vendredi 31 décembre 2021

2022: Aiguisez les couteaux et les coeurs !

Une année s'achève, encore plus chaotique que les précédentes, et déjà s'accumulent aux portes de 2022 de nouveaux nuages sombres saturant nos horizons de crises exponentielles qui semblent de plus en plus incontrôlables.

Dans ce contexte, j'ai du mal a ânonner les coutumiers voeux du nouvel an, car dans ce monde post-moderne devenu complètement schizophrène, trop de peuples sombrent dans une aliénation paroxysmique à la marchandise libérale et dans une servitude volontaire suicidaire bradant leurs dernières libertés naturelles contre la jouissance misérable d'une société de consommation. 

Car lorsque j'observe que la majorité des populations consuméristes confondant aujourd'hui leur bonheur avec des plaisirs éphémères et superficiels jusqu'à leur sacrifier leurs libertés fondamentales, je n'ai pas envie parler de voeux de Bonheur et encore moins de Richesse.

Le seul vœu qui reste cher à mon coeur est celui de la Santé, tous les autres ne dépendant que de nos seules volonté et clairvoyance, et c'est donc avec sincérité et espérance que je l'adresse à tous ceux qui m'accompagnent physiquement ou virtuellement depuis tant d'années et dont je sais que leur feu intérieur est nourri par un sens de la Liberté commun et désintéressé.

Le Donbass rentre dans sa huitième année de guerre et au moment où les combats menacent de sortir des tranchées où ils sont enlisés depuis février 2015, la dimension internationale de ce conflit devient plus que jamais le symbole et l'épicentre d'un chaos mondial organisé contre les peuples par un capitalisme en auto-mouvement et parvenu à son ultime métamorphose, ce "marché mondial" asservissant les communautés aux intérêts d'une ploutocratie élitiste et hors sol. 

Je continue à penser, malgré la paresse intellectuelle dominante qui génère veulerie consumériste, larbinisme carriériste ou débilisme réactionnaire au sein des populations occidentales, que la destinée humaine appartient plus que jamais aux peuples et non à ces élites qui en prétendant les diriger ne font en réalité que servir des absolutismes étatiques et le totalitarisme de l'argent. 

Ce sont aux peuples et non aux gouvernements de protéger leurs libertés et d'imposer leur volonté car tout pouvoir étatique (y compris à Moscou et Donetsk) est par essence corruptible et infecté par le libéralisme qu'il soit social ou économique, le népotisme, l'affairisme et autres tentations d'instaurer une aristocratie politico-économique au service d'elle même. 

Et le contrôle du pouvoir par le peuple qui seul peut restaurer le vrai Politis de la cité, doit commencer par interdire aux marchands et aux affairistes d'être aux gouvernements ainsi que de pendre celles et ceux qui organisent ou profitent de toute forme de népotisme. 

C'est ici que la rébellion des femmes et des hommes du Donbass est exemplaire, tant dans son contexte, sa définition et sa résistance exceptionnelle pour la simple raison que c'est le sens commun populaire et non une quelconque idéologie politique ou mythe historique qui a forgé son refus d'être écrasé par le rouleau compresseur d'une dictature de la marchandise poussant les peuples vers les mirages de la société de consommation du libéralisme économique.

Quand j'entends des pseudos analystes continuer à parler de "gauche" et de "droite" lorsqu'ils commentent les crises actuelles je conclus chaque jour un peu plus qu'ils ne sont que les idiots utiles systémiques d'une bourgeoisie ou d'un cosmopolitisme qui collaborent tous les deux, via des libéralismes économiques ou sociétaux convergents, à instaurer à terme le même asservissement des peuples et une marchandisation du Monde.

Alors, si je dois formuler d'autres voeux avec celui concernant la santé individuelle de tous, ce serait celui du réveil des peuples contre l'étatisme et les marchands, contre les nationalistes et les cosmopolites, et de voir les derniers Hommes libres fourbir leurs armes pour une révolution conservatrice globale restaurant les communautés de l'Etre sur les ruines des sociétés de l'Avoir et de tous les temples de cette pensée unique protéiforme (religieuse, économique, politique, culturelle) asservissant les libertés humaines depuis des millénaires. 

Espérant que cette année 2022 verra d'autres peuples se réveiller et renverser les théologies politiques qui asservissent la Vie...

Je souhaite qu'elle vous accordera à tous la Santé, physique et mentale, car nous allons en avoir besoin pour affronter le chaos !

Erwan Castel

jeudi 30 décembre 2021

Haro sur la 5ème colonne !

St Georges terrassant le dragon, drapeau de Moscou

Comme l'a rappelé récemment Vladimir Poutine lors de ces discours de fin d'année, il fut un temps où à la fin de la Guerre Froide, les relations entre Moscou et Washington étaient cordiales et constructives, mais les trahisons des promesses et les actions hégémoniques occidentales ont progressivement, notamment via les progressions et les attaques de l'OTAN et de ses alliés, replongé l'Europe dans une nouvelle confrontation exponentielle Est/Ouest qui est même arrivée aujourd'hui à un seuil critique historique.

  • Face à l'expansion de plus en plus agressive de l'OTAN, la Fédération de Russie a été obligée de restaurer et moderniser rapidement ses capacités militaires de défense. 
  • Face à la stratégie du "chaos constructif" multipliée par les USA dans les "pays non alignés" aux ressources convoitées, la Russie a restauré une diplomatie de résistance.
  • Face aux sanctions économiques menées par les occidentaux pour l'affaiblir, la Russie a dû réorienter son économie vers une autosubsistance et des réserves or croissantes.

Aujourd'hui tout comme l'OTAN militaire qui est arrivé jusqu'aux portes de la Russie dans une expansion de plus en plus ouvertement belliqueuse (guerres aux frontières par proxy géorgien, ukrainien ou azéri par exemple), nous pouvons observer un "russian bashing" occidental de plus en plus violent, menant désormais des coups d'Etat aux frontières de la Russie et même des ingérences de déstabilisation au sein même de la Russie ou de ses alliés comme par exemple le Belarus ou l'Arménie qui s'appuient sur des Organisations Non Gouvernementales mais qui s'avèrent en réalité des chevaux de Troie aux ordres de l'hégémonie mondialiste et qui sont d'ailleurs financées par les réseaux ploutocrates Soros and Co.

