Ce n'est pas la première fois que les forces ukrainiennes mènent des opérations sur ce secteur de Kherson, plus médiatiques que militaires, et si les attaques lancées ce 29 août sur 5 couloirs offensifs différents sont mieux préparées par les tirs de leur artillerie, plus fournies en unités d'assaut ce qui occasionne plus de pertes côté russe, elles accusent des pertes disproportionnées et rédhibitoires à une victoire stratégique.
En effet, au vu des dernières évolutions terrain, ces attaques ukrainiennes sur le front Sud que beaucoup présentent comme la grande "contre-offensive de Kiev" annoncée depuis fin juillet, malgré quelques succès tactiques réels mais souvent éphémères, se dirigent aujourd'hui vers une nouvelle défaite cinglante dont les pertes subies seront à la fois proportionnelles à l'augmentation des effectifs et moyens engagés et disproportionnées par rapport aux éventuels gains territoriaux acquis.
Voilà c'est fait !
Maintenant, voici un nouveau point de situation concernant le front de Kherson où les opérations offensives ukrainiennes font couler beaucoup d'encre et beaucoup de sang.... surtout ukrainien !
J'ai déjà évoqué les enjeux et les actions de ce front Sud dans des articles récents (voir les liens à la fin), aussi je ne reviendrai pas ici sur tous leurs détails. Cependant je me dois de rappeler les opérations en cours dans leur chronologie :
1 / Depuis juillet : la préparation des artilleries sur les ressources logistiques
Mi juillet, j'avais évoqué le "problème urgent à régler" que représente l'arrivée des HIMARS de l'OTAN sur le front ukrainien, des systèmes d'artillerie de précision et longue portée capables de détruire des dépôts logistiques, des Etats Majors mais aussi des ponts, des gares, des bases aériennes etc. sur les arrières de l'adversaire, et dont l'efficacité (dans une moindre portée) est comparable à celle des missiles de croisière russes.
Malgré des batteries détruites par les forces aérospatiales russes (entre 3 et 5), la menace des HIMARS (M142, M270 et MARS 2) est en augmentation avec:
- l'arrivée de nouvelles batteries (qui porte leur nombre entre 20 et 30 minimum)
- l'augmentation des stocks de munitions, parmi lesquelles vraisemblablement les missiles ATACMS qui rallongent la portée des roquettes M30 & Co de 84 km à 300 km.
- l'arrivée et l'emploi sur le front des missiles anti-radar air-sol AGM-88 HARM qui en avant des tirs des HIMARS permettent de neutraliser les batteries antimissiles russes
2 / Du 29 aout au 1er septembre : le choc initial sur la 1ère ligne russe
Le 29 août à l'aube, après d'intenses préparations d'artillerie les forces ukrainiennes donnent l'assaut sur la 1ère ligne russe sur 5 secteurs distincts et dans un premier temps ne réussissent à la bousculer que sur 2 d'entre eux (au Nord Ouest de Kherson et sur la tête de pont d'Andrivka sur l'Ingoulets). Cette pression offensive va se poursuivre pendant 3 jours.
- Du côté de Kherson, plusieurs petits villages sont conquis par les ukrainiens, mais pour la plupart rapidement récupérés par les russes après des tirs de barrage de l'artillerie de Kherson et des contre attaques terrestres et aériennes.
- Sur l'Ingoulets, la tête de pont d'Avdrivka va être prolongée par un saillant étroit capturant au passage 3 petits villages, mais, bloqué et encerclé sur les côtés il va vite devenir un chaudron où les unités ukrainiennes s'y accumulant vont être détruites.
- Plus au Nord Est, entre Ingoulets et Dniepr, les attaques successives ukrainiennes vont permettre de repousser les forces russes de quelques kilomètres au delà de 2 villages et sur une ligne de front plus large et stable.
3 / Du 1er au 2 septembre : les opérations à la recherche d'un deuxième souffle
Devant les pertes catastrophiques subies pendant les quatre premiers jours de leur offensive, les forces ukrainiennes vont devoir revoir sérieusement à la baisse leurs ambitions initiales dont la principale devait être certainement d'atteindre le Dniepr
- Au Centre du saillant russe dans le secteur de Nova Kakhorvka, pour couper en deux (Est et Ouest) le corps de bataille situé entre l'Ingoulets et le Dniepr,
- Au Nord-Est, progresser en descendant le long de la rive droite du Dniepr pour contraindre les unités russes à se replier vers leur encerclement,
- Au Sud Est, d'atteindre l'embouchure du Dniepr et de s'y appuyer pour une progression en remontant vers Kherson.
Or dans ces trois secteurs force est de constater, n'en déplaise à Arestovitch ce cporte parole illuminé du président ukrainien dont il doit partager ses lignes de cocaïne, que l'objectif stratégique de l'Etat-Major ukrainien est un fiasco total ne lui laissant dans sa gamelle que quelques miettes tactiques que la propagande kiévienne aura su mal à gonfler suffisamment pour qu'elles cachent les pertes subies pendant cette semaine suicidaire.
