Alors que les canons français CAESAR de l'artillerie ukro-atlantiste continuent à massacrer les civils de Donetsk (encore 5 morts hier 21 septembre), les forces de Kiev excitées par le sang et leur victoire éphémère du côté de Kharkov continuent de lancer des attaques sur le front de Donetsk, où leurs unités ont même reçu en renfort des unités d'assaut et d'artillerie nouvelles.
Ainsi, sur le front de Peski, ce saillant républicain conquis de haute lutte début août par les unités républicaines emmenées par les groupes d'assaut du 11ème régiment et les chars du bataillon Somali, l'ennemi ukrainien a lancé au cours des derniers jours pas moins de 5 assauts mécanisés pour tenter de reconquérir ce point d'appui perdu et essentiel à la défense du front d'Avdeevka (voir le § "Peski" du SITREP du 12 septembre où je relate le premier assaut ukrainien sur Peski)
Situation générale du front d'Avdeevka au 22 septembre 2022, avec Peski au Sud
Ce 20 septembre, les forces ukrainiennes ont lancé un 5ème assaut contre les positions défensives alliées. Cette attaque des forces de Kiev qui est la plus importante réalisée sur ce secteur est partie à la fois du village de Pervomaïske et du village de Vodyane, ces 2 localités faisant partie (avec Opitnoe plus à l'Est) de la principale ligne de défense extérieure située au Sud du bastion ukrainien d'Avdeevka. plus de 10 blindés (chars et véhicules de combat d'infanterie) et plusieurs compagnies d'infanterie, sont partie dans des assauts convergents vers la rue Stepnova qui permet d'accéder aux quartier des immeubles de grande hauteurs situés au Nord du village.
Ce double assaut ukrainien, repéré dès ses sorties de Pervomaïske et Vodyane a tout d'abord subi des tirs de barrage de l'artillerie alliée avant d'arriver dans le secteur de la rue Stepnov, ce qui a contraint leurs unités non détruites à se replier puis contourner le polygone de l'artillerie pour tenter de varianter leur attaque plus au Nord avant d'être à nouveau écrasées par l'artillerie alliées, cette fois une saturation de zone réalisé avec des lance roquettes multiples.
Secteur de Peski et attaques ukrainiennes du 20 septembre 2022
Voici 4 bouts de vidéo de drone d'observation qui
montrent l'assaut des ukrainiens, les tirs de barrage
républicains jetant la confusion dans leur assaut et
aussi leur repli, nouvelle tentative et échec final.
Dans la foulée de leurs barrages d'artillerie sur les 2 tentatives ukrainiennes, les blindés républicains du bataillon Somali ont mené une contre attaque en direction de Vodyane pour achever de détruire les dernières unités mécanisées qui tentaient de s'y replier.
Le bilan de cette nouvelle offensive ukrainienne sur Peski est pour Kiev un nouvel échec cinglant et sanglant car les pertes de ce nouveau fiasco devant Donetsk s'élèvent à plus de 100 soldats tués ou blessés et plusieurs véhicules blindés détruits.
Ailleurs ce sont des assauts alliés qui n'aboutissent pas comme à Marinka par exemple mais avec des pertes incomparablement moins importantes que celles subies par les ukrainiens devant Peski. C'est ainsi de toutes les guerres de haute intensité, où se vivt une alternance de succès et de revers tactiques, surtout dans des combats de zones urbaines fortifiées où l'avantage est important pour celui qui défend,
Mais ce que l'on peut retenir de l'écrasement des assauts ukrainiens sur Peski, c'est l'efficacité remarquable de la défense républicaine qui s'appuie sur:
- Une observation permanente de l'ennemi, notamment par des drones, ce qui permet d'anticiper et réagir à toute action offensive
- Une réactivité et précision efficaces des couvertures de l'artillerie qui réalise aussi bien des tirs de barrage que des appuis lors des contre attaques
- Une défense de la première ligne qui a repoussé les unités d'infanterie qui accompagnaient les blindés
- Une contre attaque blindée finale qui a su exploiter la désorganisation ennemie pour achever sa destruction avant son repli à Vodyane.