  • Face à l'exacerbation des actions de cette "5ème colonne" russophobe de plus en plus nuisible, la Fédération de Russie est obligée de radicaliser ses moyens de défense intérieur et de neutraliser les acteurs de cette subversion occidentale décomplexée.
Cette année Navalny, cet agitateur plus escroc reconnu qu'opposant populaire (ayant entre autre volé la société Yves Rocher) a été légalement incarcéré pour refus de se présenter à ses contrôles judiciaires et suite à une opération ubuesque de prétendu empoisonnement par les services russes (qui selon le fantasme occidental auraient tenté d'assassiner mais auraient échoué (!?) avant finalement de le soigner et l'autoriser à rejoindre l'Allemagne). 

Et, en cette fin d'année sous haute tension, face à une russophobie occidentale protéiforme de plus en plus agressive, la Fédération a décidé d'adopter une attitude plus intransigeante et radicale à l'encontre de celles et ceux qui menacent sa stabilité sécuritaire, ses intérêts et qui collaborent avec les adversaires de la Russie.

Ainsi, ce 28 décembre, c'est l'ONG « Mémorial » qui a été dissoute par la justice fédérale russe pour ses actions subversives russophobes réalisées sous couvert de défense des droits de) l'Homme. Tout comme la condamnation de Navalny (pourtant consécutive à une plainte internationale française) la dissolution de l'association ONG a soulevé un tollé général parmi les thuriféraires politico-médiatiques du Nouvel Ordre Mondial montre à quel point cette organisation était bien un acteur important dans leur stratégie subversive cherchant à déstabiliser la politique intérieure russe.


Cette association "Mémorial Society" qui est née dans le chaos de la "perestroïka" à la fin des années 80, sous la houlette de l'opposant Sakharov et la faiblesse d'un Mikhaïl Gorbatchev qui va brader l'Union soviétique jusqu'à trahir la Russie, va devenir progressivement un pilier de la subversion occidentale dans une fédération de Russie restaurant sa dignité et sa puissance.

Et les ramifications de cette ONG sont sans équivoque : présente dans certaines régions russes où elle tisse des liens avec les opposants les plus extrémistes, "Mémorial Society" avait développé un réseau international notamment en Allemagne (1993), Italie (2004) et Tchéquie (2015) et France (2020), Kazakstan, Belgique et bien sûr Ukraine. Cest par cette pieuvre internationale que transitaient les financements des réseaux Soros, notamment ceux des "OSI Assistance Foundation" et "The National Endowment for Democracy" qui sont internationalement reconnues comme des soutiens actifs aux renversements des gouvernements opposés aux USA. 

"Mémorial Society" est l'objet d'enquêtes et de procédures judiciaires régulières confirmant sous son couvert droitdelhommiste mémoriel sa mission de subversion pro-atlantiste actuelle :
  • En 2008, une perquisition dans les locaux de l'association confirme ses liens avec les services occidentaux, 
  • En 2009, l'association est condamnée pour diffamation contre Ramzam  Kadyrov et Evgueni Djougachvili, 
  • En 2016, l'association, est classée dans la liste des "agents étrangers" présents en Russie, 
  • Depuis 15 ans l'association est coupable d'une trentaine d'infractions à la "loi fédérale sur les agents étrangers".
Et on pourrait rajouter ici des affaires bien plus sordides touchant cette association pro-occidentale comme par exemple la condamnation pour pédocriminalité confirmée en appel (15 ans d'incarcération) de Iouri Dmitriev, son représentant pour la Carélie, lequel sera bien sûr soutenu inconditionnellement par le parlement européen (rien de surprenant quand on sait que l'UE accepte des russophobes et pédophiles comme Cohen Bendit dans son parlement).

Il aura donc fallu plus de 15 années pour que la Justice russe se décide à dissoudre ce dragon occidental, ce qui ne correspond pas vraiment avec la description occidentale de ce régime poutinien qualifié de "dictatorial".

Pour mémoire (sans jeu de mot) il n'aura fallu que 3 ans à la "patrie des Droits de l'Homme" pour dissoudre l'association "Centre de représentation de la République Populaire de Donetsk en France" alors qu'elle ne recevait aucune subvention extérieure, ne menait aucune manifestation anti gouvernementale, ni même de réunion publique...

Tout ce que je souhaite maintenant c'est que le nettoyage des égouts moscovites se poursuive et s'étende à l'ensemble des libéraux qui infectent la Fédération de Russie jusqu'à certaines tours du Kremlin; y compris ces "agents étrangers" qui, sous couvert de discours pro-russes, sont en réalité des affairistes vecteurs d'un libéralisme économique qui mène à terme à la même dictature de la marchandise que les Navalny et Mémorial, ces insectes rampants tel que les Moreau, Brayard, Néant and Co, pour ne parler que des français que je connais bien, sont une 6ème colonne bien plus vicieuse et aussi dangereuse que la 5ème.

Erwan Castel


Droit international et devoir moral

Lorsqu'on observe les positionnements des diplomaties internationales, force est de constater le fossé grandissant entre la Russie et les pays occidentaux dont les représentants ne sont plus aujourd'hui que des "ministres des affaires à l'Etranger", dont les priorités - pour ne pas dire les obsessions totalitaires - ne sont que de défendre la rapacité capitaliste occidentale et l'hégémonie cynique d'une pensée unique droitdel'hommiste hypocrite. Et dans cette vision totalitariste du Monde les peuples se sont aux yeux des ploutocrates mondialistes que des troupeaux à qui l'on donne des outils, des caddies ou des fusils pour mieux engraisser le capitalisme rayonnant.

Du côté de la Russie il serait malhonnête de de prétendre dans un manichéisme stupide que Moscou ne défend pas ses intérêts économiques, mais, lorsqu'on observe les événements internationaux la concernant on ne peut que relever 3 principes souverains gouvernant sa politique étrangère : 

  • La Russie ne cherche pas à déstabiliser des pays dans une dynamique de conquête militaro-industrielle, stratégique ou idéologique.
  • La Russie respecte la droit des peuples concernant leurs destinées lorsque leur choix est majoritaire et libre.
  • La Russie ne fait pas d'ingérence dans les pays étrangers, et n'y intervient qu'après avoir été sollicité par leurs gouvernements.
Ainsi peut-on observer comme quelques exemples récents des positions internationales russes: 

  • La non ingérence de Moscou dans la pourtant lamentable gestion du Maïdan par Ianoukovitch en 2014 qui pourtant menaçait la stabilité de sa zone d'influence. 
  • La validation du référendum populaire de Crimée, libérée par la coup d'Etat constitutionnel, qui demandait à 97 % le retour de la péninsule russe en Russie,
  • L'intervention militaire en Syrie réalisée seulement après que le président Bachar el Assad en ait fait la demande (contrairement à l'OTAN qui s'y est invité par la force),
Et par dessus toutes les motivations qui animent les relations internationales du Kremlin celle qui consiste à respecter la volonté des peuples et protéger les citoyens russes est prioritaire et même sacrée, même s'il doit en coûter à la diplomatie, l'économie ou à l'armée de la Fédération.

