Voici un nouveau point de situation des opérations militaires sur le front Nord du Donbass, où l'Etat Major russe, après la libération de Marioupol ait été actée, a concentré son principal effort offensif terrestre pour engager l'encerclement du principal corps de bataille situé sans le rectangle formé par les villes de Slaviansk, Kramatorsk, Severodonetsk et Lissitchansk.
Dans le précédent SITREP sur ce secteur, j'ai eu l'occasion de rappeler les enjeux stratégiques et les caractéristiques naturelle de cette région émaillée de villes industrielles fortes mais aussi de collines boisées et de rivières nombreuses, contrastant sensiblement avec la steppe pontique constituant le Sud du Donbass.
Depuis avril la ville d'Izioum et ses alentours proches sont sous le contrôle des forces russes qui l'ont transformé en base arrière de leurs opérations vers le Sud et en carrefour logistique de leurs ravitaillements venant du Nord. Lorsque l'Etat Major russe passe à la deuxième phase opérationnelle, ses effectifs dans ce secteur du front sont considérablement renforcés et réarticulés pour engager la capture des villes occupées par les forces ukrainiennes (alors que pendant la première phase opérationnelle, les résistance urbaines étaient juste contournées et isolées).
La stratégie globale qui semble se dessiner au vu des premiers axes d'efforts russes est à la fois une capture des défenses lointaines de Slaviansk, Severodonetsk, Lissichiansk, Kramatorsk et un enveloppement large à l'Ouest et au Sud pour:
1 / les couper leurs voies de ravitaillement, de renfort mais aussi de retrait,
2 / encercler le maximum d'unités dans un chaudron d'épuisement avant l'assaut,
3 / faire une jonction avec le front Sud pour un autre chaudron vers Donetsk.
1 / Du côté des forces russes
Environ 40 000 hommes 600 chars de combat, 1500 véhicules blindés divers, de l'artillerie et de l'aviation
Au vu du déploiement des divisions l'axe d'effort principal est bien celui déployé sur les 60 km de centrés dans la direction de Kramatorsk qui peut aligner, selon les modes opératoires de l'armée russe environ 22 Groupe Bataillonnaires Tactiques en 1ère ligne (env. 800 hommes/ BTG). Puis vient le secteur de Severodonetsk où les divisions présentent peuvent projeter 19 BTG vers l'avant et ensuite le secteur de Popasna plus au Sud avec 9 BTG en première ligne.
Côté logistiques les forces russes disposent de lignes d'approvisionnement courtes de 150 km environ et très bien protégées leur permettant de réaliser un flux continu de matériels pièces de rechange, munitions et personnels ainsi que des recomplétement et rotations d'unités fréquentes.
2 / Du côte des forces ukrainiennes
Environ 25 000 hommes, 500 chars de combat, 500 véhicules blindés, de l'artillerie, pas d'aviation
Du fait de leur stratégie défensive, les forces ukrainiennes sont dans des dispositifs de brigades autonomes articulées autour d'un bastion urbain principal et auprès desquelles des renforts d'artillerie, d'unités diverses, de brigades territoriales, de bataillons spéciaux nationalistes et d'unités spéciales du ministère de l'Intérieur ont été rajoutés. 6 à 7 nouvelles brigades seraient en cours de constitution rapide du côté de Dnipropetrovsk et Poltava.
Côté logistique, les forces ukrainiennes ont d'une part des lignes d'approvisionnement très longues, avec la plupart des dépôts stratégiques détruits et surtout sous la menace permanente de l'aviation et des missiles russes. détruisant convois et concentrations mais aussi ponts routiers et systèmes ferroviaires.
Ces chiffres sont bien sûr théoriques, s'appuyant sur les organigrammes de bataille des uns et des autres et même si les effectifs ukrainiens sont inférieurs en nombre, leur position défensive préparée rééquilibre le rapport des forces et il est donc nécessaire de projeter ce dernier dans le temps et l'usure des combats :Car chaque partie subit quotidiennement des pertes mais, la différence logistique qui est très en faveur des russes permet leur remplacement très rapide tandis que du côté ukrainien les effectifs opérationnels et matériels de combats continuent de présenter une courbe décroissante.
Les renseignements filtrant des communiqués nous apprennent par exemple que la 106e division parachutiste russe est allée vers l'arrière pour se reconstituer puis revenir en première ligne tandis que les unités ukrainiennes dont les pertes humaines et matérielles peuvent aller jusqu'à 40 %, restent et se recomplètent avec des unités territoriales et de réserves locales,
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Evolution des incendies de forêt dans le Sud Est de Krasni Liman entre les 1er et 4 mai |
- Du côté russe leur supériorité militaire en terrain libre est nette sur l'ensemble de ce front du Donbass, bénéficiant notamment d'un appui feu décisif fourni par l'artillerie et l'aviation, leur permettant de poursuivre une progression qui aujourd'hui privilégie la sécurité à la vitesse. Dans les zones urbaines dont la capture est décidée on observe entre cessez le feu pour permettre les évacuations humanitaires, des bombardements puissants sur les ceinture défensives extérieures suivies d'attaques terrestres où des forces spéciales spécialisées et expérimentées au combat en zone urbaine (Tchétchènes, Wagner) sont en pointe.
- Du côté ukrainien pour compenser un rapport de forces et de moyens défavorable, on observe un repli systématique dans des bastions urbains à partir desquels les forces ukrainiennes cherchent à gagner du temps à travers une guerre d'attrition à la fois militaire et propagandiste. En terrain libre, les ukrainiens tentent par des embuscades (menées principalement par une techno-guérilla antichar mobile) et des tirs de barrages d'artillerie, de freiner les forces russes par des pauses d'appui d'artillerie dans leurs progressions. A noter l'importance vitale à cette stratégie des aides matérielles et de renseignement militaire de l'OTAN (missiles antichars et antiaériens, géolocalisations).
Succès militaires russes importants
Pendant cette première semaine du mois de mai les forces russes ont obtenu des victoires décisives sur ce front Nord du Donbass, faisant s'emparant d'une série de verrous ukrainiens qui protégeaient l'accès à des localités des voies d'approvisionnement ou des axes de pénétration dans ce secteur.
Du Nord au Sud:
Dans la direction de Barvinkove (A)
Dans cette direction, les objectifs des forces russes sont principalement d'atteindre et couper les voies logistiques approvisionnant le corps de bataille ukrainien de Kramatorsk et d'engager le mouvement Nord de son encerclement, mais tout en sécurisant chaque pouce de terrain conquis pour ne pas se retrouver elles mêmes face à des attaques de flanc capables d'isoler leur avant garde (comme cela s'est produit en avril au Nord-Ouest de Nikolaïev sur le front de Kherson dans le Sud de l'Ukraine). La progression dans ce secteur est donc lente et concentrée sur des réductions des batteries d'artillerie ukrainiennes environnantes.