Cependant, les moyens républicains restent toujours insuffisants pour capitaliser la défaite de l'assaut ukrainien en prolongeant leur contre-attaque en une offensive sur Vodyane par exemple.
Et du côté ukrainien, ce qui apparait, même aux yeux de premier venu, c'est le caractère désespéré et même suicidaire de ces assauts en terrain découvert avec un appui feu quasiment inexistant et qui, dès les premiers tirs de barrage subis semblent complètement perdus et animés par des réactions individuelles décousues.
Il ne s'agit pas pour autant de sous estimer les capacités évolutives des forces ukrainiennes car cette assaut sur Peski, qui est à mettre en relation avec d'autres attaques menées ces derniers jours sur la zone de l'aéroport, un peu plus à l'Est du village, montre que les forces de Kiev sont toujours debout, motivées et qu'elles reçoivent toujours logistique et renforts leur permettant de tenir et même de prendre l'initiative.
Le même constat est réalisé sur le front Nord, notamment du côté de Krasni Liman où les forces ukrainiennes échouent à rompre la première ligne de défense alliées en y laissant à chaque fois des pertes importantes mais maintiennent des pressions offensives permanentes.
Les forces alliées ont donc besoin de grossir significativement leurs effectifs opérationnels et sur tous les fronts (ce que ne peuvent pas faire les ukrainiens) pour parvenir non seulement à repousser les forces de Kiev partout comme à Peski, mais surtout pour pouvoir engager de nouvelles offensives percutantes permettant de rompre les lignes de défenses ennemies s'emparer de villes clés et précipiter la capitulation de Kiev plutôt que de les grignoter inutilement en donnant du temps aux aides occidentales et aux reconstitutions de nouvelles brigades ukrainiennes.
Et c'est visiblement ce qui est en train de se préparer pour la période qui suivra les référendums et la très probable intégration des républiques du Donbass et des régions de Zaporodje et Kherson au sein de la Fédération de Russie qui devrait être entérinée autour du 1er octobre.
Erwan Castel
.... et wachington continue de jouer au game- War avec les ukrainiens....
RépondreSupprimerBonjour Erwan
RépondreSupprimerPourriez-vous m'expliquer pourquoi il y a une mobilisation partielle, alors qu'a ma connaissance l'armée Russe est censée avoir environ 1,5 millions d'hommes.
Bon courage pour la suite
Non, 1.2. en comptant la garde nationale.
SupprimerDonc, les 300000 pourront libérer autant de pros pour le front.
Et rien ne dit que graduellement, la mobilisation ne finisse par être beaucoup plus importante
C'est qu'il faudra du monde, une fois l'Ukraine traitée, pour exiger les trois autres points de l'ultimatum
S'il faut raccompagner les troupeset materiels étrangers hors des Baltes, de la Pologne et de Roumanie....
Et puis faire fermer tous les labos US dans le Caucase et en Asie Centrale.
On n'a encore rien vu.
Je rejoins la réponse précédente : à part ceux qui ont une expérience solide dans le combat moderne, les réservistes seront envoyés dans des corps de défense en Russie pour suivre une mise à niveau et un entrainement poussé, et libérer des unités de ces régions qui sont déjà pleinement opérationnelles (et subissent des entrainements adaptés depuis 6 mois) vers le front de l'Ouest.
SupprimerL'évolution de la mobilisation dépend ra de la réaction en chaîne que l'OTAN fera éventuellement dans son escalade initiée (et malheureusement je pense qu'elle le fera)
Je n'ose pas comprendre. 10 chars c'est à peine un escadron. Et accompagné de quelques compagnies de biffins, ça fait à peine un bataillon. Les mecs font des assauts à decouvert, sans couverture aerienne, sans appui feu contre des lignes retranchées appuyées par une solide artillerie?