Et c'est ici que l'exemple du Donbass, qui ne représente aucun intérêt stratégique majeur pour Moscou (ni base ni profondeur stratégique) pas plus qu'économique (pas de ressources uniques et vitales) est significatif de la dimension humanitaire prioritaire de la diplomatie russe qui soutien les populations russes de Donetsk et Lugansk, mais sans provoquer le droit international (intervention militaire et reconnaissance politique des républiques séparatistes) et en défendant opiniâtrement un règlement diplomatique du conflit malgré 7 années de violations ukrainiennes du processus de paix.

Constantin Kosachev
C'est dans cet esprit que Constantin Kosachev, Président de la Commission des Affaires étrangères de la Douma, l'assemblée de la Fédération de Russie a rappeler, sur fond d'envenimation des relations Est -Ouest et de menace d'offensive ukrainienne dans le Donbass, le droit constitutionnel pour la Russie d'intervenir militairement dans un pays étranger pour protéger ses citoyens.

Si aucun plan d'invasion de l'Ukraine est élaboré, en revanche, "La Russie a le droit d'utiliser l'armée pour protéger ses citoyens dans le Donbass" a déclaré Kosachev lors d'un entretien au média Interfax. Et le Président de la Commission des Affaires étrangères de la Douma de préciser que cette possibilté ne concerne pas les questions de sécurité nationale, mais le droit du pays d'utiliser ses forces armées pour protéger ses citoyens dans le Donbass si leurs vies étaient menacées par une offensive de Kiev. 

Voilà pourquoi, précise Constantin Kosachev, "la Russie surveille l'évolution de la situation autour du Donbass notant au passage que l'Ukraine n'est pas le seul initiateur mais que ses mécènes occidentaux la poussent à prendre des mesures radicales". 

"De plus, rappelle Kosachev, les provocateurs tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'Ukraine savent exactement ce qui se passera dans cette affaire. Sans préjuger de l'évolution des événements, je rappellerai simplement à ces provocateurs qu'après la tragédie de Tskhinvali (attaque géorgienne de l'Ossétie et riposte russe en août 2008), de sérieux amendements ont été apportés en Russie en novembre 2009 à la loi fédérale actuelle "sur la défense".

A cette fin, le 10ème article de la loi fédérale sur la Défense permet la projection rapide des troupes russes pour protéger leurs citoyens à l'étranger en cas d'attaque contre eux. Rappelons ici que près d'un million de citoyens des républiques de Donetsk et Lugansk sont désormais des citoyens officiels de la Fédération de Russie.

Et si, en cas de riposte russe à une offensive ukrainienne dans le Donbass, les petites hyènes occidentales hurlent à "l'invasion russe" je leur rappellerai primo que le qualificatif "invasion" ne peut être appliqué à une contre offensive et secundo, que les occidentaux sont les premiers à user et même abuser de ce droit d'intervention militaire extérieur pour exercer des ingérences illégales par contre en fantasmant sur des menaces qui souvent ne concernent même pas leurs ressortissants mais juste les intérêts de leur complexe militaro-industriel.

La Russie quant à elle respecte la morale de ce droit international, comme a été obligée de le reconnaître la commission d’enquête indépendante et internationale, missionnée par l’Union européenne, chargée de définir les causes et responsables du conflit géorgien d’août 2008 qui est évoqué ici par Constantin Kovachev. Dans son rapport final du 30 septembre 2009 la commission internationale, si elle note une "réponse excessive" de Moscou, a été obligée d'admettre que c'est bien Tbilissi qui avait déclenché le conflit, justifiant l'intervention militaire des forces russes.

Même si 10 000 hommes environ sont rentrés vers leurs garnisons à l'issue des exercices de défense russes organisés dans la région pontique, l'Etat Major russe garde suffisamment de troupes près des frontières ukrainiennes, non pas pour "envahir l'Ukraine", comme le répètent à tur tête tous les larbins propagandistes mondialistes, mais pour pouvoir porter une assistance victorieuse et sans délai aux populations du Donbass en cas d'offensive majeure ukrainienne rompant le front actuel.

Erwan Castel

mercredi 29 décembre 2021

Idiots ou sérieux ?

Depuis plus une semaine des informations confirmées font état d'acheminement d'agents chimiques étasunien vers les forces armées ukrainiennes déployées dans le Donbass, et cette menace est suffisamment crédible pour être évoquée par les autorités russes elles mêmes. 

Alors que le risque d'un coup de force militaire ukrainien sur le front devient de plus en plus plausible pour servir de détonateur à de nouvelles phases de la guerre économique occidentale contre la Russie et la militarisation atlantiste de l'Ukraine, vient d'apparaître sur les réseaux sociaux ukrainiens une étrange vidéo aussi loufoque que menaçante, agitant ce risque d'attaque chimique dans le Donbass :


On y voit 2 énergumènes en tenue de protection NBC rajoutant à la charge d'obus d'artillerie un produit apparemment chimique, avec le titrage "Nous préparons des cadeaux du Nouvel An pour les séparatistes". 

Quelques réflexions s'imposent à la vue de ce qui ressemble à une farce de Noël
  • Cette modification d'un obus conventionnel en obus chimique est peu crédible car pour ce type de munitions spéciales, les agents chimiques, pour ne pas être détruits lors de l'explosion, doivent être séparés de la charge explosive elle aussi spéciale et réduite a son minimum. Un bricolage qui a peu de change d'être efficace.
  • Cette vidéo, désamorce par sa diffusion la possibilité pour les ukro-atlantistes de réaliser un "false flag" cherchant à accuser ensuite les milices républicaines pro-russes. Tout au plus cherche t-elle à terroriser surtout les populations civiles du Donbass en cette période qu'elles veulent garder festive dans leurs coeurs.
Cette vidéo amateur révèle donc à la fois la psychopathie des ukropithèques, particulièrement de ces volontaires nationalistes (DUK et autres unités spéciales autonomes) qui reviennent de plus en plus sur le front, mais aussi l'amateurisme qui les caractérise et qui régulièrement les tue ou les blesse lors des manipulations d'armes ou des approvisionnements de leurs drones tactiques.