Dans la direction de Krasni Liman (B & C)
Dans ce secteur développé dans l'article précédent, l'encerclement de Krasni Liman et le franchissement de la rivière Donets continuent avec notamment du côté russe :
- Une capture de petites localités situées au Nord de Krasni Liman: Serednje et les parties Nord de Shandryholove et Novoselivka,
- Une poursuite des progressions russo-républicaines dans les quartiers Sud Est de KrasniLiman atteints au début du mois de mai,
- Une augmentation des concentrations et des attaques sur le verrou de Dibrova, qui contrôle le franchissement de la Donets au Sud Est de Krani Liman.
- Un engagement en première ligne des forces territoriales illustrant l'usure importante des unités régulières dont les effectifs ont été détruits parfois à 40 %,
- La permanence d'un appui d'artillerie fort qui peut encore (à partir du bastion de Slaviansk) mener des tirs de barrage sur des unités russes géolocalisées par les USA,
- Une petite guérilla antichar mobile et des destructions importantes des ponts visant à freiner au maximum les mouvements opératifs russes.
Dans la direction de Roubijnoe (D)
Au Sud de Severodonetsk, les forces russo-républicaines ont pris le contrôle de Voronove, à 5 km sur la rive gauche de la Donets et, 15 km plus au Sud de Nyzhnie, une localité située sur la rive droite de la Donets et à seulement 5 km de la route R66. Cette route majeure permet d'aller au Nord vers Lissichiansk dont la prise bouclerait l'encerclement de Severodonetsk et au Sud vers Pospana où une percée vient d'être achevée. Actuellement les forces russes poursuivent leur assaut sur Toshkivka la dernière localité entre Nyzhnie et la R66.
Dernière minute !
Des forces russes venant du secteur Nord ont pris le contrôle de Belogorovka une petite localité à l'Ouest de Severodonetsk, sur la route menant à KrasniLiman. La capture de cette localité poursuit la manoeuvre d'encerclement du secteur de Severodonetsk / Lissichiansk qui est tenu par environ 8 000 soldats ukrainiens.
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Malgré l'extrême difficulté de mener une offensive dans une zone urbaine fortifiée, les forces russo-républicaines réussissent à conquérir mètre après mètre les bastions. |
Dans la direction de Popasnaïa (E)
Au Sud-Est de ce front de Kramatorsk a eu lieu le succès le plus important avec la prise de Popasnaïa, une ville de 20 000 habitants à partir de laquelle la progression des forces russo-républicaines peut se poursuivre vers l'Ouest (vers Artemovsk) pour le mouvement Sud d'un grand chaudron autour de Kramatorsk qui rejoindrait le mouvement Nord de Barvinkove, ou plus modestement remonter vers le Nord pour opérer un petit chaudron visant les forces ukrainiennes de Severodonetsk/Lissichiansk. L'avenir nous le dira, mais on observe déjà une poussée des unités ayant conquis Popasnaïa vers le Nord.
La bataille pour Popasnaïa, occultée par l'hyper médiatisation du siège de Marioupol a été le théâtre de combats urbains très violents et qui ont duré pendant plus d'un mois (occasionnant des dégâts importants dans la ville). entre les forces ukrainiennes et les forces russo-républicaines qui pour leur assaut final se sont vues renforcées par des unités spéciales des forces Tchétchènes et du groupe "Wagner".
Réactions ukrainiennes limitées
Les forces ukrainiennes, tout en donnant une priorité à leur stratégie de freinage et de défense urbaine cherchent à obtenir des succès symboliques et à se donner "bonne figure" pour une communication propagandiste qui seule aujourd'hui peut tenter de cacher la misère d'une armée qui malgré des résistances honorables et des aides occidentales délirantes se délite de jour en jour.
Trois exemples récents montrant la communication propagandiste est devenue la seule bouée de sauvetage pour cacher le naufrage militaire de Kiev c'est :
- le narratif insensé prétendant que Marioupol résiste toujours alors que le dernier carré du régiment Azov n'est plus opératif et s'est juste terré au plus profond des souterrains d'Azovstal. Tout comme les évacuations des civils dont les médias ukro-atlantistes refusent de reconnaitre qu'elles ont été empêchées pendant des semaines par les ukrainiens, ces mêmes médias prétendent aujourd'hui que Marioupol résiste encore et subit un génocide de la part des forces russes au moment même où la population restée majoritairement sur place (je connais même plusieurs familles qui y retournent) célèbre la libération de sa ville, tout en pleurant les presque 5000 tués dans les bombardements et les combats
- cette avalanche de communiqués annonçant une contre offensive victorieuse à l'Ouest d'Izioum qui serait parvenue à seulement quelques kilomètres de cette ville qui est la clef de voûte des opérations militaires vers Kramatorsk. En réalité s'il y a bien eu des attaques ukrainiennes sur le front à l'Ouest d'Izioum elles ont été en revanche repoussées immédiatement par des tirs de barrages et des attaques aériennes. Ces actions ukrainiennes cherchaient peut-être à délester la pression offensive russe vers Barvinkove, ce qui n'a probablement pas été réalisée vu la brièveté de leurs actions et la grande concentration d'unités russes autour d'Izioum.
- Les attaques ukrainiennes menées contre le groupe de défense russe de l'île aux serpents au Sud Ouest d'Odessa, par des drones d'attaque Bayraktar TB2 qui revendiquent la destruction d'installation radar, d'un MI8 et d'un troisième patrouilleur Raptor (et non confirmée de la frégate "Makarov"). Ces attaques malgré le tapage médiatique qui est organisée autour d'elles par Kiev (et qui fait même douter de leur version) restent des succès mineurs (et qui ont couté très cher aux forces les ayant mené) et surtout sans aucune incidence sur les opérations terrestres. Cependant elles confirment rétroactivement 2 choses très importantes :
1 - L'importance du croiseur amiral "Moskva" coulé le 13 avril dernier et qui était le dôme antiaérien unique de la flotte russe de la Mer Noire à l'Ouest de la péninsule de Crimée, avec ses missiles S300 embarqués. Cette destruction a été revendiquée par Kiev suite à une attaque de missiles Neptune renseignés par des Bayraktar TB2 sauf que...
2 - Alors que la propagande ce Kiev inonde les réseaux de vidéos des attaques récentes sur l'île aux serpents prises par les TB2 engagés, pas une seule image n'est encore apparue concernant le Moskva, confirmant par défaut que la théorie de sa géolocalisation par les ukrainiens est un mensonge mais qu'elle était bien le fait de moyens aériens de l'OTAN.
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Obusier automoteur russe bombardant des positions ukrainiennes en défense de Kharkov |
On doit cependant, pour être honnête dans l'analyse, créditer Kiev de quelques succès militaires obtenus à l'Ouest et au Nord de Kharkov en reprenant quelques villages aux forces russes dont certaines ont préféré se retirer sur la rive droite de la Donets dont les nombreux ponts détruits les menaçaient d'un encerclement. Ces faibles avancées ukrainiennes du côté de Kharkov sont en relation avec le front de Kramatorsk qui a capté une partie des forces russes qui y étaient déployées, n'y laissant qu'une dizaine de Groupes Bataillonnaires Tactiques (BTG). Le but de ces opérations ukrainiennes autour de Kharkov est multiples :
- Faire reculer au delà de leur portée les batteries d'artillerie russes bombardant les défenses de la ville, et atteindre les frontières avec le Russie, objectifs en cours,
- Pousser plus à l'Ouest vers Koupiansk pour couper une des voies logistiques principales approvisionnant Izioum, objectif utopique vu la supériorité aérienne russe,
- Offrir des images positives à la propagande ukro-atlantistes pour justifier une augmentation des aides occidentales et inventer de nouveaux charniers russes.
