Devant la prolongation des opérations militaires en Ukraine, conséquence à la fois de l'insuffisance des moyens initialement engagés par la Russie et des aides militaires occidentales exponentielles perfusant l'armée ukrainienne jusqu'à lui permettre des initiatives opératives, le Kremlin a décidé de passer "à la vitesse supérieure" pour maintenir dans sa ligne de mire ses objectifs stratégiques qui sont pour l'Ukraine :
- Une démilitarisation visant à restaurer sa neutralité militaire,
- Une dénazification visant à éradiquer sa politique russophobe,
- Un abandon juridique de son projet d'intégration au sein de l'OTAN et de l'UE,
- Une reconnaissance officielle du rattachement de la Crimée à la Russie,
- Une reconnaissance officielle de l'indépendance des républiques du Donbass,
Comme à son accoutumé Moscou explique, prévient, menace et fait une démonstration avant de passer à l'acte. Ainsi devant l'engagement factuel de l'OTAN dans le conflit, le Président Poutine, par trois fois à signifié à ses ex "partenaires occidentaux" que les représailles militaires russes s'étendraient drastiquement,et jusqu'à leurs propres ressources stratégiques. Et l'armée russe en guise d'avertissement démonstratif de réaliser le 11 septembre dernier la destruction par missiles d'une dizaine de centrales électriques ukrainiennes, paralysant le momentanément le fonctionnement structurel de l'Est du pays.
De son côté l'Ukraine, comme à son accoutumé également a répondu à la Russie en intensifiant ses attaques terroristes, à défaut de pouvoir prolonger son offensive de Balaklaïa qui piétine devant Krasni Liman et à Koupiansk où de la doubler ailleurs côté de Donetsk, Kherson ou Zaporodje par exemple dans des attaques qui sont repoussées avec de très lourdes pertes par des forces alliées aujourd'hui sur un qui vive et des moyens renforcés.
Actuellement sur tous les fronts les forces ukrainiennes sont repoussées violemment:
- Sur le front Sud, à Pravdino, au Nord Ouest de Kherson
- Sur le front de Zaporodje, à Pigrone,
- Sur le front de Donetsk, à Marinka et Peski,
- Sur le front d'Artemovsk, à Soledar,
- Sur le front de Lisichansk, à Belogorovka,
- Sur le front de Slaviansk, à Krasni Liman,
- Sur le front de Kharkov, à Koupiansk, sur la rive gauche de l'Oskol....
Ailleurs, l'artillerie alliée détruit systématiquement les concentrations ukrainiennes comme dans le saillant d'Andreevka sur le front Sud où elles sont bloquées par l'enflement de l'Ingoulets (suite à la destruction du barrage de Krivöi Rog par les forces aérospatiales russes).
Tirs de barrage par l'artillerie de la 76ème
division parachutiste russe de Psokv sur
le front Sud, au Nord Est de Kherson.
L'effet de surprise qui a bénéficié à Kiev lors de son offensive sur Balaklaïa est souvent un joker stratégique unique qu'il convient pour un état major d'utiliser au bon moment, au bon endroit. Or Kiev, en l'utilisant du côté de Kharkov le 6 septembre, s'est interdit une autre rupture de ce type sur les autres fronts comme par exemple ceux de Donetsk et Zaporodje, aux enjeux politico-militaires pourtant plus importants.
Donc, la seule réponse restant à la portée du régime ukro-atlantiste de Kiev est de continuer et d'intensifier ses attaques terroristes sur les populations civiles ainsi que ses attentats et attaques contre des personnalités et des centres de décisions du Donbass et des territoires contrôlés par les forces russes. Prenons seulement pour illustration 4 attaques ukrainiennes, se situant entre terrorisme et guerre totale, survenues ce vendredi 16 septembre 2022 et revendiquées à Kiev par Mikhail Podolyak, le conseiller du chef du bureau du président ukrainien.
1 / Bombardement à Kherson
A l'arrière du front Sud, à Kherson: 5 missiles HIMARS ont été tirés en matinée sur le bâtiment de l'administration régionale au moment d'une réunion des chefs de districts et de service, tuant 3 personnes et blessant 13 autres civils.
