Au milieu du tintamarre mensonger de toutes les propagandes manichéistes de plus en plus ridicules, nous sommes un nombre croissant à vouloir défendre coûte que coûte la Vérité, convaincus que si elle détruit au passage nombre de fantasmes (et tant mieux !) elle nourrit surtout la force d'âme des amoureux de la Liberté et cette relation de confiance entre les peuples et leurs responsables, qui sont toutes deux plus que jamais vitales au milieu des tempêtes de l'Histoire.
Karine Bechet Golovko est docteur en droit public, analyste de la politique et géopolitique russes, partageant sa vision pertinente et surtout indépendante pour mieux pouvoir servir en son âme et conscience ces peuples de Russie pour lesquels elle vit et travaille à Moscou.
J'ai souvent partagé ses analyses sans ambages ni langue de bois, sans courtisanisme ni fantasme, et je la remercie de nous offrir mieux que je ne saurais le faire une pensée que le partage pleinement mais dont mon expression personnelle est bridée par mon actuel devoir de réserve de membre des forces armées de la République Populaire de Donetsk.
Voici concernant la situation de ces opérations spéciales "en panne" son point de vue éclairant et qui illustre bien cette pensée de Gramsci : "il faut allier le pessimisme de la raison avec l'optimisme de la volonté"
Erwan Castel
Source de l'article : Russie Politics
"Cela fait longtemps que les guerres ne se déclarent plus dans les règles de l'art, elles se font. C'est ainsi que l'OTAN a directement et personnellement conduit l'offensive de Kharkov, ce qui marque la fin objective de la prudente "Opération militaire spéciale" pour la Russie. A moins que les dirigeants actuels pensent que la bataille de Stalingrad ait pu être une opération très spéciale. Le recul aussi rapide que significatif de l'armée russe dans la région de Kharkov, qui signe ainsi sa première grande défaite militaire depuis très longtemps, doit être analysé. Dans une guerre, les batailles se perdent, mais il est fondamental d'en tirer les leçons - pour ne pas perdre la guerre. Quelques éléments politiques d'analyse.
Hier, l'armée russe est quasiment sortie de la région de Kharkov, gardant encore un petit territoire à l'Est de la région et tentant de stabiliser le front sur la rive gauche de la rivière Oskol. Les villes importantes comme Balakeia, Koupiansk ou Izium sont repassées sous contrôle ukrainien (et les répressions ont commencé malgré l'évacuation des civils). Ainsi, le front revient aux portes du Donbass d'un côté et débarque de l'autre à la frontière russe (région de Belgorod), suite à la perte de la ville frontalière de Volchansk.
Le ministère russe de la Défense, après un long silence de plus de deux jours, déclare furtivement qu'il s'agit d'un "repli stratégique" :
"Les troupes russes opérant près de Balakleya et Izyum seront redéployées en renfort dans la direction de Donetsk afin d'atteindre les objectifs prédéfinis de l'opération militaire spéciale"
Et qui vous dit, avec cette logique, qu'il vous sera alors plus facile de défendre le Donbass, voire ensuite la Russie ?
Contrairement à ces déclarations, l'on a immédiatement eu Kadyrov, lui, remontant le moral des troupes, comme il se doit, et promettant que tout serait fait pour reprendre le territoire, pendant que Peskov déclare que le Kremlin n'a aucun commentaire à faire, puisque cela ressort du ministère de la Défense. Il est vrai que justement ces jours-là une grande réunion avec Poutine avait lieu concernant le développement du tourisme intérieur, les plages de Sotchi étant surchargées. L'on retrouve aussi Medvedev, tout frais dans son nouveau rôle, mais étonnamment résistant depuis février, déclarant que tous les buts seront atteints et s'en tient mordicus à la capitulation de l'Ukraine.
Et l'on retrouve enfin des paroles de vérité, et donc de courage, venues de DNR. Eux ne font pas de la comm, ils font de la politique, ils défendent leur terre et communiquent dessus. C'est la différence et cela se sent. Le vice-ministre de la communication de DNR, Danyil Bezsonov, reconnaît la perte de la ville stratégique d'Izium en ces mots courageux :
"Oui, nous avons quitté Izyum, ainsi que d'autres villes de la région de Kharkov. Bien sûr, c'est mauvais. Bien sûr, c'est le résultat d'erreurs de haut commandement. Mais il n'est pas nécessaire de chercher des significations cachées là-dedans. Il ne s'agit pas de négociations, ni de trahison. On se bat juste du mieux qu'on peut. À tous les niveaux. Quelque part mieux, quelque part pire."
Quelques remarques intermédiaires : il ne s'agit pas d'un retrait stratégique, mais d'une défaite ; une défaite due à des erreurs de commandement, c'est-à-dire qui pose des questions systémiques d'évaluation de la situation et de position politique, et oblige à s'interroger sur la longue réforme de l'armée, selon les recommandations globalistes, de ces 20 dernières années.
"L'essentiel est d'admettre ses erreurs et d'en tirer les bonnes conclusions. Mais il faut reconnaître ses erreurs et ne pas parler d'un plan astucieux pour attirer des Ukrainiens naïfs et sûrs d'eux dans le chaudron de Voronej. (...)
L'encerclement du groupe russe à Izyum aurait été un désastre. D'un point de vue militaire, la décision de se retirer est absolument correcte dans les circonstances merdiques actuelles."
La décision est bonne, mais comment en est-on arrivé à devoir prendre une décision aux conséquences aussi mauvaises, parce que toute autre eût été encore pire ?
C'est bien à cette question qu'il faut réfléchir.
Il faut absolument ici noter l'implication directe de l'OTAN dans cette bataille de Kharkov, ce qui explique la première déroute de l'armée russe.
"Volchansk est occupé par les troupes de l'OTAN. Exactement comme ça et rien d'autre. L'on écrit à partir de là-bas, qu'il n'y a pratiquement pas de nazis ukrainiens dans la ville. Beaucoup de noirs et d'anglophones. Exactement la même situation dans Cossack Lopan."
Et les combats sont dirigés par des officiers de l'OTAN, selon les interceptions de communications. D'ailleurs, le NYT publie lui-même un article confirmant la direction de l'armée ukrainienne par l'OTAN et la préparation de l'offensive avec le renseignement américain cet été. Et n'oublions pas cette nouvelle technique, celle de la sur-utilisation des "mercenaires". Personne n'a vu leur contrat, personne ne sait s'il s'agit réellement de mercenaires (la quantité ici est quand même surprenante) ou s'il s'agit d'une implication directe - mais discrète - des militaires des pays membres de l'OTAN sous couvert de mercenariat. Comme cela été justement remarqué dans la région de Kharkov :
"Il y a des mercenaires dans les rangs des unités des forces armées ukrainiennes, qui sont actuellement impliquées dans la région de Kharkov. Ce sont des citoyens des États-Unis, de Grande-Bretagne, de France et d'autres pays membres de l'Alliance de l'Atlantique Nord. Ils sont pas seulement dans les formations de combat des Forces armées ukrainiennes, ils commandent la bataille dans les unités, qui sont en action offensive"
Donc, l'OTAN est bien entrée en guerre contre la Russie à Kharkov. Sans déclarer la guerre, mais la faisant. Ce qui rend la tâche beaucoup plus difficile à la Russie. Car comment réagir ? Et c'est une question stratégique que les élites dirigeantes devront régler rapidement, s'ils ne veulent pas avoir à régler la question de la capitulation - de leur capitulation. Les conséquences seraient fatales pour eux personnellement, puisque le sort de Milosevic ou de Hussein leur est déjà réservé, comme on l'a appris sur LCI :
Et surtout, la Russie n'y survivrait pas - comme entité étatique. Des voix se lèvent déjà dans l'opposition radicale pour "décoloniser la Russie", c'est-à-dire achever le processus commencé en 1991 de démembrement de ce (trop) grand pays millénaire. Les Ukrainiens, de leur côté, s'emballent et le Secrétaire du Conseil national de sécurité, Alexeï Danilov, parle, je cite, d'une "capitulation totale de la Russie et de sa nécessaire démilitarisation avec l'aide de nos partenaires occidentaux". Et de préciser :
"Notre tâche est de faire en sorte que la Russie n'ait même pas le désir de penser qu'elle peut attaquer ses voisins, en particulier de la manière dont elle l'a fait par rapport à notre pays"
Dans ce contexte, hier, Macron téléphone à Poutine et entre dans le jeu de la "capitulation douce et raisonnable " :
"À cette occasion, il a condamné la poursuite des opérations militaires russes en Ukraine et a rappelé son exigence qu’elles cessent au plus vite, que s’engage une négociation et que soient rétablies la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine."
Le soir même, l'armée russe a réagi et pour la première fois a réellement touché des infrastructures stratégiques avec des missiles depuis les eaux de la mer Noire et de la Caspienne. Ainsi, les centrales électriques de Kharkov et Zmiev dans la région de Kharkov, la centrale de Pavlograd dans la région de Dniepropetrovsk et la centrale thermique de Krementchoug dans la région de Poltava ont été touchées. Plusieurs régions sont restées en partie sans électricité, les trains ont été stoppés, le métro à Kharkov aussi et internet a bugué. L'électricité a été aujourd'hui partiellement rétablie, puisque l'armée russe n'a touché qu'une partie de la capacité énergétique de l'Ukraine.
Hier soir aussi, le discours médiatique commençait à changer. Soloviev déclarait que les gens attendaient une réaction forte de l'armée russe. Sur la chaîne Telegram "Poutine v Telegram" l'on annonçait un changement radical de la stratégie de l'armée russe désormais. Espérons que cette fois-ci, cela ne s'arrêtera pas à la communication, avec quelques vidéos officielles montrant des blindés roulant sur des routes.
Quels sont les buts de la Russie ?
Quelle est la volonté politique des élites russes ?
Peut-on encore parler sérieusement "d'Opération militaire spéciale", quand il s'agit d'une guerre conventionnelle ?
Pourquoi la Russie ne peut pas se permettre une mobilisation générale maintenant ?
Pour autant, dans le configuration actuelle, une mobilisation générale serait une erreur. Tout d'abord, parce que la structure de l'armée russe aujourd'hui ne semble pas apte à gérer cette masse (formation, équipement, logistique, etc.). Mais surtout, parce que cela mettrait la Russie dans une position de faiblesse par rapport aux pays de l'OTAN. Ils sont entrés, certes, physiquement sur le champ de bataille et sont de facto devenus parties au conflit, mais formellement ils ne sont pas en guerre contre la Russie, il n'y a pas de mobilisation. Dans tous les cas, la Russie est dans une position déséquilibrée par rapport à eux, car elle, elle doit reprendre, protéger et administrer un territoire et une population, eux peuvent simplement détruire pour repousser et écraser autant que possible - ce qui nécessite moins d'hommes et plus de technologies, même s'ils approvisionnement largement le champ de bataille en hommes aussi. Dès le début, la Russie a joué à juste titre la carte de la normalité - la vie en Russie, pour les gens, doit rester "normale". Pourtant, il serait bon de ne pas en abuser, car sans l'acceptation d'un véritable patriotisme (qui fait manifestement peur à une partie des élites dirigeantes, tant qu'elles n'ont pas pris de décision stratégique quant au territoire ukrainien), il sera difficile de ne pas provoquer une rupture au sein même de la société, ce qui serait fatal au pays. Pour l'instant, l'unification de l'armée (qui joue au post-modernisme avec l'armée "privée" Wagner et ses unités, les bataillons de Kadyrov présentés séparément, les différentes chapelles combattantes) et le renforcement du nombre de militaires professionnels (qui a déjà été modestement annoncé) sont une priorité.
