lundi 1 août 2022

Du côté de Donetsk

Des pluies de mines antipersonnelles ukrainiennes continuent de s'abattre sur Donetsk
 
Plusieurs événements sont intervenus sur le front de Donetsk qui, sans changer radicalement la situation militaire sont symptomatiques d'une exacerbation des opérations menées de chaque côté du front et de l'avancée des forces alliées autour d'Avdeevka notamment.


1 / Les bombardements terroristes sur Donetsk continuent

Développée dans le précédent article, la dissémination par l'artillerie ukrainienne de mines antipersonnelles "Tulip" sur les quartiers résidentiels de Donetsk continue, mobilisant la peur de la population et les réactions permanentes et intensives des services de  déminage russes et républicains.

Mines PFM1 "Tulip" dans le quartier de Lozovoye le 31 juillet

Alors que de nombreuses rues, parcs et jardins du centre ville sont toujours bloquées et soumises au travail de libération des sapeurs neutralisant les mines PFM1 disséminées le 30 juillet soir, l'artillerie ukrainienne a récidivé, cette fois sur le district de Kievsky, à l'Ouest du centre ville. La Russie a déployé en urgence des unités de sapeurs en renfort ainsi que des robots blindés de déminage.

La mine "Tulip" ne possédant qu'une charge limitée
et ne dispersant pas d'éclats, sa neutralisation peut
se réaliser sur place, dans un périmètre de sécurité.
Ici, destruction d'une mine au centre ville le 31 juillet.

Hier lors d'une liaison en ville j'ai vu 8 mines neutralisées par les sapeurs sur 200 mètres de rue à proximité du marché central de Donetsk, d'autres étaient même tombées sur des balcons et des toits. Mais les zones les plus dangereuses sont les jardins, massifs de fleurs, parcs, qui sont très nombreux entre chaque paire d'immeubles, le long des boulevards et des plans d'eau etc. et dans lesquels ce type de mine devient invisible et impose un ratissage lent et dangereux.

On compte déjà des premières victimes comme cet homme de Petrovsky qui ce matin a eu le pied arraché par une de ces merdes terroristes que les ukrainiens envoient chaque jour au milieu des familles de Donetsk dans l'indifférence complice des occidentaux pourtant thuriféraires autoproclamés de ces 'Droits de l'Homme" qu'ils n'invoquent finalement que pour tenter de légitimer leurs massacres de par le Monde.

Voilà à quoi ressemble les rues de Donetsk aujourd'hui
parsemées de mines pouvant vous arracher un pied ou 
une jambe juste par un simple contact. Ici dans la rue 
Izumrouda dans le centre ville de Donetsk,  le 31 juillet.

A coté de ces bombardements spéciaux minant la ville de, les forces ukro-atlantistes poursuivent leurs bombardements classiques sur les populations, à coup d'obusiers de 122, et 152 et 155mm (OTAN) et de lance roquettes multiples de 122 et 220 mm notamment.

2 / Le massacre des prisonniers ukrainiens d'Elenovka

Dans la nuit du 28 au 29 juillet 2022, le centre de détention militaire d'Elenovka (25 km au Sud de Donetsk) a été touché par des tirs ukro-atlantistes réalisés avec le système d'armes de précision HIMARS. Le bilan est très lourd : sur les 160 prisonniers ukrainiens, 53 ont été tués et 71 autres blessés.

La partie centrale et isolée du camp d'Elenovka où dormaient les prisonniers 
ukrainiens a été entièrement détruite par un tir précis de roquettes HIMARS.

J'ai d'abord pensé, en apprenant la nouvelle, à une confusion du renseignement de l'OTAN confondant le camp de prisonniers avec une base militaire mais, apprenant que la plupart des victimes de ce bombardement appartenaient au régiment néo-nazi Azov défait à Marioupol, l'acte intentionnel a percé sous la bavure ainsi que la réponse à la question "A qui profite le crime ?"

Alors que les propagandistes occidentaux, fidèles à leur russophobie hystérique et à leur débilité pathétique annoncent en chœur que ce sont les forces alliées qui ont exécuté les prisonniers ukrainiens avec leur artillerie, je veux juste rappeler ici quelques faits à l'aune du bon sens : 

  • Ce bombardement intervient alors que la justice commence à recueillir les premiers aveux concernant des crimes de guerre commis depuis 8 ans par l'unité spéciale "Azov".

- Qui a intérêt à ce que cessent ces aveux dénonçant toute une chaîne de commandement militaro-politique ukro-atlantiste ?