2 / Assassinats à Berdiansk
A l'Ouest de Marioupol, à Berdiansk un double assassinat par arme à feu (pistolet Makarov) a eu lieu contre Oleg Boïko, chef adjoint de l'administration de la ville chargé du logement et des services publics sa femme Lyudmila, directrice de la commission électorale du référendum territorial de la ville. Tous les deux ont été tués alors qu'il étaient dans leur garage.
3 / Attentat à Lougansk
Dans le Donbass, à Lougansk, un attentat à l'explosif à eu lieu dans un bâtiment du Ministère de la Justice, tuant Sergeï Gorenko le procureur général de la République Populaire de Lougansk ainsi qu'Ekaterina Steglenko son procureur général adjoint, par un engin explosif improvisé déposé dans leur bureau.
4 / Bombardement ukrainien de Valuiki
Dans la nuit, un important bombardement ukrainien a frappé la petite ville russe de Valuiki, dans la région de Belgorod (au Nord de Kharkov), tuant 1 civil, ,blessant plusieurs autres et provoquant de nombreuses destructions (notamment 8 maisons et une sous-station électrique). Ce n'est pas la première fois que le territoire national russe (Koursk, Belgorod, Rostov...) est la cible de tirs ukrainiens, mais ce nouveau bombardement sur des civils en Russie confirme violemment le franchissement clair par Kiev d'une ligne rouge définie par Moscou.
Destructions ukrainiennes à Valuiki où il n'y a
aucun objectif militaire ou logistique quelconque
Ces tirs ukrainiens sur Valuiki, réalisés avec des missiles balistiques "Tochka U" constituent une nouvelle provocation ukro-atlantiste à laquelle il convient de rajouter l'utilisation augmentée des HIMARS vers des cibles sur le territoire national russe, notamment sur la Crimée et la région de Rostov (Taganrok), donnant lieu à un avertissement sévère du Kremlin concernant l'emploi des missiles étasuniens HIMARS.
Alors qu'initialement le président Biden avait bien stipulé que les HIMARS ne devaient pas frapper le territoire russe et risquer une escalade entre Moscou et Washington, les ukro-atlantistes ont une nouvelle fois trahi leur parole en autorisant Kiev à le faire et pire, en commençant à leur livrer pour ce système d'artillerie de missiles d'une portée de 300 km (ATACMS).
Immédiatement après le bombardement meurtrier de Valuiki, le président Poutine a réuni en urgence son conseil de sécurité, annonçant la mise en œuvre d'une riposte adéquate.
Débris de Tochka U ukrainien sur Valuiki
Parallèlement à ces attaques et attentats en augmentation, les bombardements terroristes ukrainiens se poursuivent quotidiennement sur les zones résidentielles de la République Populaire de Donetsk,. Chaque jour, dans les centres des cités républicaines des civils meurent ou sont mutilés sous les tirs ukro-atlantistes qui ici, sont autant des assassinats que des provocations révélant une impuissance militaire sur le front.
Résultats d'un des bombardements ukrainiens
réalisés sur Donetsk ce jeudi 15 septembre 2022
Pour illustrer les comportements russes et ukrainiens voici une vidéo résumant les événements de cette journée du 16 septembre avec, d'un côté les bombardements terroristes meurtriers sur les populations civiles de Donetsk et les attaques évoquées ci dessus, et de l'autre côté les actions militaires alliées sur le front avec; en conclusion, l'arrivée des renforts avec notamment de nouvelles unités des forces spéciales tchétchènes.
En conclusion
Certains pleurent quand d'autres rient de ne pas voir déferler un tsunami russe d'acier et de feu sur les forces ukrainiennes reconstituées et dopées aux aides de l'OTAN... En réalité,, il n'y a pas d'accalmie sur le front russo-ukrainien, car d'une part les forces ukro-atlantistes, depuis leur percée de Balaklaïa ont réalisé une dizaine de reconnaissances offensives lourdes infructueuses sur l'ensemble des fronts, tandis que les forces alliées continuent de progresser dans les secteurs d'Artemovsk et Soledar, ripostent efficacement à chaque action ennemie, engagent de nouvelles frappes stratégiques sur des objectifs élargis et acheminent sur le front en renfort de nouvelles unités d'assaut.