Ainsi pour cette seule semaine, pourtant relativement calme, l'Etat Major ukrainien a reconnu lui-même :
  • Au 21e bataillon de la 56e brigade d'infanterie ukrainienne (Nord de Donetsk, secteur Peski) un ukrop qui était de service en état d'ivresse s'est blessé en manipulant une arme.
  • Au 13e bataillon de la 95e brigade d'assaut aéroportée ukrainienne, un groupe de parachutistes est passé par un de ses propres champs de mines et un soldat a été mortellement blessé.
Et ceci n'est que la partie visible de l'Iceberg, la plupart des "pertes hors combat" étant attribuées à des tirs républicains ou tout simplement maquillées en accidents en congé.

Donc pour conclure et répondre finalement à ma question en titre, je pense qu'il reste un nombre important d' "ukrops" sérieusement idiots sur le front du Donbass et qu'avec le retour croissant des volontaires nationalistes recrutés dans les repris de justice, les hooligans et les paramilitaires néo-nazis, cette tendance n'est pas prête de s'inverser !

Erwan Castel

mardi 28 décembre 2021

Les vautours de l'OTAN


"Je n'exclus pas que Kiev cherche à provoquer une petite
guerre dans le Donbass pour que les USA puissent blâmer
la Russie et déclencher contre elle de nouvelles sanctions"

Sergeï Lavrov, ministre russe des Affaires Etrangères 26 décembre 2021

Dans le ciel du Donbass occupé par les forces ukrainiennes, la trace d'un vautour longeant le front 

Comme une réponse arrogante et méprisante à la demande russe de ne pas voir les l'OTAN arriver en Ukraine, l'US Air Force a réalisé pour la seule journée du 27 décembre 2021 pas moins de 2 missions aériennes de reconnaissance électronique le long de la ligne de front du Donbass :

  • Le matin tout d'abord, c'est un Boeing RC 135 V "Rivet Joint" immatriculation 63-9792 indicatif "Homer 19" qui a effectué une nouvelle mission le long du front du Donbass, en restant au dessus du territoire occupé par les forces ukrainiennes.
  • En après midi, rejoignant la zone de travail du "Rivet Joint" précédent, c'est un Boeing E8C "Joint Stars" immatriculation 01-2005 en provenance de la base de Ramstein que l'US Air Force envoie le long de la ligne de front du Donbass.
Cartographie des 2 vols du 27/12/21  des "Rivet Joint et "Joint Stars" de l'US Air Force

Il faut ici relever la différence sensible d'utilisation prévue entre le "Rivet Joint" et le "Rivet Stars" : 

Le Boieng E-8C "Joint Stars" ("stars" pour Surveillance Target Attack Radar System) est en effet équipé de systèmes de recherche électronique et d'acquisition de cibles, MAIS surtout de soutenir des actions offensives dirigées contre elles. Ce système aérien de l'US Air Force à été récemment utilisé en soutien de bombardements de Lattaquié en Syrie par  l'aviation israélienne, neutralisant pendant l'attaque le système de détection de la base russe de Hneimin.

On peut donc raisonnablement imaginer un soutien aérien identique pour une offensive ukrainienne et dont les 2 premiers vols de "Joint stars" repérés ces,derniers jours le long de la ligne de front sont une reconnaissance.

Du côté de la Mer Noire ou des frontières russes jusqu'à la mer Baltique ce sont des mêmes vautours de l'OTAN qui se relaient H24 pour espionner les territoires frontaliers russes, gardant leur IFF allumé pour être mieux provocateurs et à l'abri de leurs propres systèmes antiaériens. 

28 décembre 2021 Vol d'observation d'un autre RC 135 V "Rivet Joint" de l'US Air Force

Si ces cartographies tirées des suivis des radars de l'aviation civile sont déjà assez éloquentes pour illustrer l'ingérence des ressources du renseignement militaire étasunien dans le conflit du Donbass et en Crimée, en revanche lorsqu'on s'intéresse, en plus des caps suivis par les pilotes, aux portées des appareils de guerre électronique embarqués, on comprend mieux les griefs du Kremlin à ne pas vouloir voir s'installer l'OTAN à ses frontières :

Portée des armes électroniques embarquées par les avions de l'US Air Force au dessus du
Donbass. On voit bien ici que les zones traitées vont largement à l'intérieur du territoire russe.

Dans le même état d'esprit belliciste, le président étasunien Biden vient d'approuver pour le budget 2022 l'augmentation de "l'aide à la sécurité de l'Ukraine" à 300 millions de dollars, soit 50 millions qu'en 2021. Dans cette aide américaine (à laquelle il faut rajouter celles des autres pays de l'OTAN, 75 millions seront consacrés à la livraison d'armes létales (qui rappelons le pour les manichéistes trumpinolâtres avait été autorisée par Donald, son prédécesseur à la Maison Blanche).


Dans les tranchées du front

Une accalmie très relative règne sur le front, encouragée par le froid et la neige, la trêve des confiseurs et peut-être aussi ce nouveau duel diplomatique entre Moscou et Washington qui doit achever son théâtre aux environs du 10 janvier si russes et étasuniens se rencontrent comme proposé autour de les questions de sécurité collective et de l'avancée de l'OTAN vers la Russie.

Ce 27 décembre on note cependant par exemple:
  • 15h15, bombardement ukrainien du village d'Aleksandrovka (Ouest Donetsk) depuis Marinka. 5 obus SPG (canon sans recul de 73mm) tirés.
Chaque jour les forces ukrainiennes continuent donc leurs provocations meurtrières contre les défenseurs et les civils des républiques de Donetsk et Lugansk.

Comme ici lors des premières neiges de décembre, tir ukrainien sur un
soldat de la 100ème brigade sur Staromihaïlovka (Ouest de Donetsk).