  •  Les médias occidentaux, comme d'habitude, accusent les russes d'être les auteurs de ce crime de guerre, destiné à tuer des prisonniers ukrainiens.

- Pourquoi bombarder leur camp quand ces prisonniers pouvaient être précisément éliminés dans le brouhaha des combats de Marioupol ?

-  Comment les russes pourraient-ils bombarder avec un système d'artillerie étasunien qu'ils ne possèdent pas ?

  • Les services d'urgence se sont immédiatement rendus sur place pour secourir et sauver les gardiens et prisonniers grièvement blessés.

- Pourquoi vouloir  tuer des hommes et ensuite tout faire pour les sauver jusqu'à sacrifier des réserves de sang précieuses.

Etc... 


Les nationalistes ukrainiens servant avec zèle, les desseins de l'OTAN en échange de l'onanisme immature de quelques statues bandéristes et cérémoniels néo-nazis ridicules, finiront ils par comprendre qu'ils ne sont, à l'instar des djihadistes de Syrie, que les idiots utiles et vermines jetables de ce régime ukro-atlantiste qui les a abandonné à Marioupol, sacrifié à Severodonetsk et qui aujourd'hui les assassinent dès qu'ils commencent à trop parler ? Personnellement,  vu le profil psychologique de la plupart de ces soudards et leur fanatisme russophobe, j'en doute !

Le nouveau foutage de gueule des occidentaux 

Face à la nouvelle vague russophobe hystérique l'accusant d'être à l'origine de ce bombardement meurtrier, et tandis que Kiev prétend que la Russie interdit qu'un enquête puisse être menée sur place, Moscou a invité l'ONU et le Comité International de la Croix Rouge a dépêcher une commission d'enquête sur les lieux.

Or, des responsables de la Croix Rouge ont répondu qu'ils n'avaient pas le mandat pour mener ce genre d'enquête, alors que ce même CICR était venu précisément enquêter sur les conditions de rétention des prisonniers du camp de rétention de Elenovka quelques jours avant son bombardement (tiens tiens !).

Donc résumons : le CICR a le droit d'enquêter sur ceux qui gardent leurs chers prisonniers mais pas sur ceux qui les ont tué ? Cette absurdité apparente désigne par défaut les ukro-atlantistes comme responsables du bombardement et la cohérence des occidentaux de voulour faire disparaître les exécuteurs de leur stratégie criminelle dans le Donbass autant que de ne pas médiatiser les débris des roquettes de l`OTAN qui ont voulu les faire taire.

A suivre....


3 / Les forces alliées progressent sur le front d'Avdeevka 

En parallèle à une importante intensification des bombardements sur les positions défensives ukrainiennes et les points de tir de leur artillerie, les forces terrestres alliées ont engagé plusieurs assauts pour détruire l'étau des avants postes qui enserrent Donetsk et protègent les batteries qui bombardent sa population.

Ces opérations offensives sont parmi les plus difficiles du conflit car les bastions ukrainiens devant Donetsk sont puissamment organisés depuis 8 ans et défendus par des garnisons importantes (environ 15 à 20 000 hommes du Nord au Sud de ce secteur du front). Je rappelle ici que dans l'art opératif il est recommandé d'avoir pour l'assaillant un rapport de force de 5 contre 1 pour espérer vaincre des positions urbaines fortement défendue car ces combats urbains sont dans toutes les guerres. parmi les plus meurtriers.

Malgré l'omniprésence de l'artillerie de combat, l'appui des technologies modernes comme les drones, la bataille autour de Donetsk, comme celles de Volnovakha, Marioupol, Izioum, Popasnaya Severodonetsk... sera celle d'une infanterie héroïque allant conquérir "à la petite cuillère" et au prix de lourdes pertes  les quartiers, rue par rue, maison par maison, étage par étage....


4 assauts principaux dans 4 secteurs différents sont à noter, du Nord au Sud :

3. 1/ Avdeevka

Dans le secteur d'Avdeevka les troupes alliées poursuivent leur progression de contournement au Nord du bastion ukrainien telle que décrite dans le précédent SITREP le concernant. Après avoir franchi la route H 20 reliant au Nord la base arrière de Konstantinovka à partir de laquelle transitent de nombreux approvisionnements vers Avdeevka, les forces alliées ont atteint la voie ferrée qui lui est parallèle, continuant ainsi l'encerclement par le Nord de la ville.