Il est possible cependant qu'ici ou là les forces ukrainiennes parviennent à s'emparer encore de quelques villages et petites localités, emportées par leur élan de septembre comme une vague mourante sur les rochers de la page, en attendant que le ressac russe soit lancé. C'est le cas de Shubrove et Dibrova par exemple, 2 villages situés le long de la rivière Donets, entre Slaviansk et Krasni Liman. Réalité et logique de toutes les guerres symétriques qui ne sont dans leurs développements qu'alternance de succès et revers réciproques.
Le temps que prend Moscou pour engager le nouveau format de ses opérations militaires est à la mesure de sa puissance à venir mais aussi au travail réalisé par Moscou, sur le plan de la guerre économique avec les occidentaux et de la solidification diplomatique des ses alliances stratégiques avec ses partenaires (Chine, Inde, Iran, Corée du Nord...) dont le positionnement géographique autant que les échanges militaro-industriels permettront à la Russie de mieux concentrer des moyens sur ce front occidental où désormais elle est en guerre contre une Ukraine complétement "otanisée", et peut-être demain directement contre les pays de l'OTAN.
Et comme à son habitude le président Poutine laisse la porte des négociations et de la raison accessible à ses adversaires, tout en la refermant progressivement :
"Bien sûr, nous voyons des tentatives d'actes terroristes, des tentatives d'endommagement de nos infrastructures civiles... Si la situation continue d'évoluer de cette manière, alors la réponse sera plus sérieuse". Vladimir Poutine.
Aux portes de la saison hivernale la Russie s'apprête à relever le gant étasunien que le proxy ukrainien de Washington lui a lancé au visage. Moscou prend son temps, car une fois engagé, ce nouveau format militaire en Ukraine, pour Kiev un point de non retour.
Dans sa fuite en avant le régime de Kiev, qui n'a pas compris que les soutiens qu'il reçoit de l'OTAN ont des limites économiques, politiques et stratégiques dont les fissures sont déjà visibles, est poussé à accepter que l'évolution du conflit provoqué il y 8 ans continue de dégénérer dans un jusqueboutisme suicidaire vers une guerre totale. Ce dont l'Ukraine ne se relèvera pas.
En attendant un nouveau paradigme articulé autour d'un monde multipolaire en devenir est en train de croître au sein des pays alliés contre l'hégémonie mondialiste.
Erwan Castel
Bonjour (de Bretagne) et merci pour cette analyse. En attendant, France soir publiait un article sur une éventuelle destitution de Biden, réclamée à 70 % par les Américains. , les Américains vont lâcher l'Ukraine, ils ne peuvent pas tenir une aussi mauvaise position dans le temps et l'Europe suivra.
RépondreSupprimerEnfin de bonnes nouvelles puisque la Fédération de Russie semble avoir débuter une nouvelle phase des combats. Mais il convient d'éviter tout triomphalisme et au contraire, d'être particulièrement vigilant. En effet, l'offensive menée par l'Ukraine et qui a conduit au recul des troupes russes a entrainé, de la part de ses auteurs ukro-atlantistes, la révélation des vrais enjeux de ce bras de fer vieux de 8 ans et même de 18 ans si on remonte à 2004 : parachever l'oeuvre qui a débuté en 1991 lors de l'effondrement de l'Union soviétique en démembrant la Russie pour mieux spolier les peuples qui constituent la Fédération de Russie de leur ressources et de leur richesse. C'est un rêve que les dirigeants occidentaux et étasuniens ont caressé entre 1991 et 1997, lorsque du fait de la thérapie de choc préconisés par les docteurs Folamour occidentaux, la Russie était vendu par appartement et ses peuples dépouillés.
RépondreSupprimerLa réplique du président Poutine invite les étasuniens et leurs alliés, qui auraient du s'apercevoir qu'acours des 4 derniers siècles, les deux caporaux qui ont tenté d'envahir la Russie s'y sont cassés les dents, a une plus juste lecture des choses. Les autorités de Kiev entendront-ils cet avertissement? C'est peu probable!
Bien, bien, front stabilisé mais je note une petite avancée Uk au nord sur Kupiansk, les ponts sur la rivière Oski seraient-ils encore praticable !!! Cela me dérange tout de même, mais plus au sud la ville de Lyman a été totalement dégagée c est une excellente chose, avez vous plus d infos ?