Du côté de la Russie

Suite à l'idée étasunienne de réaliser le 12 janvier une rencontre entre Moscou et Washington pour discuter des propositions russes de sécurité collective, le Kremlin a répodu favorablemen en avançant la date du 10 janvier et en précisant : 
  • "Qu'il n'y aura pas de plan B aux propositions russes"
  • "Si les garanties demandées par le Kremlin (arrêt de l'élargissement des membres et alliés de l'OTAN vers l'Est) sont refusés par la Maison Blanche, la réponse russe sera désormais confiée aux experts militaires" 
Aux abords des frontières ukrainiennes :

L'Etat Major russe continue de transférer des unités et du matériel de défense pour parer à toute attaque de Kiev dans la région

Région de Briansk, transfert vers les frontières occidentales de systèmes de missiles 
antiaériens Buk-M1 à la région de Briansk Ici sur la base du camion KrAZ-255 B, 
des véhicules de transport 9T229 acheminent, probablement vers la nouvelle base 
de Klimovo, les missiles antiaériens 8 missiles ou 6? si conditionnés en conteneurs.

Géolocalisation du convoi de BUK 1

Comme l'ont fait remarqué plusieurs responsables et analystes politiques, la situation sur le front du Donbass est d'autant plus alarmante que nous pouvons observer actuellement une accalmie qui ne correspond pas ni à l'exacerbation des échanges diplomatiques ni aux préparatifs d'offensifs qui continuent a être notifiés du côté des forces ukrainiennes. Et nombreux sont ceux qui font référence aux précédent conflit régional russo-géorgien, où là aussi, avant l'offensive géorgienne de 2008 sur les républiques abkhaze et ossète une accalmie et des négociations avaient été simulées.

Erwan Castel

lundi 27 décembre 2021

"Reculer pour mieux sauter"

Continuant leur habituel jeu de dupe, les ukro-atlantistes, par la voix du secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, viennent de proposer une rencontre Washington / Moscou concernant les propositions de Sécurité collective soumis par le Kremlin le 17 décembre et pour lesquelles la Maison Blanche comme l'OTAN ont jugé inacceptable la demande de stopper l'extension de l'alliance vers les frontières de la Fédération de Russie.

Il serait naïf de croire que cette rencontre proposée pour le 12 janvier, et par l'OTAN elle même soit un changement de rhétorique occidentale concernant sa stratégie vis à vis de Moscou. Il s'agit selon moi d'une manœuvre dilatoire destinée à parer médiatiquement les occidentaux d'un masque bienveillant pour ensuite accuser la Russie de saboter les négociations. Souvenons nous des négociations initiées par les occidentaux et qui ont précédé les attaques de l'Irak en 1990 ou de la Serbie en 1999. 

Car le seul changement de rhétorique qui a été réalisé ce n'est pas du côté de Washington mais plutôt de Moscou qui diplomatiquement a frappé du poing sur la table devant l'obstination occidentale de faire de l'Ukraine un porte-avion pro-atlantiste dirigé contre la Russie. 

23 décembre 2021, le président Poutine concernant l'OTAN
avait déjà anticipé sur la tactique occidentale qui chercherait
à gagner du temps en renvoyant la balle des négociations à 
de nouvelles et interminables rencontres et réunions stériles.

Depuis plusieurs semaines le président et les responsables politiques et militaires de la Fédération de Russie rappellent et de façon radicale les "lignes rouges" sécuritaires à ne pas franchir dans la zone stratégique entourant leurs frontières. Et la pierre d'angle de cette sécurité périphérique de la Russie c'est la garantie (et son respect) que l'alliance militaire atlantique ne progressera plus vers l'Est que ce soit via des pays membres ou des pays alliés. Et, comme l'a rappelé ce 26 décembre le porte parole du Kremlin Dmitry Peskov, cette garantie ne concerne pas seulement l'Ukraine, mais aussi d'autres pays situés autour de la Russie tel que la Géorgie ou la Moldavie par exemple.

Car si l'OTAN ne veut pas affronter militairement des forces russes, que ce soit en Syrie ou en Ukraine, en revanche les occidentaux veulent toujours qu'elle soutienne logistiquement et normalise les forces auxiliaires gouvernementales, paramilitaires ou terroristes qui luttent contre la Russie. On le voit bien avec l'Ukraine dont les occidentaux répètent régulièrement qu'elle n'est pas prête d'intégrer l'OTAN mais que cette dernière occupe déjà factuellement et jusque dans le Donbass.

Et, en arrière plan de ce jeu de dupe, les occidentaux essayent déjà de jouer la carte du chantage géo-stratégique avec par exemple le nouveau report de la validation allemande nécessaire au lancement concret du gazoduc russe North Sream II. Cette menace de torpiller définitivement le gazoduc russe est à la fois un levier dans les négociations autour de l'Ukraine pour dissuader Moscou de protéger le Donbass et maintenir le transit ukrainien de son gaz vers l'Europe, très lucratif pour Kiev.

L'OTAN aujourd'hui ne peut stopper son élargissement vers l'Est sans discréditer la stratégie et les relations internationales de Washington et Moscou, comme l'a rappelé Poutine, "n'a plus nulle part où reculer". C'est donc vers une épreuve de force que se dirigent les puissances antagonistes et qui se cristallisera vraisemblablement autour du Donbass, à moins qu'un événement grave n'intervienne avant sur le front asiatique où les tensions entre Washington et Pékin vont également crescendo.

Concernant le flanc occidental de la fédération, le président Poutine a confirmé que, si les garanties solides demandées au sujet de l'OTAN n'étaient pas obtenues, alors la réponse du Kremlin sera confiée aux experts militaires et il est difficile de na pas penser alors à l'expérience en Géorgie lorsque Tbilissi avait attaqué les républiques pro-russes d'Abkhazie et d'Ossétie : reconnaissance politique de Moscou, intervention et déploiement de l'armée russe sur leurs territoires.

