vendredi 9 avril 2021

Le front du Donbass, poubelle de l'Ukraine !


Depuis le Maïdan, on voit renaître l'idéologie nazie, essentiellement à partir de la Galicie, cette région géographiquement et identitairement occidentale de l'Ukraine, où les braises d'une idéologie bandériste ayant collaboré - avec un zélé criminel exceptionnel - au totalitarisme hitlérien.

Cette résurgence du nazisme ukrainien qui trouve de nombreux échos parmi les nationalismes occidentaux communautaro-centrés et surtout les officines étasuniennes et mondialistes qui considèrent (à juste titre) les paramilitaires nationalistes, bandéristes, hooligans et autres ukropithèques décérébrés, comme des idiots utiles parfaits pour agiter une russophobie hystérique et violente sur les frontières de la Russie.

Souvent des personnes jugent ce focus sur le néo-nazisme ukrainien comme largement exagéré, ce qui est vrai si on considère les résultats électoraux obtenus par ses vitrines politiques (parti "Svoboda", "Prayvi Sector"...).Cependant, force est de constater que l'idéologie bandériste est tolérée et même mise en valeur par le pouvoir de Kiev (hommage à Bandera et aux vétérans SS, nazification de la microtoponymie, rassemblements paramilitaires publiques, attribution de missions de sécurité au "Corps National, etc. ). 

Non ce ne sont pas des tournages de films sur la seconde guerre mondiale mais des scènes de la vie quotidienne dans le "Banderistan", cette région de Lvov où, depuis la chute de l'URSS, flotte de plus en plus dans l'air une nostalgie puante et bien sûr bénie par l'encens de l'église catholique uniate :

Hommage de la nouvelle Ukraine post Maïdan à ses 
anciens collabos de la "Neue Europa" nazie.

Hommage de la nouvelle Ukraine post-Maïdan à ses 
nouveaux collabos de l'"Union Européenne" mondialiste.

Le néonazisme européen qui désormais a "pignon sur rue" en Ukraine et jusque dans les ministères et sur les bancs du parlement national, gagne progressivement du terrain à la faveur d'un effondrement socio-économique du pays, de sa militarisation et de la guerre qui sévit depuis 7 ans dans le Donbass, entre autres facteurs décisifs pour un recroquevillement des mentalités dans un discours nationaliste communautaro centré qui par définition est simpliste et haineux et dont la xénophobie consubstantielle est ici dirigée hystériquement contre le monde russe.

Et le front du Donbass, qui est déjà le terrain de haine des bataillons spéciaux nationalistes depuis 2014, est en train de devenir le "cluster", pour prendre un mot à la mode, de toute cette idéologie nauséabonde.

Ainsi voici aujourd'hui de nouveaux exemples de ce dépotoir nazi qu'est devenu pour l'Ukraine mais aussi les nationalistes occidentaux ce front du Donbass et sur lequel j'ai déjà présenté dans ce blog de nombreux détritus :


Le 8 avril 2021, Zelensky, le nouveau gouverneur de la colonie étasunienne Ukraine, est venu visiter le front du Donbass, notamment à Marinka (Sud Oust de Donetsk) où ses ukropithèques ont hissé le même jour un torchon au dessus de leurs tranchées pour bien signifier la définition de l'Europe qu'ils prétendent défendre :

8 avril 21, à Marinka, sur le front de Donetsk,
les soldats ukrainiens hissent le drapeau de la Wehrmacht 
Géolocalisation du drapeau nazi hissé par les ukrainiens à Marinka 


Le même jour, la chancelière allemande Angela Merkel demandait instamment au président russe Vladimir Poutine de bien vouloir retirer ses troupes..... du territoire de la Fédération de Russie !

Et en plus d'être infectées par ces ukropithèques, les unités ukrainiennes doivent faire face quotidiennement à des problèmes graves de discipline, d'alcoolisme, de drogue, de rixe, de suicide et d'accident qui dans la majorité des cas sont symptomatiques d'un effectif où sévit une proportion considérable de débiles et d'asociaux mais fer de lance de ces "guerriers de lumière" de la propagande kiévienne (on pourrait sans exagérer faire un parallèle psychologique avec ces autres idiots utiles de Washington que sont les djihadistes salafistes dans les pays arabes).

Voici la vidéo pathétique d'un jeu débile et mortel survenu au début avril dans un casernement ukrainien sur le front du Donbass. Vidéo que j'ai hésité longtemps à partager, tant les images sont très dures:

Au milieu de ses "camarades" impassibles, qui l'encouragent ou le filment
un soldat ukrainien ivre joue avec son arme (AKSU) et finit par se suicider.
(Dans la même semaine 3 autres suicides ukrainiens seront notifiés dans le Donbass)

Vous n'avez pas l'impression que les pays occidentaux qui soutiennent inconditionnellement le régime de Kiev et sa horde d'ukropithèques bombardant les populations du Donbass marchent complètement sur la tête ?

Il est vraiment temps que les européens se réveillent !

Erwan Castel

Groupe de combat du bataillon "Azov" (devenu régiment), positionné sur le front de Mariupol

4 commentaires:

  1. N'y aurait-il pas une incidence avec la tragédie de l'Holomodor, c'est-à-dire le génocide par la faim, appliqué par Staline en 1933 ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Holodomor ) sur le peuple ukrainien et où les nazis furent perçus comme des libérateurs ?