RépondreSupprimerQue pourrait être la suite des ops, apparemment les premiers drones livrés par l Iran seraient opérationnels, qui des systèmes polonez et kn 25. Mef aux renseignements OTAN qui fait du bon boulot au profit des Uk et qui permet de compenser leur faiblesse militaire.
Il fallait s y attendre, la population d Izoum a été torturee et exterminée sans pitié par les einsatzgruppen russe, puis enterrée soigneusement avec des sépultures individuelles. Macron Twitte, mais c est tout ce qu’il sait faire notre cocainomane pederaste national.
Pour l instant Poutine garde son sang froid, heureusement pour nous. Allez courage et volonté à tous.
Bonjour Erwan,
RépondreSupprimerSi j'ai bien compris, tu as donc la confirmation que les missiles ATACMS d'une portée de 300 km ont finalement été livrés par le pentagone ? Si c'est le cas, le pont de Crimée est-il atteignable par ces missiles ?
"son offensive de Balaklaïa qui piétine devant Krasni Liman et à Koupiansk"
RépondreSupprimerJ'ai du mal à suivre...
Koupiansk n'est pas tombé !?
Les Alliés tiennent toujours une partie de la ville !?
La partie à l'est de la rivière.
SupprimerBonjour Erwan Castel
RépondreSupprimerJe rend vraiment hommage à la pertinence et à l'objectivité de vos informations et analyses.Contrairement à ce que les médias essayent de nous faire gober vos informations sont d'une crédibilité admirable.
Sans vouloir jouer le grincheux, la modération de Moscou en l'affaire ne serait elle pas due aux accords limités de soutien économique de la Chine et l'Inde?
RépondreSupprimerPoutine vient de dire à Xi qu'il comprenait ses préoccupations à propos de l'Ukraine(verbatim) et Modi vient de dire à Poutine que " ce n'est pas un temps de guerre".
Peut être que, pour l'instant, les deux géants asiatiques conditionnent leur soutien plus ou moins franc à une limitation de l'intensité militaire.
En ce cas, il va falloir que le dragon
se reveille et que l'Inde choisisse son camp pour de bon.
En attendant...
L'ours tire sur sa chaine.
En effet l'environnement diplomatique fait partie de l'équation.
SupprimerA la Chine et à l'Inde j'ajouterai la Turquie, pays que la Russie ménage avec habileté depuis des années.
Poutine avant-hier a remercié Erdogan pour ses bons offices et ses efforts pour une solution négociée, ajoutant que la Russie y était favorable et que c'était "M.Zelensky" qui n'en voulait pas.
Cela me paraît plausible hélas.
SupprimerOn peut toujours débattre des choix tactiques ou stratégiques des belligérants, des effets de l'évolution de la ligne de front...
RépondreSupprimerLa seule constante depuis le début de l'opération spéciale, c'est que les troupes de la coalition nazi de l'Ukraine-OTAN-UE se font décimer.
La Russie n'a aucune initiative dans cette guerre! Elle ne court que derrière les offensives ou les actes terroristes de Kiev. Bref la Russie réagit et non pas agit! C'est déjà un gros handicap! Aux dernières nouvelles, pour remercier Poutine de l'avoir sauvé d'une révolution colorée, le président du Kazakstan annonce que son pays va appliquer les sanctions contre la Russie! Bravo pour un pays allié dans l'organisation de Shangai! Avec des amis comme ça Poutine n'a pas besoin d'ennemis!
RépondreSupprimer12h45@
SupprimerEn tout cas c'est bien les Russkoffs qui sont rentrés dans le lard des ukros, c'est pas de la réaction c'est de l'Action ! si c'est pas de l'initiative alors c'est quoi ?....
Les offensives de Kiev?
SupprimerPour l'instant je ne connais que celle de Karkhov et je soupçonne fortement le commandement d'avoir profité de l'épisode pour évacuer ces territoires acquis à grand peine et qu'il vait promis de protéger pour toujours mais devenu trop couteux en moyens eu égard aux besoins ailleurs et aux limites imposées par la direction. Laisser moins de 4000 miliciens et gardes nationaux entre deux âges, sans moyen anti char pour couvrir un territoire de 8000 km² juste à côté d'une ville d'un million d'habitant, ça ressemble à une invitation. Ne pas "voir" l'amassement d'un corps d'armée de 30000+ hommes, de centaines de blindés, de canons lourds, de camions diverse. Une division blindée en colonne, c'est 30 km. 3, ça ne se cache pas dans un bosquet. Tout ça n'est pas un piége.
