par les forces ukrainiennes, les milices républicaines appuyées par les forces russes ont mené des attaques sur les défenses périphériques de la ville depuis 3 directions :

  • Au Sud Est du district de Livoberezhni, les milices de la RPD, avec l'appui de l'aviation russe ont attaqué les défenses de l'avenue Pobedy ("av. de la Victoire"),
  • Au Nord Ouest du même district de Livoberezhni, d'autres attaques républicaines sont engagées la M14, une voie d'accès principale et rapide vers la ville,
  • Au Nord Est dans le district de Kalmiuskyi, quartiers de Vostochny et Mirny des opérations sont en cours pour réduire le saillant ukrainien près de Stary Krim,
  • A l'Ouest, dans le quartier d'Osaviakhim, les forces républicaines ont réussi à prendre pied dans ce quartier (info confirmée par l'Etat Major russe).

Les infos sont très parcellaires et de plus infectées par les discours propagandistes qui pour les uns annoncent une libération de Marioupol imminente et pour les autres des défaites russo-républicaines cinglantes aux portes de la cité. 

Je pense pour ma part que toutes les attaques reportées ci dessus par des flèches rouges n'ont pas connus les mêmes résultats d'une part parce qu'elles n'ont pas rencontré les mêmes résistances mais aussi certainement parce qu'elles n'avaient pas les mêmes objectifs :

Lorsqu'on regarde la carte des opérations on observe une avancée effective des forces républicaines au Nord Ouest de Marioupol et, diamétralement opposées à cette offensive, des attaques menées, à priori sans conquête territoriales, sur des voies pénétrantes importantes (M14 et avenue Pobedy) qui permettent d'arriver au centre ville très rapidement et donc doivent bénéficier d'une défense solide et profonde. Je pense, mais ce n'est qu'une hypothèse personnelle que ces attaques sur le flanc Est de Mariupol avant pour objectif d'y fixer les forces de réserves ukrainiennes le temps que sur le flanc Ouest les autres opérations militaires russo-républicaines puissent prendre pied dans les faubourgs. Et la chronologie des actions, leur éloignement géographique, la densité des appuis russes à l'Est semblent confirmer que les attaques sur ce flanc oriental d la ville avaient pour objectif certes de tester les défenses ukrainiennes mais surtout d'yn faire diversion pour faciliter la progression de l'autre côte de la ville.

Parmi les unités républicaines qui ont abordé les 
faubourgs de Marioupol se trouvent des éléments
du bataillon "Vostok" , aujourd'hui 11ème Régiment

Parallèlement à ces opérations militaires, la guerre psychologique est également en train de monter en puissance, tant du côté ukrainien, où des intimidations et menaces sont proférées par les nationalistes contre la population civile mais aussi contre les soldats qui penseraient à se rendre, que du coté russo-républicain où des tracts et des messages radio sont lancés pour appeler la population à s'abriter et les ukrainiens à se rendre pour l'épargner ainsi qu'eux mêmes :

Exemple des tracts largués sur Marioupol et appelant les forces 
ukrainiennes à se rendre sans combattre pour éviter un massacre 

Les heures prochaines seront sans nul doute décisives tant pour la population civile qui attend désespérément de pouvoir fuir ce chaudron urbain infernal que pour les forces républicaines qui espèrent un délitement de la cohésion défensive ukrainienne au sein de laquelle le comportement fanatique et suicidaire des radicaux d'Azov ne fait pas l'unanimité.

Espérons qu'au mieux les forces ukrainiennes s'effondrent moralement et se rendent, au pire que les civils puissent enfin sortir de ce piège mortel car le pire des scénarios serait que les forces russo-républicaines entrent dans une zone urbaine au milieu de soldats fanatiques et de civils pris en otage !

Les rues de Marioupol sont désertées dans 
l'attente de la bataille qui se rapproche

Et cette situation dramatique de Marioupol n'est pas isolée, le même scénario se répétant aujourd'hui à Tchernigov, Soumy, Kharkov, et probablement demain à Mykolaïev, Kramatorsk, Kiev etc...

Sans compter qu'à un moment donné les forces russes qui doivent respecter leurs calendrier opérationnel devront user de moyens plus lourds pour garantir leurs victoires rapidement et forcer le pouvoir de Kiev à capituler pour que l'Ukraine retrouve le chemin de la neutralité et de l'indépendance !
 
Erwan Castel



13 commentaires:

  1. Comme d'habitude, c'est clair et concis, merci à vous Erwan. Avez vous des journalistes qui passent dans votre zone de combat. En effet, à lire ou écouter les médias mainstream, ce sont les armées russes qui bloqueraient les évacuations civiles. Sur les réseaux c' est une véritable folie, jamais vu autant de reporter de guerre !