Destruction au mortier d'une position 
ukrainienne au Nord d'Avdeevka

Les différents succès tactiques obtenus au Nord d'Avdeevka par les forces alliées (traversée de la route H20 et percée jusqu'à la voie ferrée) ont même été reconnus par l'ISW, l'institut d'analyse stratégique étasunien majeur et l'Etat-Major des forces ukrainiennes. L'encerclement opératif d'Avdeevka par les feux de l'artillerie russe et républicaine devrait intervenir d'ici à l'automne. 

3.2 / Peski

Peski est un village situé à l'Ouest des ruines de l'aéroport de Donetsk, formant un point d'appui important du dispositif éloigné de la défense du bastion ukrainien d'Avdeevka situé à 10 km au Nord de la capitale républicaine. Depuis 8 ans les échanges de tirs et bombardements n'ont jamais cessé dans ce secteur qui est un des boucliers principaux de l'artillerie ukrainienne augmentant exponentiellement ses tirs sur Donetsk et qui ont fait de sa libération par les forces alliées une priorité urgente.

Depuis le 30 juillet un nouvel assaut républicain a été engagé contre les positions ukrainiennes de Peski sous l'appui de puissants appuis feu fournis par l'artillerie et l'aviation de combat russes. Au 31 juillet 2 rues ont été conquises dans ce village en ruine vidé de sa population mais très fortement "bunkérisé" et protégé par des réseaux importants de tranchées et de mines, 

Précédant l'assaut terrestre, le "hachoir" de 
l'artillerie assomme les forces ukrainiennes
défendant à Peski le flanc Sud d'Avdeevka.

Les assauts russo-républicains, menés depuis 2 directions sur la défense ukrainienne de Peski, s'ils sont parvenus à atteindre les premières rues du village ont rencontré une forte résistance et il semblerait que l'un deux ait même été repoussé. Reste à savoir si la zone conquise pourra être maintenue. 

3.3/ Krasnogorovka

A l'Ouest de Donets, la ligne de front qui sépare Staromikhaïlovka (côté républicain) de Krasnogorovka (côté ukrainien) a été également bousculée par des assauts terrestres alliés qui se sont rapprochés des lisières de la ville occupés par les forces kiéviennes. A noter que sur le secteur Nord du dispositif ukrainien de Krasnogorovka se trouvent plusieurs points de tir important de l'artillerie ukrainienne, qui va devoir battre en retraite si la progression des forces alliées se prolonge durant les prochains jours.

3.4 / Marinka

Dans le Sud Ouest de Donetsk (district de Petrovsky et village d'Aleksandrovka), des assauts terrestres alliés ont également repris contre les positions ukrainiennes  ici aussi fortement retranchées et organisées . Après avoir subi un demi échec en avril dernier dans un quartier pavillonnaire de Marinka à l'Ouest d'Aleksandrovka (une partie rues libérées dans des combats meurtriers ont été ensuite reprises par les ukrainiens). l'infanterie républicaine avance désormais très lentement dans ce terrain chaotique, fortement miné et battu par les feux ukrainiens positionnés à Marinka. 


En conclusion

Dans tous ces assauts terrestres russo-républicains,
l'artillerie joue un rôle majeur car son barrage de feu
permet de rééquilibrer le rapport de forces qui est
logiquement en faveur de celui qui est en défensive.

Pour le moment, sur ce front de Donetsk, à part dans le secteur d'Avdeevka où les progressions sont plus importantes, on ne peut pas encore parler de "succès tactiques" car aucune position ukrainienne importante n'a pas encore été prise et les acquis russo-républicains ont besoin d'être maintenant consolidés pour durer. Cependant mais sans crier victoire prématurément, on peut dire avec assurance que "les choses avancent dans le bon sens" et qu'à force d'exercer une telle pression tactique et d'artillerie sur la digue ukrainienne celle-ci finira bien par céder prochainement, et probablement brutalement. Malheureusement il est également probable que les agglomérations libérées sortent des combats en cours quasiment complétement détruites.

Il reste que le plus important pour les forces alliées engagées sur la défense de Donetsk est de neutraliser ces systèmes d'artillerie qui bombardent la ville et sèment la terreur parmi la populations.

Erwan Castel

Affiche diffusée partout auprès de la population de Donetsk  
et environs pour  prévenir du danger des mines "Tulip".

26 commentaires:

  1. "alors que ce même CICR était venu précisément enquêter sur les conditions de rétention des prisonniers du camp de rétention de Elenovka quelques jours avant son bombardement" --> est-il possible d'avoir une source, lien ou tweet sur cette visite? Grandement appreciable, merci.