Sur le terrain, les forces ukrainiennes malgré leurs faibles progressions ont du jeté prématurément dans la mêlée leurs forces de réserve dédiées à cette offensive, certainement pour tenter de conserver les quelques villages agricoles conquis et permettre l'évacuation des unités de la première vague étrillées par l'artillerie et l'aviation russes.
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- Exploitant le seule tête de pont dont elles disposaient sur la rive gauche de l'Ingoulets (Andrivka) les forces ukrainiennes se sont précipitées dans un couloir étroit que les forces russes leur ont concédé vers le Sud (voir SITREP précèdent)
- Devant le village de Broukonske, les ukrainiens ont été bloqué par des tirs de barrage et des contre attaques et ont envoyé alors de nouveaux renforts pour continuer à percer vers le Sud et aussi prendre à revers Davidoff Brod,
- Une fois les forces ukrainiennes accumulées dans le saillant, les russes ont détruit leurs 3 pontons sur l'Ingoulets et lancé plusieurs contre-attaques sur les flancs du saillant bombardé par leur artillerie et aviation
- Pour retarder leur encerclement, les forces ukrainiennes, dont des véhicules sont maintenant bloqués sur la rive gauche de l'Ingoulets, sont passés en mode défensif ont porté tous leurs efforts sur l'élargissement de la tête de pont vers Blagodatovka
4 / Du 2 au 5 septembre : les contre attaques russes achèvent le fantasme ukrainien
Les forces russes, qui parfois ont dû reculer sur leur deuxième ligne pour mieux organiser leurs réactions voire attirer les ukrainiens dans une nasse comme dans le secteur d'Andrivka précédemment évoqué, ont profité de l'épuisement et de l'hésitation de la première vague offensive ukrainienne pour contre-attaquer:
Voyons pour illustrer cette autre stratégie qui consiste à reculer la ligne de contact plutôt que de subir une attrition jusqu'à sa rupture. Ceci permet de reprendre l'initiative et minimiser les pertes sachant qu'il. N'y a pas de point stratégique immédiat et que les moyens de l'adversaire lui sont insuffisants pour défendre rapidement le terrain conquis et encore moins relancer son offensive..
"Reculer pour mieux sauter"
- Jamais les forces russes déployées entre Dniepr et Ingoulets (essentiellement des parachutistes et fusiliers de la flotte de la Mer Noire) ne se sont retrouvées débordées par les assauts ukrainiens,
- L'Etat Major russe, pour préserver la cohérence de la ligne de contact et le minimum de pertes, a opté pour un retrait en mode "freinage" jusqu'à la deuxième ligne de front où sont toujours déployées les forces principales,
- A partir de cette 2ème ligne de front, les russes ont pu fixer à l'Est les ukrainiens grâce notamment à des puissants tirs de barrage de l'artillerie et lancé une contre-attaque vers Visokopiliya grâce à l'appui de l'aviation d'attaque,
Ceci dit contrairement aux précédents combats réalisés sur ce front Sud, les pertes semblent effectivement importantes et réciproques.
- Du côté ukrainien, beaucoup de pertes dues à l'attitude offensive donc plus vulnérable des forces de Kiev et à la supériorité écrasante de l'artillerie et l'aviation russes (surtout autour de Kherson), ces deux facteurs étant amplifiés par la nature de la steppe agricole, sans relief, forêt ou localités suffisants pour offrir un abri aux mouvements.
- Du côté russe, si les pertes sont moins importantes (position défensive, appuis feu importants...) elles n'en demeurent pas moins problématiques car l'acheminement des renforts et approvisionnements terrestres est fortement ralenti à cause de le désactivation des ponts bâtis traversant le Dniepr mais aussi le Sud de l'Ingoulets.
Les deux adversaires sont actuellement donc dans une diminution des effectifs et des moyens telle qu'ils ne peuvent pas opérer de grandes manœuvres opératives dans l'attaque ukrainienne ou la contre-attaque russe. Cependant les forces ukrainiennes étant dans l'initiative offensive il sûr que ce sont elles qui subissent les pertes les plus importantes et qui conduiront in fine leur contre-offensive à une nouvelle défaite militaire majeure du régime de KIev, si la tendance actuelle se confirme.
Prenons un exemple pour illustrer ces pertes ukrainiennes dont certains prétendent qu'elles s'élèveraient au bout d'une semaine à 10 000 dont 4000 tués:
La 128ème Brigade de montagne ukrainienne forte d'environ 3 000 hommes vient de fondre comme neige au soleil sur le front de Visokopiliya évoqué plus haut.
