Malheureusement entre mess services, mes amis et ma santé, je ne peux quotidiennement libérer que 4 à 5 heures environ pour ce travail d'information et pour lequel je n'ai pas de moyens efficaces. Aussi dois-je faire des choix quand aux sujets traités et aussi diversifier les sujets abordés...
Mais souvent le crime de guerre "made in Occident" revient s'imposer dans l'actualité comme un fil rouge du sang des victimes de ce libéralisme mondialiste.
Le 2 septembre, le centre ville de Donetsk,
pourtant à plus de 10 km du front, a été de
nouveau bombardé par des obus de 155mm
de l'OTAN qui, au 1er bilan ont tué 2 civils.
Dans un article précédent relatant les violents combats d'infanterie en cours entre Peski et Pervomaïske (Nord de Donetsk) j'évoquais cette rage de vivre, à laquelle on peut rajouter l'amour des siens et de sa terre, qui portent le soldat au combat à vaincre sa peur et son ennemi mais sans sombrer dans cette haine qui en l'aveuglant met en danger son humanité qui tremble sous l'uniforme et finit par engloutir son âme et son corps.
Ces soudards ukrainiens derrière leurs tubes d'acier, loin des odeurs de sueur, de sang et de merde des tranchées ne connaissent même plus la valeur de la vie, de la peur et encore moins celle du courage. Ils ne sont que des assassins au service d'une hégémonie nationaliste et capitaliste qui ne connait que la haine.
Publié sur VK le 2 septembre à 19h30
Quotidiennement, jour et nuit, les bombardements terroristes continuent de frapper les quartiers résidentiels républicains Tellement plus facile pour ces auxiliaires de l'OTAN de tuer de bombarder des femmes et des enfants que de se battre contre leurs hommes qui montent à l'assaut de leurs bunkers.
Au centre précis de Donetsk, sur le boulevard Pouchkine
tout près du théâtre dramatique et de la place Lénine, les
tirs de 18h40 touchent le centre dans un rayon de 300m.
A 18h40, un des bombardements du jour a frappé avec un
obus de 155mm de l'OTAN un immeuble sur le boulevard
Pouchkine, au coeur du centre ville de Donetsk
5 autres obus de 155mm vont frapper le centre près
du théâtre, de la place Lénine, et du bvd Pouchkine
Et les tirs continuent au milieu des ambulances qui affluent !
Erwan Castel
Sur cette vidéo de 5 mn où vous pouvez observer le
paysage urbain de Donetsk très aéré et arboré, les tirs
sont rythmés par 9 secondes entre le départ et l'arrivée
ce qui positionne les batteries de 155mm de l'OTAN à
12 km environ soit selon l'azimut relevé, dans le secteur
de Krasnogorovka, un village situé à l'Ouest de la ville.
Et ce samedi 3 septembre 2022, à 05h50, les ukro-atlantistes ont ouvert la journée avec une première série de tirs, toujours au 155mm de l'OTAN, sur le quartier de Kievsky, dans le Nord de Donetsk...
Bonjour erwan, nous sommes samedi 3 septembre et non dimanche...juste une petite rectification . Sinon c'est absolument incroyable de voir un conflit armé aussi pitoyable côté ukrainien. Je parle en terme d'honneur, de courage..en fait l'armée ukrainienne confond soldat et terroriste. Quand au soldat, s'il pensait servir son pays malheureusement il ne sert qu'à alourdir le nombre de morts
RépondreSupprimerEt à le détruire . Dans ce cas le soldat se rapproche plus de la bestialité qui elle n'a rien d'humain. Bon courage, prenez soin de vous
Ces bombardements inutiles sur le plan militaire prouvent qu'il ne s'agit pas pour les dirigeants ukrainiens de gagner la guerre car ces armes seraient plus utiles pour appuyer une offensive ou enrayer une attaque.