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  2. Bonjour Erwan,merci pour toutes ces info.

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  3. Merci monsieur Erwan. Prendre Adeevka était un objectif très important, qui va sensiblement changer le cours des choses, mais ne pouvait pas être réalisé avant. Bon courage.
    newchiche

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  4. Merci monsieur d'être là pour nous informer de la réalité de cette situation. Prenez soin de vous .

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  5. Ce matin, la presse de ZOG est à l'unisson pour dénoncer la sodatesque russe qui passerait son temps à torturer impitoyablement les ukrainiens qui auraient le malheur de se constituer prisonnier.
    En 1ère page du Fig à rots : https://www.lefigaro.fr/international/la-russie-accusee-d-executions-sommaires-et-de-tortures-sur-les-prisonniers-ukrainiens-20220731

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  6. 4 jours après la visite de Anthony Blinken à Pristina, des affrontements ont eu lieu au Kosovo ce dimanche entre serbes et musulmans albanais.
    L'OTAN se dit prêt à intervenir via la KFOR déjà positionnée sur place tandis que le président serbe met en garde les autorités de Pristina. Il est tout à fait évident que l'OTAN cherche à destabiliser davantage les Balkans pour forcer l'ours russe à sortir de sa tanière.

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    1. Manifestement, l'OTAN cherche à ... "distraire" l'opinion publique IMBECILE du TROU NOIR où elle et sa ... "section" politique qui a pour nom "UE" entraînent les peuples européens ... Aussi, à PUNIR la Serbie qui se refuse à reconnaître la ... "légalité" de l'existence du pseudo "Kosovo" ... Peut-être aussi à y entraîner la Russie qui, en 1999, du fait des CALAMITEUSES "années Eltsine", a été impuissante à lui porter secours ... Enfin, à enregistrer - croit-elle - une Victoire politique facile - voire même militaire - en ECRASANT à nouveau la Serbie, la SEULE alliée fidèle que compte la Russie dans cette "Europe" de M ... !!!

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  7. Bonjour, dans le cas ou une ville retranchée comme celle que vous avez invoqué, est vidée de ses habitants, ne serait-il pas plus judicieux de détruire completement la ville pour enterrer ces ukro-nazis? D'autres part, n'existent-ils pas d'équipes de saboteurs russes pouvant détruire les pièces d'artilleries ou renseigner les russes dans les plaines de Donestk?

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    1. Si cela existe et ce sont les unités spetnazs mais on ne les voit pas a l œuvre. Bien entendu leur spécialité sont la discrétion et le camouflage. Mr Castel vous en parlera mieux que moi.

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    2. 3 points princiaux pour répondre à votre question :

      1 il y a toujours des civils dans les villes à conquérir et les raser ne ferait qu'augmenter les pertes collatérales déjà importantes.

      2 lorsque le dispositif de l'ennemi est puissamment et profondément fortifié, les bombardements ne peuvent le détruire complétement et peuvent même parfois compliquer les combats urbains.

      3 Pour le cas de Avdeevka il y a présence de nombreux silos de produits chimiques liés à la cokerie qui est en ville (la plus grande d'Europe) et qui produit 8000 tonnes de matières chimiques par an. Donc pas question de bombarder à l'aveugle

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  8. Merci infinément pour toutes ses info

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  9. Salut Erwan,

    Tu tiens un blog important, et fais un travail de réinformation nécessaire. Je lis tes bulletins régulièrement et ils sont précieux. Merci pour ton travail J'ai cependant quelques doutes concernant la prison d Olenivka. A supposer qu il s’agisse bien d’une roquette tirée par un HIMARS, M31 à priori, il me semble que les dégats sont bien peu importants pour ce type de munition. A regarder le toit quasiment intact, les murs et les cadres de lit encore debout, on a du mal a imaginer l’explosion assez terrifiante d une roquette M31 (cf video you tube en Irak notamment, ou même photos attaque Krasny Luch ou kherson). De même comment imaginer qu'il puisse rester des corps en bon état (calcinés ou pas), après de telles explosions. Enfin, pourquoi les ukrainiens utiliseraient t ils des roquettes M31 plutôt longue portée, limitées, chères et plus importantes ailleurs, pour frapper un lieu situé si près de la ligne de front? A bien y regarder, cela s'accorderait plutôt avec une explosion par arme thermobarique, d ou le faible effet destructeur des bâtiments, et surtout la carbonisation des corps et du reste... Il est d’ailleurs à noter que les photos russes produites pour exhiber les morceaux de roquette américaines, sont les mêmes qu’il y a quelques semaines, lors d’une autre attaque d’un pont ferroviaire à Zaporijjia). Enfin, ne serait-ce pas la aussi, la mise en exécution de Poutine, quant au fait que les choses sérieuses allaient maintenant commencer (guerre totale, y compris false flag attacks, et terreur). Cela ne remet pas en question les horreurs commises quotidiennement par les ukrainiens, ni la nécessite russe d’intervenir en Ukraine, mais le combat mérite d’être impartial, pour le rendre crédible. Même si le camp d’en face, se passe bien de cette éthique, on est d’accord. Qu'en pense tu..?