REMARQUABLE compte-rendu, comme toujours !!! S'agissant des pseudo "charniers" à charge des Russes, le JT de France 2, outre une évocation des célébrations du 09 mai à Moscou ... "compensée" par un "numéro" du SINISTRE CLOWN Zelensky, apparaissant, SEUL, au centre d'une avenue de Kiev, en treillis de combattant , s'est répandu en "larmes de crocodile" relativement au prétendu "crime de guerre" dans une école pour enfants incendiée par ... les Russes, bien sûr ... (je n'ai pas noté l'endroit dont question) ...
RépondreSupprimerBonjour M. Castel
RépondreSupprimerLes 8 bataillons qui seraient en train de se reconstituer vers Dniepro, avez vous une idée de quoi ils sont constitués( conscrits?territoriaux? Retaillés?)?
Serzient ils en prevision d'une nouvelle ligne de defense sur le Dniepr ou pour être jetés dans la fournaise?
Comment les Ukies et surtout leurs maitres peuvent ils sacrifier ainsi leurs meilleures troupes. Une fois neutralisées il n'y aura plus grand chose à opposer aux Russes, non?
Enfin, la presence de 777 US sur le Donbass n'est pas si surprenante. Il est à peine plus gros qu'un mortier de 120, moins de 4 tonnes. Il ne nécessite pas de moyens logistiques considérables pour être transporté. Il se camoufle facilement et je suppose que les US pnt complaisamment fourni les excalibur avec.
C'est de ça qu'ils se sont servi pour bombarder l'ile au Serpent à partir de la côte (+40km).
Je suppose qu'ils vont être une priorité à traiter.
On peut faire confiance aux Russes pour gérer ça. :)
Je ne comprends pas pourquoi les soldats ne se rendent pas.
C'est vaillant leur combat. Mais ça ne sert pas leur pays.
Mourir pour Soros et Clinton... Quand même...
Merci pour ces infos.
Nous ici, on est comme dans une casemate à subir un bombardement constant de propagande en serrant les dents.:)
Pas dangereux, certes. Mais pénible. Trés.
Bonsoir
Bonjour. En relation avez les dernières phrases de votre texte, moi ce que je ne comprend pas du tout depuis le début, c'est que même les Russes comettent l'erreur d'honorer du terme de 'nationalistes', ces ukrainiens qui sont les larbins des intérêts américains. Ils serait plus juste et convenable d'être péjoratif, et de les affubler comme : les 'dits-nationalistes' Ukrainiens.
SupprimerDe ce que j'en déduis, ils ne se rendent pas car pris entre plusieurs feux complexes à esquiver:
Supprimer- La même propagande, aussi stimulante pour eux qu'exaspérante de l'autre côté.
- Une loi a été votée en... février 2015 de mémoire, ordonnant, par les armes s'il le faut, l'empêchement des désertions. On l'a constaté plusieurs fois, ces menaces peuvent être mises à exécution.
- Si la propagande agit par fierté résistante, elle agit aussi par la peur. On a, là encore, pu constater chez des prisonniers ukrainiens la surprise des bons traitements qui leur ont été réservés. Les commandements projettent a priori le spectre de l'inversion accusatoire chez leurs ennemis. Au final, entre se faire flinguer dans le dos, mourir au combat ou subir la torture russe, ils choisissent peut-être l'option la plus longtemps viable dans leur esprit...
- N'oublions pas la distribution pharmaceutique gratuite de type (drogue antidouleur aux vertus stimulantes au nom oublié).
De l'autre côté, on reçoit aussi des témoignages de soldats abandonnés par leur commandement, aux effectifs décimés, survivants désœuvrés, refusant de se jeter dans la gueule suicidaire qu'on leur ordonne et suppliant de se faire intégrer dans d'autres compagnies... Et autres ras le bol...
Un cocktail de tout ceci pourrait offrir un début d'explication de leur implication acharnée.
Vu la résistance sur la ligne de front qui parfois est désespérée, je pense que les ukro-atlantistes veulent croire encore pouvoir tenir les positions actuelles et se faire renforcer par les nouvelles brigades et les nouveaux équipements occidentaux (ils ont le droit de rêver). En attendant ils cherchent à gagner du temps pour que les nouvelles unités soient opérationnelles et rejoignent le front. Ceci dit, la perspective à moyen terme (après la libération complète de Donetsk et Lugansk d'une ligne de front sur le Dniepr est plausible et c'est pour cela qu'une offensive russe remontant depuis Kherson vers Krivoï Rog (objectif économique majeur produisant 10 % du PIB) le long de la rive droite du Dniepr mettrait à mal cette stratégie d'arrêt fluvial.
SupprimerQuant aux résistances "jusqueboutistes" des soldats ukrainiens, elles ont plusieurs explications cumulées que j'évoque brièvement plus bas, en plus de cette missiob prioritaire de gagner du temps et chercher à user les forces russes
Quant au précèdent commentaire évoquant l'emploi sémantique du "nationalisme" je pense aussi pour ma part qu'il existe à notre époque post-moderne une confusion entretenue entre le nationalisme idéologique et le sentiment patriotique. Tout personne "normale" (même si c'est en diminution) éprouve à des degrés différents un lien charnel avec sa terre pour lequel il est prêt à se battre ou à rester sur place malgré les dangers. Cela relève d'un sentiment naturel, universel et respectable, même chez l'ennemi. Quand au "nationalisme" je reste éloigné le plus possible de ses parangons de papier même s'il prétendent servir la cause que je défends, car il relève toujours d'un fantasme figé servant une communauté particulière de pouvoir... et pour laquelle doivent se sacrifier les patriotes souvent manipuler par sa propagande !
SupprimerLorsque la Guerre survient, les nationalismes clivants et communautaristes voient leurs narratifs artificiels des intérêts se dissoudrent dans le grand élan patriotique que ne défend pas des idéologies mais l'Union sacrée des idées.
Laissons le feu de paille que va imencablement provoquer l'afflux massif d'artillerie guidé de 155mm et soyons patients. La durée de vie des matériels fournis par l'otan est faible au vu de leur diversité et de leur complexité d'entretien.
RépondreSupprimerMerci Erwan.
RépondreSupprimer👍
SupprimerDe bonnes nouvelles ! La paix reviendra espérons-le bientôt dans le Donbass. Encore merci pour votre travail d'information et votre objectivité.