En attendant cette réunion, qui sera je le crains un "non événement", les forces armées ukrainiennes continuent de jouer "la mouche du coche" de l'OTAN, comme par exemple pour la journée du 26 décembre :

  • A 09h25, Front de Gorlovka (40km Nord Donetsk), Bombardement ukrainien du village de Gagarine. 4 roquettes RPG 7 et 10 grenades AGS tirées ainsi que des tirs aux armes légères.
  • A 12h20, Front de Donetsk, Bombardement ukrainien du village de Veseloe (Nord de Donetsk, secteur aéroport). 5 grenades AGS tirées.
En attendant janvier, l'Etat Major russe continue a préparer des réponses militaires en cas d'agression potentielle de l'armée ukrainienne contre le Donbass ou ailleurs : 

Avec leurs véhicules, les soldats russes adressent aux observateurs US une interjection ("bite")

La propagande occidentale, s'appuyant sur les données du renseignement stratégique de l'OTAN vient de publier une nouvelle cartographie des troupes russes s'apprêtant à envahir l'Ukraine. Or si quelques éléments de cette infographie sont basés sur des observations réelles, la propagande de guerre occidentale continue de mentir et surtout d'omettre des faits chronologiques et des évidences essentielles qui ruineraient son fantasme récurrent d'une invasion russe imminente :

  • Alors que depuis 7 ans l'OSCE qui y est déployée conclue qu'il n'y a pas de troupes russes dans le Donbass, cette carte nous ressort le mensonge de leur présence,
  • Que parmi les troupes russes inventoriées il y a celles nombreuses dont les implantations de garnisons sont depuis toujours dans ces régions frontalières,
  • Aucune infographie occidentale bien sûr ne fait mention des mouvements militaires de Kiev qui désormais a déployé plus de 50% de ses unités d'assaut dans le Donbass,
  • Que les mouvements des troupes russes sont réalisés d'une part sur leur territoire national et pour beaucoup dans le cadre d'exercices depuis longtemps programmés, 
  • Aucune chronologie des actions militaires prouvant que l'escalade a été initiée par les forces de Kiev à la mi octobre et que Moscou ne fait que réagir par des dissuasions, 

Selon cette carte de la propagande occidentale, environ 10 groupes tactiques de bataillons 
russes sont concentrés près des frontières ukrainiennes. En Belarus, il y a des unités aériennes, 
1 bataillon de chars et des unités d'infanterie motorisée. Dans la région russe de Koursk, un camp 
a été aménagé , accueillant des concentrations de matériels et véhicules de combat divers. Près des 
frontières ukrainiennes, sont arrivées 4 brigades russes avec missiles balistiques Iskander, etc...

De fait, il y a réellement une concentration d'unités russes singulière dans les régions frontalières avec l'Ukraine et les Républiques du Donbass, comme il est fait systématiquement par tout Etat responsable lorsqu'une guerre menace à ses frontières et même si il n'est pas directement visé. 

Autant le caractère démonstratif des mouvements effectués que les nombreux matériels défensifs observés dans les convois russes se dirigeant vers leurs frontières pontiques attestent de la mission dissuasive de cette stratégie militaire engagée par Moscou contre la menace ukrainienne d'une option militaire dans le règlement du conflit du Donbass.

Voici une vidéo prise dans la région de Krasnodar, aux portes du détroit de Kertch: un
un convoi ferroviaire russe achemine vers la Crimée de nouveaux renforts et matériels 
militaires parmi lesquels le récent système de défense antiaérienne S350. Ce système 
ultramoderne qui provient soit de la région de défense de Moscou, soit des productions 
prioritaires du complexe militaro-industriel de la Fédération de Russie. Mi décembre 21.
Géolocalisation du convoi de Krasnodar

Depuis de 25 décembre 2021, des photos de la gare de Novozybkovo dans la région 
de Briansk ont ​​commencé à apparaître sur les réseaux. On y voit arriver des unités 
logistiques, vraisemblablement dirigées vers l'ancienne base aérienne soviétique de 
Klimovo,à 35 km des frontières ukrainiennes, et qui était fermée depuis longtemps.

De nouvelles vidéos montrant des convois militaires russes aux matériels débâchés circulent librement sur les réseaux, y compris les réseaux russes, prouvant bien le caractère prioritaire démonstratif et dissuasif de ces mouvements militaires.

Quelques uns des récents mouvements militaires russes vers les
frontières ukrainiennes  observés entre 23 et le 26 décembre 2021
Géolocalisation des convois militaires russes

23 décembre 2021, dans la région de Koursk, photos satellite d'un camp militaire russe 

21 décembre 2021, nouvelles images des camps militaires russes 
dans la région de Voronej, captures du Satellite étasunien Maxar



Le bras de fer continue donc, entre les milices et les "ukrops" sur le front du Donbass et jusqu'au niveau rideau de fer entre Moscou et Washington.

Et dans les semaines à venir, il est plus probable que nous allons observer de nouveaux coups tordus ukro-atlantistes que un mea culpa de Washington concernant les provocations de l'OTAN sur les frontières russes.

Erwan Castel

dimanche 26 décembre 2021

Ayant déjà l'Honneur, nous refusons honneurs et mépris !


Lorsqu'on vient mettre son idéal et sa peau au bout d'un fusil, on en n'a rien à foutre des médailles, des avantages et même de la reconnaissance, car ce qui est important au coeur du volontaire c'est avant tout de servir et d'être en accord avec lui-même.

Dans le Donbass, des dizaines de milliers de volontaires sont venus défendre, non pas le gouvernement de la République qu'ils servent en tant que militaires mais les enfants, les femmes et les hommes de cette région russe agressée par les ukro-atlantistes dans un conflit à caractère génocidaire.

Aujourd'hui on reparle de ces volontaires ayant tout abandonné pour défendre le Donbass et malheureusement ce n'est pas à l'avantage de la bureaucratie russe, car nombre d'entre eux se voient aujourd'hui refuser l'accès à la citoyenneté russe pour des raisons obscures qui souvent ne sont que la conséquence d'une complexité administrative dont l'incohérence est souvent poussée jusqu'au débilisme. 

En Russie, le premier ennemi intérieur c'est bien sa propre bureaucratie et c'est même devenu un sujet populaire de railleries et quolibets. Pour illustrer à quel point cette bureaucratie russe est stupide jusqu'à être inhumaine je ne citerai ici que les expulsions réalisées de vétérans du Donbass vers les prisons de leurs pays d'origine au seul motif que leur passeport national est périmé. Certains sont ainsi condamnés à plus de 10 ans derrière les barreaux pour avoir défendu un peuple russe uniquement parce que la bureaucratie fédérale a relevé une date périmée ou un tampon manquant sur leurs documents. 

Le portrait de Courteline devrait remplacer celui de Poutine dans certains services administratifs russes !