    Bien à toi,

    Benoit

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    1. Eléments de réponse en vrac:

      Ce qui a été recherché ici ce n'est pas la portée car effectivement la ligne de front n'est qu'à 10 km mais la précision car il fallait frapper le dortoir où était enfermés les prisonniers et pour cela l'HIMARS est l'arme idéale.

      Effectivement la toiture visible est criblée mais ailleurs elle est entièrement explosée. il existe toute une variété de roquettes M 30, M 30 A1, A2 et A3, M 31 M31 A1 et A 2 etc avec certaines pouvant être chargée de sous munitions à explosion, à fragmentation ou spéciales dont incendiaires etc...

      Sur le site plusieurs débris de roquettes permettent d'identifier sans peine la munition très caractéristique de l'HIMARS.

      A ce stade l'enquête est toujours en cours

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    2. Bonjour,

      En tant que simple citoyen Belge suivant ce conflit en essayant de garder un minimum d'impartialité possible (d'où ma lecture de ce blog coté pro-russe ou je découvre aussi des crimes de guerre ukrainien qui ont l'air bien documentés) et malgré un biais pro-occidental qui s'est créé au fur et à mesure des évènements (Boutcha, etc...) et que je ne peux pas nier, rien ne semble coller ici avec les arguments russes défendant la version d'un tir de roquette HIMARS par L'Ukraine :

      => Factuellement, dégâts bien trop peu important pour un tir de roquette par rapport aux explosions déjà observées (au niveau du bâtiment, mur intact et toit en tôle encore partiellement intact ?)

      => Empêcher des crimes de guerre d'être dénoncés? Je pense que s'il y en a, ceux-ci ont déjà eu le temps d'être actés depuis la reddition de la garnison de Marioupol, que ce soit volontairement ou sous torture (il suffit de voir le temps qu'il a fallu a un prisonnier de guerre russe pour avouer avoir tuer un civil ukrainien). De plus, quel serait l'intérêt de viser à tuer une centaine de prisonnier sur plus de 2000 qui se sont rendu (dont +/- 500 d'azov)? Seulement ceux retenus dans cette prison ont commis des crimes de guerre ? Non non, ça ne colle pas.

      => Empêcher d'autres soldats de se rendre? C'est Kiev qui a ordonné la reddition à Marioupol de ces soldats donc de nouveau argument qui ne colle pas.

      => A l'inverse, apprendre publiquement que Kiev a utilisé des armes fournies pour tués ses propres soldats prisonniers de guerre, pourrait via une opinion publique révoltée tarir la fourniture de telle arme à l'Ukraine (parce que oui, malgré tout ce que l'on peut reprocher aux US, si leurs électeurs leur disent stop, ils devront stopper, c'est les limites d'une démocratie par rapport à une autocratie comme en Russie). Et à qui profiterai l'arrêt de ces livraisons d'armes? Certainement pas à l'Ukraine, donc bien trop risqués pour eux ce genre de coup.

      Du coup, voir que sur ce blog l'auteur n'envisage même pas la possibilité que ce puisse être Moscou le responsable me déçoit un peu, surtout quand on prône l'impartialité. Bien sur seule une enquête indépendante pourrait démêler le vrai du faux, mais comme la CICR n'arrivait même pas encore à avoir accès au site alors qu'ils ont avoués de pas vouloir ou pouvoir enquêter sur les coupables, on imagine bien qu'un comité prévu spécifiquement pour cela, quand ils pourront avoir accès au site, s'ils le peuvent un jour, arriveront certainement quand beaucoup de preuves auront été effacées ou créées, et donc ce genre d'enquête ne pourra jamais vraiment être réalisée.

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  10. COMMENT SE FAIT-IL QUE CES MINES DE FABRICATION RUSSE SE RETROUVENT EN UKRAINE ? COMMENT PROUVER QUE SE SONT BIEN LES UKRAINIENS QUI LES ONT BALANCEES ?