La défaite de la Bataille de Kharkov doit libérer la capacité de penser et de concevoir un avenir propre au pays. C'est par la déglobalisation des esprits, qu'une véritable victoire sera possible. Retrouver sa liberté et assumer ses décisions, c'est le meilleur moyen de soulever le peuple et de l'avoir derrière soi. Alors, la Russie est invincible."
Karine Bechet Golovko
Cette situation rappelle à mon souvenir des faits pendant la guerre en Irak, lorsque les soldats irakiens avaient semblé "sidérés" utilisation d'armes psychotroniques ?
RépondreSupprimerMerci de cette analyse « violente », mais qui doit réveiller...
RépondreSupprimerD après military maps le retrait russe dans le nord est fait et cela raccourci bien le front. Attention il y aurait une tête de pont Uk au milieu de la rivière okhost, à traiter immédiatement et une avancée Uk vers severodonesk. Euh, ils font quoi les Russe, il faudrait peut-être réagir avant qu il ne soit trop tard ?
RépondreSupprimereffectivement : qu'est ce qu'ils font?
Supprimerje pensais entre autre que le bombardement des centrales electrique et autres reseaux allait etre systematique mais on dirait que ça aété de courte durée .... je ne comprends pas !
Je crois la Russie s'effondre a en lire tout ce texte.. ça fait peur car il sont eux une belle avancée et la erreur stratégiques... C'est dramatique pour la Russie et ça laisse a désirer est ce que la Russie va réussir..?? Est-ce qu'elle est aussi forte qu'avant ???
SupprimerN'importe qui ayant déjà fait un peu de grande stratégie sait où en est l'Ukraine : les gars sont endétés pour deux siècles , râclent les fond de tonneaux en hommes et en materiel et tapent dans le merco faute d'autre choses... ça sent le sapin.
RépondreSupprimerMaintenant, les raisons du pourquoi la Russie a reculé ne sont pas évidentes , mais il se pourrait que le conflit n'ait pas pu se poursuivre en cas de ennième défaite des kakhols. Or, si la Russie veut en arriver à un monde multipolaire, la solution n'est pas dans un armistice avec quelques échanges de territoires et retours case départ. Il faut que ce conflit dure au moins l'hiver, que l'europe se retrouve le nez dans ses propres étrons et se débarasse d'une façon où d'une autre de la tutelle des ricains.
La Russie a, contrairement aux ricains , appris que pour tricher au poker sans finir par se manger une balle , il faut savoir perdre quelques parties.
Parfaitement d'accord, c'est dans le froid que les peuples Européens vont ce mettre enfin à réfléchir et peut-être à réagir contre leurs élites mondialistes
SupprimerVous parlez bien des gens qui se sont injecté des produits inconnus dans leur corps et ceux de leurs enfants, relèguant une partie de leur concitoyens aux rang de parias.
SupprimerC'est de cette masse d'Européens la que vous attendez un réveil ? Quand les gens qui mourront de froid, les plus pauvres, et qu'ild iront dans la rue ils seront décrédibiliser par les médias, la classe moyenne râlera chez elle dans son coin, et les plus riches en auront rien à foutre.
Anonyme de 16h20, votre perception est, hélas, parfaitement exacte. Sans aide ou intervention de pays amis, suivez mon regard à l'Est, l'Europe de l'ouest ne bougera probablement plus. Elle n'en pas les moyens. Nous sommes désarmés. Mais, vu le contexte, nous ne recevrons aucune de personne.
Supprimerje suis d accord avec toi , les gents ceux que je vois a la boulangerie ou ailleurs même mes amis peut son conscient , tout ce qu'ils désire c'est consommer et facilement ils son meme pas capable de ce mobilisé pour défendre les acquis qui leur reste . Il veule le bonheur d un coup de baguette magique . Pour greuler sur les réseaux la pas de problème , mais pour les sortir de leur torpeurs faudra qu'ils creve de faim et en masse
SupprimerIL faudrait que les hommes libres en europe et ailleurs se reveillent ! Il faut foutre en l'air la clique de davos ! Je pense que rien n'est perdu d'abord eliminer Tous les dirigeants corrompus debout amis de la liberte !
RépondreSupprimerC'est pas très optimiste tout ça!
RépondreSupprimerLe nœud du problème me semble être Quelle est la volonté politique des élites russes ?. L’oligarchie russe, avec ses villas à l'étranger (comme zelinski), est peut-être plus proche que l'on croit des américains, que du peuple russe: on a du mal à croire qu'une armée présentée comme l'une des plus puissantes se fasse mettre en déroute par les kievens, même aisés par l'otan.
Comme je le disais précédemment, faute de se ressaisir, l'avenir du peuple russe est de se retrouver dans des "réserves" aux limites géographiques fluctuantes en fonction des besoins US en matières premières.
Prenez soin de vous.
En ce qui me concerne, c'est trés simple, si vraiment, cette suite "d'erreurs" invraisemblables ( terrains non minés, effectifs locaux à 30%, que des troupes légéres, cécité et autre) n'est pas un piége, si ces erreurs sont vraiment involontaires, alors les Russes sont foutus.
RépondreSupprimerLes Ukrainiens sont capables de défendre Seversk depuis deux mois pieds à pieds et Adveevka depuis six, avec contre eux la supériorité aerienne et la superiorité feu et les Russes se replient au premier baston?
Pour la première fois en 83 ans, une offensive en rase capagne serait victorieuse sans superiorité feu et aerienne?
Une réedition de 1905 extrême-orient? Le rouleau compresseur russe ridiculisé par le petit poucet?
Et si c'est foutu pour les Russes, je vous laisse imaginer le monde de demain.
Je veux encore croire au piége.
Je ne suis pas prêt à accepter l'idée d'une direction militaire si nulle et d'une direction politique si inconséquente.
Tout le monde commet un jour ou l'autre des erreurs. Si l'on est intelligent, elle nous grandissent et nous renforcent.
SupprimerLe problème, et Erwan Castel l'a bien expliqué, est qu'il y a encore en Russie, y compris et beaucoup dans l'armée, une forte bureaucratie. Qui n'est pas l'amie de l'intelligence. Heureusement, si les chefs de la bureaucratie sont, eux, intelligents, et Vladimir Poutine a prouvé plus d'une fois qu'il l'était, alors la bureaucratie finit, bon gré mal gré, par suivre la bonne direction. Avec lenteur. Mais, parfois l'ennemi est plus rapide. Ce qu'illustre la situation que nous commentons actuellement. Mais l'ennemi, lui-aussi, a ses faiblesses. Et elles me semblent bien pires…
Oui, vous avez tout à fait raison, ce manque de combativité est vraiment paradoxal, malgré une supériorité aérienne et d artillerie totale, les russes n ont rien réussi dans le donbass et ils ont laissé les Uk dérouler leur offensive sur Kharkov sans aucune réaction.
SupprimerIls sont dans un état de sidération totale et dans cette situation si le rétablissement sur l okhost ne parvient pas à stopper les Uk, ils ne pourront jamais attendre l hiver et le conflit se terminera par une défaite. Je n ose imaginer la suite et la curée Otanesque sur la bête blessée.
Je suis comme Erwan, je ne comprend pas mais pas du tout !!!
Bonjour Erwan,
RépondreSupprimerMerci d'avoir relayé le texte de Karine Bechet-Golovko. Je suis un peu étonné de l'insistance placée sur le fait que "avec" ou "depuis" la "bataille de Karkhov", l'OTAN serait "entré" en guerre et que la donne serait dès lors changée. L'OTAN est en guerre incessante contre la Russie depuis des décennies, et tout particulièrement depuis février 2022, sur le terrain, en Ukraine. La "bataille de Karkhov" n'offre rien de neuf à ce sujet. Sans la présence concrète de l'OTAN en et autour de l'Ukraine depuis au moins 2014, "l'opération spéciale" aurait été terminée en mars.
La Russie était prête à trouver un "compromis" avec l'Ukraine lors des négociations en Turquie. L'OTAN a interdit aux Ukrainiens de poursuivre la négociation. L'objectif, l'adn, de l'OTAN a toujours été et restera le "dépeçage" de la Russie. Celle-ci doit identifier les moyens les plus efficaces pour y résister. "L'opération spéciale" a semblé être un moyen adéquat fin février 2022. Dans un second temps, le Président de Russie a dit, en juillet, "Aujourd'hui, nous entendons qu'ils veulent nous vaincre sur le champ de bataille. Que dire ? Qu'ils essaient !" Eh bien, ils ont essayé, et ils vont encore le faire! .
"Chacun doit savoir que nous n'avons pas encore commencé les choses sérieuses" a-t-il ajouté. Ce qui vient de se passer depuis une semaine sur le terrain près de Kakhov indique sans doute que le moment de passer à des choses plus sérieuses est venu.
Toutefois il faut aussi tenir compte de la situation réelle et surtout économique de la Russie. L'"opération spéciale" a permis a la Russie de récolter et de maintenir le soutien d'une large majorité des pays du monde. Et de renforcer des liens économiques. Il n'est pas sûr qu'une guerre d'emblée ouverte et plus intense l'aurait permis.
Mais la "déconfiture" de Karkhov indique clairement que dans la boîte de vitesses de la Russie, la première est fichue, ... et il n'y a plus de marche arrière.
L'auteur du texte me paraît ambitieuse en terminant son bon article par l'affirmation qu'il faut maintenant "penser et concevoir un avenir propre au pays". Pour ma part, j'ai plutôt l'impression que l'urgence, ce n'est pas l'avenir, c'est la puissance potentiellement destructrice ou salvatrice du présent... Évidemment nous, originaires d'Occident, nous ne savons rien de ce que signifie la patience russe. Pendant un millénaire, à travers sang et larmes, elle a permis à la Russie de traverser des tragédies qui auraient broyé définitivement tout autre peuple de la terre. Longue et bonne vie au monde russe!
opération spéciale rien que dire cela au peuple et mensonge , les usa ce son accaparé des terres et de l économie en Ukraine il abandonnerons pas le morceaux . Et sa les décideur russes en on connaissance donc depuis le début ils savent que les usa ne lâcherons rien, et espéré réglé sa sans mettre les moyens pfff . Et si les décideur en avait pas conscience de sa alors la c'est mort mort de mort car sa veut dire que c'est de belles tartufes
SupprimerKBK ne défend pas la vérité : au contraire elle fantasme une Russie superman qui terrasserait la civilisation honnie. Elle analyse les évènements à travers une grille ce de lecture radicale et figée. Avec l'avantage inhérent à la position du commentateur qui n'aura jamais de compte à rendre. Sachant que les commentateurs nexdisposent pas de la pleine vision des événements. KBK fait au contraire peuve de psycho-rigidité et ses propos semblent surtout exprimer ses angoisses existentielles. Ce qui est respectable mais doit être pris en compte quand il s'agit de aluer la pertinence de ses analyses redondantes ...
RépondreSupprimerA priori vous ne lisez pas Karine Bechet Golovko qui au contraire se montre assez souvent très critique vis à vis de la Russie dont elle dénonce l'infection par un courant libéral ("globaliste") qui s'accroche à ses pouvoirs de privilèges.
SupprimerSa grille de lecture n'est pas radicale et figée, ce sont les principes et les valeurs éthiques qu'elle défend. Principe et éthique qui sont par définition inoxydables, contrairement aux certitudes et idéologies, comme par exemple avoir la franchise comme principe de communication et l'ouverture au débat contradictoire, en dehors de toute reductio ad personam ou dogmatisme idéologique.
