
La situation militaire dans le Donbass commence à se préciser et, à part le secteur de Kharkov évoqué précédemment nous observons :
- des forces russo-républicaines continuent une stratégie de bombardements et de manœuvres pour créer des corridors de contournements des zones urbaines où se sont retranchées les forces ukrainiennes.
- des forces ukrainiennes quant à elles continuent une stratégie d'attrition à partir des villes transformées en bastions reliés en eux par différentes lignes de défense cherchant à retarder au maximum leurs encerclements.
Le Donbass est devenu la priorité pour les deux Etats-Majors s'affrontant, car autant pour Kiev que Moscou, il est à à fois le terreau de ce conflit russo-ukrainien semé il y a 8 ans par l'agression ukrainienne contre les populations de Donetsk et Lugansk et théâtre d'opérations où se trouve de corps de bataille le plus important des forces ukrainiennes et aujourd'hui également celui des forces russo-républicaines. L'issue de ce conflit dépend en grande partie de l'issue de cette bataille pour le Donbass qui désormais se concentre sur les secteurs de Kramatorsk et Donetsk.
Ce rapport militaire est consacré à la situation militaire sur le front de Donetsk où le front ukrainien, après celui de Kramatorsk 100 km au Nord, est aussi en train de craquer. Le dispositif ukrainien enserrant au Nord et à l'Ouest le secteur de Donetsk jusqu'à ses périphéries urbaines s'appuie sur Marinka au Sud-Ouest et Avdeevka au Nord, deux localités "bunkérisées" depuis 8 ans et contrôlant les voies de ravitaillement venant de Dnipropetrovsk à l'Ouest ou Kramatorsk au Nord.
Char du bataillon républicain Somali
détruisant des bunkers ukrainiens sur
le front entre Avdeevka et Yasinovataya.
Cette ligne de front de Donetsk qui, initialement, avait été relativement préservée pour permettre son encerclement large par le Nord et le Sud du Donbass est en train de devenir une seconde priorité pour les forces russo-républicaines défendant la capitale de la République Populaire de Donetsk, et pour plusieurs raisons :
- Les bombardements meurtriers ukrainiens sur les quartiers résidentiels de Donetsk, Makeevka et Yasinovataya s'intensifient, tuant et blessant chaque jour des civils,
- Nombre d'unités de choc qui étaient fixées dans le Sud autour de Marioupol sont désormais disponibles pour mener des attaques terrestres sur Marinka et Avdeevka,
- Dans la stratégie de manœuvre d'encerclement menée par l'Etat-major russe dans le Donbass, il est nécessaire de "fixer" ses forces ukrainiennes dans leurs positions,
Voilà pourquoi, en parallèle des bombardements russo-républicains réalisés jour et nuit par les obusiers, les lance roquettes multiples, les chasseurs bombardiers et les missiles, et destinés à affaiblir au maximum les défenses ukrainiennes de Marinka et Avdeevka (destruction de bunkers, dépôts, blindés et pièces d'artillerie), des opérations terrestres audacieuses ont été engagées contre les défenses extérieures de ces 2 villes pour repousser leur artillerie bombardant les populations civiles et resserrer leur encerclement.
De son côté, l'Etat Major ukrainien montrant bien qu'il n'a pas l'intention de se replier vient d'envoyer en renfort sur le front de Donetsk environ 15 000 hommes pour compenser les pertes subies et tenter de renforcer ses lignes de défense et leurs points d'appui urbains.
A noter que la majorité de ses 15000 hommes sont des unités des forces territoriales qui sont officiellement destinées à remplacer les forces régulières sur les block-posts, les lignes et les bases arrières pourr permettre à ces dernières de renforcer la ligne de contact. Mais dans plusieurs secteurs on constate que ces territoriaux, moins bien entrainés que les réguliers sont déjà engagés dans des combats avec les forces russes et républicaines.