RépondreSupprimerEn fait il s'agit d'un business qu'il convient de faire durer le plus longtemps afin de :
- pour les US faire tourner l'industrie de l'armement ;
- pour la clique à ZELINSKI détourner un maximum de l'aide occidentale à leur profit ;
Bonjour
SupprimerC'est inutile sur le plan militaire. Mais le but me paraît surtout et ce, depuis 2014, de terroriser la population locale russophone de l'Est ukrainien.
Par haine pure et simple ou pour paver la route d'un nettoyage ethnique planifié ou fantasmé, qui viderait l'Est ukrainien de sa population russe.
Depuis 1945, on a des exemples de telles politiques barbares de certains États, politiques condamnées pour la forme mais en fait tolérées voire cautionnées par l'ONU, l'UE etc.
La France qui se drape vertueusement dans les droits de l'homme (version BHL), incarne une doctrine politique celle de l'Etat-nation laquelle (sous le masque du moindre mal) autorise voire promeut depuis un bon siècle le nettoyage ethnique de part et d'autre d'une frontière politique, d'où les "échanges de populatins" pratiqués après 1918 y compris en Europe, pour faire coïncider frontière politique du moment et frontière ethnique. Certains analystes et stratèges font régulièrement allusion à des "solutions" de ce type afin de régler (disent-ils) les différends entre les États voisins comme Serbie et Albanie ou encore Azerbaïdjan et Arménie.
Dans le cas de l'Ukraine, l'Occident a mis en place à Kiev un ultranationalisme agressif qui est instrumentalisé pour servir des intérêts géostratégiques (y compris économiques) qui bien sûr le dépassent.
C'est une tragédie pour le peuple ukrainien comme pour ses voisins.
Signé domesday
Merci pour vos infos M. Castel.
SupprimerSur l'utilité de ces tirs, je suis d'un autre avis.
Je ne connais pas le coût financier d'un obus, mais je pense que c'est moins cher qu'un journaleux pour expliquer aux gens du Donbass, vous voyez, vos protecteurs russes ne nous empêchent pas de vous torturer quand on veut. Et lorsque des soldats alliés, excédés, leur rendront la pareille, ils pourront crier, comme les femmes qu'ils sont, aux crimes de guerre.
Que l'europe soutiennent ces crimes pese chaque jour sur nos ames ! Je demande a chaque europeen de cesser de payer impots et factures a ces etats criminels jusqu'a l'ouverture de la conference de pais apres l'arret des combats !J'accuse l'eglise et le pape par leur silence criminel d'encourager ces meurtres !
RépondreSupprimerQuel courage ! Au XXIe siècle, s'attaquer à l'église, et en l'accusant...
SupprimerA force de tirer sur une ambulance,
Baisse la tête, tu auras l'air non pas d'un coureur, mais d'un sniper ukrainien
Je comprends l'outrance du commentaire dont l'auteur doit comme moi différencier sacré, foi, religion et église, sachant que s'opère une sécularisation dégénérant progressivement au fur et à mesure qu'elle évolue vers des dogmatismes théologiques, des déclinaisons institutionnelles organisées autour du pouvoir d'un haut clergé hérétique et surtout de collusions circonstancielles entre un prosélytisme religieux et un pouvoir politiques hégémoniques.
SupprimerJe suis de ceux qui pensent (et sans être monothéiste) que le christianisme qui a sa place dans le concert des spiritualités humaines doit se débarrasser de son carcan christo-romain, pour retrouver le message originel de Joshua le nazoréen.
Merci Erwan.
RépondreSupprimerJe ne comprendrai jamais pourquoi on utilise des armes aussi sophistiqué comme le ( césard ou le himars ) qui coutent une fortune et surtout les munitions pour ne tuer que des civils et encore pas beaucoup par rapport au coût des munitions mais aussi etn surtoutn de leur utilité ...
RépondreSupprimerL'Occident doit réfléchir sur sa propre responsabilité dans la guerre en Ukraine.
RépondreSupprimerMarlene Laruelle, directrice de l'Institut d'études européennes, russes et eurasiennes de l'Université George Washington, affirme que l'Occident doit se regarder dans le miroir et voir qu'il a également contribué à créer les conditions pour que la guerre éclate en Ukraine.