Dernière remarque personne lorsqu'il a un minimum d'honnêteté ne peut prétendre défendre LA vérité, mais SA vérité. En revanche il peut témoigner de la réalité du terrain
SupprimerPoutine et sa garde rapprochée manoeuvrent dans un contexte où la Troisième Guerre Mondiale en gestation obscurcit l'horizon de plus en plus sombre et lourd de menaces. Ils ont entre leurs mains la responsabilité d'affronter les psychopathes pervers de l'US-Otan. A cette aune, les gesticulations empressées des va-t-en-guerre comme KBK apparaissent comme des caprices d'enfants impatients mus par l'impétuosité de leurs pulsions.
SupprimerLa réalité, c'est que l'Ukraine est et reste un pays souverain contrairement à ce que ce texte laisse sous entendre. Pays reconnus par l'ONU. La Russie ne peut pas, seule, décidé quel pays mérite d'exister.
SupprimerUne autre réalité, c'est que l'on ne parle toujours pas de guerre en Russie, ce qui est étonnant quand on voit la propension à accuser l'OTAN de tous les maux. Et puis, soyons sérieux, si la Russie était confronté à l'OTAN, elle aurait quelques prisonniers à nous exposer, bon non, rien, étonnant.
Étonnant également cette capacité à se déresponsabiliser quand on sait que cette guerre est à l'initiative de la Russie, que l'Ukraine n'a jamais menacé d'envahir le territoire russe (le donbass n'étant pas un territoire russe). Ça parle de base militaire de l'OTAN, en allant pratiquement jusqu'à kiev, pourquoi n'en a t'elle pas vu une seule, pourquoi toutes les preuves que pourrait nous présenter le kremlin sont inexistantes.
J'espère que le voile de la propagande se déchirera et que les Russes cesseront cette folie, les Ukrainiens, en masse, leur on prouvé assez clairement depuis février qu'il ne voulait pas d'eux.
La Russie, enfin surtout Poutine, en faisant le pari d'une grandeur impériale passée va repartir 10 ans en arrière. Quelle tristesse pour ce peuple, une espérance de vie médiocre, un PIB phagocité par l'armée et tout ça pour quoi? Pour cette barbouzerie nommé «opération militaire spéciale»
Un immense gâchis.
La souveraineté d'un pays ne le met pas à l'abri de ses erreurs quant à sa reconnaissance par l'ONU, demandez aux serbes, afghans, irakiens, syriens, libyens, palestiniens sous les bombes de pays étrangers ce qu'ils en pensent.
SupprimerJe suis cependant d'accord sur cette remarque concernant la sémantique "opération spéciale" qui devient saugrenue au regard de l'intensité des opérations militaires en cours et de leur durée. Je pense que nous allons malheureusement pour l'Ukraine voir un format guerre dans tout son déchainement intervenir prochainement.
Concernant l'OTAN, son ingérence dans le conflit est réelle et même reconnue par ses responsables (Soltenberg reconnaissait encore début septembre des aides et formations militaires depuis 2014 et qui allaient s'intensifier) Le statut ukrainien de membre allié "grandes opportunités" de l'alliance"( juin 2021)les instructeurs et formateurs, les formations de l'armée ukrainienne en GB et Espagne etc montre bien que l'OTAN est de facto en Ukraine même si juridiquement l'inverse n'est pas.
Pour ce qui est de la 'cobelligérance" de l'OTAN quelques exemples:
- un responsable du Pentagone fin août a reconnu que le renseignement de guerre électronique étasunien avait participé à l'attaque contre le croiseur Moskva le 13 avril (c'était en l'occurrence un P08 "Poséidon" au dessus de côtes roumaines) pour offrir un guidage aux missiles anti-navires ukrainiens Neptune avant l'activation de leur radars de vol détectables par la défense antiaérienne du navire.
- idem pour le système HIMARS ou les obus spéciaux tirés par les 155mm occidentaux ("Excalibur" US ou Bonus" FR par exemple) ils ont besoin dans leur guidage d'un renseignement GPS.
- pour ce qui est des combattants, effectivement il n'y a pas d'unités régulières occidentales se battant en Ukraine MAIS les forces alliées ont tué et capturé plusieurs dizaines de ressortissants des pays de l'OTAN "engagés" soit dans des bataillons spéciaux comme "Azov", soit dans la "Légion Internationale pour la Défense de l'Ukraine", soit dans des SMP comme "Academi".
Une fois de plus l'OTAN est factuellement engagé sans l'être juridiquement et vous ne pouvez pas dire le contraire si vous considérez (à juste titre) que la SMP russe "Wagner" est un acteur de la coopération russe avec des pays africains comme la Centrafrique ou le Mali par exemple.
Vous écrivez qu'il n'y a pas de bases militaires de l'OTAN en Ukraine ? On voit ici que vous ne connaissait rien à ce dossier ! Ochakov, Yaroviv, Yuzhny, Mikhaïlovka, Alyoshki, Malaya Luybasha, Gonsharovskoe, Mariupol...
Je vous en citerai juste 2 en exemple et déclaré par les militaires de l'OTAN eux mêmes:
(suite)
Supprimer1 : la base de Yarovov dans l'Ouest ukrainien qui était la plus grande base de formation animée par les américains mais aussi les canadiens (opérations "Unifer"). Jusqu'à fin janvier 2022, date du retrait officiel de tous les ressortissants étrangers de l'Ukraine, 400 combattants de l'OTAN y étaient stationnés en permanence, ainsi que des instructeurs, canadiens, britanniques, suédois, polonais, danois, lituaniens chargés de normaliser les unités ukrainienne et de former leur encadrement. 8 brigades et 13 bataillons ukrainiens ont été ainsi formés selon les normes de l'OTAN sur cette base dont le commandement avait même été confié depuis avril 2021 au colonel James Perrin, chef du groupe opérationnel « Raven » de l'unité de combat de la 81e brigade Stryker de la garde nationale américaine, a été nommé commandant de la base de Yavorov (Yaroviv en ukrainien), qui depuis le 13 mars a été transformée en grille pain par les forces russes et transférrée en Pologne à 50 km plus à l'Ouest.
2: la base d'Ochakov entre Odessa et Kherson qui quant à elle, aux dires du ministère de la Défense britannique (Gavin Williamson nov 2018) accueillait plus de 200 membres des SAS britanniques chargés de former et encadrer les forces spéciales de la marine ukrainienne dans cette base opérationnelle du 73e centre d'opérations spéciales. Cette base ukrainienne sous commandement de l'OTAN a été également détruite par les opérations spéciales russes.
Je pourrais continuer ainsi longtemps vous parlez des "experts" du Pentagone au sein de l'Etat Major ukrainien, de ceux du MI 6 au ministère de l'intérieur etc...
Sans les aides de l'OTAN aujourd'hui en train de passer de la cobelligérance à la belligérance directe, cette guerre serait terminée depuis plusieurs mois et l'Ukraine aurait retrouvé le chemin de la neutralité militaire (ce qu'on appelait avant la "finlandisation") et une indépendance politique lui permettant de commercer avec la Russie autant qu'avec l'Uniion Européenne.
Demain les ukrainiens vont payer le plus cher prix du sang la soumission de leur gouvernement à l'OTAN et Washington.
Oui, vous avez raison, "c'est un gâchis" mais la faute en incombe à l'impérialisme de l'OTAN, la Russie ne faisant que protéger sa zone d'influence à l'instar des USA en 1961 avec l'affaire des missiles soviétiques à Cuba.
A bon entendeur salut !
à "Desmotscratie"
SupprimerKBG n'est pas une "va t-en guerre" mais une réaliste comme j'essaye de l'être.
En février 2014 au lendemain du coup d'Etat du Maïdan j'ai évoqué la haute probabilité d'une guerre civile ukrainienne. Beaucoup m'ont traité de va t-en guerre (y compris de pro-russes)
il y a eu la guerre du Donbass.
En juillet 2014 j'évoquais le risque d'un escalade jusqu'au conflit mondial, certains m'on traité de fou
En septembre 2017, au vu des violations organisés du cessez le feu et les aides militaires létales de l'OTAN j'ai évoqué ma certitude d'un conflit-russo-ukrainien prochain, mêmes réactions
En janvier 2022, devant le rejet méprisant du traité de sécurité collective proposé par Moscou à l'OTAN j'ai écrit que c'était factuellement une déclaration de guerre,
et il y a eu le conflit russo ukrainien
Depuis février, avec d'autres réalistes nous pressentons l'arrivée d'un nouvelle guerre européenne, peut-être mondiale et qui sera totale à cause de son caractère existentiel pour la Russie mais aussi de la veulerie des populations occidentales qui une fois encore vont se laisser mener vers les abattoirs de la marchandise
Croyez que j'eusse préféré m'être trompé et même être pris pour un con, car la Paix est le plus important dans la vie, mais toutefois après la Liberté.
Mais je crois encore au fond de moi qu'il y a quelque part dans le brouillard du chaos qui s'épaissit de jour en jour une passerelle au dessus du gouffre qui s'ouvre devant nos pieds.
Refuser de regarder le gouffre s'est aussi refusé de chercher la passerelle !
Nietzsche ne disait t-il pas "l'Europe se construira au bord du tombeau"
Fabien, à vous lire, j'ai l'impression que vous regardez la situation par le bout de la lorgnette ou par le prisme déformant de l'infecte propagande que subissent ici tous ceux qui offrent encore leur "temps de cerveau disponible"* à nos merdias (*P. Le Lay, TF1). Admettons que vous ne vouliez pas (ou ne puissiez pas, à cause de la propagande de nos merdias) comprendre qu'actuellement, avec l'opération militaire en Ukraine, la Russie se bat en réalité pour sa survie (et pour la nôtre aussi par ricochet), face à l'OTAN qui n'existe que pour la détruire (pour nous détruire). OTAN qui a lancé une offensive majeure en 2014, en installant un régime bandériste (= ukronazi) en Ukraine. Car, la réalité, c'est que cette guerre n'est pas à l'initiative de la Russie, mais résulte du coup d'État bandériste de 2014, fomenté par l'OTAN pour importer la guerre entre 2 peuples frères.
SupprimerMais je vous retourne la question et là, vous pouvez répondre sans le prisme déformant de la propagande otanesque : "sachant que le Donbass et la Crimée sont des États réels et légitimes, forts d'une très longue Histoire et non d'une invention merdiatique éphémère, l'OTAN peut-elle, seule, décider quel pays a le droit d'exister ? Peut-elle effacer en quelques minutes de propagande bandériste plus d'un millénaire d'Histoire et de culture ? Les bandéristes génocidaires de Kiev peuvent ils en toute impunité massacrer une immense majorité des Peuples d'Ukraine, sous prétexte que ces peuples ne correspondent pas aux critères d'acceptabilité de leurs délires ? Malgré les délires des bandéristes (les disciples du criminel Bandera, portés au pouvoir à Kiiv par l'OTAN), l'Ukraine est, depuis la nuit des temps, majoritairement Slave et non Scandinave ou Balte. (Et quand bien même elle l'aurait été, cela ne justifierait pas son attitude belliciste envers ses voisins Slaves). Depuis 2014, l'Ukraine des disciples de Stepan Bandera prépare la guerre. Telle est la réalité. D'ailleurs la puissance actuelle de l'armée ukronazie en est la preuve.