- Au moment du lancement des opérations militaires russes le 24 février 2022 cette brigade était déployée sur le front entre Nikolaïev et Odessa et jusqu'à aujourd'hui, elle n'avait pas subi de pertes importantes jusqu'à aujourd'hui. Seul un bombardement de son Etat-Major à Odessa où plusieurs officiers dont son Commandant avait été tués le 23 juillet dernier illustrait ses pertes qui au total était estimées à 4% de ses effectifs.
- Après avoir terminé la formation de la 126ème Brigade territoriale d'Odessa, la 128ème Brigade de montagne sous le commandement du colonel Yuri Madar quitte ce secteur où la menace d'un débarquement russe s'est éloigné, pour se déployer au Sud de Krivoï Rog. Quand les attaques ukrainiennes sont lancées le 29 août, la 128ème Brigade mécanisée ukrainienne est engagée entre le Dniepr et l'Ingoulets.
Sur le front Nord Est de Kherson, après les premières progressions tactiques réalisées entre les 29 et 31 août 2022, les unités engagées de la 128ème (partie ou totalité ?) sont écrasées les unes après les autres par l'artillerie russe leur opposant d'abord des tirs de barrage puis appuyant des contre-attaques..
Aujourd'hui il n'y a quasiment plus trace de cette 128ème Brigade ukrainienne probablement évacuée ou diluée dans d'autres brigades.
Et ce n'est pas la seule dans ce cas...
En conclusion
Au 6 septembre matin, sur le front Sud du conflit russo-ukrainien, les combats continuent dans une intensité très importante, et la fin des opérations ne semble pas encore se profiler à l'horizon.
A l'avant, 4 localités conquises par les forces ukrainiennes sont toujours entre leurs mains, 4 localités ont été reprises par les forces russes, tandis que 3 autres sont toujours disputées...Et il est question d'une nouvelle vague offensive ukrainienne imminente, mais dont les effectifs annoncés par certains (20 000) me paraissent largement fantasmés. Quoiqu'il en soit les flux et reflux tactiques des uns et des autres risquent de continuer...
A l'arrière, les bombardements réciproques sur les sites stratégiques russes et ukrainiens se poursuivent dans une intensité également soutenue, et qui à moyen terme peut peser sur les capacités opérationnelles des belligérants. Ici on voit bien la stratégie ukrainienne qui veut étrangler les approvisionnements lourds du corps de bataille russe au Nord du Dniepr.
Même si les forces russes ont repris l'avantage opératif et que les forces ukrainiennes accusent des pertes très lourdes, le bilan de cette "contre-offensive" kiévienne devant Kherson n'interviendra qu'après les derniers renforts ukrainiens lancés dans la bataille et l'inévitable stabilisation du front qui interviendra lorsque l'offensive cessera faute d'attaquants.
Loin des rodomontades propagandistes, la réalité des combats révèle la complexité de la guerre et surtout la difficulté et vulnérabilité de toute opération militaire menée contre un ennemi organisé et motivé au milieu d'inconnues diverses et d'un terrain difficile. Lorsque j'entends ces Goya, Moreau, Yakovleff, Brayard et autres évangélistes narcissiques nous assener depuis 6 mois et plus que leur camp est l'incarnation de la puissance et de la perfection immaculée et que les autres ne sont qu'un ramassis d'incapables et d'impuissants qui vont s'effondrer dans les jours qui viennent, je me dis que leur commune mauvaise foi imbécile enivrée de certitudes fantasmées est certainement la pire ennemie des causes qu'ils prétendent chacun défendre.
Et de confirmer que la première victime de la guerre est sans nul doute la Vérité.
Je laisserai pour "mot de la fin" cette vidéo choc de soldats ukrainiens blessés sur le front de Kherson et évacués en urgence vers les hôpitaux de l'arrière car leur souffrance, qui ne m'inspire aucune satisfaction ni empathie personnelles, illustre à la fois ce suicide collectif dans lequel le cocaïnomane Zelensky les a précipité depuis son salon doré de Kiev mais aussi cette nouvelle tragédie européenne commanditée par le vampirisme du libéralisme mondialiste qui asservit et broie les peuples jusqu'à les jeter les uns contre les autres sur l'autel amoral de sa marchandise.
Et malheureusement ce n'est pas fini !
Erwan Castel
pourquoi les russes ne passent pas a la vitesse supérieure et ne bombardent pas ardemment et systematiquement l'ouest de l'Ukraine de Kiev a Lov a la frontiere polonaise jusqu'a la capitulation du regime de Zelinsky ... j'ai du mal a comprendre la retenue russe qui leur coute des hommes et du matériel .
RépondreSupprimerBonne question et plusieurs éléments de réponse :
SupprimerMoscou veut limiter au maximum le conflit à l'Ukraine et la Russie sans trop détruire les infrastructures civiles ukrainiennes, en rasant par exemple les centres de commandement politiques des villes et de l'Etat)
L'attrition engagée par les russes touchent à la fois le matériels ukrainiens, les stocks stratégiques occidentaux pour lesquels l'Ukraine devient un trou noir, mais aussi les économies occidentales qui supportent à la fois leur financement et les retours des baton des sanctions antirusses.