RépondreSupprimerIls sont cinglés? Ils avancent avec un flingue sur les reins ou ils se defoncent à la metamph?
Et à quoi pensent leurs chefs en les sacrifiant bêtement ainsi?
10 chars ce n’est pas rien! Pour rappel la France possède au total moins de 200 Leclerc… Considérant les pertes subi par les Ukrainiens et ce malgré les envois des pays de l’est qui possédaient des T-72, 10 chars c’est quelques chose surtout pour une attaque aussi localisée.
SupprimerPlusieurs explications (en plus de la folie suicidaire) :
SupprimerSoit c'est une grosse reconnaissance offensive pour tester et évaluer les forces de défense
Soit c'est le maximum possible par rapport aux réserves ukrainiennes disponibles du secteur
Le secteur de Peski que j'ai observe plusieurs fois est une steppe cultivée avec beaucoup de chemins solides, des haies arborées et beaucoup d'étangs offrant des obstacles défensifs. C'est l'infanterie et l'artillerie qui peuvent faire la différence, pas les blindés qui n'ont pas assez de champ libre pour manœuvrer en groupe coordonné
Donc Erwan vous êtes redevenu...optimiste?
RépondreSupprimerNanker
Je n'ai jamais cessé de l'être (si vous lisez attentivement) MAIS je me refuse catégoriquement de travestir les événements comme certains abrutis qui leur nez dans les toilettes du Kremlin redemanderaient du chocolat. Dire la réalité diverse de la guerre même quand parfois elle déplait est essentielle pour conserver dans le coeurs des personnes cette confiance qui nourrit l'espérance et raffermit les muscles.
SupprimerJe suis réaliste point barre
Ça, nul ne peut vous accuser de vous payer de mots. :)
SupprimerC'est TRES FACILE à écrire ... du fond de mon fauteuil ... mais je l'OSE : DESORMAIS, un "BON" Ukrainien est un Ukrainien MORT !!! A OSER le dire, je subis INSULTES et RUPTURES de la part de mes ... "amis" ... car telle est la situation en Europe ... "démocratique", EMPOISONNEE par le MATRAQUAGE continuel des MERDIAS et le CONSTERNANT CRETINISME des "citoyens-Souverains" !!!
RépondreSupprimerAttendons et espérons la mobilisation de 300.000 soldats professionnels ... qui interviendrons après à re entraînement aux conditions de la guerre "moderne" et de la situation en Ukraine ... c''est-à-dire, probablement aux alentours de décembre ... ce qui implique attaques voire offensives programmées durant l'hiver ... Oh ... je ne fais pas un "film" s'agissant du "Général Hiver" qui a toujours "souri" aux Russes : les Ukrainiens sont de la même trempe ... Mais, face à de pareils renforts, bien des choses pourraient - je suis prudent - bouger ... notamment dans les steppes du sud ... vers Nicolaïev, Krivoï Rog et Odessa ...
300 000 soldats pro ? Non si ils étaient pro ils seraient d’active déjà en service . Ce sont des civils qui vont pour certains mourrir au front , d’autres seront blessés, d’autre vivront .
Supprimer@Paul La grande majorité des 300 000 mobilisables sont d'anciens militaires appartenant à la réserve donc ils connaissent déja le maniement des armes et pour la plupart le combat.
SupprimerNon c’est bien des pros qui sont actuellement dispatcher à travers le monde et seront remplacer par les 300 000 réserviste
SupprimerRéponse à Paul :
SupprimerConcernant les 300 000, à part ceux qui ont une expérience solide dans le combat moderne, les réservistes seront envoyés dans des corps de défense en Russie pour suivre une mise à niveau et un entrainement poussé, et libérer des unités de ces régions qui sont déjà pleinement opérationnelles (et subissent des entrainements adaptés depuis 6 mois) vers le front de l'Ouest.
