mercredi 27 mai 2020

Collabos français et néo-nazis ukrainiens


N'en déplaise aux nationalistes français qui se gargarisent avec leur mythe national, la collaboration avec l'envahisseur a toujours dominé la mentalité française au cours des "heures les plus sombres" de son Histoire, collaboration passive ou active qu'elle soit la conséquence d'un ralliement idéologique, d'un survivalisme égoïste, ou d'une servilité maladive au pouvoir... Force est de constater par exemple que les résistants français prenant les armes face aux envahisseurs nazis ne sont malheureusement que l'exception héroïque et mythifiée confirmant la tendance veule et lâche du reste de la mentalité française (et je n'évoque pas les résistants de 1944 qui eux n'ont brandi que des tondeuses) Cette mentalité française abjecte est toujours d'actualité, qu'elle soit active comme dans le sadisme de ses prétendues "forces de l'ordre" républicaines ou passive comme dans la servilité d'une population dont les rares rebelles confondent internet avec la vraie rue où d'écrit l'Histoire. 

"Même De Gaulle constatait amèrement que "les français sont des veaux".

Les collabos français s'engagent dans l'extermination du Donbass


Lorsque en 2014, à Kiev, le Maïdan éclate, la démocratie française et les autres collabos de l'Union Européenne soutiennent ce coup d'état opéré par les services étasuniens avec l'aide des néo-nazis locaux, Et depuis que la guerre fait rage dans le Donbass, le gouvernement français, POURTANT GARANT/SIGNATAIRE DES ACCORDS DE PAIX SIGNÉS A MINSK, n'a eu de cesse que de soutenir la politique russophobe du régime de Kiev et sa guerre à caractère génocidaire menée contre les populations du Donbass.

Je ne parlerai pas ici de la présence de français venus grossir un temps les rangs des bataillons spéciaux néo-nazis ukrainiens, épiphénomène insignifiant d'un fantasme nationaliste frustré, dont les colleurs d'affiche sont tellement cons qu'ils suivent dans leurs engagements les délires mondialistes des sionistes tel que BHL par exemple !
Non, ici j'évoquerai la collaboration directe du gouvernement français à l'effort de guerre ukrainien contre les civils du Donbass et en particulier au plan visant à leur couper leur approvisionnement en eau potable, ce qui constitue au regard des traités internationaux (Conventions de Genève, Traité de Rome par exemple) un crime contre l'humanité caractérisé.

Alors que sa participation aux accords de Minsk, en tant que "garant" devrait obliger la France a conserver une neutralité dans le conflit du Donbass, on observe depuis l'élection de Macron qu'elle soutient directement cette guerre contre les populations de Donetsk et Lugansk qui a déjà tué plus de 20 000 personnes environs jusqu'à envoyer sur les traces de BHL ses représentants visiter régulièrement la ligne de front ukrainienne. En voici quelques exemples :
Et l'on aperçoit que cette France qui est incapable de maintenir ses capacités sanitaires opérationnelles pour sa propre population ne tarit pas de générosité pour le régime totalitaire ukrainien (déjà perfusé par l'UE, le FMI, le Pentagone etc...) jusqu'à financer l'achat de nouvelles locomotives, à hauteur de 100 millions d'euros.

Mais le plus abject est à venir car, après les déclarations du néo-nazi ukrainien Biletsky qui conseillait à Kiev de priver le Donbass de son approvisionnement en eau et électricité, on apprend que la France va allouer 60 millions d'euros pour la mise en oeuvre de ce projet criminel:

Erwan Castel


Merci à Guillaume Lopez pour le lien de l'article. 

Source de l'article : Gid55

La France allouera 60 millions d'euros à l'Ukraine 
pour couper l'eau du Donbass

Andreï Biletsky, néo-nazi notoire, fondateur du bataillon spécial "Azov, ancien député de la Rada ukrainienne et aujourd'hui chef du "Corps National", une organisation politique et paramilitaire nationaliste fédérant les différents groupes extrémistes existant

"Lors de la diffusion dimanche de l'émission "Liberté d'expression" de Savik Shuster sur la télévision ukrainienne, le vice-Premier ministre du gouvernement ukrainien, le ministre de la réintégration des territoires occupés d'Ukraine, Aleksey Reznikov, a déclaré que la France aiderait l'Ukraine à fournir à Mariupol de l'eau contournant le Donbass. La France investira 60 millions d'euros dans ce projet. Cela aidera le gouvernement ukrainien de Zelensky à couper l'alimentation en eau de la DPR et de la LPR.