RépondreSupprimerPourquoi les soldats ukrainiens ne se rendent-ils pas ? J'y vois trois explications possibles :
RépondreSupprimer1. Ils sont complètement aveuglés par la propagande de leur gouvernement et croient qu'il leur suffit de tenir encore quelques jours pour que les armes "magiques" envoyées par l'Occident renversent le cours de la bataille ;
2. ils sont conscients de la défaite qui se profile, mais ils continuent à se battre par patriotisme ou par fidélité à leurs chefs et à leurs camarades. L'histoire française regorge de combats perdus de ce type (Camerone, Bazeilles, Sidi-Brahim, Dien-Bien-Phu) ;
3. Ils savent qu'ils n'ont aucune chance et ils aimeraient bien se rendre, mais leurs officiers hautement politisés, dont beaucoup proviennent des bataillons néo-nazis, sont prêts à les descendre à la moindre tentative. De plus ils font circuler des rumeurs sur les traitements épouvantables que leur feraient subir les Russes. Il y a des témoignages de prisonniers ukrainiens tout étonnés d'être bien traités par les Russes.
Tout ceci explique que les redditions soient peu nombreuses, malgré les incitations russes incessantes, par haut-parleur ou par tracts...
Quand on écoute les témoignages des prisonniers, on perçoit véritablement un endoctrinement basé sur neutralisation de la volonté de reddition. Tous disent que leur commandement leur a expliqué que les russes faisaient en gros comme eux, pas de prisonniers...Difficile pour eux de prendre la bonne décision sachant que leurs choix n'est pas libre et éclairé.
SupprimerLa raison est pourtant simple, la culture ukrainienne est matraquée par le Kremlin depuis plusieurs siècles par l’intermédiaire de nettoyages ethniques à plus ou moins grande échelle. La société russe de son côté est l’antithèse de la liberté si chère aux ukrainiens, les notions d’opposition politique et de démocratie y sont inconnues ou violemment étouffées. Ces deux éléments cumulés expliquent pourquoi la reddition n’est pas une option, ils doivent combattre et ne baisseront pas les armes face à l’obscurantisme russe.
SupprimerHa, ha, ha, merci pour le rire du matin. Forcez pas trop sur la colle à rustine quand même. Excellent, la tradition démocratique de ceux qui aiment les marches au flambeau et les tatouages SS. Et pour mémoire, l'Ukraine est une création artificielle de 1922, ni une nation, ni histoire commune ni même de langue commune.
Supprimerje rappelle que ce sont pas les Russes qui ont sorti tout l'or de la banque Ukrainienne mais bien les marines US en 2014 (et à votre avis il est où l'or?...), et la notion de liberté les Ukrainiens n'en connaissent plus le concept vu qu'ils sont devenus, les pauvres, une colonie, un immense laboratoire yankee au même titre que l’Allemagne
SupprimerJe plussoie à tous les commentaires sauf bien sûr le petit vomi russophobe de l'anonyme de 02:12 que j'ai voulu publier pour montrer combien le fanatisme idéologique mène au crétinisme intellectuel, et la question posée initialement est en effet complexe.
SupprimerRetirons tout d'abord les soldats politiques qui sont essentiellement des fanatiques servant une idéologie avec des armes. Lorsqu'un soldat se bat il est fréquent de le voir se battre "jusqu'au bout" et même au delà de ses limites supposées et connues et cela n'est pas forcément le fait d'un fanatisme quelconque mais de l'environnement du combat lui-même
La guerre est animé par 3 composantes : la raison (politis) la passion (peuple) et l'honneur (armée) et le simple soldat, en conscience ou manipulé, se retrouve sous l'influence de ces 3 forces animant un conflit au delà de ses racines économiques, idéologiques, géopolitiques qui souvent sont déformées voire cachées par la propagande.
Et à l'intensité psychologique et physique des combats, la fonction vitale que chacun tient au sein de son groupe, la dimension survivaliste du combat... se rajoutent effectivement le conditionnement propagandiste, l'obéissance et la discipline. qui font que les soldats se battent jusqu'au bout.
Dire de tous les soldats ukrainiens se battant avec rage jusqu'à la dernière cartouche que ce sont des fanatiques nazis est une une simplisme de jugement autant que de dire comme l'autre urluberlu que c'est parce qu'ils se battent pour la sainte démocratie (l'histoire regorge de milliers de redditions de soldats des "démocraties" occidentales).
Très rares sont les soldats qui, dans le feu des combats, se battent pour un idéal fantasmé. Le soldat au milieu de la boue, du sang et de la merde se bat d'abord pour rester en vie en tuant avant d'être tué, pour ses camarades dans une protection mutuelle, pour l'uniforme qu'il porte et la fonction sociétale qu'il incarne. Et ceux qui se rendent, quelle que soit la cause défendue ou l'idéal servi trahissent simplement leur fonction et leur honneur.
Merci pour ce que vous publiez ça fait du bien d entendre des paroles intelligentes et un autre son de cloche que ce que nous donne à voir les médias pourrisen France tout est à charge contre les Russes
SupprimerQuestion: les équipes de servants de M777 sont elles composées d'Ukrainien. S'ils s'en servent comme de vulgaires 155, non seulement l'intéret est moyen eu égard à la cadence relativement faible, mais déjà, il faut deux bons mois pour former une équipe et je ne parle pas d'une batterie entière avec son pc de tir. On ne forme pas les gens comme ça.
RépondreSupprimerEt s'ils exploitent les capacités de pointage les plus pointues et les excalibur, on ne va pas me dire que soldats, sous off et officiers sont formés en un mois ou deux.
Je ne suis pas artilleur mais les obusiers de l'OTAN avec leurs munitions standards sont des armes classiques et la formation opérationnelle des artilleurs ukrainiens certifiés sur obusier de 155mm US tractés me semble réaliste dans des délais très courts.
SupprimerCependant il y a effectivement les cas particuliers des munitions spéciales ("Excalibur" pour le M777 et "Bonus" pour le "Caesar") qui selon moi demandent une formations plus techniques et aussi pour les obusier automoteurs la formation sur l'engin accueillant l'arme (conduite, entretien, réparation...) qui demande selon moi un accompagnement plus long.
On peut donc raisonnablement sans affabuler imaginer des personnels de l'OTAN "mis en disponibilité" servir officiellement à titre privé et volontaire dans les unités d'artillerie ukrainiennes, pendant au minimum le temps de la formation et certification... voire d'engagements opérationnels; avant de rentrer chez eux retrouver leur cursus militaire officiel. Pratique courante au sein des Société Militaires privées tel que "Academi" par exemple (ex "Blackwater")
Merci Erwan pour ce compte rendu . J'ai une question .
RépondreSupprimerComment jauger vous le soutien de la population libéré/conquise par les russes et pro-russes ?
Vous paraissent t'ils fiables dans leur ensembles ? Du moins suffisamment pour étirer les lignes .
Pour faire un parallèle hasardeux mais qui tactiquement à énormément coûter, donc c'est plus le principe que la comparaison qu'il faut prendre en compte; en Afghanistan la coalitions n'osez aller trop au nord pour éviter de devoir protéger des lignes d'approvisionnement trop longue en territoire dit hostile . Et surtout il y avait cette peur d'alimenter en arme la guerrilla des talibans .