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    1. Je reprends ici mes réponses données sur VK:

      Tout simplement parce que ce sont des mines soviétiques, que l'Ukraine jusqu'en 1991 était soviétique avec parmi les plus grands stocks de munitions du pacte de Varsovie.

      Concernant l'origine des munitions à sous munitions qui délivrent ces mines la réponse est simple et relève de la balistique la roquette éclate et libère ses objets puis ses restes poursuivent leur trajectoire en tombant au sol. Pendant 8 ans l'OSCE n'a jamais trouvé d'empennage à l'Ouest de l'explosion et ca continue aujourd'hui. Et lorsqu'il s'agit de missile comme par exemple le Toshka U les numéros relevés sur les empennages comme par exemple ceux de Donetsk ou Kramatorsk cette année, appartiennent au stock soviétique de l'Ukraine (et n'étaient jamais stockés dans l'e Donbass séparatiste).

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  11. Il parait que les mines en forme de "pétales" deviennent inertes au bout de 48 heures.
    C'est ce qu'on m'a dit mais j'ai un doute sur la véracité. Ce serait un moindre mal pour les populations mais est-ce vrai?

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    1. Effectivement il y a un modèle de ces mines dont on peut programmer une autodestruction de quelques heures à quelques jours (intéressant pour polluer des zones à conquérir ultérieurement). Il s'agit de la PFM1 S. Mais à ma connaissance ce sont des PFM1 classiques qui ont été dispersées sur Donetsk, avec effet permanent

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    2. Merci.
      Malheureusement, votre réponse me fait craindre d'autant plus pour les populations civiles.
      J'esperais naïvement une autre réponse.
      Le régime de Kiev semble n'avoir aucune limite et l'Occident lui donne carte blanche.

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  12. La question que je me pose est pourquoi les Russes n'ont-ils pas envoyé les prisonniers dans une région plus éloignée, hors de portée des bombardements ? Avaient-ils l'intention de les échanger dans un proche délai ?

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    1. Les officiers d'Azov sont incarcérés et Russie, seuls une partie des soldats sont dans les prisons républicaines

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    2. Certaines sources russes parlent d'un gros bonnet de azov dont le bruit aurait couru qu'il serait présent au centre de detention, ce qui serait le mobile de la prise de risque des usa de frapper les "heros" de mariupol

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  13. Christophe Nicolas2 août 2022 à 12:31

    Les bombardements des civils sont des actes désespérés qui montrent qu'ils ne maîtrisent pas leurs matériels car Donetsk est grand et qu'il est difficile de rater sa cible.
    Faisons un test pour comprendre la difficulté de maîtriser un matériel au système impérial : quel serrage en kg-m avec une unité en once-force pouce ou en livre-force pied ? Tout ce matériel avec des notices dans un alphabet différent, des unités de mesure différentes et des normes de construction différentes de celles des matériels Russes qui équipaient l'armée Ukrainiennes, c'est ingérable pour le soldat car ça pose déjà des soucis aux ingénieurs.
    Tout le matos sophistiqué finira en panne dans les champs pour une pièce insignifiante qui ne fonctionne plus. Changez l'huile de vidange de la boite épicycloïdale d'un hélicoptère et c'est le crash assuré. Pourquoi ? Parce qu'elles ont des propriétés électriques spécifiques cruciales, la boite engendrant des phénomènes électriques hors du sens commun. La disponibilité de nos propres matériels sophistiqués est déjà catastrophique.
    L'Ukraine sera le gouffre sans fin du système militaro industriel occidental car on ne construit pas une armée à coup de matériels hétéroclites injectés à la va vite, c'est totalement ingérable donc le temps joue en faveur des alliés du Donbass.

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  14. Salut Erwan , en ce qui concerne pour neutraliser cette merde de mine anti personnelle qui serait dissimuler dans la végétation une onde de choc détonation style canon effaroucheur ne suffirait il pas à les déclencher ?

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  15. entre autre aussi pour les mines visible faire une boucle autour genre ficelle à bonne distance et périmètre de sécurité les déclenchées je pense que cela pourrait facilité le travail des démineurs tant pis pour les peut de des dégâts au sol

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  16. Merci pour votre travail de ré-information, Monsieur CASTEL.

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Les commentaires (soumis à modération) sont les bienvenus, à condition qu'ils ne soient pas diffamatoires et injurieux. Merci de respecter la charte du groupe que vous trouvez sous l'onglet "Charte" en haut et à droite. Erwan Castel.