Rappelons que dans ce programme, diffusé hier sur la télévision ukrainienne et intitulé "L'année de la guerre de Zelensky", le criminel et terroriste Biletsky, qui dirige le gang terroriste ukrainien "Bataillon d'Azov" (ndlr: il est aujourd'hui chef du "Corps National"), a déclaré que les républiques du Donbass devaient être coupées de leur approvisionnement en eau, électricité et tout le reste, de ce qui peut être désactivé du côté ukrainien. L'objectif est d'organiser une catastrophe humanitaire, afin qu'elles se rendent bientôt à la merci de terroristes comme Biletsky.

Biletsky n'a pas répondu aux questions selon lesquelles des millions de civils, y compris des enfants et des personnes âgées, vivent dans des territoires hors du contrôle de Kiev.

Notez que les autorités criminelles ukrainiennes, qui sont maintenant dirigées par le nouveau président-criminel Zelensky, auraient depuis longtemps fermé l'approvisionnement en eau du Donbass, si elles en avaient eu la possibilité.


Or, le fait est que le système d'approvisionnement en eau qui fournit de l'eau au territoire du Donbass fournit, à travers le même réseau, de l'eau à Mariupol et à toute la région située du côté ukrainien du front. Après avoir fermé l'eau dans le Donbass, les autorités ukrainiennes laisseront non seulement des millions de civils des républiques sans eau, mais aussi des millions d'habitants de la région de Mariupol, y compris Mariupol elle-même.

Le vice-Premier ministre du gouvernement ukrainien de Zelensky (ndlr,Alexei Reznikov), a approuvé les déclarations de Biletsky sur la nécessité de couper l'eau dans le Donbass. Et il a dit que c'était une question de temps, parce pour l'instant, c'est impossible sans priver aussi les habitants de Mariupol. En disant cela, apparemment, de l'avis du vice-Premier ministre ukrainien, il apparaît qu'en revanche, les habitants du Donbass peuvent en être privés.


Cependant, selon le vice-Premier ministre, le gouvernement ukrainien de Zelensky y travaille déjà. En particulier, selon le vice-Premier ministre, les autorités ukrainiennes sont déjà au stade de la signature d'un contrat avec la France, qui investira 60 millions d'euros dans la construction d'un système d'approvisionnement en eau contournant le Donbass. Ensuite, on pourra couper l'eau du Donbass.



Ainsi, tout à fait officiellement, le vice-Premier ministre ukrainien a confirmé que le gouvernement Zelensky envisageait un blocus humanitaire du Donbass, en particulier, et plus précisément, de couper l'approvisionnement en eau du Donbass. Pour ce faire, il suffit que la France investisse 60 millions d'euros dans la construction d'un réseau de contournement, ce qui est déjà en cours car déjà au stade de la signature d'un accord entre le gouvernement ukrainien de Zelensky et le gouvernement français.

Il est à noter que la France, avec la Russie et l'Allemagne, est le garant de la mise en œuvre par l'Ukraine des accords de Minsk. De toute évidence, de cette manière, la France veut soutenir précisément le non-respect par la partie ukrainienne de ces accords, et bien sûr d'en blâmer plus tard la Russie.

De plus, comme nous l'avons déjà noté, il ne fait aucun doute que Zelensky a pris la suite de la politique de Petro Poroshenko et des fascistes nationaux ukrainiens comme base de sa politique. Seulement, comme il en ressort dans les déclarations du vice-Premier ministre ukrainien, Zelensky va aller beaucoup plus loin que son prédécesseur dans cette politique criminelle.


En outre, il est évident que la désactivation de l'eau du Donbass et la construction par la France d'une conduite d'eau de contournement à ces fins, fait partie du plan «B» pour le Donbass, dont Zelensky a parlé lors de sa Dernière conférence de presse."