Moscou ne veut pas pour le moment engager plus d'effectifs en Ukraine car sinon il faudrait soit ponctionner sur d'autres dispositifs de défense, soit engagé une mobilisation qui, même partielle, grèverait l'économie et égratignerait le contrat social entre l'Etat fédéral et ses peuples. D'oû les solutions alternatives mais minimalistes comme Wagner et volontaires tchétchènes.
Bonjour il me semblait que les effectifs Russes engagés dans cette opération n'étaient qu'une faible partie de l'armée russe. Cette stratégie devient de plus en plus surprenante et ce sont les civils du Donbass qui payent les pots cassés.
SupprimerLe risque de cette stratégie low key à été pressenti depuis le début par Paul Craig Roberts. Il donne tout le temps nécessaire aux USA pour étendre le conflit. Le risque d'embrasement mondial augmente avec le temps qui passe...
SupprimerQuand l'armée ukrainienne n'en pourra plus, elle se retournera contre Zelinski et il finira comme Mussolini, abattu par le Mi6 et ses commanditaires, pour qu'il ne parle pas: Poutine attend patiemment cette issue inéluctable; quel stratège, quel joueur d'échecs ! Et l'hiver arrive... du pain béni pour les Russes
RépondreSupprimerIl ne peut/doit pas y avoir de victoire franche comme en 1945 et Poutine ne veut pas humilier les vrais ukrainiens, en redorant le blason de l'armée qui aura tué Zelinski, qui sont comme les Russes orthodoxes, donc ne rajoutant pas d'huile sur le feu médiatique avec des déclarations fumantes "à la Hitler" contrairemant au Zelinski
Ben j'ai l’impression que l'hiver risque aussi d'être du _pain béni_ pour les ukrainiens: ils vont pouvoir reconstituer leurs forces, les entraîner à l'utilisation des armes occidentales, faire des réserves de ces mêmes armes ... Les ukrainiens ne sont pas les armées napoléoniennes et connaissent , aussi, l'hiver.
SupprimerParallèlement, les russes vont finir par être confronté à un problème de composants électroniques pour la fabrication de leurs armes. Je crois que leur intérêt aurait été, maintenant, d'en finir le plus rapidement possible.
portez-vous bien
Oui et non !
SupprimerL'Occident a fait le nécessaire à Taiwan pour les composants électroniques chinois : " Nous aiderons La Russie dans les domaines de souveraineté ! " Les mots sont choisis et pesés, dixit la camarade Xi. Quant au reste, c'est valable dans les deux camps. Quelques 16000 volontaires arabes et certainement largement plus en cas d'appel, plusieurs centaines de milliers, drapeau russe a la main, scandent leur solidarité avec la Russie en Afrique de l'ouest, dans des manifestations très récentes. Les ressources du côté russe sont aussi considérables. Ne parlons pas de la Corée du Nord....qui vient de reconnaître les Républiques du Donbass....avec une proposition de mettre 100000 hommes bien entraînés a leurs service....
La réalité est dans ce que dit notre hôte ! J'ajouterai les contraintes politiques Russes liées au fait d'appeler cela OMS et les conséquences pratiques....une simple étincelle ( la même) peut donner lieu à une guerre nucléaire ou a un compromis acceptable pour tous....
Merci Erwan pour la qualité de travail et des efforts fournis, encore un texte éclairant pour les gens épris de liberté et de justice sans délire ni mépris pour leur adversaires. Du beau travail. Et surtout beaucoup d'interrogations.
La brigade des montagne 128 est issue de Transcarpatie, des Magyarophones donc a été décimée, le président de région décrété un jour de deuil. Je n'ose pas imaginer, du tout, que c'est sans calcul politique local, dans une partie sensible de l'Ukraine, qui refuse la guerre. C'est là que l'on vu des vidéos de femmes qui refusent que leurs maris des brigades territoriales soient dirigés au front....ce n'est pas un acte religieux, c'est un dé de domino politique dans l'échiquier politique, où l'on se bat au couteau à vKiev, mais derrière le rideau pour le moment.....
d'ici l'hiver les unités d'élite de l'armée Ukrainienne qui sont dans le Donbass auront été défaites or on ne reconstitue pas une armée en un hiver avec des standards différents qui plus est avec des réservistes peu motivés pour aller se faire tuer pour un état corrompu en déliquescence et un président qui a été élu sur des promesses de paix tandis que leurs souteneurs sont dans la panade énergétique. Seul les USA tiennent la route mais ils sont sur un autre continent donc la chaîne logistique est une illusion. Un revenu moyen d'un Ukrainien est d'environ 300€, combien coûte un himmar ? Les Américains ne sont pas des enfants de coeur en affaires, ils feront le bilan d'une guerre pour sauver les investissements de Soros & Co....