Carte générale du secteur de Donetsk
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Sur cette carte j'ai cerclé en blanc Marinka et Avdeevka, les 2 points d'appui principaux des forces ukrainiennes devant Donetsk et que tentent d'encercler par le Nord et le Sud les forces russo-républicaines bombardant en même temps leurs défenses extérieures. |
Vers une guerre d'usure
Du côté de l'Etat Major russe, l'idée d'un grand chaudron enveloppant la totalité du corps de bataille ukrainien (secteurs de Donetsk, Krasnoarmeïsk, Severodonetsk, Kramatorsk) dans une jonction Sud-Nord (Marioupol / Izioum) à l'Est du Dniepr semble avoir laissé la place à une stratégie séquentielle de plusieurs chaudrons plus petits à partir de percées mieux sécurisables car plus petites.
Cette stratégie prudente de l'Etat Major russe pour le Donbass est certainement commandée par :
- La volonté russe de ne pas déployer en Ukraine un corps de bataille trop important, ce qui affaiblirait les défenses des autres frontières occidentales russes menacées par une internationalisation en cours du conflit par l'OTAN (aides militaires, déploiement de forces occidentales en Pologne, Roumanie et baltes, volonté d'intégrer la Finlande frontalière dans l'alliance...) et précipiterait une mobilisation en Russie (qui selon moi est inévitable).
- La résistance des forces ukrainiennes qui réussissent, malgré leurs pertes grandissantes, à mener une guerre d'attrition depuis leurs bastions urbains, grâce à un combativité non négligeable et surtout des aides occidentales démesurées qui, rien que pour les 2 premières semaines de mai ont fourni à Kiev environ 200 chars de combat , 400 véhicules de combat d'infanterie et plus de 150 pièces d'artillerie lourde.
Priorité 1 : Le front de Severodonetsk
Aujourd'hui le front prioritaire de l'Etat-Major russe est tojours le Nord du Donbass, entre Izioum et Lisichantsk (face aux secteurs de Kramatorsk et Severodonetsk), avec un extension dans le secteur de Popasnaya (Ouest Lougansk).
- Dans cette région les forces russes se concentrent aujourd'hui sur l'encerclement des villes siamoises de Severodonetsk et Lisichansk dans des combats très violents pour le contrôle de la rivière Donetsk en train de devenir une nouvelle ligne de front et sur les berges de laquelle tour à tour les russes comme les ukrainiens essuient des revers importants.
- De leur côté les forces ukrainiennes misent sur leur capacités de résistance urbaine ainsi que sur celles des moyens d'artillerie livrés par l'OTAN et de l'assistance du renseignement militaire étasunien. Ainsi par exemple, les unités russes qui encercleraient Severodonetsk/Lisichansk par l'Ouest se retrouveraient sous les feux des 155mm occidentaux renforçant les artilleries de Slaviansk et Kramatorsk, renseignées par les satellites étasuniens.
Priorité 2 : Le front de Donetsk
Dans le secteur de Donetsk, la situation sur la carte reste globalement inchangée
Les villes de Marinka et Avdeevka forment aujourd'hui les points d'appui défensifs de la ligne de front ukrainienne du secteur de Donetsk, organisés depuis 8 années autour de réseaux importants de champs de mines, tranchées, bunkers (et encore renforcés depuis 3 mois), et qui rendraient trop coûteuses des attaques frontales.
Les forces russo-républicaines ont donc engagé une érosion des défenses extérieures de ces deux points d'appui ukrainiens à partir desquels Kiev maintient une pression quotidienne de bombardements meurtriers contre les populations de Donetsk, Makievka et Yasinovataya.
Dans ce secteur, les combats sont particulièrement difficiles car ils se déroulent soit en zone urbaine soit dans des réseaux de tranchées et bunkers, et les progressions se font mètre par mètre et très lentement pour éviter des pertes importantes.
Dans les tranchées, attaque à la grenade d'une
position ukrainienne par un groupe d'assaut russe
Au Sud-Ouest de Donetsk les forces russo-républicaines ont engagé à la fois des bombardements augmentés sur les défense solidement implantées sur la façade Est de Marinka et une offensive au Sud de ce bastion ukrainien pour le contourner et à terme l'encercler.