Pour le reste, Erwan Castel vous a largement répondu. Ouvrez les yeux ! Regardez la réalité en face! Même si c'est difficile avec le lessivage de cerveaux et la propagande constante que nous subissons partout, ici en france, depuis 2020. (La minuscule est volontaire. Tant notre pays est devenu un larbinat insignifiant, habité par des zombies).
Parfaitement d'accord avec cette analyse. Les peuples europeens sont des peuples de moutons. Ce que vous appelez les globalistes les conduisent à l'extermination. Cette extermination a deja commençé avec l'operation militaire biologique baptisée covid 19, qui a debouché sur l'injection de substances letales à court, moyen et long terme. Les morgues commencent à se remplir discretement. La campagne de deratisation humaine à commencé. 90% des populations ont ete injectees, meme les militaires ont ete injectés. Il n'y a plus qu'a attendre que le poison fasse son effet. Les globalistes organisent une immigration demesurée, depuis les pays du magreb. Ce sont des villes entieres devenues qui traversent la mediterranee en ce moment pousses par la propagande sur les reseaux sociaux leur promettant eldorado en europe. Le piege se referme. Ce plan pervers est l'oeuvre conduit par des forces sataniques qui dirigent le camp globaliste. La guerre en ukraine n'est que le debut de l'Armaguedon qui se prepare... Nous vivons les temps de l'apocalypse de Saint Jean. Il y aura une guerre totale. La consolation c'est qu'a la fin c'est le camp du bien qui gagne. Avec un tout petit nombre de survivants....
SupprimerLes élites Russes ne seraient elles pas devenues globalistes ?
RépondreSupprimerUn partie l'est, très peu idéologiquement mais plutôt factuellement en ayant une vision affairiste et en donnant priorité à leurs intérêts personnels qu'ils peuvent placet au dessus de la moralité comme tout bourgeois cupide et égoïste qui se respecte et cherche les honneurs et le pouvoir pour se protéger...
SupprimerLa question est : peuvent-ils constituer un parti suffisamment fort et uni pour accéder au pouvoir et renvoyer la Russie dans les affres de l'ère Eltsine ?
SupprimerC'est le sentiment que, je crois, ceux qui considèrent le combat de la Russie comme juste et utilisent encore leur raison avaient déjà depuis des semaines ; il était plus ou moins enfoui par les succès tactiques, infiniment longs et fastidieux, des alliés, et par l'absence d'initiative valable de l'adversaire ukrainien ; il est maintenant impossible à réprimer. Après la défaite de ces derniers jours, il serait effectivement impensable et désastreux que la Russie continue dans les demi-mesures et la bienveillance fantôme, qui de toute façon ne feront qu'exciter d'autant plus un ennemi sans foi ni loi, en état de décomposition morale avancée, en pleine décadence… Le format limité de l'OMS et l'engagement évident de l'OTAN, qu'il ne faut surtout plus refuser de voir, conduit à des échecs qui alimentent la Bête ; la Russie n'a plus les moyens de se montrer faible…
RépondreSupprimer👍
SupprimerMerci !!!
RépondreSupprimer"Dans la guerre de salon qui se mène sur les réseaux sociaux, on a vu apparaître depuis quelques jours, deux profils, suite à l'offensive ukrainienne dans la région de Kharkov. D'une part l'ukrainophile béat, qui imagine l'armée russe à Moscou pour Noël; et puis le russophile dépressif, qui pense que la guerre est perdue pour la Russie. Les deux se rejoignent dans leur incompréhension des événements. Je propose ici des extraits de quelques interprétations sérieuses de ce qui s'est passé sur le terrain."
RépondreSupprimerLa bataille de Kharkov vue par M.K. Bhadrakumar :
https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/09/13/guerre-dukraine-jour-200-on-commence-a-bien-comprendre-les-evenements-militaires-dans-la-region-de-kharkov/
Tant que l'esprit qui préside aux décisions en Russie sera le même, la réponse restera toujours en deçà du minimum nécessaire à vaincre sur le terrain.
RépondreSupprimerCes gens restent convaincus fondamentalement, malgré leurs déclarations martiales, qu'une sorte de paix peut être trouvée avec leurs partenaires occidentaux.
Les décideurs Russes espéraient atteindre un status quo médiocre, la trêve du pauvre ou du loqueteux en Ukraine ; on prend un petit bout de chair de ce pays et on vous laisse le reste à condition que l'armée ukrainienne soit réduite à la taille d'une force de police.
Incompréhension profonde, aveuglement incurable, petite vue et surtout faiblesse de jugement ( c'est pas des flèches pour rester poli)
l'OTAN n'aura de cesse de contraindre la Russie à une capitulation sans condition, en vue de son démembrement en petites unités vassales.
Tous ces éléments de faiblesse et de fragilité restent présents en Russie, la défaite de Kharkov n'y a rien changé.
De plus grandes défaites seront nécessaires pour réveiller l'instinct de survie de cette nation et provoquer des changements salutaires.
Que font-ils? D'après K. Bechet-Golovko, ils négocieraient actuellement sur Energodar!!!!!!! Comment peut-on encore négocier avec des gens qui n'ont jamais respecté le moindre accord de paix? Ils n'ont pas mieux et plus utile à faire actuellement que de se prêter encore à ces mascarades-fumisteries?
RépondreSupprimerCertes des propagandistes-affairistes nous expliqueront que c'est pour mieux endormir l'ennemi ou je ne sais quoi de réjouissant-lénifiant… mais l'attitude actuelle Russe face à la guerre que les États-Unis (et surtout l'ethnie qui les dirige) mènent contre l'Eurasie toute entière est plus que difficile à comprendre. Un coup, la Russie résiste brillamment (cf en Géorgie autrefois ou la riposte opération Z aujourd'hui), un coup elle collabore et plie dans des négociations nuisibles qui finissent par lui coûter cher (et à toute l'Eurasie par ricochet, puisqu'il semble ne plus y avoir que la Russie, la Biélorussie et la Tchétchénie à ne pas avoir capitulé sans combattre sur le continent).
Quand j'entends dire ici que la Russie est une dictature, je rigole, jaune hélas. Car ses tergiversations montrent que sa direction est multiple, ouvertes à diverses influences souvent opposées et souvent dans l'erreur, même si, globalement, jusqu'ici, depuis la 1ère élection de V. Poutine, le cap est bon sur le long terme. Une dictature, elle, ne serait pas en proie à tous ces louvoiements et compromis : elle s'en tiendrait à ses objectifs indiscutés et indicutables, fussent-ils suicidaires ou délirants. Elle ferait comme l'Ukraine bandériste otanisée, qui veut "combattre la Russie jusqu'au dernier Ukrainien" ou comme le font les États-Unis (et l'ethnie qui les dirige) qui mènent une guerre constante contre le reste du monde depuis le début du 20e S. (et même avant : cf la guerre que les Yankees ont mené contre les États du Sud. Sans parler de la façon dont ce pays s'est construit : par le gigantesque génocide de millions d'indigènes des Nation Premières). Mais les tergiversations et louvoiements Russes, s'ils sont une preuve de non-autoritarisme, pourraient bien être aussi la preuve que mc kinsey et ceux qu'on ne doit pas nommer pourraient avoir aussi une influence non-négligeable en Russie. Ce n'est qu'une éventualité, je n'en sais rien, mais je pose la question. Notre hôte ici, en son for intérieur, en sait bien plus que moi…
Ceux qui connaissent l'Histoire - il y en a BIEN PEU en Occident - se souviennent de l'été 1942 après la deuxième bataille de Kharkov ... gagnée par ...le général Friedrich von Paulus ... le futur VAINCU de Stalingrad ... Proclamant urbi et orbi que .. "LE RUSSE EST MORT", Hitler bouleversa le "Plan bleu" et divisa l'effort allemand en deux front ... vers le Caucase et vers la boucle Don-Volga et Stalingrad ... Dans le même temps, les Russes n'ont pas reproduit les DESASTREUSE ERREURS de 1941 et se sont repliés méthodiquement, livrant Rostov sur le Don ... tout le Kouban ... la rive gauche du Don aux Allemands, SURVOLTES par leur victoire ... D'où ... la campagne impossible dans les contreforts du Caucase ET la bataille de ralentissement entre Don et Volga .. en attendant celle d'attrition de Stalingrad ...
RépondreSupprimerTout cela pour dire que l'apparente défaite de Kharkov et le regroupement dans le Donbass pourrait - je dis bien pourrait cacher effectivement un PIEGE ... dans lequel les Otano-Ukrops EUPHORIQUES et s'imaginant déjà "à MOSCOU" ... se payant les scalps de Poutine, Medvedev et Lavrov, pourraient tomber ... Car ... REELLEMENT ... où est passé le "gros" des forces russes ... en retraite après la ... "défaite" de Kharkov ... Derrière la rivière (dont une tête de pont "SERAIT" déjà conquise ?) ou dans le Donbass ... C'est TRES EXACTEMENT la question que se posait les "lucides" et les "raisonnables" de l'Etat major allemand en août 1942 après le DESASTRE - car c'en fut un, authentique, de la faute de Staline du Stavka, qui s 'étaient REFUSE à une retraite (c'est la DERNIERE fois, au cours de la Grande guerre patriotique) - de la 2ème bataille de Kharkov ...
Je ne crois tout de même pas que l'état major russe, qui a été si BRILLANT pendant HUIT mois, est devenu subitement si CRETIN face à une Ukraine qui a subit tant de pertes humaines et une OTAN qui n'a AUCUNE expérience de la guerre sur le terrain ...
Un Etat Major peut-être brillant MAIS il lui faut disposer des moyens suffisants pour mener ses missions à l'aune des forces adverses, et il n'est pas à l'abri non plus de commettre des erreurs stratégiques et tactiques, locales ou ponctuelles.
SupprimerPour ce qui est de la percée ukrainienne elle pouvait effectivement devenir un "piège" si elle était restée sous la forme du saillant initialement obtenu vers Koupiansk et qui était entouré au Nord à l'Est et au Sud par la ligne de front. Maintenant le front s'est stabilisé à peu près sur une direction linéaire Sud-Nord le long de l'Oskol jusqu'à la frontière russe.
Ceci n'empêchera pas une nouvelle offensive russe vers Kharkov prochainement et avec des moyens conséquents. Mais ici on ne peut as parler de "plan audacieux et rusé" mais bien d'une bataille perdue avec des pertes sensibles dans les 2 camps
cela ne m'étonnerait pas qu'il y ait eu des négociations secrètes sous l'égide du "médiateur" Erdogan: la région de Karkhov contre le territoire encore sous contrôle kiévin de Donetsk. L'insouciance des Russes ne s'explique que de cette manière - ou c'est encore pire: à savoir le signe qu'ils sont prêts à capituler.
RépondreSupprimerUne fois de plus, les joueurs d'échec russes seraient tombés dans le panneau.
Le bombardement des centrales électrique dans son manque de suivi vise seulement à ce que les patriotes Russes gardent le mors aux dents, tout comme les rodomontades de Medvedev.
Il faudrait aussi parler des bombes atomiques d'Erdogan qui seraient dans la centrale d'Erdegonar et aussi de l'attaque de l'Azerbaïdjan qui ne fait rien sans l'aval de ce monsieur...
N'aurait on pas intérêt à accepter l'offre de la Corée du Nord de fournir 100000 de soldats aux Républiques populaires ? Cela ferait sûrement pencher la balance du côté de la Russie surtout compte tenu de la valeur des militaires CV Coréens.