Ressenter vous une sorte de mefiance des russes et republicains envers la population dite ukrainienne ?
J.C
Majoritairement les populations libérées sont satisfaites de voir les forces ukrainiennes partir. Il y a bien sûr une tristesse vis à vis des destructions et des pertes que cette libération provoque inévitablement mais la mémoire historique et la capacité de résilience des peuples restés unis permettent de vaincre l'amertume.
SupprimerBien il y a aussi des personnes qui ont fui vers l'Ukraine, soit par conviction politique, par intérêt personnel ou par opportunité familiale. Les pro-ukrainiens cependant sont minoritaires et on pourra répondre à votre question précisément lorsque la situation sera stabilisée ( je connais personnellement plusieurs familles qui sont revenus à Marioupol dont 2 venant de Zaporodje dans la partie contrôlée par Kiev)
Ce qui sera intéressant également c'est les statistiques démographiques par tranches d'âge des quelques milliers d'habitants ayant choisi de vivre finalement du côté ukrainien Je fais le pari que ce sera surtout les jeunes, sans grande culture politico-historique et surtout addictes aux mirages consuméristes occidentaux.
Votre remarque sur la problématique de l'étirement logistique est juste même si elle a plus d'ampleur immédiate en Afghanistan où le terrain montagneux fréquent ralenti les déplacements.
Enfin, concernant le relationnel psychologique vis à vis des ukrainiens Je n'ai pas vu une acrimonie ou méfiance relevant d'un sentiment xénophobe ou vengeur. Par contre oui, il y a une extrême prudence vis à vis des mouvements de réfugiés, car nombreux sont les combattants et collaborateurs radicaux-nationalistes qui cherchent à s'y fondre pour s'échapper des zones libérées.
Mais aucune haine, au contraire les populations libérées sont considérées et se considèrent comme russes et bénéficient de toutes les attentions fraternelles. Lorsque je fais mes visites humanitaires régulières pour aider en ce moment des enfants de Marioupol blessés et leurs familles, je rencontre un élan de générosité incroyable de la part des habitants de Donetsk pourtant eux aussi très impactés par la guerre.
L'idéal serait un missile nucléaire pour leur apprendre à vouloir ressusciter le nazisme politique et militaire ... D'abord , ce cirque cesserait immédiatement , comme le Japon en 45 après les deux bombes , ensuite cela démontrerait au monde une bonne fois pour toutes qu'il ne s'agit pas de rigolade et que ce Nouvel Ordre Mondial que d'aucuns à l'ouest essaient d'imposer au reste du monde n'aura pas le dernier mot , jamais . Arrivent parfois de ces moments dans l'Histoire où il faut avoir le courage de ses convictions et de sa détermination , sans pitié et sans que la main tremble , face à l'horreur ou la bête immonde si l'on préfère ...
RépondreSupprimerBrillante idée. J'espère qu'il ne vous a pas échappé que les Russes évitent les bombardements de villes et les massacres de civils. Quel démon débile pourrait bien les pousser à massacrer des millions avec l'arme atomique.
SupprimerEt si vous pensez que la direction russe manque de courage et de détermination, franchement, personne ne peut rien pour vous.
D'autant plus que le Japon était exsangue dans cette période et qu'il a été établi que les 2 bombes n'ont servi qu'à assassiner inutilement une population civile et en aucun cas elles n'ont été un déclencheur de capitulation japonaise, tout simplement parce qu'ils s'apprêtaient à le faire.
SupprimerJ'espère qu'il ne vous a pas échappé à vous surtout qu'à ce jour et depuis 2014 , ce sont déjà des centaines de milliers de civils qui sont morts du fait de cette guerre , n'est-ce pas ... Un missile nucléaire tactique rasant une ville de 30 000 habitants calmerait une bonne fois pour toutes ce régime ukrainien nazifié ; un missile nucléaire tactique ne rase pas une région entière ni ne cause des millions de morts , si vous l'ignorez , je vous l'apprends ... Les Ukrainiens de l'Ouest ont fait leur choix ; c'est de leur responsabilité ; ils ont nazifié ce pays , ils étaient en passe de commettre un génocide dans le Dombass juste avant que la Russie intervienne pour l'empêcher ; ils continuent à causer des massacres en masse des populations civiles russophones partout sur le territoire ; ils prennent les gens comme otages et boucliers humains , et , le pire encore , ils ne cessent d'appeler l'Occident à leur fournir des armes pour continuer leurs ignominies contre ce peuple russophone , et d'appeler également le monde à intervenir militairement et de ce fait induire un conflit mondial qui ne serait à terme que nucléaire ; vous permettez qu'en regard de tout ceci , les Russes y mettent un terme immédiatement en rasant au nucléaire tactique une ville de 30 000 habitants ; il vaut mieux 30 000 morts d'un coup et une ville rasée qu'une guerre mondiale qui détruirait l'humanité ou même cette guerre qui a déjà fait des centaines de milliers de morts civils et qui , en perdurant de la sorte , va en faire des millions ... Vous préférez sans doute des centaines de milliers voire des millions de morts civils hors nucléaire par cette guerre qui ne va pas se terminer de sitôt dans ce cas à 30 000 morts et une ville une seule rasée par le nucléaire et dans ce cas une guerre terminée immédiatement , c'est votre choix ... La guerre , c'est de la merde , mais quand c'est déclaré et qu'en face il y a des fous-furieux qui veulent entraîner le monde dans une déflagration générale , il faut être sans pitié et savoir prendre ses responsabilités , c'est à dire faire le choix le moins pire , et le moins pire en l'espèce , c'est un missile nucléaire tactique pour mettre un arrêt immédiat à ce danger global généré par une clique politicienne , militaire et paramilitaire ukrainienne immonde de l'Ouest du pays , et absolument irresponsable et dangereuse tant pour ce territoire tout entier que pour le monde tout entier également .
SupprimerNon il faut savoir raison garder, les réactions militaires russes, malgré les importantes mais inévitables destructions urbaines observées restent mesurées et les effectifs modestes ainsi que la stratégie des frappes de précision engagée dans la profondeur ukrainienne montrent bien que Moscou ne veut pas voir le conflit échapper à son contrôle.
SupprimerConcernant l'arme nucléaire russe dont beaucoup de commentateurs et analystes font mention, même si a nouvelle doctrine nucléaire russe (juin 2020) prévoit l'initiative nucléaire tactique ponctuelle en cas de rupture stratégique, cela reste un "ultima ratio" existentiel et en aucun cas une arme de punition ou de vengeance.