- En avril, la 100e brigade républicaine avait réussi à prendre pied dans des faubourgs pavillonnaires à l'Est de cette ville désertée par plus de la moitié de ses 10 000 habitants, mais au prix de lourdes pertes et plusieurs rues avaient été à nouveau perdu dans des contre-attaques ennemies,
- Depuis 2 semaines la priorité a été donnée à l'encerclement par le Sud de Marinka, et à cette fin des combats importants se déroulent à l'initiative des russo-républicains, pour le contrôle de Velika Novosilka et Vougledar qui sont les verrous de la ligne de front au Sud de ce bastion ukrainien.
Pour le moment les forces ukrainiennes restent solidement accrochées à leurs lignes de défense mais dans une usure que ne réussissent pas à compenser les quelques renforts et aides logistiques réussissant à rallier le front en évitant les bombardements.
Avdeevka est une ville plus importante que Marinka, tant par sa population (près de 40 000 personnes, dont 50 % ont quitté la ville), son étendue (29 km2), ses structures industrielles (la plus grande cokerie d'Europe), qui rendent plus difficile une assaut frontal sur ce bastion ukrainien au Nord de Donetsk.
- Comme pour Marinka, les forces russo-ukrainiennes un contournement du secteur cette fois par le Nord et qui aujourd'hui se concentre devant Kamienka, un point d'appui important du front au Nord d'Avdeevka. Le village de Novoselivka 2 situé dans ce secteur a été conquis, poursuivant ainsi la manœuvre d'encerclement d'Avdeevka.
Afin d'entraver la progression des forces
russo-républicaines contournant Avdeevka
via Kamienka, les ukrainiens ont fait sauter
le barrage de la retenue d'eau située au Nord
de la ville pour inonder le terrain limitrophe.
- Des bombardements importants sur les défenses ukrainiennes sont également en augmentation notamment le long de la 4 voies entre Avdeevka et Yasinovataya,
Ici, le travail des chasseurs bombardiers
russes Sukhoï 25 sur des positions fortifiées
ukrainiennes autour de la ville d'Avdeevka
Mais c'est sur les défenses extérieures Sud du bastion d'Avdeevka que se déroulent depuis cette semaine les combats les plus violents et notamment sur le village de Peski, à côté des ruines de l'aéroport international de Donetsk.
Ce village, aujourd'hui complétement déserté par ses 2000 habitants (il n'en restait que 18 en 2021) était un des havres pavillonnaires les plus prisés par les bourgeois de Donetsk, bordé de bois et d'étangs et à seulement 10 km du centre ville. En 2014, lors des combats pour le contrôle de l'aéroport de Donetsk (situé 2 km à l'Est), le bataillon spécial ukrainien "Dnipro", s'empare du village et s'y maintient malgré l'ordre de repli de l'Etat Major ukrainien.
Aujourd'hui, le village de Peski n'est plus qu'un
champ de ruines au milieu desquelles sont des
unités d'infanterie et d'artillerie ukrainiennes.
Depuis que l'aéroport est à nouveau sous le contrôle des milices républicaines (janvier 2015), Peski est l'avant poste Sud (avec Opitnoe plus à l'Est) à partir duquel les forces ukrainiennes réalisent des bombardements quotidiens sur des défenses Nord de Donetsk (Volvo Center, Oktyabrsky, aéroport, Spartak...) ainsi que les quartiers résidentiels des districts de Kiubychevski et Kievsky.
Un des nombreux bombardements ukrainiens
sur les quartiers résidentiels de Donetsk et
réalisées à partir des positions ukrainiennes
de Peski (ici sur le marché de Tekstilshchik)
Suite à l'augmentation de leurs bombardements meurtriers sur les zones résidentielles de Donetsk, le bataillon "Rus" de la milice populaire de la RPD et la 22e brigade des forces spéciales de l'armée russe forces ont lancé des assauts sur les positions ukrainiennes de Peski.
La première phase de ses assauts consiste à pilonner les positions ukrainiennes repérées dans le secteur, à partir des lignes de défense républicaines mais surtout avec les forces d'artillerie et d'aviation russes les appuyant :
Soldat républicain tirant au lance roquette
RPG7 sur un bunker ukrainien de Peski.
Bombardement d'un état-major de compagnie
par l'artillerie russo-républicaine, appuyée par
un drone d'observation et de correction de tir.