".................un "BON" Ukrainien est un Ukrainien MORT !!!................"
SupprimerNon là il faut arrêter de dire ces conneries on croirait entendre un mec parti en syrie pour " exterminer tous les ennemi du prophète ", ok t'es en colère mais c'est enfantin comme réflexion, dis plutôt que tous les artilleurs ukros doivent être passés au rouleau compresseur afin de ressortir comme une pizza napolitaine là d"accord, et même on peut aussi les passer à la gégène avant, ou les balancer bien ficelés dans la fosse à merde, etc etc mais stp pas les gosses, ni les femmes ni les anciens, merci.
L'inexistence de l'aviation russe est une énigme de cette guerre; universellement constatée, amis et ennemis confondus.
RépondreSupprimerA quoi sert-il aux Russes d'avoir une aviation de combat, s'ils ne l'engagent pas, par peur de subir des pertes.
C'est incompréhensible pour un observateur habitué aux tactiques de suprématie aérienne US.
Si un ménage doit être fait dans les forces armées russes, il faudrait peut-être commencer par les hauts gradés de l'armée de l'air, incapables de concevoir et de mettre en œuvre une tactique de guerre efficace.
Car au final, leur incurie se solde par des pertes supplémentaires pour les troupes au sol, ainsi que par des succès ennemis évitables.
Je partage votre analyse
SupprimerJe ne sais si c'est de la "propagande" mais l'aviation russe agit bel et bien ... Voir les divers articles sur RT et Sputnik ... "Afrique" ... puisque désormais, ces médias sont INTERIDTS en UE ... "démocratique" ...
SupprimerA moins que les moyens AA de l'infanterie ne soient devenus trop efficaces. C'est une chose d'écraser des gars qui se déplacent en pickup Toyota, c'en est une autre de survoler une zone truffée de manpads. J'aimerais bien savoir aussi.
SupprimerD'autant plus qu'en Syrie l'aviation russe semble avoir été utilisée avec un certain succès depuis la base d'Hmeimim
SupprimerL’aviation russe ne pénètre et n’opère que dans la zone contrôlée par la Russie , il ne vont plus en mission depuis plusieurs mois au dessus de la zone contrôlée par l’Ukraine , trop d’avions ou helicos abattus et trop de défense aérienne ukrainienne. En plus autre problème c’est l autonomie , chargés en basse altitude ces avions en gros consomment 500 kilos de carburant avion au 100 kms donc ils ne peuvent pas non plus aller bien loin au dessus de l Ukraine .
SupprimerLes russes utilisent principalement leur aviation comme une artillerie aérienne, c est à dire pour bombarder un peu au delà de la portée des canons, l us air force veut acquérir d emblée la suprématie aérienne tactique et stratégique.
SupprimerL'aviation russe agit, mais comme il s'agissait de préserver autant que possible les populations civiles, il n'y avait pas ou très peu d'utilisation de bombardier (ceux pouvant frapper à haute altitude), c'est en train d'évoluer semble t-il, car des Tu-95 sont amenés près du front.
SupprimerConcernant l'aviation russe, voilà un sujet où il est nécessaire de ne pas être dans une vision bipolaire car si les alliées ont effectivement la "supériorité" aérienne à, savoir le rapport des forces aériennes il convient de modérer et de sectoriser la "suprématie" aérienne qui en dépend avec entre autres paramètres comme 'le rayon d'action, les appuis renseignements...):
Supprimer1 / la défense antiaérienne moderne (notamment les missiles guidés portatifs type "Stinger") modèrent la supériorité aérienne en fonction de leur nombre (saturation) et de le profondeur du champ de bataille (temps de réaction)
2 / L'apparition des drones combattants (en plus des observateurs) rééquilibre sans bien sûr la compenser complétement une infériorité avions. Drones d'attaque ou drones kamikaze dont la rentabilité et la maitrise permettent d'en multiplier e nombre rapidement doivent aujourd'hui être intégrés dans les composantes de la force aérienne
3 / La technologie de l'armement embarqué peut également peser dans la balence du rapport de force, par exemple les missiles guidés qui permettent à une petite aviation d'opérer de plus loin avec une efficacité assurée et sans entrer dans un espace où elle n'a pas la supériorité aérienne.