(Marlene Laruelle apporte de la nuance mais elle est à chaque fois accusée d'être du côté de Poutine.)
Difficile dans ce contexte de se montrer nuancé. Il y a une tendance à ne vouloir entendre que la bonne parole sur l'Ukraine ( le fameux camp du bien ) et à ne pas souhaiter discuter des sujets qui fâchent : le coût abyssal du soutien financier et militaire à l'Ukraine s'il s'étend sur plusieurs années, la centralisation du pouvoir autour de l'équipe présidentielle, la question de la corruption, les perspectives de reconstruction économique...
https://www.courthousenews.com/russia-expert-west-needs-to-self-reflect-on-its-own-responsibility-in-ukraine-war/
Le fait que les Russes n'arrivent pas après 6 mois à faire cesser ces bombardements est quand même très surprenant.
RépondreSupprimerD'un point de vue situé en France, c'est à dire loin, je partage cet étonnement. Il faut malgré tout se rappeler que les ukrainiens ont eu, depuis 2014, tout le temps de s'enterrer et se bunkériser en face de Donetsk.
SupprimerJe suis avec intérêt vos publications. Apprendre qu'il y a une place Lenine dans cette ville me fait mesurer le fossé qui existe entre les Russes et moi. Cette ordure et assassin bolchevique qui a tant fait de mal au peuple russe et agreste du monde ne mériterait de donner son nom qu'à un tas de fumier. Et encore...
RépondreSupprimerIci, nous avons bien des places Napoléon, Thiers et de la République. Malgré tous leur crimes. Pourquoi devrions nous être choqués par une place Liénine? Les uns comme l'autre font partie de nos histoires respectives. Que cela nous plaise ou non…
SupprimerPrenez un peu de recul, on voit mieux le monde.
Les dirigeants européens sont prêt à tout pour soutenir l'Ukraine !
RépondreSupprimerArticle du Courrier des Stratèges :
"Annalena Baerbock, ministre allemand des Affaires étrangères, a le mérite de la clarté: le vote de "ses électeurs allemands" ne pèse rien à côté d'une promesse faite aux Ukrainiens de les soutenir jusqu'au bout! Plongée dans la destruction de la démocratie occidentale par ceux qui ont pourtant prêté serment de défendre en premier lieu les intérêts de leur propre peuple.
Annalena Baerbock, ministre allemand des Affaires étrangères, participait à la séance inaugurale de la 26è édition du Forum 2000 à Prague. On pourra regarder les 4 minutes de son intervention entre la minute 53 et la minute 57 de la vidéo ci-dessus. Retranscription française de l’extrait le plus significatif:
“Si je fais la promesse aux Ukrainiens: “Nous serons à vos côtés aussi longtemps que vous avez besoin de nous,”, alors je veux tenir parole. Peu importe ce que mes électeurs allemands pensent. Mais je veux tenir parole envers les Ukrainiens. Et c’est pourquoi, pour moi, il est important d’être toujours très franc et clair. Et ce la veut dire qu’à propos de toute mesure que je prends, je dois être claire sur le fait que cela est tenable aussi longtemps que l’Ukraine a besoin de moi. Nous allons au devant de l’hiver; c’est un vrai défi pour nous, acteurs politiques dans une démocratie. Les gens vont descendre dans la rue et ils vont dire “Nous ne pouvons pas payer les prix de l’énergie”. Et je dirai “Oui je sais”. Et nous prendrons des mesures sociales. Mais je ne veux pas avoir à dire: “OK, alors nous arrêtons les sanctions envers la Russie. Nous resterons du côté de l’Ukraine. Et cela veut dire; les sanctions resteront en place, également en hiver, même si cela devient très difficile pour les acteurs politiques“.