Sur ces deux secteurs ukrainiens du front de Donetsk quelques avant postes ont été conquis par les forces russo-ukrainiennes, resserrant l'encerclement autour des bastions de Marinka et Avdeevka, et repoussant également plus loin les batteries d'artillerie qui bombardent les cités républicaines (d'ailleur depuis quelques jours, les "ukrops" utilisent surtout leur artillerie longue portée située dans le secteur de Krasnoarmeïsk, 40 km en arrière du front).
En conclusion
Ces opérations offensives menées contre les positions ukrainiennes de Marinka et Avdeevka se veulent d'abord prudentes pour éviter au maximum des pertes comme celles vécues depuis février lors des premières conquêtes urbaines (Volnovakha, Marioupol, Izioum, Popasnaya...). L'objectif est donc d'user les forces ukrainiennes par des destructions ciblées et des contournements larges des bastions organisés. A cette fin les forces spéciales sont à la pointe des assauts comme dans les missions d'observation et de définition des objectifs de l'artillerie et de l'aviation de bombardement.
Groupe de forces spéciales russes sécurisant
une maison dans une zone ukrainienne conquise.
Ici on peut observer le travail crucial des drones
d'observation qui sont généralisés sur le front et
permettent à la fois de repérer et géolocaliser les
cibles et de corriger sur elles les tirs de l'artillerie.
A gauche la géolocalisation des garages bombardés.
La pression offensive russo-républicaine sur les forces ukrainiennes autour de Donetsk est exercée jour et nuit, à la fois sur leurs positions défensives mais aussi sur les voies d'approvisionnement par lesquelles Kiev fait venir depuis quelques semaines des renforts et une logistique occidentale, notamment de l'armement antichar et de l'artillerie.
Bombardement de nuit sur des positions
ukrainiennes à l'Est d'Avdeevka, avec l'appui
d'observateurs des forces spéciales russes.
Comme sur l'ensemble du front russo-ukrainien, nous voyons évoluer les intentions de l'Etat Major russe vers une guerre d'usure des forces ukrainiennes sans toutefois abandonner sa stratégie de manœuvre (en opposition à une guerre de position). De leur côté les forces ukrainiennes montrent de plus en plus des signes de faiblesses à la fois de leurs lignes de défense qui cèdent peu à peu et aussi de leur moral, car si les aides occidentales leur permettent de mieux résister aux assauts russo-républicains, en revanche elles ne suffisent pas à inverser le rapport des forces leur permettant d'engager des contre offensives dans la durée et la profondeur.
Il reste que ce conflit risque de durer bien plus longtemps que prévu et surtout dans le contexte international de plus en plus belligène avec les tensions OTAN-Russie qui s'enveniment autour de l'hyperborée européenne.
Erwan Castel
bonjour Erwan bonjour soldats de la liberté on vous aimes on est avec vous toutes et tous prenez soins de vous a bientôt pour la victoire et la liberté dans le donbass ....vous avez beaucoup de soutient des françaises et français car nous sommes contre la politique mortifère et malsaine de notre président ....vive le donbass libre ...
RépondreSupprimerMerci Erwan.
RépondreSupprimerCourage a vous tous.
Jspr que ca ira le plus vite possible.
Soutien.
Merci pour ces points fréquents Erwan. Ils permettent de vraiment apprécier la réalité de terrain.
RépondreSupprimerBonjour Mr Erwan je me demande pourquoi l’Armée Russe n'utilise pas des bombes Thermobariques contre les maisons ou les bunkers la ou les rats se cachent.
RépondreSupprimerSans doute pour ne pas trop se démunir car l'avenir prochain n'est pas sécurisé avec les psychopathes "otanusiens"..
Supprimerune alerte m'a été donne par un informateur, que l'on s'attend a une attaque de l'Otan sur le bloc Russe Chine pour l’été. Je ne sais pas ce qu'elle vaut. De même une reprise de la vaccination aux récalcitrants. On conseille encore une fois d'emmagasiner des vivres...bon courage
RépondreSupprimerOui. J'ai lu cela aussi sur les moutons. enragés
SupprimerIl faut partager l'info pour réveiller ceux qui dorment ... ;) Force et courage Erwan. Merci.