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    1. Si l'instrumentalisation de la grande famine est régulièrement faite par la propagande russophobe, elle n'est pas la raison principale de cette collaboration au nazisme de la région de Lvov, mais plutôt le fait que la Galicie est une terre polonaise conquise par Staline en 1939 et rattachée arbitrairement à une Ukraine orthodoxe et majoritairement russe. Enfin pour revenir sur l'Holodomor si il y a sans conteste une part de responsabilité du gouvernement soviétique post révolution bolchevique dont les choix de politique économique centrés sur l'industrialisation vont conduire à cette grande famine (et qui va tuer plus de gens en Russie que en Ukraine, dire que c'est un génocide organisé est un mensonge propagandiste. Les circonstances ayant mené a cette catastrophe humanitaire sont multiples climatiques, organisationnelles, politiques, économiques (rivalités entre les propriétaires des fermes traditionnelles et les nouveaux kolkozes par ex).

      Lorsque Staline prend la mesure de la situation il est trop tard même si il donne des ordres personnels pour aider l'Ukraine comme par exemple l'envoi de la totalité des tracteurs agricoles sortant des usines pour moderniser l'agriculture ukrainienne qui était encore sur des modes de production et des moyens du XIXe siècle.

      Donc pour avoir lu pas mal d'études historiques (et non politiques) sur la question j'ai la conviction qu'il y a eu en amont de la famine des choix économiques catastrophiques pour l'agriculture, un manque d'anticipation politique et de réaction rapide des autorités lorsque la famine arrive dans l'espace pontique aussi bien russe que ukrainien, mais en aucun cas il ne s'agit d'un génocide planifié. !'Holodomor dans sa définition criminelle apparait surtout dans la propagande occidentale au moment de la guerre froide quand il fallait diaboliser la Russie. La mythification accusatoire occidentale a provoqué en retour un déni tout aussi partial de la propagande soviétique. Comme toujours la réalité historique est entre les 2 versions et loin des passions humaines fanatiques

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  2. Bonjour , je vous envoie ce lien , si l'interception des communications est vraie alors cela pourra peut etre un jour vous sauver la vie de savoir comment vous êtes vus par le commandement russe du Donbass . Si c'est faux alors tant mieux pour vous .

    https://www.unian.info/war/donbas-war-ukraine-intel-russia-supervisor-to-dpr-fighter-i-don-t-give-a-f-ck-put-the-blame-on-ukrops-ukraine-intel-11382274.html

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    1. De toute évidence il s'agit d'un faux montage audio et réalisé par des civils ukrainiens ne connaissant rien aux procédures de communication radio militaires pas plus qu'au réseau de commandement en vigueur au sein de la milice et qui est calqué sur celui de l'armée russe. Quelques remarques en vrac :

      1 / Le prétendu russe serait à la fois superviseur ET commandant d'unité ce qui est impossible car les conseillers militaires par définition sont hors organigramme et à un échelon d'état major minimum divisionnaire.

      2 / même pour le plus surdoué des officiers un chef de bataillon en temps de paix (Major) ne peut avoir 35 ans.

      3 / la présence d'une unité d'artillerie russe à Novoazovsk est tout simplement ridicule pour 3 raisons :
      a - l'OSCE (dont un important détachement est basé à Novoazovsk) confirme chaque année qu'il n'y a pas d'unité russe déployée dans les républiques dû Donbass
      b - si il y a bien un endroit où l'artillerie russe n'aurait pas besoin de venir sur le territoire de la DNR c'est bien dans ce secteur où la ligne de front n'est qu'à 20 km des frontières russes
      c - et quand bien même Moscou déciderait d'avancer des forces dans les républiques ce serait des unités d'infanterie spécialisées dans le combat antichar et non d'artillerie de 2e échelon qui seraient déployées ici dans la mission de protéger les frontières russes.

      4 / la communication interceptée ne respecte absolument pas les procédures militaires russes qui aujourd'hui sont en vigueur dans les milices républicaines aussi bien dans la sémantique des séquences de la conversation que dans les informations qui sont ici données en clair et non codées. on sait qu'une station d'écoute de l'OTAN est positionnée à Mariupol et les précautions et procédures sont respectées scrupuleusement jusqu'au niveau des communications internes aux unités.

      5 / Ensuite d'un point de vue politique comment imaginer un seul instant qu'une communication entre russes et républicains puisse se faire hors canaux cryptés et codés et qui plus est au sujet d'un prétendu "false flag" !

      6 / Le vocabulaire et le ton employés ressemblent plus à ceux d'une discussion de comptoir en fin de soirée qu'à une communication réglementaire transmettant un ordre et qui ne demande même pas au récepteur de répéter les données transmises (collation).

      Pour conclure, oui il y a des conseillers militaires russes dans les républiques mais ils se trouvent au niveau du haut commandement et non sur le terrain et ne communiquent en aucune façon des ordres directs et encore moins avec des unités de combat républicaines. Contrairement à leurs homologues de l'OTAN qui encadrent l'armée ukrainienne dans ses plus petits échelons et sur le terrain, le rôle des conseillers russes est limité à la normalisation des milices, de leurs procédures et s'ils supervisent un domaine c'est celui du réseau de renseignement militaire car les informations montantes où descendantes intéressent prioritairement la sécurité des frontières de la Fédération qui sont toutes proches.

      Personnellement et sans tomber dans des délires russophobes comme cette prétendue conversation interceptée, j'aimerais bien que des conseillers russes soient déployés au niveau de l'échelon tactique de nos lignes de défense, la situation nous serait bien plus meilleure sans l'ombre d'un doute.

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