SupprimerComprenez bien que l'Ukrainien moyen ne peut pas gober le narratif de LCI, le bouche à oreille fonctionne à fond. On en reparlera, en attendant, il semblerait que le concepteur du plan d'attaque Ukrainien ait oublié la façon dont Alexandre le Grand apprit à ses troupes de neutraliser les chars de combat de Darius lors de la bataille de Gaugamèle qui se déroula sur une vaste plaine dégagée. Etrange ressemblance, non ?
Les russes confrontés à un manque de composants ? absolument pas, la plupart des composants sont chinois et de loin les meilleurs, et Russes et Chinois sont main dans la main, voir les manoeuvres en cours Russie/Chine, alors aucun risque de manque de leur côté...c'est nous qui souffrons par contre il n'y a presque plus de circuits intégrés pour réparer nos lave-linge, ils sont bloqués dans les containers amassées dans les ports, de même certaines lignes de production du secteur automobile sont à l'arrêt...etc etc
SupprimerEncore une fois un grand merci pour cette analyse de la situation militaire .
RépondreSupprimer"Lorsque j'entends ces Goya, Moreau, Yakovleff, Brayard et autres..." effectivement il faut aller sur ces sites pour se rendre compte de la faiblesse des analyses, le sommet est peut être celui du M Goya (expert pour BFMTV c'est dire) non pas spécialement dans ses points de situations certes assez orientées mais c'est surtout,si vous avez du temps à perdre,la lecture des commantaires; de la russophobie la plus primaire mélangé à des soutiens inconditionnels au gouvernement de Kiev.
Mais un des exemples récent parfait de propagande de guerre en faveur de Kiev est bien le numéro spécial pour L' Ukraine de l'Express , normalement un journal supposé professionnel.
Goya et Tytelman utilisent l'authenticité de leurs connaissances (histoire militaire pour le premier et caractéristiques techniques pour le second) qu'il étale comme de la vaseline pour faire valider dans l'esprit du public leur qualité d' "expert", installer un capital confiance avec lui, et ensuite mieux lui faire avaler des mensonges propagandistes simplistes et caricaturaux.
SupprimerOn retrouve dans les commentaires du blog de Goya un peu la même chose qu'ici mais dans le camps opposé => la plupart des argumentations sont bien construites, avec des liens interessants se basant pour la plupart sur des faits bien analysés, et dans un français correct qui plus est.
SupprimerJe note quand même une présence nettement plus forte la bas de ce qu'ils appellent "les trolls pro-russe", soit des commentaires du camps opposés, souvent peu argumentés et répétant juste des propagantes russes souvent infondées. Je ne retrouve pas ce genre de commentaires pro-ukrainien sur ce forum-ci
A Anonyme6 septembre 2022 à 15:48
SupprimerConcernant le blog de Goya si effectivement c'est écrit dans un français correct le narratif est essentiellement comme chez beaucoup d'autres :
Un apriori: la Russie c´est un truc mauvais.
Un argument principal: c´est une dictature menée par un tyran qui veut piquer les pays voisins.
Un invariant historique : la Russie est la seule coupable et ce depuis toujours.
Un impératif : ne jamais avoir une réflexion sur les causes des évènements en Ukraine.
et pour lier la mayo, on invoque la démocratie, les fameuses et insaisissables valeurs de l'occident...
Bonjour,
RépondreSupprimeril est inutile de continuellement insulter ceux qui ne partagent pas votre analyse. Analyse que je lis régulièrement avec intérêt .
Les propagandistes que je nomment n'ont pas besoin d'être insulté, ils se ridiculisent assez avec leurs prédictions débiles et leur airs de prédicateurs du dimanche. Je constate simplement l'imposture d'une analyse qui cherche à cacher la répétition zélée de communiqués propagandistes aux informations tronquées ou déformées.
SupprimerJe les ignorerais royalement si d'une part leurs narratifs d'adolescents attardés n'étaient pas doublés d'une duplicité calomniatrice et nuisible vis à vis des autres pro-russes qui menacent leurs égos surdimensionnés, leurs magouilles financières et petites corruptions organisées, et d'autre part si leurs certitudes ridicules ne finissaient pas par être contre productives à la cause défendue.
Au sein d'une même cause une antipathie entre personnes peut aboutir à d'immenses catastrophes et l'inverse peut déboucher sur d'énormes victoires A priori les internautes qui suivent l'évolution de ce conflit absolument catastrophique pour l'Europe cherchent surtout à être informés de façon relativement fiable.
SupprimerLes analyses cités se sont trompés sur quasi tout depuis le début. Etonnant que des gens continuent à leur faire confiance. Moreau surtout. Les russes se battent contre qui encore, vu que l'armée ukrainienne a disparu lors des premières semaines du conflit selon lui ? Et j'en passe et des meilleures.