Le général Le May a ravagé l'île principale du Japon et Tokyo en particulier , employant pour cela l'aviation et l'équivalent en bombes incendiaires de 20 fois les bombes d'Hiroshima et de Nagasaki ; les Japonais ne capitulaient pas , malgré qu'au nord ils étaient écrasés par les Soviétiques ... Le choix des bombes a été décisif ; sans elles , les US auraient débarqué sur l'île principale mais au prix d'un million de soldats tués et sans doute plusieurs millions de civils japonais tués également ... Les deux bombes ont épargné des millions de vie en mettant un terme immédiat à cette guerre , des millions de vies tant du côté US que du côté japonais , et aujourd'hui encore , le Japon ne le reproche pas aux USA et est même et désormais leur allié depuis 1945 ... Pour répondre à Erwan , si les Russes sont mesurés depuis le début de ce conflit ouvert , les Ukrainiens le sont-ils , eux , vis à vis des populations civiles et de leur folie et de leur obstination à vouloir par tous les moyens internationaliser ce conflit , en faire une guerre mondiale , voilà la question ... La guerre , c'est de la merde , mais quand c'est la guerre , c'est la guerre , ce n'est pas un jeu , il faut frapper fort pour terminer vite !
SupprimerMerci
RépondreSupprimerBonjour Erwan,
RépondreSupprimerConcernant le Moskva, CNBC a laissé fuiter l'information que ce sont bien les US qui l'ont, comme les pcs de commandements des généraux russes, géolocalisé en temps réel pour les ukrops (https://www.cnbc.com/2022/05/05/us-intel-helped-ukraine-sink-russian-flagship-moskva-officials-say.html).
Heureusement le gros de l'équipage a néanmoins pu être sauvé.
Par contre, bien que je ne sois pas expert en la matière, je suis assez d'accord avec cet article (https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/pourquoi-le-navire-moskva-a-coulé/ar-AAX3Lbh) qui conclut que le Moskva, comme la plupart des navires russes, dont tous ceux en mer noire, n'avait pas de moyens dignes de ce nom d'assurer sa propre défense aérienne et que, tant que cet état de fait persistera, il vaudrait mieux que les bâtiments restants demeurent hors de portée de missiles ou sous protection de défenses terrestres.
Y a quand même des zones d'ombre sur le Moscwa. Sur la seule photo disponible au public, on ne voit absolument aucun dégât sur le haut de la coque et encore moins sur le pont. Or sur toutes les photos qu'on a de missiles sur un navire de cette taille, exocet, starspread, on a un gigantesque trou ovale entourré de métal déchiré avec un impact dans le tiers haut de la coque avec des degats jusque vers la passerelle.
SupprimerJe note que où que ce soit, en occident ou en Russie, aucun officier de marine ne s'est publiquement exprimé sur la chose . Que des "analystes" civils ou des cadres d'autres armes. Ou des pilote d'aeronavale.
Mais pas d'officier de marine.
Comme je l'ai mentionné dans l'article consacré au Moskva, la thèse de l'accident bien que peu probable (il aurait fallu une accumulation d'erreurs, de malchances et d'avaries exceptionnelles) est toujours possible. Ensuite, concernant la thèse d'une attaque subie, l'activité des ressources aériennes étasuniennes dans ce secteur à ce moment précis est visible, même sur les suivi des radars civils. Quel rôle ont-ils joué ?: renseignement passif, brouillage de la défenses radar, guidage des missiles ... On le saura bien assez tôt.
SupprimerIl y a aussi la possibilité du sabotage. Que je vois assez mal dans un navire en zone de guerre, mais bon...
SupprimerIl ne faudrait pas que l'OTAN ait comme idée pour les nouvelles brigades et si elles disposent de suffisamment de matériel, de mener une offensive au nord de Kharkov pour entrer en territoire russe
RépondreSupprimerAu sujet de la propagande et fausses infos elle sont surtout de la méthode Couet principalement à destination du public anglo en premier, avec versions pour différents langues européennes. Mais cela n"a aucun impact concret.
Récemment la propagande s'est même pris les pieds sur le terrain avec la publication du témoignage d'une rescapée d' Azovstal s'en prenant aux ukrainiens. Sur Der Spiegel ils ont retiré la vidéo ensuite, et chez Reuters ils l'ont tronqué, mais trop tard discrédit infligé et vidéo complète disponible en ligne.
Aussi les docus de Erik Tegner, qui vous a rencontré, et ceux de l'anglais Graham Phillips, ainsi que le travail de Christelle Néant atteignent une portion grandissante du public.
Sur Youtube, les moyens-orientaux, africains, maghrébins de la francophonie, sont massivement pro-russes et nullifient dans les espaces de commentaires les discours officiels des émissions des LCI, FranceInfo, etc.
Sur Telegram plusieurs chaInes diffusent en russe des brèves sur les avancé es russes en y incluant du visuel choc, photos de cadavres de soldats ukres, etc. Ces chaines ont un impact sur la population ukrainienne à terme.
Bref, la propagande otan importe peu infinem
Par contre, Scholz le chancelier allemand a récemment déclaré que l'UE n'acceptera pas une paix imposée par la Russie à Kiev. Entrendre: l'idée américaine de maintenir un front indéfiniment.
Je ne sais pas s'ils ont suffisamment de chair à canon pour cela, et le reste du pays ne sera pas gouvernable, les ukrainiens devraient fatiguer.
J'ai l'impression que les Russes ne sont pas très inquiets de la livraison d'armes lourdes par l'Occident. Poutine avait menacé d'une riposte foudroyante. Or elle s'est limitée aux bombardements sur le sol ukrainien. J'aurais imaginé l'attaque d'un des avions radar US qui volent au-dessus de la Pologne et de la Roumanie, des cyberattaques... A moins que le récent sabotage des lignes internet en France, simultanément en quatre sites différents, soit une attaque russe, d'ailleurs il n'a toujours pas été revendiqué...
RépondreSupprimerPeut être que Poutine n'a pas envie de faire subir de suite une guerre avec l'OTAN. Abattre un avion sur le territoire de l'OTAN est une déclaration de guerre. Déjà, abattre en Ukraine, un avion de l'OTAN livrant du materiel militaire...
SupprimerVous remarquerez d'ailleurs que les Russes n'ont pas déclaré de no fly zone sur le pays.
Avant de shooter un avion sur un état de l'OTAN, il y aura d'abord une attaque (,EW?) sur un avion cargo.
Et ça n'arrivera peut-être pas.
Ça fait plusieurs fois que les Russes préviennent.
Je partage la précédente réponse car même si les évidences s'accumulent concernant la participation offensive du renseignement électronique de l'OTAN, ses ressources restent à l'abri juridique des frontières nationales ou dans les espaces internationaux. il faudrait avant d'engager les avions espions étasuniens les faire rentrer en Ukraine et apporter la preuve irréfutable de leur engagement dans le conflit comme belligérant (car le statut juridique de "non-belligérance" n'existe pas)
SupprimerQu est ce que c est bien expliqué. Merci.
RépondreSupprimerMerci Mr castel.
RépondreSupprimerMerci, toujours aussi précis et très solide face à la propagande occidentale qui nous rabat les oreilles avec des analyses à la "Gamelin". Quelle tristesse de devoir assister à la d'échéance d'un pays comme la France.