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Conclusion personnelle:

Depuis la parenthèse gaullienne, la politique française a de nouveau retrouvé le chemin de la trahison de son pays et de ses valeurs et, renouant avec sa nature de collabo coutumière, pratique progressivement de gouvernement de gauche en gouvernement de droite, une servitude volontaire et vénale hallucinante vis à vis des impérialismes idéologiques, économiques, culturels ou militaires. Et cette collaboration élyséenne aux pires politiques criminelles continue de plus belle avec l'Ukraine, achevant de déchirer sans vergogne l'image de cette France "pays des Droits de l'Homme" avec laquelle elle voile depuis la Révolution Française les politiques républicaines répressives intérieures et colonialistes extérieures, toutes plus cyniques et hypocrites les unes que les autres.

2 commentaires:

  1. La posicion miserable de la Rusia de Putin es responsable de este problema que se agudizara.

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    1. Il est normal que les regards se tournent vers la Russie pour espérer vivre une fin de ce cauchemar vécu par les populations du Donbass, tant sur les territoires des républiques quotidiennement bombardés que sur les parties de leurs territoires occupées par l'armée ukrainienne.
      Cependant la situation n'est pas aussi simple car sur le plan du Droit international la Russie a pour le moment les pieds et poings liés, surtout après avoir joué déjà son joker en Crimée.

      La Russie qui soutient les républiques au maximum sans intervenir militairement espérait que le régime fantoche de Kiev s'effondre aussi vite qu'il était apparu, or il n'en est rien car les perfusions occidentales, les répressions policières, les menaces des radicaux nationalistes ont confiné la population ukrainienne dans un attentisme affligeant.

      Beaucoup de personnes comparent Crimée et Donbass, mais s'il est exact que leurs soulèvements de 2014 est une réponse commune au coup d'Etat du Maidan, que leur volonté d'intégrer la Russie relève de la légitimité d'une "réparation historique" (1954 pour la Crimée, 1921 pour le Donbass), la situation politique, juridique et militaire des 2 fronts anti maïdan est différente:

      Pour la Crimée en mars 2014, nous sommes encore dans le chaos du Maïdan où le coup d'Etat a provoqué une rupture constitutionnelle, le nouveau gouvernement ukrainien n'est pas élu, la péninsule dispose d'un statut d'autonomie renforcée (parlement, constitution...) l'autorisant a réaliser des référendums. Sur le plan militaire, l'armée russe via sa base navale de Sébastopol est constitutionnellement présente dans cette péninsule où une majorité de la population dispose de la nationalité russe. Le référendum puis le rattachement à la Russie ont pu donc se réaliser grâce au chaos ukrainien, la protection de la flotte de la Mer Noire et la nationalité russe de la population.

      Pour le Donbass, contrairement à la Crimée, il n'y a pas de statut autonome ou de base russe, le nouveau gouvernement ukrainien (Porochenko) était en exercice. et l'Opération Spéciale Antiterroriste de l'armée ukrainienne était en cours son rattachement arbitraire à l'Ukraine étant plus ancien seule une minorité de la population, malgré une identité russe forte et revendiquée, disposait du passeport de la Fédération de Russie.

      La rébellion du Donbass a été organisée sans la Russie qui commençait à subir les premiers tirs des sanctions économiques en rapport avec la Crimée. Moscou en fait a été entraîné à soutenir le Donbass face aux massacres perpétrés par Kiev et la nature russe de sa population. mais sans franchir les limites du Droit international qui considère toujours le Donbass comme un territoire ukrainien juste "non contrôlé".

      Poutine a donc, sans franchir la ligne rouge internationale chercher a gagner du temps pour le Donbass, en gelant la guerre (accords de Misnk), normalisant les jeunes républiques (soutien humanitaire, économique et administratif) et en donnant la possibilité à ses habitants de devenir des citoyens russes à part entière. C'est ce dernier point qui est crucial car désormais la Russie peut intervenir dans le Donbass si la vie de ses ressortissants est menacée.

      Je pense que la politique de Poutine pour le Donbass, qui reste critiquable (par exemple pourquoi reconnaitre l'élection de Porochenko alors que les répressions continuent ou stopper la contre offensive républicaine à l'automne 2014, empêchant ainsi la libération de Mariupol, ville hautement stratégique de la région...) reste patiente et globale et le peuple du Donbass, malgré les souffrances subies dans ce jeu d'échec russe prudent, le sait et s'arme lui aussi de confiance et de patience.

      Si demain Kiev persiste dans ses bombardements contre les civils, La Russie reconnaîtra les républiques du Donbass et si des massacres ou une rupture du front est opérée par les ukrainiens, vraisemblablement l'armée russe interviendra.

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