RépondreSupprimerThomas More de Pologne, je suis avec vous et chaque jour j'étudie vos rapports. Je suis à 150km de Kaliningrad. Je suis retraité et vis au milieu de Polonais vaccinés 3 fois et qui attendent tous la 4° dose ! Je prie pour vous, votre engagement vous honore.
RépondreSupprimerMerci à vous
RépondreSupprimerComme tous les autres, merci pour ces rapports.
RépondreSupprimerLes combats ont vraiment l'air très durs, la progression difficile. À ce propos, au-delà des propagandes, que penser de ces rapports de pertes matérielles (photographiquement documentées), qui donnent un rapport de quasiment 1 pour 4 en faveur des ukrainiens !? Si les médias généraux peuvent blablater tant qu'ils veulent, ici est exposé du concret. Est-ce un rapport plausible en phase avec la doctrine de plusieurs attaquants nécessaires pour un défenseur ?
Pertes russes:
https://www.oryxspioenkop.com/2022/02/attack-on-europe-documenting-equipment.html
Pertes ukr:
https://www.oryxspioenkop.com/2022/02/attack-on-europe-documenting-ukrainian.html
(Pas trouvé de date de MAJ).
Attendez monsieur, voys etes un troll? Un plaisantin? Ou un inconscient de balancer des liens aussi pourris?
SupprimerSérieux....
Evidemmment que c'est plausible car c'est documenté , vérifiable . Sinon la Russie aurait pris Zythomir , Kiev , Chernigov , Sumy et Kharkov plutôt que de devoir se retirer .
SupprimerCher\Chère Arwenn,
SupprimerVoilà à quoi ça sert de chercher à se documenter sur un blog d'analyse, entre autres militaires, en toute humilité. Poser une question, chercher l'info, des analyses. Réponse ? Troll, plaisantin, inconscient. Un bon crétin pour résumer. En toute bienveillance évidemment. C'est bien. C'est constructif, fédérateur.
On va quand même répondre à la question, vu qu'on a un belliciste qui n'attend que de pouvoir répondre à sa propre agression, et qui, dans ce sens représente bien les dénominations qu'il désigne.
Troll ? Non.
Plaisantin? Non.
Inconscient, imbécile, lobotomisé congénital ? Probablement selon la vision d'Arwenn.
À défaut de pouvoir lire une réponse intéressante d'Erwan, qui doit, au choix, se délecter, sourire, ou soupirer du spectacle qu'il lit en ce moment et dont il a autorisé lui-même la publication, je me contenterai de ces affectueux sobriquets agressifs.
On ne choisit pas d'être idiot. Par contre, les cerveaux normaux peuvent aider ceux-ci à progresser. Mais quand ceux qui se pensent supérieurs, et sous l'emprise de leurs hormones, font l'honneur d'ériger la régression comme un progrès, la question sort de terre: Peut-on inverser les rôles ?
La critique ? S'il le faut violente, acerbe, tranchante. Aucun problème. Mais ne pas confondre CRITIQUE CONSTRUCTIVE et RABAISSEMENT STÉRILE. La différence ? Je ne sais toujours pas ce que j'ai fait de mal. Peut-être par idiotie. Mais en attendant, encore une fois, Erwan a validé mon commentaire. Et je suis surpris qu'il ait aussi validé le tien... Peut-être y-a t-il unanimité sur ma personne ?
Bref, querelle débile. Passons à autre chose.
Je connais Oryx, qui est un site avec une apparente rigueur mais dont l'indépendance n'est que de la poudre aux yeux. parmi les principaux problèmes il y a ses sources photographiques qui comprennent des photos de véhicules ukrainiens détruits en 2014-2015 et qui sont présentés comme des véhicules russes actuels, des photos de véhicules ukrainiens détruits et renseignées (lieu date) mais qui ne sont pas prises en compte.