SupprimerJe suis de votre avis
SupprimerA priori il doit être possible (même si difficile parfois) d'exprimer les divergences légitimes et épingler les erreurs factuelles, sans pour autant verser dans les attaques personnelles.
A ce propos, je n'en ai pas cru mes oreilles en entendant récemment "les HIMARS ne marchent pas". Ou la langue lui a fourchè ou c'est moi qui n'ai pas compris.
Mais comme je ne m'en remets jamais aveuglément à un discours, je suis habitué à discerner entre les diverses affirmations et je reconnais que l'erreur est humaine, surtout s'agissant de personnes qui travaillent beaucoup sur un sujet et en savent davantage que moi sur les données les plus actuelles d'une situation en évolution rapide.
Merci de nouveau à Mr Castel pour son suivi minutieux qui nous est tellement précieux.
Signé domesday
Si l'objectif final de la Russi est de démilitariser et de dénazifier l'Ukraine (traduisez de l'extraire de l'orbite de l'OTAN) la stratégie militaire ne peut qu'être en concordance avec cet objectif. Il ne s'agit donc pas d'annexer l'Ukraine par la conquête de territoires comme l'avait fait l'Allemagne avec la France ou l'URSS avec l'allemagne de l'Est, mais bien d'affaiblir militairement et économiquement l'Ukraine pour la rendre inoffensive, favoriser l'émergeance de républiques russophones autonomes et provoquer changement de régime de ce qui ne sera plus qu'un croupion d'Etat Kiévien. La destruction systématique de l'armée Kiévienne devient du coup trés logique puisqu'elle s'associe à une stratégie géopolitique plus large de destabilisation de l'union européenne et de mise en tension des partenaires du BRICS et des autres pays alliés pour un ralliement à une politque favorisant l'émergeance d'un monde mutipolaire.
RépondreSupprimerFanch
Bonjour monsieur Castel.
RépondreSupprimerVotre compte rendu, de qualité, de ce jour, m'a appris et fait voir dans une vidéo concernant la 128 brigade ukrainienne, quelque chose qui m'a beaucoup surpris. A 4 secondes, du début de la vidéo, tombe un obus, à quelques mètres des soldats, ukrainiens, et ils continuent d'avancer, sans être même blessés... Je me demande quelle létalité est ce là ? autant envoyer de grosses pierres avec des balustres... Je suis resté extrêmement étonné, c'est la première fois que je vois et me rend compte de cela.. comme si un obus n’était létal que s'il tombe 'pile-poil', sur le casque d'un soldat. Cela m'a impressionné..
bon courage
Je viens de voir. La vidéo semble truquée. Superposition de bombardements sur des soldats qui avancent.
Supprimermoi j apprécie ton recule dans tes analyses
RépondreSupprimerLes généraux de caisse à sable ont fait la guerre sur les terrains de manœuvres tel mailly mourmelon quand on entend leurs analyses debiles pauvre armée française
RépondreSupprimerles dernières manoeuvres de nos "excellents" chars Leclerc les ont vus casser leurs chenilles en moins d'une journée. Déjà que nos amx 10rc plient du canon ajourés dès les premiers tirs, nos famas s'enrayent de froid pour n'être au mieux qu'en coup par coup avec des balles frelatées produite chez un "partenaire méditerranéen à ne pas fâcher" (nos FSA minuto-piso-décrassables ont tous été revendus avec leur énorme stocks de très bonnes munitions à la Russie qui en équipe ses Sibériens), nos vab cassent des goupilles de portes ar dès le gel continu, les remplaçants allemands des famas tirent de travers, etc, etc
SupprimerTout ça, ça sent bien la trahison à la mai-juin 40
de la MEDIOCRATIE !! ... Erwan! les français aiment la médioCrassie! et y'en a plein partout et de tout bord, et dans la 'fausse' opposition, et dans la fausse 'résistance'! comme chez beaucoup de 'digital soldiers' aussi... ils ne font eux aussi que 'diviser pour mieux régner' . la FRance est foutue de chez foutue.
RépondreSupprimerM. Castel vous avez Goya dans le collimateur (ce que je comprends parfaitement) mais quid de son alter-ego médiatique, le redoutablement nul Nicolas Richoux?
RépondreSupprimerRichoux, qui il y a quelques semaines sur BFM ou LCI affirmait d'un air gourmand, que s'il était aux commandes, il raserait le pont de Kertch à coups de HIMARS…
On en est là en France.
Nanker
Bonjour Nanker
SupprimerNous revivons en live ce que nos parents ont vécu pendant l'Occupation, la propagande massive sur les ondes de Radio-Paris, et notamment concernant le front de l'Est etc.
C'est un cauchemar et je déploie de grands efforts pour "désenvoûter" mes propres enfants et d'autres de leur génération qui font confiance parce qu'ils n'imaginent pas que la désinformation officielle puisse aller aussi loin. Et insuffisance de culture historique évidemment
Bon courage
Signé domesday
Les ukrainiens ont aussi lancé une contre-offensive du coté de kharkov, je crois. Qu'en est-il de la simultanéité de ces offensives, et des forces en présence?