RépondreSupprimeril parait du meme auteur , qu'une grande attaque d'Energodar est en preparation avec certainement des taupes sur place - notamment une famille qui m'a escroquée et ma pauvre mère avec de mensonges ehontés que je ne voit tout de suite toute l'ignominie de sa haine d'une part de ses origines (pour sa grand mere paternelle allemande d'apres ses dires ! elle et sa mere etais a la solde de la partie immonde occidentale par TOUS les moyens de la perfidie l'arrivisme la mythomanie car elles ( - avec sa mere svetlana ) sont venues souvent a paname notamment en 2010 et plus tard -et ailleurs en europe de l'ouest avec ce que je pense etre une part du reseau d'espionnage , puisque elle parle le francais a la perfection ( par la grande aide de l'alliance fr et soleil vert ...et de ces gvts de salopards et autres traficants et autres scammeurs ) donc merci de faire suivre car je mesure a quel point on peut se faire abuser et les sinistres consequences !!!!
RépondreSupprimerBonjour. Je n'ai rien appris du texte de cette madame Karine. Une loghorée de baratins que beaucoup aurait pu écrire tout aussi bien. Désolé si mon point de vue décoit. Bien á vous et haut les coeurs. newchiche.
RépondreSupprimerBonjour.quelle honte ce pays la france que j ai tant aimé n existe vraiment plus ,ce cinema nonstop pour la reine gb ca me degoute
RépondreSupprimerComment voulez vous que ces francais la ,defendent la liberté .comme en quarante il n y aura que 2pour cent de resistants par contre si la Russie remporte la victoire ils seront tous la .
je ne comprends pas, les ukrainiens tranferent des troupes et du matériel sur divers endroit du front : tout cela par train, le reseau ferré et donc le reseau electrique fonctionne normalement !
RépondreSupprimerOu les russes sont super nuls ou alors ils ont un super plan ... j'espere qu'il s'agit de la deuxieme solution, mais j'avoue qu'au vu des derniers jours j'ai des doutes !
Un fois encore dans la veine du "trop peu trop tard" les frappes russes n'ont visé que 50 % des centrales, principalement à l'Est de l'Ukraine. J'espère que ce n'est que le début d'une nouvelle stratégie qui va s'intensifier dans l'espace et dans sa puissance
SupprimerRien de plus facile d'installer temporairement un groupe electrogene diesel sur une localité ele trique
SupprimerBon, jamais deux sans trois, comme le dit le dicton. Après la campagne de Russie de Napoléon qui entra dans le pays comme du beurre, puis celle d'Hitler, de même, maintenant c'est l'OTAN/USA qui va certainement aller de victoires en victoires. C'est toujours la même chose, l'incurie et la passivité russe ; mais après la défaite initiale, le rouleau-compresseur se met en marche, certes trop tard, eu égard aux pertes russes, mais irrésistible. Alors après bien des batailles et des défaites, la Russie fera t-elle tomber l'occident maléfique ? C'est en tout cas la prédiction de certains voyants. Les russes ne sont pas assez agressifs et sans pitiés ! Malheureusement pour éviter les défaites annoncées (avant la conter-attaque), il faut que l'armée russe fasse des saloperies à l'Ukraine comme à l'occident. Les turques ne se gênent pas eux contre la Russie. D'abord détruite TOUTES les centrale électriques, et TOUS les dépôts de carburant pour commencer, et les bases de l'OTAN à la frontière où sont stockées les armes en cours de livraison, les satellites, etc. Le risque de la 3 GM ? Les USA vont-ils risquer un affrontement nucléaire pour quelques dépôts détruits ? Bref l'agressivité manque et c'est incompréhensible, sauf l'hypothèse que les élites russes soient corrompus. Hélas l'occident qui crée l'argent-dette a acheté quasiment le monde entier.
RépondreSupprimerbonjour,je vous avoue que j'ai peur pour la Russie et les russes du donbass,car pour l'instant il ne semble pas y avoir de stabilisation du front,je ne sais pas où sont les renforts en hommes et en matériel,enfin c'est pas pour moi que j'ai peur mais pour la Russie ,certains disent que Poutine a des reserves mais on les voit guère ,ce dont j'ai peur c'est que la Russie devienne un pays de 'seconde zone ' coincée derriere un rideau de fer comme dans les années 70,mais en pire car au temps de l'URSS il y avait des tas de relais entre l'URSS et l'occident par de multiples assos en tous genres enfin perso comme je ne peux plus avoir de composants electroniques en Russie (et je pense que c'est définitif),je m'approvisionne en Chine (pas Taiwan),car il est hors de question
RépondreSupprimerde filer des sous aux pays de l'Otan + Israel et y compris la France,sauf la bouffe.Ce qui peut a terme aider la Russie c'est que effectivement elle tourne definitivement le dos à l'occident et regarde vers l'est,ou comme chacun sait le soleil se lève.
Voilà ce sont les simples réflexions d'un français sans importance
Bonjour Erwan, pensez-vous qu'il faille considérer ceci comme de la pure rhétorique martiale, ou un signe avant-coureur d'une dimension nouvelle au conflit : https://rusvesna.su/news/1663082245
RépondreSupprimerA la fois les 2 car c'est une rhétorique politico-diplomatique mais qui, comme les précédentes déclarations russes ne sera pas entendue ni respectée par les occidentaux, poussant la Russie à passer à l'acte, comme en février après l'échec des négociations autour du traité de sécurité collective
SupprimerBonjour, J'ai pris connaissance , sur le site "Moonofalabama" d'un projet de négociation Russsie/Ukraine. Ce n'est rien d'autre qu'un projet de capitulation humiliant pour la Russie. Aujourd'hui, Kiev présente officiellement une version à peu près identique ! Je suis consternée et aucun mot n'est assez fort pour l'exprimer. Merci à Karine Berchet-Golovko. Essayons de comprendre !
SupprimerIl s'agit d'une véritable guerre de libération vitale contre l'hydre mondialiste. Merci encore et toujours pour vos analyses, et pour l'analyse de Madame Bechet Kolovko qui porte le fer dans la plaie. La Russie est un espoir, voire une espérance.
RépondreSupprimerIl n’y a qu’à lancer un missile nucléaire sur Lvov. Et un second sur Kiev si cela ne suffit pas.
RépondreSupprimerLes Américains l’ont fait en 1945 pour éviter des pertes humaines considérables dans leur armées. Pourquoi les russes ne le feraient pas?
Je ne comprends pas pourquoi cela ne c’est pas encore fait. C’est trop long et le temps joue pour l’OTAN .
Non , l'emploi de l'arme nucléaire même tactique est un acte gravissime qui ne peut être envisagé que comme un "ultima ratio" stratégique.
SupprimerLa doctrine d'emploi russe de l'arme nucléaire redéfinie en juin 2010 est très claire dans ce domaine. Pour résumer c'est toujours prioritairement en cas d'agression nucléaire subie ou (c'est la nouveauté) en cas de rupture stratégique majeur d'un front menacant des centres vitaux de la Fédération de Russie. Dans ce scénario les forces russes se donnent le droit d'initier le feu nucléaire tactique pour inverser la situation.
Nous sommes encore (dieux merci) très très loin de cette situation.
Les moyens conventionnels russes ont encore de très nombreuses réserves pour répondre à la situation actuelle
bonjour
Supprimerd'accord pour ce que vous dites,imaginons un film catastrophe:l'uk reprend la crimée
territoire russe (du point de vue russe),est ce que ça rentre dans le cas no2
merci
bonjour
Supprimer'eviter les pertes humaines' ca a toujours été l'explication officielle us,pseudo humaniste,je dis pseudo car les us n'ont jamais été humanistes:regardez le massacre des indiens,que maintenant parce que ça fait bien ils appelent 'native amaricans' .il y a d'autres raisons:
montrer aux russes (déjà) que eux les us l'avaient!!! en fait Staline savait il que ils en avaient que 2 donc zéro apres Nagasaki?
C'est dans la veine de tes analyses, Erwan !
RépondreSupprimerPar contre je ne savais pas que les Staliniens étaient aussi forts, au point d'être si proches du peuple. je croyais qu'ils utilisaient des techniques pour rendre compte des combats sur les fronts, ceci pour reprendre l'auteure du texte, et c'est un respect du peuple que de rendre compte sans tricherie des combats. Ceci est une autre histoire, mais qui ressemble à l'actuelle. Le Monde russe doit l'emporter et ouvrir une perspective pour toute l'humanité.
Quant à savoir l'engagement de l'Otan, je ne vais me répéter. Mais les flèches adressées à la direction russe, c'est salvateur. Maintenant courage !
Très bon article de KBK.
RépondreSupprimerPar contre elle s'attache, à juste titre, au fond des problèmes mais il y a aussi l'urgence : les ukrainiens, renforcés par l'OTAN nouveau niveau, sont très menaçants et il leur suffirait d'une percée, en particulier vers Marioupol, pour mettre en déroute la Russie avant qu'elle n'ait eu le temps de se réorganiser et de traiter le fond !
Possible mais compliqué car il faut d'abord s'emparer de Volnovakha dans une progression de 80 km à découvert, et surtout l'effet de surprise qui a été utilisé au Sud de Kharkov n'existe plus
SupprimerFaute de pouvoir faire plus, espérons car les ukrops ne comptent pas leurs pertes eux, et encore moins l'OTAN (qui sait bien que ce ne sont "que" des russes dégénérés).
SupprimerEnfin c'est tout le front sud de Zaporojié qui est sous la menace : également à l'ouest vers Energodar et au centre vers Melitopol.
Quand à l'effet de "surprise au sud de Kharkov", il avait été très relatif, voire une (mauvaise) blague : effectifs dégarnis, défenses peu préparées, préparatifs ennemis observés et annoncés depuis au moins une semaine, ennemi dont on sait, par expériences (malheureuses) aussi bien qu'en théorie, que les moyens de renseignement, humains sur place et par satellites, drones et écoutes électroniques, sont très performants.
Je pleure !
RépondreSupprimerMais, pour essayer me calmer, je me répète encore et encore que le combat de la Russie et de ses alliés est JUSTE, …et comment peut-on ne serait-ce qu’imaginer de penser autrement lorsque l’on lit le message de ce « pseudo diplomate » ukrainien: https://twitter.com/olex_scherba/status/1569755370322542593?ref_src=twsrc%5Egoogle%7Ctwcamp%5Eserp%7Ctwgr%5Etweet%7Ctwtr%5Etrue
J’ai longuement hésité entre « pseudo diplomate » et de très nombreux noms d’oiseaux, mais je préfère ne pas m’abaisser au niveau de cette toute petite personne qui ne sera jamais en mesure de comprendre que la communication ne s’improvise pas et, surtout, peut se révéler totalement contreproductive lorsque elle est utilisée par des abrutis, …zut, je me suis lâché !
Allez, …il est vrai que la tristesse laisse rapidement place à la colère lorsque je découvre ce type de message qui prouve s’il en était encore besoin que les réseaux sociaux n’ont de social que leur nom, …je vais tenter de rester calme et boire frais !
Repose en paix « mon beau soldat », que ton épouse et ton enfant qui arrive bientôt sur cette magnifique terre puissent bientôt vivre heureux dans un monde enfin débarrassé de cette vermine mondialiste, fiers de savoir que tu as JUSTEMENT contribué à nous en débarrasser.
Je pleure !
Fabrice 04
Monsieur Castel,
RépondreSupprimerJ’ai le plus grand respect pour votre plume acérée, mais de grâce, cessez de comparer l’action russe menée depuis 6 mois avec la résistance héroïque de Stalingrad, cela devient ridicule…
Mais de quoi parlez vous ?