Contrairement à ce qui a éte dit, les Russes n'ont pas abandonné une centaine de chars et des centaines d'autres véhicules. Le retrait s'est fait en bon ordre eu egard aux circonstances et l'evacuation des civils volontaires a été réalisée.
Militairement, les troupes russes ont subit peu de pertes. Cette "percée" n'a permis aucun encerclement decisif. Aucun. But, quand même, d'une percée.
Je ne sais pas pourquoi la direction ne veut pas "mettre les watts" mais je pense qu'il doit y avoir des raisons diplomatiques. Autre chose que l'inconséquence des politiques ou la nullité du commandement.
Jusqu'à cette "offensive" , les Russes ont toujours eu l'initiative.
Et égard a l'engagement inattendu de l'OTAN à ce niveau, la direction va sûrement s'adapter.
Poutine n’a pas d’autres choix que d’attendre les referendum du 4 novembre des zones pro russes pour donner une legalité à son armée dans la region ,une fois que l’annexion des territoires sera entérinés il aura les mains libres pour engager son pays au nom de la defense de l’intégrité du territoire de la Russie ,
SupprimerQui vous dit qu'il a les mains libres? Qui vous dit que s'il monte drastiquement l'intensité des operations, ses "alliés"( bien timides)ne vont pas le lâcher? Déjà le Kazakhstan vient de poignarder la Russie dans le dos, Kirghiz et Tadjiks se battent comme s'ils n'appartenaient pas au CSTO, le "grand ami" azeri de Poutine le nargue en attaquant l'Armenie et même fait tirer sur les soldats Russes. Tandis que l'Arménie va recevoir cette semaine... Nancy Pelosi...
SupprimerToujours aussi pertinent merci
RépondreSupprimervous etes optimiste, c'est bien, moi je m'attends a un "coup tordu" de l'Otan anglosaxon.
RépondreSupprimerBen déjà vous avez le basculement du Kazakhstan dans le camp des sanctions, une révolution de couleur au Pakistan, un conflit ouvert Armeno-Azeri et un Tadjik- Kirghiz. C'est à dire qu'à part l'Ouzbékistan, tout l'espace russe en Asie central est en danger.
SupprimerEt vous attendez un coup tordu des Anglos?
Il peut y avoir:
Retournement des Indiens vers les sanctions
Celui des émirats et Saoudiens.
Celui des Turcs.
Bonjour Erwan, merci en ce 17/09 pour ton SITREP Unique, et tes avis et analyses Clairvoyants, il est clair que vu l'enjeu indéniable on va vers un développement de l’affrontement, l'ukraine va devenir un champ de ruines, Kiev va ressembler à Berlin 1945 et Surtout ses civils vont payer le prix fort, civils qui ne se doutent de rien qui ne manifestent pas leur refus qui restent " patriotes " comme les poilus partant en 1914, qui restent fidèles à leur chef de pacotille sous coke, et bien qu'il en soit ainsi malheureusement pour eux, la Russie n'a pas le choix elle doit attaquer pour se défendre, Vladimir ne finira pas comme Mouammar, j'ai ce souvenir de ce 20/10/2011 et de ma colère au vu des images sur mon poste de sa mort dégueulasse...
RépondreSupprimerTout à fait fait de votre avis.
SupprimerBonjour de Bretagne et bravissimo pour votre engagement et votre courage.
RépondreSupprimerJ'ai lu ceci par hasard lequel rejoint vos analyses même si écrit le 12 vers 03:00 du matin. Comme quoi l'intelligence se retrouve d'elle même. https://mixahl-psellos.livejournal.com/57592.html
Je boirai un coup de bon vin à la vôtre.
Bonne chance, Erwan. Luv ya werk!!
RépondreSupprimerMerci Erwan, pour ce texte qui permet de comprendre la situation sur le terrain et d'entrevoir une évolution sensible. Beaucoup de patience sera sans doute encore nécessaire, beaucoup de courage, mais, comme vous le soulignez régulièrement, il n'y a aucun doute quant à l'issue. Et merci pour cette merveilleuse photo finale, qui doit faire hurler les gestionnaires des régimes concentrationnaires occidentaux.