RépondreSupprimerbonjour Monsieur
RépondreSupprimermerci pour toutes ces infos,
je voulais vous demander si il existe de emetteurs ondes courtes du gouvernement russes en francais,comme quand j'avais 18 ans on ecoutait 'radio moscou',si oui quelles frequences svp?pas fm qui ne peuvent etre reçues loin.
j'ai cherché en soirée rien trouvé,l'ambassade n'a pu rien me dire.
pour info le site du ministere de la défense russe ou il y avait un bilan quotidien,n'est plus accessible depuis quelques jours,meme ave tor
salutations merci
Bonjour Erwan,
RépondreSupprimermerci pour ce point de situation régulier.
Que pensez-vous de l'option consistant pour l'OTAN à "envahir" l'Ukraine, notamment le sud et la région d'Odessa, en s'arrêtant avant la confrontation avec les russes. Est-ce que selon vous les russes continueraient ou stopperaient ? Est-ce que cela signifierait un échec complet des plans de guerre des russes qui sont de couper l'accès à la mer des ukrainiens, ou bien peuvent-ils déjà être satisfaits de la continuité territoriale entre la Crimée et le Donbass ?
Oui j'ai vu pas mal de commentaires sur cette possibilité qui fait penser à l'intervention turque dans le territoire kurde syrien. Mais je pense que l'OTAN a plusieurs options avant celle ci qui acterait la confrontation directe de l'alliance avec la Russie, et la plus plausible et même tentante serait une provocation puis intervention en Transnisstrie, cette République séparatiste pro-russe d'une Moldavie qui ne fait pas partie de l'OTAN. Cela permettrait comme pour les interventions de la Turquie ou de la France d'intervenir sans impliquer officiellement une décision ou un statut juridique collectif. On peut imaginer par exemple un chaos organisé pour ensuite une intervention d'une force de pacification polono-moldave.. Mais cela ne règle pas la gestion de la présence russe dans ce territoire (1500 soldats environ).
SupprimerVoilà pourquoi je pense à une intervention éventuelle de l'OTAN mais par proxy ukrainien.
Je ne vois pas la direction russe accepter de voir malmener ses soldats sans rétorsion immédiate
SupprimerJe me rappelle qu'au plus bas de sa faiblesse, quand la Russie avait envoyé ses paras sur l'aeroport de Belgrade, ça avait méchamment calmé certains.
Or la Russie est incommensurablement plus forte aujourd'hui.
Malheur à la Moldavie, la Roumanie, la Pologne ou tout autre pays qui se mettrait à tuer des soldats russes en Transnitrie. Une pluie de Zircon...
Bonjour,
RépondreSupprimerd'abord merci pour cette analyse.
Ce soir (11/05/22) Xavier Tytelman vient de publier une nouvelle vidéo sur la situation militaire.
Allez-vous la regarder ? Je vous préviens qu'il faut faire abstraction des omissions qu'il fait sur les crimes de guerre ukrainiens dans le Donbass et qu'ils ont fait à Marioupol.
Mais je pense que par honnêteté intellectuelle il est nécessaire de prendre connaissance de son point de vue et si possible d'y répondre.
J'ai en particulier noté l'avis totalement opposé entre vous et lui lorsque vous écrivez ceci : "Car chaque partie subit quotidiennement des pertes mais, la différence logistique qui est très en faveur des russes permet leur remplacement très rapide tandis que du côté ukrainien les effectifs opérationnels et matériels de combats continuent de présenter une courbe décroissante."
Il affirme que c'est l'inverse qui est vrai, en disant que l'armée russe utilise de plus en plus de vieux matériel dépassé et que l'armée ukrainienne ne fait que se renforcer considérablement par de l'armement lourd occidental.
Et il parle de la lenteur de l'avancement global sur la carte. (même si je sais qu'il faut relativiser)
Merci pour vos informations en plus du reste que vous faites sur place.
Ce Thielemans est un ignare. Qu'il s'occupe éventuellement d'avion mais qu'il arrête de se prendre pour un expert alors qu'il se contente de répéter verbatim comme un perroquet l'intégralité du point de vue de l'OTAN.
SupprimerUn rapport US, pas Russe parle d'un "casualties ratio" de 1/10-15 depuis le début de la 2e phase. C'est à dire qu'à chaque Russe qui tombe,vmort, blessé ou prisonnier de 10 à 15 Ukies subissent le même sort.
Qu'est ce qui lui permet de dire que les Ukies se renforcent alors qu'ils en sont à enroler de force les unités de la garde territoriale. Des gens de 18 à 62 ans, souvent avec des problémes de santé, qui arrivent souvent en civil dans les tranchées.
Mettre des civils dans un trou avec un flingue et leur ordonner de résister jusqu'à la mort, ok, ça peut servir. Mais ça ne pèse par lourd face au matraquage permanent de l'artillerie et à la superiorité aerienne
Mais ça ne peut en aucun cas constituer une armée de trois a quatre cent mille hommes capables d'une offensive pour repousser les Russes. L'armée ukrainienne perd son sang. Ce sont les meilleures unités qui sont détruites.
Si ce Jean Foutre considere que les Khalibr, les Kinjal, les Zircons sont du matériel démodé personne ne peut rien pour lui. C'est n'importe quoi. Les Russes ont du materiel parfaitement adapté a la situation.
Et ils utilisent à peine de 5 à 10% de leur materiel total. Il ne s'agit pas de pénurie mais de choix.
D'ici trois semaines on devrait y voir plus clair. Un sol bien sec, un ciel clair, un ennemi ayant subi deux mois incessant de bombardements et de pertes, des ukies qui se sont aventurés bien hasardeusement en terrain découvert au Nord et à l'Est de Kharkov et traversant inconsidérément le Donetz...
Et peut-être carrément le franchissement du Rubicon par les Polonais....
N'oubliez pas SunTzu: il peut etre capital de paraitre faible.
Thielemans, en octobre 41 vous aurait dit que les Russes étaient foutus. En fait Joukov preparait 700000 Siberiens pour une contre attaque dévastatrice qui aurait pu être definitive sans le genie militaire allemand qui leur permis de survivre à ce terrifiant hiver.
Et en novembre 42, il vous aurait dit pareil. Foutu les Russkofs à Stalingrad. Sauf que là encore, Joukov preparait la terrible offensive qui suivit.
Ne perdez jamais de vue que ce n'est pas l'Ukraine l'adversaire. Gagner et finir maintenant la guerre d'Ukraine, même dans les meilleures conditions ne résoudrait rien
Cher Erwan,
RépondreSupprimerJ'ai vraiment l'impression que les Russes font trainer exprés.
Une chose est certaine, c'est que quoiqu'ils fassent depuis 2013, les Russes sont toujours,:toujours surprenant et pas où on les attend.
Personnellement, je veux bien toutes les explications du monde sur la difficulté à percer, sur l'héroïsme du biffin ukrainien, sur le manque de moyens mais non ça ne colle pas.
On va considérer que l'adversaire, ce n'est pas l'Ukraine mais l'ouest et plus précisément les USA.