SupprimerPrimo la seule fois où Stalingrad est cité c'est sous la signature de KBG, donc votre reproche ne me concerne pas J'ai présenté en fin de mon introduction KBG, j'ai mis son nom sius le titre, ouvert les guillemets, posé sa signature en bas de son article....
Secundo: KBG évoque Stalingrad, non pas en comparatif de Stalingrad avec les "opérations spéciales" actuelles mais au contraire pour souligner qu'elle n'en était pas une mais AU CONTRAIRE, en soulignant que Stalingrad (qui est le point de bascule du 2ème conflit mondial) était une bataille appartenant à une guerre totale considérée par la Russie comme une "guerre sacrée" . Ce qui devrait être activé également aujourd'hui dans les mentalités du commandement politico-militaire russe et dans les moyens déployés.
Contrairement à ce que vous avancez Stalingrad n'est cité que pour rappeler la grandeur de l'héroïsme, du sacrifice et la plénitude de l'engagement russe pour cette victoire et KBG appelle de ses voeux que la claque subie sur le front de Kharkov oblige Moscou a "passer aux choses sérieuses" pour citer le Président Poutine et cesse enfin d"agir dans cette demi-mesure stratégique qui, face à une armée augmentée par l'OTAN est totalement inefficace.
Je ne sais pas si le français est votre langue maternelle maie de grâce, ne lisez pas un texte comme on caresse du regard un écran de télévision en mangeant ou discutant avec des amis. Bien que fils de l'oralité, je préfère aborder des sujets grave comme cette crise et cette guerre russo-ukrainienne par l'écriture qui impose une réflexion posée et pensée... et lente comme doit l'être la lecture qui veut bien la saisir
Ceci n'est pas un reproche personnel à votre encontre mais surtout une réflexion générale des conséquences néfastes de notre société de l'image, du zapping, de la vitesse qui oublie que la lecture est une navigation intellectuelle qui ouvre de nouveaux horizons à l'esprit, pour peu qu'on goûte pleinement à chaque mot sans s'arrêter dessus.
Bien à vous
En voilà, une actualité bien exprimée qui offre une méthode afin de comprendre les subtilités de ce moyen de transmission appelé l'écrit ou texte écrit, avec ces avantages et inconvénients, l'écrit permet de relire afin d'approfondir les idées présentées mais celles-ci sont arrêtées, à moins de pouvoir modifier ou compléter la teneur des textes, ce qui oblige à connaître l'existence d'une narration complémentaire puis lire et relire ce complément.
SupprimerFils de l’oralite ?
SupprimerJe suppose que vous faites référence à vos lointaines origines celtiques, la langue celte n’était pas réputée avoir un alphabet et une version écrite. Depuis il aurait été démontré le contraire.
Notamment pour stimuler l’esprit et l’habituer à l’effort de la langue uniquement orale au contraire prétendument de la langue écrite habituant à la paresse de l’esprit tel la langue des romains.
De mémoire mais à vérifier il aurait été trouvé de maigres vestiges d’un alphabet réputé celte et non traduit à ce jour, Champollion revient svp........
Precision utile pour pouvoir comprendre votre propos sur ce thème pour les non breton-bretonnant.
Si ma version n’est pas la bonne , tant pis pour moi et la votre serait la bienvenue pour dissiper toute ambiguïté et confusion même mineure , la parole restant l’expression de l’esprit est il dit......
Cordialités bretonnes.
Vianney.
Bonjour. Monsieur la Russie est chez elle en ukraine et cela depuis des siecles. Par contre vos amis etat uniens eux ne le sont pas chez eux vos amis britannique eux sont les plus grands voleurs de terres dans le monde et bien entendue obtenus par le massacre des autochtones.votre magnifique occident ou c est le premier qui bande qui empapaout l autre serait devenu tout a coup un monde respectueux de la propriété d autruits allez raconter vos fables a vos amis anglosaxon je suis certain qu ils vous donneront un pourboire.les occidentaux ont massacré en veux tu en voila depuis des siecles pour s accaparer le bien des autres et maintenant il reproche a la Russie de defendre ses enfants sur une terre devenue etrangere par le seul fait d une bande de vermine.je ne vous salue pas.
RépondreSupprimerA qui adressez vous votre commentaire ?
SupprimerEn Ukraine les russes sont chez eux? Ben non ils sont chez les Ukrainiens, c'est fini depuis longtemps l'URSS...
SupprimerTout le reste n'est que justifications vaines pour tenter de justifier une invasion illégale de la Russie.
Vous avez bien lu Monsieur CASTEL, chèr(e) Anonyme du 14/09 à 7 h 34 ? Comment pouvez vous lui dire ça ? Il (nous) partage (partageons) votre point de vue à 100% ! Alors, réveillez vous, lisez ces divers textes, et revenez reconnaitre votre erreur de jugement envers lui - sans oublier de le saluer cette fois ! Merci.
SupprimerCette retraite a eu lieu en trop bon ordre pour ne pas avoir été au moins appréhendée. Il semble inconcevable que l'ISR n'ai pas vu la concentration de 30 000 hommes et leur materiel et logistique. Il est incroyable d'avoir laissé un secteur de 100km sur 80 à la garde de moins de 3000 hommes
RépondreSupprimerUne hypothèse : pendant le déroulé de la tentative ukrainienne sur Kherson, j'ai vu passer un communiqué russe qui annonçait 30.000 hommes attendant à Andrivka pour aller renforcer les premiers attaquants du front sud.
SupprimerA ce moment, on ne parlait pas encore d'attaque dans la région de Kharkov... où 30.000 hommes étaient effectivement massés, mais aux environs D'UN AUTRE ANDRIVKA.
Ce pourrait-il qu'un caffouillage à propos d'une homonymie soit à l'origine de l'affaire ?
C'est évidemment gratuit comme hypothèse, mais c'est le genre de confusion couramment à l'origine de diverses catastrophes...
,désolé, mauvaise manip.
RépondreSupprimerDonc, inconcevable de laisser 8000 km carré(deux départements français) à la garde de moins de 3000 hommes, et pas des top, et peu équipés.
Donc, je persiste, pour moi, c'était une "invitation".
Pourquoi?
Si on n'a pas d'offensive russe sous une semaine c'est que ce n'était pas un piége.
Invitation mais pas piége. Pourquoi?
Selon moi, 3 mois après avoir fanfaronner à tous vents que la Russie "resterait là pour toujours", l'état major s'est rendu compte qu'eu égard à ses moyens, il avait besoin ailleurs de toutes les ressources du secteur.
Mais il ne pouvait pas, politiquement, refaire un retrait a la Kiev. Difficilement justifiable.
On en revient donc à ce que dit Erwan depuis 6 mois: manque de moyen.
C'est effrayant.
Ça tend à penser que le fameux plan B était plutôt subit qu'anticipé et que Scott Ritter avait raison.
Si les Russes ont été incapables d'empêcher les AFU de se renforcer, pourquoi pourraient ils les empêcher maintenant?
Si les AFU ont su préserver leurs meilleures troupes pour des offensives, ça feut dire que les alliés sont incapables d'avancer contre une mauvaise volksturm?
Le peuple russe, l'armée russe et ceux qui trouvent leur cause juste, ont besoin d'une victoire, d'une grosse, vite.
Autant pour moi Monsieur Castel. Ce commentaire s adresse a fabien.desole
RépondreSupprimerEn France, annonce de la PM d’une augmentation des tarifs gaz et électricité d au minimum 15 % dès janvier, l état n arrivant plus à payer le gel des tarifs. Aïe, aïe, aïe, cela va faire mal, très mal, car tout va suivre. Présentation du budget 2023, croissance en berne, déficit et taux d intérêt en hausse.
RépondreSupprimerIl faut tenir les positions, casser les infrastructures Uk et attendre l hiver et que Poutine garde son calme, surtout…
Relions quelques événements ensembles : Disparition du vol MH370 : le verdict attendu le 17 novembre prochain
RépondreSupprimermercredi 14 septembre 2022, la Croix Glorieuse La Dépêche..https://www.ladepeche.fr/2022/08/15/disparition-du-vol-mh370-le-verdict-attendu-le-17-novembre-prochain-10489666.php
Puis dans le corps de l'article MH 370 devient MH 17, bizarre, bizarre !! Alors que le vol MH 370 transportait cinq ou six ingénieurs chinois inventeurs d'un procédé d'invisibilité de corps matériels pouvant s'appliquer aux engins militaires..Du reste, je me souviens avoir affirmé à un ami en août 2014, alors qu'aucun débris n'avaient été découvert de l'avion vol MH 370, depuis le 8 mars 2014, ils vont maintenant découvrir des débris, toutes les conditions sont réunies ! Mais qu'est-ce que tu racontes ? Tous simplement l'avion vol MH 17 qui vient d'être abattu est en réalité l'avion qui portait le nom Vol MH 370 et les débris sont maintenant disponible afin de les disséminer dans les océans de l'hémisphère sud. Ce qui vient de se passer dans cette épisode de guerre furent engendrées par la projection d'hologrammes soutenu par un masquage par des ondes d'invisibilité...Et comme ces matériels sont assujettis pour fonctionner à des générateurs produisant une énorme quantité d'électricité, un seul impératif la destruction des points de distribution de cette énergie..La guerre avec les techniques de 14/18 est largement dépassée !! Qu'en est-il des sous-marins propulsés par un moyen bien particulier créant le vide devant -eux, utilisant sans doute la MHD générant un champs "plasmatique" supprimant tous frottement permettant aux torpilles hyper-véloces une vitesse de déplacement de mach + dans l'air ou frisant le mach dans l'eau..Voir les travaux de Jean-Pierre Petit, père de cette technologie. Ces sous-marins virent leur jour opérationnel dès le début des années 1980, où en sont-ils rendu ??
Bonjour Erwan Castle , l'article suggère que "les élites russes" serait un obstacle pour la politique du président Poutine , qu'ils ont un énorme pouvoir. C'est certainement pas évident d'y voir clair la dedans. Avez vous une idée des forces en présence dans cet affrontement entre membres de l'establishment Russe. Avez vous une idée de qui le président Poutine doit aussi affronter dans son propre pays ?
RépondreSupprimeril y a quelques mois, à un article antérieur du blog, je commentais qu´en mars, sur sa chaine Telegram Igor Strelkov jugeait que le format choisit par l´état-major était mauvais. De manière générale Strelkov considère que le sommet du commandement militaire à Moscou est constituté de ronds-de-cuir ineptes. Mais bon, Strelkov prônait une mobilisation et une armée de 1 million pour annihiler l´Ukraine dans la profondeur. Sinon selon lui avec les 3/4 de leur territoire indemne et avec le temps ils formeraient une armée qui pourrait même décider de continuer une contre-offensive en Russie même....
RépondreSupprimerBon la contre-offensive ukrainienne ce n´est pas cela, mais par contre il est sidérant qu´elle ait pu se produire. Cela dépasse l´entendement. Guéramisov et Choigou sont des crétins ou quoi?
Ce revers n´est pas capital mais dans le cadre du discours qui déclarait reconstituer la Nouvelle-Russie depuis la Bessarabie jusqu´à Kharkov, il est aberrant de ne pas avoir formé un bastion là.
Il faut arrëter svp. de nous reservir le discours officiel d´un format léger soit disant parce qu´il y aurait une différence conceptuelle théorique entre guerre et opération militaire.
Ce n´est pas une critique envers, mais l´expression que le Kremlin prend les gens pour des cons ou est à côté de la plaque.