RépondreSupprimerPortez-vous bien!
Exact d après les dernières infos, ils attaquent au nord d izioum.
SupprimerLes Uk ont réalisé une percée de 30 km au nord d izioum, c est confirmé. L attaque sur kerson était donc une diversion. Comment va réagir l armée russe. Un su 25 russe a été abattu ce matin.
Supprimerhttps://alawata-rebellion.blogspot.com/2022/09/offensive-ukrainienne-sur-balaklaia.html
Supprimerest ce qu'on peut définitivement dire armée ukrainienne ou armée de l'otan? j'ai vu passer beaucoup de fiche de décès d'étrangers. Et je voulais avoir votre avis sur Rybar. Est ce un des rares médias qui restent le plus objectifs possible côté russe?
RépondreSupprimerOui, au moins 7 mercenaires US tués, 4 ou 5 British, 2 Français à ce jour...............et tout ceux qu' on n'a pas du nous dire !
SupprimerBonsoir Mr je vous avait écrits il y a quelques temps . Bref, j ai vu ou entendu que Kadirov se retirait bientot du pouvoir,
RépondreSupprimerSi cette in info est exact dans quel but?
Perso et sa n engage que moi , je suis pas tranquille du côté de Erogan, j ai bien peur qu il reunissent une coalition de ces frères pour taper sur l europe.
Avez vous une idée d un tel scénario?
J ai jamais oublié quand le FSB ou autre la averti d un attentat contre sa personne en Syrie et pourtant il en a fait des coups dans le dos des Russes. Je suis pas tranquille.
c est peut être con , mais voila je devait vous poser cette question.
Bonjour Erwan
RépondreSupprimerMerci pour ce rapport.
Il est effectivement peu probable que les ukrainiens aient une armée de 20000 hommes en réserve dur ce front, surtout qu'à priori ils semblent passer à l'offensive sur Karkhov.
Juste une remarque, sur la 9 e vidéo il s'agit plutôt de grosses roquettes tos ou smerch pas tres précis mais puissant que de krasnopol non?
La question est mobilisation partielle ou pas de la Russie. Mais ne sous-estimons pas Poutine qui saura le moment venu dire les choses pour que cette mobilisation "passe" dans l'opinion russe. Il pourrait par exemple dire que l'OTAN va attaquer avec des armes nucléaires ... Donc oui cette mobilisation est possible et si elle arrive, prions, car la 3° guerre mondiale commencera vraiment. J'ai une haine de ces occidentaux criminels, représentés par Macron ... Le peuple français a été complètement détruit par eux depuis 1789 ...
RépondreSupprimerBonjour Erwan, merci de votre analyse. Jusqu'à quel points la destruction des ponts sur le Dniepr est problématique pour l'armée russe et quelles solutions peut elle mettre en oeuvre?,outre le fait de continuer à protéger le pont avec des défense anti-aérienne pour éviter des destructions supplémentaires, est il possible d'installer un passerelle de franchissement au dessus de la partie effondrée, de multiplier les pontons flottants à des endroits différents? De même vous nous aviez indiqué que de grosses forces étaient stationnées du côté de Rostov sur le Don...ont elles commencé à faire mouvement vers Kherson?, nous avons également vu une video d'un train transportant des équipements militaires sur le pont de Crimée, il y a quelques jours...savez vous si ces équipements ont pu être acheminés vers ce front Sud? Merci de votre retour.
RépondreSupprimerbonjour,merci pour tout,je voulais vous parler de quelque chose qui m'inquiète
RépondreSupprimerje pense pas etre le seul :ce coin est un vrai bourbier,coincé entre un fleuve (profond??) et
une riviere ,vu qu'il y a plus de pont,certes on peut mettre des
pontons mobiles ,mais...les otaniens peuvent les desinguer,on peut bombarder depuis la rive gauche du Dniepr,mais comment les russes font ils pour se ravitailler,certes pour les ravitaillements,les munitions lègeres on peut utiliser des helicos,
on peut transporter des canons et des caisses d'obus avec des helicos lourds,mais
comment faire pour les tanks,camions etc???merci de votre opinion et bon courage
Excellent rapport de la situation. Franchement un vrai travail de pointe et énormément documenté et cerise sur le gateau rien que pour la communauté francophone. J'adore ...
RépondreSupprimerBientôt les Himars vont se taire car les stocks de missile auront été épuisés et même le fabricant US Rayteon ne peut produire que quelques milliers par an et l’Ukraine n’aurait que 2 mois de réserve sans parler des stocks que les Russes détruisent régulièrement. C’est l’autre lecon de cette guerre des armes US trop high tech et pas assez nombreuses pour une guerre continentale d’usure que les Russes maîtrisent parfaitement.