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  2. Merci pour ce retour très riche et clair ! Oui, les médias mainstream font évidemment le boulot en diffusant des infos à décharge pour les armées ukrainiennes. Et sur les réseaux sociaux nous avons désormais des reporters de guerre à foison. Avez vous des médias sur votre zone ? Bon courage à vous

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  3. Merci de rendre accessible ce qui est éminemment compliqué. On espère que les combats cesseront au plus vite.

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  4. Bonjour, tout d'abord merci pour vos explications précieuses.

    Dans une de vos interviews récente vous présentez les rapports de l'OSCE qui spécifient que l'armée ukrainienne était responsable de la majorités des attaques sur le Donbass alors que le Donbass ne faisait que "répondre" à l'attaque. Ou puis-je trouver cela? J'ai été regarder de nombreux rapports de l'OSCE et je vois à chaque fois qu'ils font mention de "violation du cessez-le feux" mais impossible de savoir qui fait quoi, qui provoque qui...?

    Je lis également : "...des membres des formations armées ont refusé le passage de la mission"... Mais quelle armée? (ex de rapport : https://www.osce.org/special-monitoring-mission-to-ukraine/509762)


    Dans les propos de Anne Laure Bonnel que je trouve tout à fait crédible, elle parle de 15 000 morts. Mais autour de moi, ces chiffres sont discutés... En effet, d'après eux ils seraient de part et d'autres et que cela ne suffit pas à affirmer que c'est le gouvernements Ukrainien qui opprimait et attaquait son peuple russophone. Pourriez vous m'en dire plus à ce sujet? Ou puis-je trouver des rapports qui donnent plus de précisions quand à la responsabilité du gouvernement Ukrainien?

    Je vous remercie d'avance. Michael Van Cutsem

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    1. Effectivement, déontologiquement les observateurs de l'OSCE ne peuvent pas dire quelle partie est responsable des tirs constatés, ce appartient au domaine judicaire Cependant le travail consiste à identifier la nature des tirs (calibre et nombre de coups), la géolocalisation précise des impacts, les victimes et dégâts éventuels et ce travail est complété par des relevés directionnels des arrivées de munitions (facilement définissables par les cônes des gerbes d'éclats et les orientations touchées) A partir de ces rapports il est aisé depuis une carte de savoir de quelle côté du front le tir a été exécuté et même souvent de déterminer précisément le site d'où il a été fait et donc quelle unité est responsable

      Pour ce qui est des entraves aux missions de l'OSCE que ce soit pour leurs patrouilles terrestres ou leurs drones d'observation, elles sont réalisé du côté des forces ukrainiennes exclusivement si on en croit les rapports de l'OSCE et ont commencé lors de la première escalade escalade importante du printemps 2021 et se sont intensifiées à partir de l'automne jusqu'au déclenchement des opérations militaires russes qui ont interrompu la mission de l'OSCE dont les observateurs ont quitté le Donbass.

      J'ai souvent dans mes rapports de situation militaires cité ces observations de l'OSCE car elles ne peuvent pas être qualifiées de "pro-russes", bien au contraire car souvent les observateurs ont fermé les yeux sur des bombardements ukrainiens ou tout simplement diminué le nombre des munitions tirées etc...

      Et selon moi le principal problème de l'OSCE est que sa mission en liaison directe avec les clauses des accords de Minsk (cessez le feu, retrait des armes lourdes etc) n'était environnée d'aucun moyen coercitif pour forcer, sur la base de ses rapports, la partie responsable à respecter le processus de paix

      L'OSCE, c'est comme un radar routier mais sans policier ni tribunal...

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  5. Les sympathisants pro russes aimeraient que ce soit aussi beau. Propagande pour remonter le moral. Hélas moi j'ai aussi d'autres infos. Un problème qui semple le résultat d'une stupidité pour moi. Une colonne motorisé et blindé de 60km de long, trente mille hommes, s'étant avancé sur une route, et maintenant immobilisé. Mette un bouchon devant et derrière un enfant comprendráit que c'est facile á faire. Sortir de la route ce sont des champs boueux. Plus de carburant, et donc surtout pas d'électricité pour faire fonctionner les radars et systhèmes de défense. Ils sont vulnerables. Pas de ravitaillement, les soldats ont froid et sont démoralisés. Les ukrainiens les laissent téléphoner avec plaisirs á leur fsmilles. D'ailleur une stupidité il me parait, les communications des Russes ne sont pas criptés.. !! Tout le monde entend tout.. ! D'autres part les avions russes, on le sait sont trés bons. Mais leur bombes de sont pas radio guídés....donc les pilotes doivent prendre des risques énormes et les larguer á très basse altitude, ou les meilleurs missiles de l'Otan (1600 tonnes par jour), font des cartons, y compris sur des Illyouchines transports de troupes. Les Russes n'ont pas ai je appris la maîtrise de l'air. Leur front a reperdu du terrain, et les Ukrainiens n'ont pas perdus. Cela est loin d'être gagné pour les Russes.