Autre chose: que l´OTAN est impliqué est évident, et depuis 2014. Mentionner cela comme une excuse ca ne va pas. Si je suis sur un terrain que j occupe après des combats âpres, je me fous de QUI est en face, je me préoccupe simplement de garder un oeil et prévenir des attaques, que ce soit de galiciens, de régiments anglo-saxons ou de martiens.
Si un type va se tenir devant moi avec un flingue, je le bute point barre, qu´il soit OTAN, javanais ou guatémaltèque.
Il est question, mis à part l´aspet militaire sur le terrain, d´un aspect juridique formel: être en guerre ou pas selon un protocole ou des normes. Mais les ricains s´en tapent depuis 1999! Ils disent : "la loi c´est moué". Leurs guerres s´assoient sur l´ONU et l´OTAN se pose de facto comme le maître du monde.
La Russie doit faire pareil: la loi des armes sans se soucier de juridictions.
Il est question deux articles de blog en arrière que la Russie va passer à la vitesse supérieure. Bon.... et qu´a-t-on vu en deux jours? un bombardinage léger d´une paire de centrale électrique. Et c´est tout???? si Choigou a besoin d´une carte d´Ukraine pour trouver les centrales, les ponts, le parlement et le palais présidentiel à Kiev je peux lui en fournir une. Il sait lire une carte?
La Russie doit détruire l´Ukraine en profondeur, et pour les zones reprises par les ukres, tapis de bombes et missiles à grosses charges. Les civils? Mais ils ont été lachés déjà !
Oui , je suis à peu près sur la même longueur d'onde que Mme Bechet -Golovko sur l'analyse militaro -politique de la situation en Russie et en Ukraine , même si nos buts politiques diffèrent fondamentalement au fond .
RépondreSupprimerJe suis la situation militaire en Ukraine et au Donbass depuis 2014 et je me rappelle avoir montré que si la Russie n'intervenait pas après la défaite de l'armée ukrainienne à Ilovask et un peu partout au Donbass , elle allait se retrouver plus tard avec une armée Ukronazie autrement renforcée et entraînée par l'OTAN . Ceci m'avait valu une censure complète sur le site le Saker surtout que je rappelais que les populations russophones s'étaient révoltées sur une ligne Sud allant approximativement de Belgorod à Chisinau et avaient été écrasées ...
J'ai des questions pour M. CASTEL :
RépondreSupprimerPremière question : Comment est-il possible que les concentrations de troupes, de matériels et d'équipements qui ont permis cette offensive victorieuse des forces armées ukrainiennes n'aient pas été repérées par les forces russo-républicaines? Cette question me parait d'autant plus importante que cette préparation de l'offensive n'a pas pu se faire en 24 heures!
Toute proportion gardée, cette importante avancée des forces armées ukrainiennes ressemble à la réédition, en 2022, de l'opération Barbarossa qui avait conduit les troupes d'Hitler de pénétrer profondément dans le territoire de l'Union Soviétique, dont les troupes n'avaient pas été préparées en dépit des renseignements dont Staline et la direction soviétique disposait.
Seconde question : jusqu'à cette offensive, j'avais lu et cru que les russes disposaient de la maitrise du ciel et que l'aviation pouvait intervenir en toute quiétude. Si je peux comprendre qu'il faut du temps pour acheminer des renforts en hommes et en matériels de la Russie au front où se déroulait l'offensive ukrainienne, il en faut beaucoup moins pour faire intervenir l'aviation afin de briser les vagues d'assaut. Evidemment, si les moyens militaires fournis aux ukrainiens en matière de défense antiaérienne sont en nombre et ne peuvent être neutralisés, cela change tout. Ma question est donc de savoir ce qu'il en est de la maitrise de l'espace aérien ukrainien.
Troisième question : j'ai naturellement écouté les déclaration du président de la Fédération de Russie indiquant que sont pays disposait d'armements redoutables et quasiment sans équivalent. Quelques jours avant l'offensive victorieuse ukrainienne, Vladimir Poutine avait répondu à ceux qui assuraient pouvoir défaire les troupes russes sur le champ de bataille : "qu'ils essaient" ajoutant même que les choses sérieuses n'avaient pas encore commencé. Manifestement, les troupes ukrainiennes et leurs alliés de l'OTAN ont relevé ce défi et elles ont essayé et réussi. N'était-ce pas, de la part du président de la Fédération de Russie, des rodomontades?
Quatrième question : pour ma part, dès le départ, cette opération spéciale déclenchée par la Russie m'a paru comporter plus de risques que de succès dans la mesure où depuis 2004 et plus encore depuis 2014, le gouvernement ukrainien a tourné le dos a tout projet fédéral, seul selon moi capable de permettre que les différentes composantes du peuple ukrainien puissent vivre ensemble. L'attrait qu'exerce l'Union européenne sur les peuples qui composent l'Ukraine est important et n'a pu que se renforcer. De ce point de vue, l'opération spéciale de la Fédération de Russie ne peut qu'aboutir à un démembrement de l'Ukraine qui rencontrera l'opposition d'une majorité d'ukrainien, y compris russophones. Au delà d'une victoire des troupes russo-républicaines, quelle est l'issue de cette guerre? Dans le cas où cette victoire ne serait plus acquise, l'image de la fédération de Russie ne serait-elle pas d'être celle d'un colosse au pieds d'argile?
1 / SUR BALAKLÏA
SupprimerLa concentration des troupes ukrainiennes près du de secteur d'Andrivka (pas confondre avec un autre Andrivka sur le front Sud) à 25 km au NW de Balaklaïa était connue ( et même évoquée par plusieurs analystes) Pourquoi l'EM n' a t-il pas anticiper ? Impéritie, attentisme atavique, sous estimation de la menace (et surestimation de la défense).... Il y a beaucoup d'explications possibles et qui peuvent parfois s'additionner. Ce qui est certain c'est que si la 1ère ligne a été explosée par l'attaque, le pire a été évité car rapidement ce même Etat Major a pris la seule décision qui s'imposait : reculer jusqu'à une ligne naturelle où une nouvelle défense fixe pouvait s'organiser face à des forces ukrainiennes éparpiller dans leur élan et dans la profondeur. Je n'irai pas comparer les opérations Barbarossa et "Balaklaïa" sauf peut-être qu'elles révèlent ce trait de caractère russe et qui semble atavique : l'attentisme et le manque d'anticipation qui précède des explosions de réactions et d'improvisations souvent pertinentes.
2/ SUR LA SUPERIORITE AERIENNE
J'ai donné mon avis souvent sur cette allégation des propagandistes pro-russes qui confondent dans leurs conclusions "supériorité" avec suprématie" aérienne. Si les flottes aériennes comparées donnent effectivement une écrasante supériorité à l'aviation russe, en revanche la suprématie aérienne est nuancée selon la profondeur du champ de bataille concerné ;
a - Au dessus de la zone terrestre contrôlée par les alliés il exercent la suprématie aérienne
b - sur la ligne de front, les MANPADS commencent à imposer leur menace à l'aviation tactique opérant à basse altitude ( les Su 25 par exemple ne pénètre généralement pas au delà des 10 km à l'intérieur du territoire hostile pour conserver l'effet de surprise et ujne rapidité d'attaque supérieure à celle des réactions antiaériennes. Il y a donc ici toujours une supériorité mais plus une suprématie aérienne.
c - Dans la profondeur du champ de bataille (environ 80 km derrière la ligne de contact (ou sont les dépôt divisionnaires et les artillerie longues portées) les raids aériens tactiques sont risqués car repérables et longs et dans la portée de plusieurs types d'armements anti aériens). En caricaturant on peut voit ici un équilibre des forces entre les avions du forts et "l'aviation du pauvre" comme on appelle depuis l'Afghanistan soviétique les missiles sol-air portatifs.
d - dans l'Ouest de l'Ukraine, là c'est quasi impossible pour une aviation de combat vu la profondeur immense les maillages de radars et missiles, la mobilité des cibles etc. Ici la supériorité est du côté de la défenses et du terrain. D'où l'emploi prioritaire dans ces rayons d'employer les missiles de croisière. Mais avec l'apparition des bombardiers stratégiques (altitude, autonomie, défenses et puissance accrues) et une fois la DCA haute altitude neutralisée on pourrait voir des raide aériens russes lointains
(suite)
Supprimer3 / SUR LA DISSUASION MILITARO-POLITIQUE
Ce ne sont pas des rodomontades car ces armements existent vraiment, mais leurs niveaux stratégiques les placent dans le domaine entre arme conventionnelle et arme de dissuasion non nucléaire. C'est effectivement un pari risqué lorsque la Russie fait face à des proxys qui sont "consommables" par l'ennemi qu'il veut dissuader.
On le voit bien en ce moment.
L'autre problème est que dans l'arsenal russe, entre les armements de type soviétique, parfois modernisés et les armements stratégiques conventionnels (mais sans trop d'effet dissuasif en Ukraine), n'a pas suivi en priorité de production les tendances technologiques du moment: munitions guidées (avions tactiques artillerie), drones d'attaques et kamikaze, etc faute de budget de la défense suffisant il a fallu faire des choix.t Mais sachant que les partenaires eux développent les autres domaines en priroté (Chine, Iran etc)
4 / SUR L'UKRAINE & L'APRES GUERRE
Sur l'Ukraine, vous avez raison et il faut savoir que le système fédéraliste (le seul viable pour un tel pays pluri communautaire) avait été recommandé dès les réunions préparant l'indépendance de Kiev en 1991. Ce fédéralisme était la revendication initiale du mouvement anti-Maïdan en 2014 et est devenu séparatiste et irrédentiste qu'après les violence russophobes.
La Russie n'a pas l'intention d'occuper toute l'Ukraine dont elle sait que les régions occidentales seraient juste ingérables voire rebelles. L'intention est de proposer le rattachement aux régions russes et en même temps d'imposer une Ukraine "finlandisée" (expression devenue obsolète aujourd'hui) dans une neutralité militaire et une indépendance politique.
Demain tou va devenir plus compliqué si l'OTAN réussit à pousser la Russie à radicaliser ses opérations. Personnellement je crois que ce conflit s'arrêtera lorsque tout le Donbass sera libéré at que de Kharkon à Kherson les régions deviennent russes (sauf les républiques intégrées à la Russie) où au pire sous protectorat russe.
Mais trop d'inconnues et de paramètres divers pour jouer avec une boule de cristall
Intéressante analyse publiée le 12/9 sur le site Le Courrier des Stratèges :
RépondreSupprimerLa bataille de Kharkov vue par M.K..Bhadrakumar
Depuis le depart, mon opinion est que sécuriser la crimée est le but principal des Russes. Donetsk et Lugansk sont les justification politique nécessaire, mais la bande de terre reliant la crimée a la fédération de Russie est a mon avis impératif géopolitique du kremlin. Kharkov est une extension du front trop compliqué a alimenter en vue de cet objectif. La guerre sera longue parce qu'il semble que le kremlin le veuille ainsi. Je suis assez vécu pour me méfier des missions ideologico-transcendentales supposee des guerres. La russie tente de conserver son statut de puissance mondiale, sans lequel une balkanisation forcée est envisageable, et une position conséquente sur la mer noire dont la crimée est la clé de voûte est un impératif (access aux mers chaudes).
RépondreSupprimerBonjour Erwan. Merci pour tes Sitreps et la publication des articles de Madame Karine Bechet que je connais via la publication de ces articles sur Facebook.