RépondreSupprimerEnfin une utilisation correcte de la métaphore des échecs !
RépondreSupprimerMerci pour l'analyse.
Il se passe aussi des choses sur le front de Kharkiv, décidément ce mois de septembre apporte du changement, pour la première fois ce sont les Ukrainiens qui sont dans une inertie offensive leur permettant de reprendre plus de territoires qu'ils n'en perdent...
RépondreSupprimerBonjour M. CASTEL c'est toujours un énorme plaisir de vous lire. Pouvez vous nous donner votre analyse sur la situation à Balakliia? Car vue d'içi et les hurlements de triomphe de nos merdias sur la deroute russe. On ne sais pas quoi en penser.
RépondreSupprimerBien à vous.
https://alawata-rebellion.blogspot.com/2022/09/offensive-ukrainienne-sur-balaklaia.html
Supprimerles russes paraissent a la peine dans la region de Kharkov, les ukrainiens mettent le paquet et gagnent du terrain :
RépondreSupprimerhttp://siteveillestrategique.blogspot.com/2022/09/kharkov-izyum-situation-le-7-septembre.html
https://alawata-rebellion.blogspot.com/2022/09/offensive-ukrainienne-sur-balaklaia.html
SupprimerSi vous souhaitez une info intéressante incroyable qui, je crois, a très peu circulé, sur l'enjeu ukrainien de la guerre:
RépondreSupprimer- pour les anglophones , cherchez sur un moteur de recherche : "arestovich interview 2019", vous ne tomberez que sur des vidéos en anglais;
- pour les francophones, lisez le livre de Jacques Baud "Operation Z", qui à ma connaissance est le seul à avoir traduit en français cet interview
Carré, net et précis comme d habitude. Le meilleur blog sur le sujet.MERCI
RépondreSupprimerTrop tard pour gagner. La Russie a commis une grave erreur stratégique. On ne fait pas la guerre de façon limitée et on ne négocie pas (quoi au juste ?). Il fallait envahir toute Ukraine, casser les structures militaires comme les civiles dans tout le pays sauf éventuellement dans l'Est russophone.
RépondreSupprimerL'intervention militaire serait maintenant terminée.
Au lieu de cela, nous avons une armée russe qui se bat avec trop de retenur. C'est tout à son honneur de vouloir préserver les civils mais l'ennemi en profite. La Russie envoie trop de signaux faibles à l'occident. Par exemple, continuer à envoyer du gaz à des pays qui envoient des armes destinées à tuer des soldats russes. Mais non, le gouvernement russe dit : "Voyez comme nous sommes des partenaires commerciaux fiables". Il aurait fallu couper rapidement tous les tuyaux. A présent, même des petits pays insignifiants n'ont même pas peur de provoquer la Russie et l'occident de multiplier ses provocations.
Une victoire totale n'est plus possible. Le temps ne joue pas en faveur de la Russie car les troupes ukrainiennes vont être de mieux en mieux formées avec du matériel de meilleure qualité. Les instructeurs étrangers, mercenaires, troupes fraîchement formées vont bientôt être déployées sur les champs de bataille
Il est maintenant évident que l'armée russe fait du sur place et que ce n'est pas dans la boue et le froid qu'on lance de grandes offensives. Le conflit va s'éterniser et avec lui de voir un armaguédon survenir.
C'est au contraire la meilleure stratégie : laissez l'ennemi venir se briser les reins sur une ligne de front, sachant qu'il n'a pas le potentiel en artillerie, en blindés et que le personnel combattant ukrainien n'a pas la motivation des milices pro-russes du dombass (qui se font bombarder la gueule depuis 2014 et) qui sont en train de prendre leur revanche.
SupprimerPar contre à l'arrière il y a le gros des forces Russes qui ne vont pas tarder à entrer en action, ne pas oublier que les russkoffs ont vaporisé les meilleurs et les plus durs combattants du monde en 1945.
"reculer pour mieux sauter"... Tactique ingénieuse introduite et appliquée par le général Pétain dans l'armée française, lors de la 1ère guerre mondiale. Et ce, contre la stratégie mortifère de l'état major de l'époque qui ne parlait que d'offensive à outrance ou tenir quoi qu'il en coute.
RépondreSupprimerMerci mr Castel pour vos articles plein de bons sens. Ne lâchez pas !
"On les aura ! "
Les UK auraient effectué une percée de ;30 Km sur le front de karkhov, avez vous plus d infos. ? Merci.
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Supprimerbonjour
RépondreSupprimerest ce qu'on peut avoir votre point de vue sur ce qui se passe vers kharkiv ?
et votre avis aussi sur le sud ou d'apres le ministere de la def russe,ça semble se calmer
propagande ou realité?
merci beaucoup
https://alawata-rebellion.blogspot.com/2022/09/offensive-ukrainienne-sur-balaklaia.html
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