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    1. Gérard LEPAGE9 mars 2022 à 00:21

      Alors vous, question propagande pro-ukrainienne mensongère vous êtes une synthèse !

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    2. J'essaye de me situer entre les fantasmes des propagandes moi aussi, et je constate que si l'armée russe avance, et plutôt bien compte tenu du territoire et des forces ennemies, en revanche elle a eu des "surprises" qui la retardent, comme par exemple la résistance de Kharkov, Soumy ou Tchernigov, l'obstination de Zelensky et certainement la combativité des soldats ukrainiens, qui ne me surprend pas outre mesure, la plupart étant slaves eux aussi, donc résilients, rustiques et opiniâtres.

      il y a eu effectivement quelques endroits où des forces russes ont du reculer mais très localement pour varianter leur progression plutôt que de rester fixées devant la résistance, car l'Etat Major privilégie la vitesse, d'où les chaudrons urbains laissés derrière l'avancée.

      Que les russes subissent des pertes ne veut rien dire car nous assistons ici à une guerre totale entre 2 pays modernes aux vastes territoires et puissamment armés et, sauf si capitulation politique rapide, elle peut durer encore quelques semaines. les pénuries de vivres et carburant c'est globalement faux et même les forces russes distribuent des rations avant un ravitaillement humanitaire aux civils.

      Si Zelensky demande à cors et à cri une zone d'exclusion aérienne urgente, c'est bien parce les forces russes avancent et du Nord au Sud.

      Et les moyens russes d'appui lourd vont bientôt arriver

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    3. Et sinon le bombardement de l'hôpital pédiatrique, c'est aussi de la propagande pro européenne, américaine et de l'OTAN?
      La Russie n'a pas démenti, elles accusent des nationalistes (surement nazi hein?) De s'en servir comme base de tir...
      Excuse pratique car réutilisable à l'envie sans vérification possible.
      D'ailleurs, est ce qu'en Russie cette guerre est toujours présenté comme une «opération militaire spéciale»?
      Comment peut-on tirer, sciemment, sur un hôpital pédiatrique?
      Vous savez, je ne renie pas votre courage et votre engagement pour la cause que vous défendez, mais bon un journaliste ne fait pas un bon militaire MAIS un militaire ne fera jamais un bon journaliste.

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  6. Gérard LEPAGE9 mars 2022 à 00:14

    En retenant les civils dans les villes encerclés et en ralentissant la progression Russe, les ukrainiens ne jouent-ils pas la montre en espérant une réaction de l'OTAN ou un arrêt du conflit par les politiques ?

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  7. JE m associe au noble hommage que vous avez rendu aux femmes combattante hier et d au jour d hui merci pour elle

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  8. Bonjour monsieur Castel, le côté Ukrainien dit qu'ils refusent les couloirs d'évacuations car ils mènent tous soit en Russie, soit au Belarus. Que penser de cette excuse? Ils ont peur d'une prise d'otage? Merci en tout cas pour ce que vous faites, je vous ai découvert lors de vôtre entrevue avec Michel Collon. C'est toujours compliquer de savoir à qui on peut faire confiance quand la propagande se fait des 2 côtés. On ne sait plus qui croire. Même sur la vidéo où le soldat Ukrainien menace de fusiller la femme, c'est compliquer pour un occidental ne comprenant que quelques mots de Russes comme moi. On est obligé de faire confiance. D'ailleurs il me vient une idée, pouvez-vous faire une retranscription en cyrilique de la conversation entre le soldat et cette femme? Ça permettrait d'utiliser Google Trad et fonction vocale, pour comparer ce que dit le soldat. Je vous remercie d'avance si vous pouvez le faire, c'est vraiment important que tout le monde puisse vérifier ce qu'il lit ou entend pour éviter les procès en fake news.

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  9. Je viens de voir que tes comptes facebook et Twitter ont été ban pour le moment.
    J'espère sincèrement que tu te portes comme il faut et que tout ceci résulte uniquement de l'envie des puissants de te mettre des bâtons dans les roues, à très vite l'ami !

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