RépondreSupprimerAu final mais c est une supposition de ma part, si l offensive ukrainienne débouchée sur un front gelé. La rivière pourrait très bien servir à l armée russe pour établir une solide ligne de defence avec l établissement de casemates et de Fortin ainsi que le minage en profondeur de la zone. Une artillerie bien place permettrait de détruire la pose de pontons par l armée ukrainienne.
Dans un second temps l armée russe renforcée gagnerait du terrain en DNR pour l année 2023 et de la même façon se retrancher ait derrière une ligne de défense aidée par un obstacle naturel. On pourrait assister à une répétition de ce qui s est passé en Corée avec la création d une DMZ. Un cessez le feu intervenant en 2025.
Pour vous ce scénario est il crédible ou bien c est un pure fantasme de ma part.
Bien cordialement
Rémy
À Fabien encore : non, en réalité, l'Ukraine n'est plus un État souverain. C'est terminé depuis le coup d'État du Maïdan en 2014, lorsque la CIA et quelques affairistes transnationaux ont placé, par la force, au pouvoir à Kiiv leurs pions banderistes, traîtres à l'Ukraine et entièrement au service d'intérêts étrangers. Étrangers non-seulement à l'Ukraine, mais aussi à l'Europe.
RépondreSupprimerEt ce triste constat vaut pour la france minuscule : ce pays où tout est désormais décidé par mc kinsey depuis un lointain pays étranger n'est plus un État souverain, mais bien un pion sur l'échiquier d'une guerre qui ne se limite pas à une attaque contre la Russie, mais contre toute l'Eurasie. l'Ukraine n'est qu'un début. Nos traîtres et nos fanatiques, ici dans tout l'Ouest de l'Europe, contribuent activement à faire de nous tous des pions fanatisés, prêts à se suicider et à renier tout ce que nous sommes, pour permettre à une poignée d'ultra-riches transnationaux de continuer à piller la Planète et à détruire les Peuples.
Sachant que la Russie se doit de participer au jeu de la communication et de l'information, qui sont devenues plus que jamais des éléments stratégiques fondamentaux dans le monde moderne.
RépondreSupprimerSi la stratégie russe change de "format" pour reprendre votre terme..Il est probable que V.Poutine doit préparer un discours au moins aussi important que celui dans lequel il avait annoncé et présenté au monde russe mais également à l'ensemble du monde les raisons de cette "Opération spéciale".
À moins que ce changement de format implique aussi un changement dans la communication.
Ce qui serait très nouveau de la part de V.Poutine qui en général "dit ce qu'il fait et fait ce qu'il dit"..En ne dévoilant bien sûr que ce qui est "dévoilable".
J'attends ce discours avec impatience.
Merci pour votre travail
Bonjour,
RépondreSupprimerEt nous attendons toujours la contre-attaque russe, fulgurante et sans pitié...Et pendant ce temps ça commence à chauffer dans le Caucase et en Asie centrale... Entre colère et ecoeurement...
Encore un "point de vue". Il parait que ça va pas trop pour poutine?
RépondreSupprimerhttps://www.chroniquesdugrandjeu.com/2022/09/y-a-t-il-un-pilote-dans-l-avion.html
Libre à vous d'écouter et lire n'importe n'importe quel tocard. Cet observaticus geopoliticus n'est qu'un petit prof d'Histoire Géo en collége qui n'a pas plus d'infos que vous et moi et qui se prend pour un phenix de la géopolitique. Il y a moins d'un an, il jurait que NS2 avait gagné et qu'il ouvrirait sous peu. Fin février, tout excité, il disait que Poutine comme Cortes, avait brulé ses vaisseaux. Et patatras, depuis le retrait de Kiev, Poutine est un nul, l'armée russe est naze et comme tout converti il est d'autant plus acerbe qu'il etait plutôt favorable avant.
SupprimerC'est sur ce genre de girouette que vous voulez baser un avis?
Je ne suis pas forcément d'accord avec Erwan, je le trouve systématiquement pessimiste et j'estime sa position "réaliste" fort prejudiciable à la Russie. Mais lui ne varie pas selon le vent, lui se bat et lui est sur place, donc son avis doit être connu, même si et surtout en temps de guerre, toute "vérité" n'est pas bonne a dire. Surtout qu'en temps de guerre les vérités sont forts partielles et souvent partiales.
Mon analyse défend la Vérité, la Liberté des peuples et la Russie de concert et le seul terrain permettant de respecter les trois et la réalité du terrain et l'espérance du coeur. Ma fonction croyez moi montre que mon travail n'est pas préjudiciable à la Russie. Et j'applique surtout ce principe qui selon moi permet de sortir de toute paresse intellectuelle qui est de refuser catégoriquement le mensonge propagandiste ou le fantasme courtisan.
SupprimerLe première liberté à conquérir selon moi c'est celle de la conscience et la restauration de son char de combat : l'esprit critique, comme celui que vous exprimez dans votre commentaire et je vous en remercie
Encore un point de vue sur la stratégie, la troisième contre-offensive est annoncée ...
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=VuijSPE3p-c&t=16s
Et pendant ce temps là zelenski se promène à Izyum 😟
Merci Erwan
RépondreSupprimerJe pense que le curseur n'est pas placé là où il faut.
Les préoccupations militaires sont justifiées et les inquiétudes aussi toutefois il faut peut-être voir plus loin. Il y a un paramètre que nous, européens, semblons faire mine de ne pas voir mais que la presse allemande commence à soulever : la nécessité pour les USA de ruiner l'économie allemande et européenne ainsi que de briser les liens Allemagne Russie qui mettent en péril le leadership américain mais surtout pour essayer de mettre fin à leur inflation galopante et à solutionner leur surproduction.
Les américains ont très peur que les froids de l'hiver réveillent les nations européennes, ce qui pourraient mettre leur plan en danger et même pire encore, que l'Europe se désolidarise des USA car entraînée dans une guerre ruineuse et contre-productive pour ses intérêts. Ces contre-attaques à grands renforts d'hommes de L'OTAN et de matériel n'ont d'autre but que de provoquer une tempête de colère russe qui pourrait briser tous les liens de manière irréparable, entre l'Europe et la Russie. La presse américaine se fait le relais pour mettre en titres la cobelligerance US et otanesque. Il est urgent pour les américains de provoquer une guerre totale en Europe avant l'hiver. C'est une question de temps pour les américains.
On comprend bien pourquoi, dès lors, Poutine fait le gros dos. Il est probable qu'il soit prêt à sacrifier beaucoup de ce qu'il a gagné pour ne pas tomber dans le piège US. Il est même probable qu'il ne réagisse pas outre mesure quand les américains enverront des missiles très longues portée pour bombarder le territoire russe car n'en doutons pas, les américains enverront toutes les armes possibles pour déclencher cette guerre européenne.
La Russie continuera son opération rationnellement, soyons-en sûrs et les territoires perdus seront repris et même bien au-delà.
Il est donc important pour les russes de rester très mesurés car l'hiver en Europe retournera la situation en leur faveur. Les médias allemands commencent à se faire l'écho du danger que représentent les américains pour leur économie et leur niveau de vie. Peu d'européens seront prêts à sacrifier leur vie pour une guerre américaine. Les crises sociales de l'hiver qui s'annoncent feront pencher la balance côté russe.
Ne perdons pas l'espoir. Poutine est toujours maître du jeu. Il est prêt à sacrifier ses tours et sa reine pour mettre les américains mat cet hiver.
C'est le moment de la résilience et de la souffrance. Après l'hiver, le printemps pourrait être meilleur.. printemps sera probablement meilleur.
Les américains jouent leur survie économique par Europe et européens sacrifiés. La Russie saura-t-elle être suffisamment résiliente pour que le general hiver fasse son œuvre ?
En conclusion
Patience et longueur de temps font mieux que force ni que rage...
Bonjour, peut être que ce qui a le plus choqué c'est l'abandon des gens désarmés aux mains des tortionnaires et assassins. Qu'il y ait repli tactique, on peut le saisir et on n'a pas tous les éléments de l'état major russe, mais pour les gens à kherson à qui on promet d'être protégé éternellement, quitter Izyum revient à dire que la promesse russe est faillible ou vaine. Je crois que tout le monde est d'accord sur le fait qu'une hausse des attaques structurelles contre l'Ukraine est la meilleure réponse à leur refus de négocier et à leur fanfaronnade.
RépondreSupprimerBonjour erwan ,premier commentaire ,j'en profite pour vous vous exprimer mon respect etmon estime. Sur sa chaine télégram ,Kadyrov vient de se dédire. c'est curieux et décevant que s'est t-il passé pour qu'en si peu de temps il relait le discours officiel d'un abandon tactique des territoires conquis par les ukros ? c'est dit avec mépris et insolence pour tous les "ignorants du canapé" qui ne comprennent pas les subtilités de l'art de la guerre.,Pour ma part ,plus je pense au sort des gens des villes et villages repris par les nazis et plus je me trouve ignorant .Ce que je sais avec certitude c'est que tout ce qui déconne dans cette opération Z est du au pouvoir politique
RépondreSupprimer@fabien 14 Septembre 2022 01.20
RépondreSupprimerVotre commentaire témoigne soit de votre ignorance soit de malhonnêteté intellectuelle.
Mr. Castel vous répond très bien mais si chez vous la confusion persiste, je vous conseille de lire les interviews de Jacques Baud sur le site Postil ou mieux de lire son dernier livre "Opération Z".
Il faut n’avoir rien connu des guerres, ni lu, pour ne pas voir que la Russie est désormais contrainte à utliser l’arme atomique, ou plutôt tirer une ligne faite d’un chapelet, pour couper de leurs arrières et décourager les troupes ukrainiennes ayant avancé ces derniers jours. Que Dieu ou les dieux nous protègent, cette guerre est pure folie.
RépondreSupprimerA vous lire, il est visible qu'il n'y a pas que cette guerre qui est dingue.
SupprimerBonjour à tous,
RépondreSupprimerDéjà une petite remarque pour définitivement dire que les ukrainiens sont des nostalgiques du 3ème reich.
L'insigne distinctif sur leur blindé lors de l'offensive sur karkov est la croix blanche,comme les panzers en 39 quand les allemands ont attaqué la pologne...
Et dire que maintenant les polonais vont crever pour sauver le régime neonaze...
Erwan j'ai des questions qui me taraude
Les russes éprouvent ils des difficultés concernant le renseignement et l'observation du front ukrainien en général ?
N'ont il pas une lacune majeur de ce point de vu là ?
Car l'offensive, le passage de zelensky à Isyoum,les himars etc...
Pourquoi l'aviation russe n'est pas utilisé de façon intensive et massive?
Elle donne l'impression de ne pas suffisamment harcelé l'armée ukrainienne...
Je précise que je ne dis pas quelle fait rien mais cela donne l'impression que c'est timoré.
Létat ukrainien est neonazi.
Les russes savent que pour vaincre les nazis il leur a fallu mettre le paquet,pour détruire l'Allemagne et son armée par des combats d' intensité extrêmement intense.
Donc la victoire en Ukraine aujourd'hui comme en 45 doit être malheureusement à ce prix.
En ce qui concerne les nationalistes ukrainiens (galiciens), ça n'est pas surprenant et c'est de longue date ; le plus inquiétant (et aussi pour nous, peuples occidentaux) est que des pays comme les États-Unis, l'Angleterre et surtout l'Allemagne prennent le chemin de la normalisation de cette idéologie moralement misérable, meurtrière et mortifère et que le monde anglo-saxon se place "à front renversé" par rapport à la Seconde Guerre Mondiale, en s'alliant avec elle contre la Russie…
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