RépondreSupprimerEt pendant ce temps… nos cadavres à carte de presse français discutent doctement de la possibilité de traduire Poutine devant la C.P.I. de La Haye…
RépondreSupprimerIls oseront tout.
Nanker
bonjour ,
RépondreSupprimeret merci à vous pour votre blog ,
alors suite à cette guerre totale , j'aurais voulu vous demander ce qu'on peut encore esperer dans cette situation .
je m'explique , les Russes dominent , avancent lentement , au debut il leur fallait repousser le front pour mettre leur ville à plus de 20 km des canons ukronaz , puis à 40 km à cause des 155 mm ukrotan , ça va être les munitions himars à 300 km ; et même s'il ne restait que Lvov au ukros , les us leur fileraient alors des missiles de croisiere et Moscou serait toujours frappable , sans que les usa fussent encore obligés de déclarer la guerre ...
dans ces conditions , on ne s'en sortira jamais , et il faudra bien que les Russes tapent des objectifs us sur le territoire us , helas !
comment s'en sortir autrement ? qu'est ce qu'il reste à espérer pour éviter la 3e WW ?
obi.
On ne peut pas éviter ce grand conflit à venir. D'ailleurs le décès de la reine anglaise est un marqueur temporel. Début probable du vrai conflit : juillet 2023. Ce conflit sera précédé par un gigantesque krach boursier mondial et des guerres civiles. Ce grand conflit mondial se terminera d'elle-même suite au passage très destructeur d'une énorme planète/comète vers mars 2024.
Supprimerhttps://conflitmondial.wordpress.com/
Aux rares pessimistes qui fréquentent plus ou moins assidu ment le seul site qui tienne la route relatif à la guerre civile ukrainienne sponsorisée par un occident décadent: « Restez calme et buvez frais ! »
RépondreSupprimerYec'hed mat !
Fabrice 04
Ça n'avance plus beaucoup côté russe malgré les bombardements et les mécaniques soviétiques qui roulent.
RépondreSupprimerLes généraux russes sont restés bloqués mentalement à la guerre de tranchées de 1916.
Cette stratégie statique permet à l'OTAN de repérer les failles du dispositif russe et d'organiser des attaques de dislocation du front;
Kharkov en est un exemple, qui sera suivi par bien d'autres tant que les Russes ne feront pas évoluer leurs tactiques de combat.
Les Russes pensent être un géant face à un nain ukrainien, le rapport est inversé face à l'OTAN et ses capacités modernes de renseignement, le faible devient l'armée russe et ses tactiques périmées d'un autre âge.
voici une analyse de scott ritter, la vidéo est longue mais avec la traduction automatique et quelques connaissances en anglais on apprends des choses interressantes :
Supprimerhttps://histoireetsociete.com/2022/09/17/scott-ritter-la-troisieme-guerre-mondiale-est-en-marche-la-recession-est-deja-annoncee-officiellement-en-europe-des-destructions-de-capital-vont-avoir-lieu/
« C’est dans les vieilles marmites que l’on fait les meilleures soupes ! », le temps pour les réaliser est un peu plus long.
SupprimerCe conflit est existentiel et ne se joue pas uniquement sur le champ de bataille.
La Russie mène un combat à différents niveaux pour enfin libérer le monde de cet ordre mondial basé sur des règles voulu par la minorité de l’humanité mais dont la majorité de l’humanité ne veut plus.
Et VVP a le temps !
Fabrice 04
Oui , lorsque j'ai soutenu sur des sites pro russes ou plus exactement pro direction russe que celle -ci faisait les choses à moitié et préparait dès lors consciemment ou inconsciemment les défaites à venir , je me suis fait incendier .
RépondreSupprimerAujourd'hui que la "stratégie" russe révèle ses tares et ses faiblesses criminelles , il faudra se demander si l'équipe de Russie Unie ne prépare pas une nouvelle mouture de l'abdication des "réformateurs" de l'équipe Gorbatchev en 1990 ...
Si tel était le cas seul un coup d'état militaire à Moscou pourrait permettre de redresser la barre .