SupprimerCela dit il est vrai que les pertes russes sont très importantes (et reconnues d'ailleurs comme telles par Moscou). et cela ne doit pas cependant inquiéter outre mesure car il est logique:
Que les forces qui attaquent subissent plus de pertes que celles qui défendent
Que la sous évaluation initiale des capacités ukrainienne ait donné des mauvaises surprises
Que les armes antichars modernes, portées à saturation aient obtenu des résultats
Mais il faut aussi et surtout quantifier les pertes en pourcentage des forces opérationnelles les réserves disponibles dans les effectifs globaux et la courbe du moral des soldats et des populations. Et en intégrant ces données aux statistiques sèches des véhicules calcinés on s'aperçoit que les forces russes malgré les problèmes rencontrés restent dans une dynamique victorieuse.
Pour finir et concernant "Oryx" c'est un site qui émane de la nébuleuse "Atlantic Council" pilotée par les services étasuniens, identifiable via son créateur Elliot Higgins qui en est un des acteurs les plus pro-atlantistes. Donc a prendre avec beaucoup de recul et de doutes
SupprimerJe persiste et signe, prendre pour argent comptant les délires d'une officine comme Oryx est soit signe d'une ignorance totale du machin, sout d'un parti pris trollesque soit d'une tendance au second degré. Onyx, c'est Bellingcat, c'est Atlantic Council. Un peu de sérieux svp.
SupprimerMerci Erwan.
SupprimerArwenn, persister et signer prouve bien que mon propos n'a pas été compris. Il n'y a aucune recherche de défense d'Oryx vu que je ne connaissais pas. Et là, on évolue, vu que j'étais en effet ignorant de sa genèse. Et quand on est ignorant, on se renseigne, d'une manière ou d'une autre. Et choisir de se renseigner ici me paraissait une bonne voie. Quel mal y-a t'il à ça ? En un message concis, j'ai appris pourquoi Oryx ne peut être fiable. J'ai demandé, maintenant, je sais. Et pas grâce à vous.
J'ajoute que l'auteur du site et ses fréquentations, s'ils peuvent légitimement faire sonner l'alerte rouge en soi et faire freiner des 4 fers, ne donnent pas le motif technique d'un rejet. Car ça ne donne pas l'ampleur de la fraude. Qui m'a cordialement été fournie là encore.
Grands Dieux ! J'ai outré votre altesse par recherche de clarification. Oui, "un peu de sérieux" ne serait pas de refus, mais ne vous flagellez donc pas ainsi car j'accepte vos excuses, la vie est faite pour progresser, je suis certain que votre complexe de supériorité s'assagira avec le temps. Vous êtes pardonné.
Je lis votre blog avec un grand intérêt car je cherche à diversifier mes sources (mais je ne suis pas journaliste). La votre est très intéressante car elle vient du terrain et vos analyses sont ciselées. Merci. J'aurais une question. Nos médias occidentaux relaient bruyamment les propos de l'ex-colonel Khodaryonok, lesquels sont apparemment très pessimistes.
RépondreSupprimerToutefois, nous n'avons que des bribes de son analyse et je ne connais pas l'intéressé. Ma question est donc la suivante: Qu'a-t-il vraiment dit et qu'en pensez-vous? Par avance, je vous remercie.
Merci de continuer à nous informer sur ce qui se passe vraiment sur le front du Donbass.
RépondreSupprimerPrenez soin de vous.
Cordialement
Bonjour M. Castel,
RépondreSupprimerComment peut-on faire passer des frontières de l'Ukraine au front du Donbass des centaines de blindés et autre artillerie lourde sans être repéré et détruit par l'aviation et les missiles russes.
Merci de votre réponse.
Ça fait à peu près 2748 fois qu'il repond à cette question. Regardez dans les coms des articles précédents.
SupprimerL'aviation russe ne peut pas ( plus ) voler au dessus de l'Ukraine , trop de pertes . Si l'armement est en mouvement , train ou camion il est impossible d'y envoyer 1 missile , de plus 1 missile pour 1 camion ce n'est pas rentable .
SupprimerImmensité du territoire avec un réseau routier, ferroviaire et urbain dense .
SupprimerDispersion et dissimilation civile des convois d'approvisionnement logistique
Eloignement des régions ukrainiennes occidentales des aérodromes. délais d'intervention
Permanence d'une défense antiaérienne ukrainienne en cours de renforcement
Priorité des moyens aériens des opérations au front du Donbass...