Mais là où cela devient doublement scandaleux, c'est que d'une part certains volontaires toujours dans le Donbass ont quand même besoin d'un passeport russe pour pouvoir réaliser leurs projets sociaux et familiaux ou plus urgemment de se soigner en Russie, quand d'autres foutriquets, mythomanes et lécheurs de cul, profitant d'un népotisme hérité de la décadence ukrainienne et toujours persistant dans les administrations républicaines, obtiennent la validation administrative sans avoir foutu réellement foutu le pied dans les tranchées. 

Et oui, tout n'est pas parfait en Russie, contrairement à ce que veulent nous faire croire les propagandistes russolâtres, dont la malhonnêteté fanatique est du même niveau que celle des autres larbins qui de l'autre côté du front sont les mêmes thuriféraires d'un manichéisme stupide et belliciste (et pour lequel il ne risqueront jamais leurs vies).

Et pourtant, les volontaires du Donbass aimons la Russie et ses peuples plus que tout et nous mêmes, jusqu'à offrir nos vies pour leur défense. 

Nous ne voulons pas les honneurs, nous laissons cela aux mythomanes et aux laquais, car notre choix est celui de l'Honneur, mais nous refusons avec la même force le mépris des bureaucrates et des imposteurs ! 

Ce 14 décembre 2021, une délégation de volontaires étrangers a rencontré Alexander Borodaï et Anastasia Kouznetsova, Président et représentante pour les républiques de Donetsk et Lugansk du "SDD", l'Union des Volontaires du Donbass, une organisation russe regroupant des vétérans et actuels membres des milices républicaines.

L'objet de cette réunion était d'aborder le double problème de l'obtention des passeports russes et de l'accès au soins hospitaliers spécialisés de Russie, ce qui concerne un nombre non négligeable de volontaires, puisqu'un minimum de 180 demandes de passeports ont été refusés, et avec elles la possibilité d'accéder aux système de santé russe.

Je parle ici de volontaires dont je fais partie et qui, préférant ramper dans les tranchées plutôt que dans les salons ministériels comme certains mythomanes, larbins et calomniateurs français, préfèrent obéir aux procédures administratives réglementaires que de rechercher des passe-droits quand bien même seraient-ils mérités.

C'est en août 2015, sous la houlette d'Aleksandr Borodaï, ancien premier ministre de la République Populaire de Donetsk que fut créée l' Union des Volontaires du Donbass. Cette organisation s'est donnée pour objectif de prêter assistance aux volontaires sur le plan administratif et humanitaire. De nombreuses actions du SDD ont déjà permis à des vétérans d'éviter leurs expulsions administratives et à des blessés d'accéder aux soins médicaux nécessaires.

Lors de cette réunion, ont été abordés les 2 problèmes actuels importants (et urgents pour certains) de l'obtention du passeport russe et de l'accès aux soins spécialisés du système hospitalier russe.  Alexander Borodai a promis d'intervenir auprès des responsables russes pour modifier la législation fédérale et intégrer dans les procédures administratives le cas particulier des volontaires étrangers venus verser leur sang pour la Grande Russie.

Aujourd'hui nous attendons avec confiance que cesse ce mépris administratif abject et qui trahit la noble cause pour laquelle nous avons pris une arme.

Erwan Castel

Source de l'article : Nouvelles populaires


Les défenseurs du Donbass du monde entier ont
déclaré leur désir de devenir citoyens de la Russie

Situation dans le Donbass

Les défenseurs internationaux du Donbass ont déclaré leur désir de devenir citoyens de la Russie

Le 14 décembre, à Donetsk, le premier Premier ministre de la RPD, chef de l'organisation publique "Union des volontaires du Donbass" et député de la Douma d'État de la Fédération de Russie, Alexander Borodai, a rencontré des volontaires étrangers qui ont défendu le Donbass et a discuté des problèmes qu'ils visage. La réunion s'est également déroulée en présence du président de la Chambre publique du RPD, Alexander Kofman.

(Alexander Borodaï et Anastasia Kouznetsova de l'Union des Volontaires du Donbass)

Les volontaires réunis à la table ronde en provenance des pays de l'ex-URSS, d'Europe et des États-Unis ont tout d'abord évoqué leurs difficultés à obtenir la citoyenneté de la Fédération de Russie. Pour diverses raisons, les défenseurs du Donbass ne peuvent pas rassembler tous les papiers nécessaires dans leur pays d'origine, beaucoup craignent d'être persécutés pour avoir soutenu le Donbass. Il convient de rappeler que la tragédie du Donbass en 2014 a attiré aux côtés des républiques des volontaires aux opinions antifascistes, altermondialistes et simplement attentionnés du monde entier.

Une partie importante d'entre eux au cours des dernières années ne peut plus imaginer leur vie sans Donbass, et ils sont restés vivre dans les républiques, continuant leur service militaire ou reprenant des activités pacifiques. De nombreux anciens combattants ont également besoin de traitements et de prothèses complexes. Certaines opérations médicales ne sont possibles qu'en Russie. Dans cette affaire, l'« Union des volontaires du Donbass » apporte également une aide aux anciennes milices.  

(Au centre de la photo Alexander Kofman, président du parlement de la République Populaire de Donetsk. Je l'avais rencontré dès 2015, alors qu'il était Ministre des Affaires Etrangères. Un
homme politique attentionné et à l'écoute des initiatives défendant la cause du Donbass.) 

"Ce sont des gens qui, par leur valeur, leur persévérance, leur abnégation, ont mérité le droit d'être citoyens de la Russie. Et, bien sûr, ce droit doit être exercé. Et je crois qu'à la fois en tant que personne et en tant que chef de "l'Union des volontaires du Donbass" je suis simplement obligé de leur apporter un soutien maximal sur cette voie ", a commenté Aleksandr Borodai sur le principal problème qui préoccupe les volontaires.

Ces jours-ci, Donetsk accueille un forum économique international dédié à la restauration de l'économie de la région.

"L'économie du Donbass est dans une situation difficile. Mais en même temps, il est de plus en plus intégré à l'économie de la Fédération de Russie. C'est un processus qui, bien sûr, a besoin d'être soutenu, et en même temps, ce processus a besoin d'une certaine gestion, et, éventuellement, de quelques initiatives législatives... Et, naturellement, j'aiderai toujours la république, avec tout ce que je pouvez! " - a déclaré le député de la Douma d'Etat Alexandre Boroday au correspondant de Narodnye Novosti.