Traduction encore plus claire: : j’ai été élue par des Allemands mais je me moque de ce que pensent “mes électeurs”. J’ai fait une promesse aux Ukrainiens, c’est plus important que la promesse faite à mes électeurs et le serment de mon chancelier envers la Loi fondamentale allemande. De toute façon, si les gens descendent dans la rue, on les calmera avec de la dette gouvernementale.
Résumé: j’ai un mur devant moi mais j’accélère car je suis sûr que ma voiture va traverser le mur."
https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/09/01/annalena-baerbock-au-forum-2000-de-prague-peu-importe-ce-que-pensent-mes-electeurs-par-edouard-husson/
Merci Monsieur pour ce temps que vous consacrez à nous informer.
RépondreSupprimerVotre travail est utile et précieux.
Merci aussi de nous avoir fait connaître cette formidable jeune personne diplomate Russe.
Mes pensée vont régulièrement vers les personnes qui comme vous servent cette vérité dont nous avons tant besoin en ces temps sombres et toxiques qui, espérons-le précèdent de peu le temps de la récompense et de la joie.
Merci encore.
Je me joins à ces remerciements. Bon courage de la part d'un Asnierois qui n'a jamais voté pour ce régime de nouilles, et qui connaît l'Ukraine et la Russie. Votre blog est fort utile. Courage et amitié à tous ces pauvres civils qui trinquent depuis 10 ans.
SupprimerDans les merdias français, aucune infos sur l offensive Uk dans le sud, ni sur l opération amphibie sur la centrale de zaporija. L imposteur cocainomane et pederaste de l Élysée à tout noyauté et les gens y croient. Ils pensent voir bientôt l armée Uk défiler sur la place rouge hi, hi,hi, enfin ce qu il en reste bien évidemment. !!! Merci de nous tenir informé de la réalité du terrain, je fais circuler les infos au maximum.
RépondreSupprimerArticle du Monde Diplomatique septembre 2022.
RépondreSupprimerUn voluptueux bourrage de crâne.
"Le président Volodymyr Zelensky est-il aussi rédacteur en chef des médias occidentaux ? Ses vidéos quotidiennes donnent le ton, ses thèmes et anathèmes sont déclinés dans les heures qui suivent du New York Times au Monde en passant par Arte, Paris Match, les chaînes d’information continue et les radios publiques. Des livraisons d’armes occidentales traînent ? Libération relaie les doléances de Kiev auprès de l’Élysée : « L’aide militaire, notamment celle de la France, est bien en deçà de ses besoins » (20 juillet). L’intérêt des populations occidentales pour le conflit faiblit ? Une parlementaire ukrainienne s’en désole dans L’Opinion, ce qui permet à la revue de presse de France Inter d’amplifier son appel : « Elle supplie les médias occidentaux de ne pas oublier la guerre. Ils ont autant de pouvoir que les grands dirigeants, et si l’information se tarit Moscou va en profiter. (…) Oui, soupire le journaliste, il y a risque de lassitude, oui, la routine s’installe déjà. » La routine assurément : celle d’une chambre d’écho médiatique qui amplifie les informations favorables au gouvernement ukrainien avec autant de détermination qu’elle disqualifie tout ce qui pourrait le contredire..."
Pour rappel le livre L'opinion, ça se travaille de Serge Halimi .
Exemples à l’appui, du Kosovo à la Libye, ce livre rappelle comment les médias ont broyé l’information du public tout au long des vingt-cinq dernières années – et continuent de le faire. Ce qu’il décrit, loin de constituer une collection d’exceptions, est devenu la règle ; pas un dérapage, la norme.
Les mots sont importants. Des gens se font étriper de part et d'autre et Franc Sphyncter parle de "routine".
Supprimer"A l'Est, rien de nouveau"
Je viens de découvrir une série de Casus Belli sur la guerre de 100 ans. Déjà, en ces 14e et 15e siècles, les anglais, car c'est bien de ça qu'on parle, quand ils ne pouvaient gagner ni le guerre ni la bataille, faisaient ce qu'on appelait des "chevauchées" qui ne visaient que les "civils".
RépondreSupprimerChassez le naturel.....