Enfin des informations crédibles !!
RépondreSupprimerMerci
RépondreSupprimerBravo et Merci pour votre site que je viens de découvrir par hasard. Mais le Hasard fait décidément bien les choses !...
RépondreSupprimerMerci pour toutes ces informations que vous nous partagez, et qui remettent à leur place (en équilibre) la désinformation que nous subissons ou l'information qui est tue, choisie, biaisée ou bien déformée délivrée par les médias officiels.
J'ajoute que j'ai connu un certains nombre de ces cinglés.
Les plus anciens (qui sont bien à l'abri dans leur chaumière aujourd'hui) ont commencé par les Balkans au début des années 90.
Ils y ont entrainé tout un tas de fêlés qui se sont précipités dans le Dombass dès 2014. Des psychopathes, grave...
En savoir quelques uns prisonniers des Russes aujourd'hui, ne m'étonnerait pas (s'ils sont toujours en vie et n'ont pas déserté...).
On va dire qu'enfin la Justice Divine s'abat sur tous ces Tordus.
Je ne pleurerai pas sur le sort qui les attend.
Merci Erwan pour tout ce travail objectif et honnête, loin de toute propagande. Bon courage.
RépondreSupprimerMerci infiniment Erwan pour la qualité de tes analyses. Que Dieu veille sur toi
RépondreSupprimerBonjour Erwan
RépondreSupprimerMerci pour ces précieuses infos.
Je ne suis pas d'accord sur un point.
Vous dites " premiére défaite d'Azov".
Non, ce n'est pas la première.
Azov a déjà perdu la ville. Sa première défaite fut quand elle s'est terrée comme un rat en prenant, en plus, ded civils en otage, incapable d'empêcher les Russes à redonner vie à la ville.
Là, il s'agit d'ignominieuse rédition. L'idée Azov perdurera, comme elle perdure depuis des decennies chez les sociopathes dégénérés et les neuneus romantiques du culte du surhomme. Celui qui a besoin régulièrement que le moudjik tartaro-slave lui botte le cul depuis Alexandre Nevsky. Mais le regiment Azov est constitué desormais de morts, de choses pleurnichardes dans un hôpital ou de prisonniers à merci.
C'est un peu plus qu'une " première défaite".
900 " surhommes" qui se sont rendus, ça va probablement justifier l'idée des dizaines de milliers de pauvres gars qui ont le sentiment(justifié) qu'on les envoie au saloir. Pour rien d'autre que faire plaisir à Hillary Clinton ou Georges Soros. " Si même eux se rendent, pourquoi pas moi?"
Merci Erwan pour votre travail d'information. Vous êtes un des derniers à garder votre sang froid quand la quasi totalité des médias, des politiques et des fameux "experts" BFMTV ont tous perdu leurs nerfs. Il est inquiétant de voir des militaires ou ex-militaires français venir se fourvoyer et se déshonorer sur des plateaux de télé qui ventriloquent sans retenue la propagande ukrainienne. Cela laisse rêveur sur la faculté de nos "élites" à analyser lucidement des situations de crise et à ne pas s'auto-intoxiquer avec leurs propres chimères.
RépondreSupprimerContinuez à nous informer sur la situation réelle de ce conflit, faites attention à vous et Dieu vous garde !
Des officiers étrangers liquidés à Azovstal sur ordre de leur propre gouvernement par les ukronazis.
RépondreSupprimerEgalement, il en resterait encore pas mal.
Dénis Pouchiline président de la Rpd a déclaré qu’il restait encore, environ, un millier de personnes dans les souterrains d’azovstal, 2500 moins les 1500 deja sortis , reste 1000.
Le président de la Rpd est d’accord avec mon calcul precedent, dont acte !
Le commandement supérieurd’azov ne serait pas encore sorti. Les étrangers non plus.
Pour rappel , les premiers interrogatoires se font sur le territoire et contrôle de la Rpd.
Qui se trouve présent à Donestk pour nous en parler savamment ?
Y a t il quelqu’un d’informé dans la salle?
Oui, un doigt se lève, bravo, merci.
Cdlt.
Vianney.