Concrètement et pour ne parler que du secteur du front où je suis, l'aviation tactique russe (essentiellement des SU 25 et KA 52) ne pénètre que de 5 km environ au dessus du territoire hostile, à très basse altitude sous les radars pour surprendre au dernier moment l'ennemi, délivrer ses munitions le plus rapidement possible avant la réaction des MANPADS.
Si cette aviation tactique, qui n'a pas un arsenal de munitions guidées important (type fire and forget") et donc doit acquérir ses cibles le plus longtemps possible, pénètre plus profondément dans le dispositif ennemi elle augmente le temps de réaction des postes antiaériens qui eux ont des missiles guidés pouvant taper jusqu'à 7 km environ de distance (Starstreak par exemple).
Donc pour résumer :
Au dessus des zones contrôlées : supériorité et suprématie aérienne pour les russes, mais plus ils pénètrent l'espace aérien ukrainien, plus leur suprématie diminue jusqu'à équilibrer les forces aériennes et antiaériennes qui leurs sont complémentaires.
Excellente manœuvre tactique défensive, cela démontre que la stabilisation du front est réussie, le mieux étant de poursuivre dans cette voie le temps des referendums et de l arrivée des renforts. Bien entendu on peut compter sur les Uk pour ne pas en rester là et bien qu ils continuent.!!!
RépondreSupprimerIls restent combien d'ukrainiens dans l'armée ukrainienne, Erwan? A quel moment, les effectifs seront trop court?
RépondreSupprimerIl y a l'effectif papier, l'effectif réel et ensuite l'effectif opérationnel qui est le plus important et bien sûr le plus caché.
SupprimerEn février entre 200 et 250 000 ukrainiens opérationnels avec des qualités variables
Après 6 mois, les 200 à 300 000 mobilisés le sont devenus aussi avec des équipements variables inférieurs
Rajouter entre 50 et 60 000 de bataillons spéciaux, légions internationale, géorgienne, les société militaires privées...
Si la Russie réalise une pression sur l'ensemble du front et casse les ponts routiers, ferroviaires et fluviaux les forces ukrainiennes seront fixées par le feu et la lenteur des déplacements. Difficile de dire à partir de quand le rapport de forces est favorable car cela dépend du terrain, et de la nature des opérations en cours. Il est clair que dans un contexte de guerre urbaine il faut tactiquement attaquer avec un avantage de 5/1, minimum et pour des opérations en terrain ouvert 3/1. après les forces logistiques sont vitales et doivent être en rapport avec les distances des ravitaillement ...
300 000 c'est le chiffre manquant que j'avais évoqué fin mars 2022 au retrait russe de Soumy. Depuis les ukrainiens se sont renforcés entrainés et mieux équipés. Espérons que les unités que remplaceront les mobilisés suffiront à reprendre l'initiative décisive.
Allons, ne voyez vous pas que les Russes veulent que l'hiver fassent parti de ce conflit pour saigner l'économie européenne. L'écart du prix de l'énergie va de 1 a 3 or c'est le premier poste de dépense de nombreuses activités donc l'UE va perdre des pans entiers d'activités qu'elle 'e retrouvera plus jamais ce qui va la ramollir... La guerre est voulue par les chefs occidentaux et leurs peuples doivent voir l'incompétence des laquais de Washington pour renvoyer Ursula à ses casseroles et Joe dans un Ephad
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerQuand on écoute les médias, on l'impression que 100% des réservistes refuse d'aller se battre et que 300 00 réservistes demande l'asile à l'union européenne.
Quand est il vraiment.
Cordialement
Gabriel