(Présent à cette intéressante réunion, avec bien sûr l'écusson tradition
de la brigade internationale "Piatnashka" que je sers depuis plus de
4 années maintenant, contrairement à certains mythomanes français
qui s'y inventent un passé militaire après seulement 2 semaines.)

Parmi les personnes réunies autour de la table ronde, des uniformes militaires côtoient des vêtements civils. A proximité se trouvent des personnes bien connues et moins célèbres de différents pays qui ont servi dans différentes divisions. Mais toutes les personnes présentes font partie du Donbass international et du monde russe. Après chacune des nombreuses guerres, le Donbass (comme toute la Russie) a été reconstruit à nouveau et est devenu le foyer de personnes attentionnées et honnêtes du monde entier.

Dmitry Astrakhan

samedi 25 décembre 2021

Le temps de la diplomatie est achevé !

Jen Psaki, porte parole de la Maison Blanche 

Le 17 décembre, Moscou rendait publique sa proposition russe de sécurité collective adressée à Washington pour organiser une désescalade des tensions entre les occidentaux et la Russie et qui  sont exacerbées exponentiellement depuis 2014 avec le coup d'Etat du Maïdan et le conflit dans le Donbass soutenus l'un et l'autre par l'administration étasunienne et l'UE pour permettre à l'OTAN de progresser vers les frontières russes...

Dans cette main tendue, le Kremlin qui avec sincérité, proposait dans un bon sens commun international des garanties bilatérales pour la Paix en Europe, ne se faisait guère d'illusion comme l'a souligné le président russe Vladimir Poutine lorsqu'il rappelait lors du Collegium russe de la défense du 21 décembre les trahisons coutumières occidentales des promesses dites comme des traités signés.

La réponse de la Maison Blanche n'a pas tardé et par la voix de Jen Psaki, sa porte parole, Washington a sans surprise répondu à la main tendue de Moscou par un poing fermé ce 23 décembre 2021 ! Avec une arrogance et une outrecuidance sans limite Jen Psaki a conclu un argumentaire tissé de mensonges éhontés par un laconique :

"Il est bien sûr impossible d'être d'accord avec 
les initiatives de la Russie concernant l'OTAN"

Et ce refus étasunien de garantir une sécurité collective en Europe, s'appuyant sur les lieux communs d'une propagande atlantiste hallucinante, a révélé une fois encore que la mauvaise foi occidentale, un terme que l'on peut même prendre au sens religieux tant les arguments avancés relèvent de la croyance dogmatique fantasmée, était poussée jusqu'au crétinisme belliciste !

Voyons les arguties mensongères que la Maison Blanche par la voix de Psaki propose comme réponse à ce qu'elle appelle "l'ultimatum du de Poutine" et qui ne sont pas sans rappeler la déclaration de Goering lors de son procès à Nuremberg:


Psaki le 23 décembre 2021 :

1 / "L'OTAN est une structure purement défensive, pas offensive..."

Ah bon ? 

Même des gosses de 6 ans comprennent que c'est celui qui avance vers son adversaire qui est dans une attitude offensive et non celui qui recule jusque dans ses derniers retranchements. 

Alors que le Pacte de Varsovie a été logiquement dissous lors de la disparition de l'URSS, l'OTAN s'est non seulement maintenu mais a repris de plus belle son extension vers l'Est qu'elle avait amorcée en 1955 avec l'intégration de l'Allemagne de l'Ouest, provoquant en réaction (réellement défensive) la création du Pacte de Varsovie. 

Extension de l'OTAN (1949) vers les frontières russes

2 / "...et il n'y a aucune preuve du contraire, que cela puisse être supposé"

Ah bon ? 

Alors comment expliquer les opérations de l'OTAN menées sur les territoires nationaux de l'Iran, du Guatemala, de l'Egypte, de Cuba, du Vietnam, du Nicaragua, de la Serbie, de l'Afghanistan, de l'Irak, de la Libye, du Yémen de la Syrie, sans compter son implication dans différents renversements de gouvernements comme le coup d'Etat de février 2014 en Ukraine ou conflits par procuration comme la guerre géorgienne contre la Russie en 2008, alors qu'aucun de ces pays cités n'avait attaqué un des pays membre de l'Alliance.

Il faudrait que cette thuriféraire du mondialisme plutôt que de jouer la télévangéliste fanatique nous explique par exemple quel pays de l'OTAN était défendu lorsque les bombardiers ont détruit la Serbie en 1999 ou la Libye en 2011 et pourquoi les armes de destruction massive de Saddam Hussein n'ont jamais été trouvées etc...

Comme d'habitude depuis 2000 ans l'Occident continue de justifier son hégémonie idéologique, économique et militaire par des tissus de mensonges dogmatiques et manichéistes où la "Jus ad bellum" (droit à la guerre) augustinienne qui autorisait la croisade au nom de la "religion de l'Amour" a laissé progressivement la place aux conquêtes coloniales pour "civiliser" les autres peuples puis aux "guerres préventives" de l'OTAN pour offrir la démocratie et protéger les "droits de l'Homme". Et ces hérauts des princes et des clercs prêchant aux tribunes des banquiers depuis des siècles nous dirons sans nul doute du haut de leur arrogance que le fait que tous les peuples détruits ou asservis par l'Occident depuis 2000 ans vivaient sur des richesses économiques et stratégiques nécessaires aux métamorphoses historiques du Capitalisme n'est que pure coïncidence !

La Fédération de Russie, comme l'a résumé Vladimir Poutine au Collegium de la Défense du 21 décembre dernier "n'a nulle part où reculer davantage !" et sa proposition de paix que Biden vient de rejeter d'un revers de la main est certainement le dernier acte d'une cordialité diplomatique qui n'a que trop duré.

Il ne faut pas se leurrer car, lorsque la porte parole de la Maison Blanche feint le dialogue en affirmant que "les États-Unis pourraient être d'accord avec certaines propositions (russes),..." ce n'est pour mieux nous préparer à sa sempiternelle rhétorique victimaire propagandiste cherchant à légitimer ses guerres séculaires, d'ailleurs Psaki de préciser dans la foulée: "...mais d'autres propositions sont inacceptables"

Moscou va certainement devoir durcir sa position en s'engageant sur le terrain de la confrontation militaire par proxy voire directe si nécessaire, car la seule chose que semble comprendre les ukro-atlantistes, c'est la force ou tout au moins comme je l'ai rappelé dans un article récent "l'occupation du terrain"!

Erwan Castel