Ce sont les US qui pariaient sur une victoire rapide des Russes et sur un pourrissement d'occupation. Pas les Russes.
Si les Russes ont décidé, avec quelques autres à en finir avec l'hégémonie occidentale, l'Ukraine n'est qu'un des moyen militaro-technique que promettait Poutine.
Remettre l'Oncle Sam à sa place de grande puissance comme les autres, laisse deux solutions: soit casser l'OTAN en y suscitant des divisions en montant le paindial, inflation, pénuries, problèmes sociaux. Ou alors faire péter tout le système financier pour torpiller le dollar en pariant que le choc sera beaucoup plus insupportable pour les peuples occidentaux que pour les autres pays.
Dans ce cas, faire durer, outre de rendre dingo les plannificateursvde l'OTAN, permet d'impliquer plus visiblement les USA et donne du temps aux sanctions et contre sanctions de faire leur oeuvre de destruction.
Martianov dit que les Russes planifient toujours tout, absolument tout ce qui peut arriver.
Je pense donc que la raison essentielle de la lenteur des opérations est le fait d'une volonté plus que d'incapacité.
On a vraiment la sensation que les Russes en ont encore énormément sous le pied. Que ce soit en quantité, en qualité et même en type d'arme(EW, Cyber, ...)
Donc je suis d'accord avec vous sur le fait que la guerre va etre longue, difficile et terrible. Mais l'Ukraine n'est qu'une composante de cette guerre.
Guerre qui, en fait, a commencé bien avant 2014. Guerre qui a commencé quand l'URSS ayant baissé ses défenses en confiance, les USA ont change de visage, effacé leurs sourire et se sont mis à crier partout qu'ils avaient gagné et qu'après cette ignoble trahison, ils n'ont eu de cesse de travailler a l'affaiblissement et la destruction de la Russie.
Simplement depuis février, cette guerre est devenue cinétique.
Cette guerre ne s'arretera pas à l'Ukraine. Plus maintenant que les US ont relevé le gant.
Nous sommes d'accord sur le fond . la Russie effectivement a choisi de conduire ses opérations avec le minimum ce moyens (ce qui augmentent ses pertes) car je pense que le Kremlin a prévu (et depuis 2014) que l'Ukraine n'est que la première phase d'une stratégie belliciste étasunienne. Pour reprendre votre image de "relever le gant" je la trouve pertinente sauf que pour ma part je dirais que c'est la Russie qui a "relevé le gant" le 24 février après 8 années de provocations ukro-atlantistes.
SupprimerEnsuite les russes ne foncent pas bille en tête avec des moyens dévastateurs (qu'ils disposent pourtant) car ils misent selon moi sur une accélération par le conflit de l'effondrement économique de l'ennemi, et les courbes leur donnent raison, et sur le plan militaire sur un engagement progressif de l'OTAN en Ukraine pour ensuite lui infliger un revers militaire mais sur un territoire n'appartenant pas à l'alliance, donc sans répercussions militaires communes (sauf si Washington décide d'attaquer sur d'autres fronts européens).
Poutine réserve ses atouts majeurs pour l'OTAN qui est l'inévitable plat de résistance (augmentation des forces, guerre électronique globale, opérations aéroportées d'envergure, mobilisation même partielle...). Pour que l'OTAN vienne fourrer son nez dans la souricière ukrainienne, la guerre doit effectivement durer car elle provoque cet effondrement économique du système capitaliste mondialiste qui ne peut aujourd'hui être résolu que par une capitulation sans condition du régime ukrainien où une aventure militaire risquée des pays européens sur le théâtre des opérations et qui ne fera qu'accélérer l'effondrement occidental si cette phase militaire se prolonge à son tour.
Concernant les tactiques militaires terrain, il y a effectivement des problèmes et même des revers rencontrés par les forces russes, mais ceci est tout simplement inévitable dans le cadre d'un conflit de haute intensité et symétrique. Cependant l'Etat-Major russe garde le contrôle, s'adapte et même feint des situations défavorables pour mener les ukrainiens là où ils plus vulnérables : par exemple le recul des forces russes au Nord et à l'Ouest de Kharkov depuis 1 semaine a conduit les unités blindées ukrainiennes encore opérationnelles du secteur à plus de 30 km de leur bastion défensif urbain... On devine la suite surtout lorsque l'on sait qu'une grande concentration d'unités de choc russes vient de se former au Sud de Belgorod.
Une fois encore Poutine montre qu'il est un stratège ayant une vision globale et à long terme.
P'tit rappel : la bataille de Mossoul a duré 9 mois... 10.000 djihadistes face à l'armée irakienne soutenue par la coalition menée par les USA. Leurs avions ont tout bombardé non-stop. Les takfiris ils avaient que leurs inghimasi, véhicules piégés, drones à deux balles et ils ont tenu 9 putains de mois face aux meilleures armées au monde !. et aujourd'hui on vient dire que les Russes galèrent en 2 mois face à l'armée ukrainienne soutenue par l'OTAN..?. Mdr.. putain les meRdias arrêtez vos délires.. d'ailleurs cette bataille on l'appelle la nouvelle Stalingrad..
RépondreSupprimerEntièrement d'accord avec vous, la plupart des commentateurs ont perdu le sens des réalités militaires et surtout des inconnues qu'imposent sur le champ de bataille l'éclosion d'un conflit de haute intensité et symétrique, événement qui n'était pas arrivé depuis 80 ans.
SupprimerA Grosny, les forces russes ont modernisé leurs forces spéciales,
A Mossoul; elles ont amélioré leurs tactiques urbaines pendant 9 mois,
A Marioupol, elles ont pris la ville en 2 mois malgré la puissance de feu adverse...
En terrain libre un nouveau retour d'expérience est à l'œuvre car les rapports de forces sont revus et corrigés à l'aune des évolutions tactiques et surtout technologiques des armées (renseignement aérien, missiles auto-guidés, portée et puissance des armes accrues)... C'est ainsi que l'on voit revenir un rôle prépondérant de l'infanterie autonome et spécialisée, de l'artillerie de barrage aux dépens de la masse blindée aux manœuvres lentes et logistiques lourdes ne lui permettant plus d'aller de l'avant avec la même efficacité.
Il est important selon moi de prendre du recul et de l'humilité pour analyser des opérations militaires de type nouveau, Et surtout comme vous le soulignez de ne pas s'enfermer dans des fantasmes propagandistes (et ma remarque s'adresse ici autant aux pro-ukrops qu'aux pro-russes)
L'Ukraine qui avait cette opportunité unique d'être le trait d'union entre Occident et Eurasie est complétement hypnotisée par cette propagande mondialiste depuis 8 ans et elle va disparaitre complétement bientôt, entrainant dans sa servitude suicidaire le Monde dans un nouvel acte de la Tragédie humaine.
Merci pour cette remise en perspective . Trop souvent habitué au réseaux sociaux, aux informations éphémères, à l'impatience , aux bombardements d'informations , l'occidentale ne pensent plus sur le temps long .
RépondreSupprimerEffectivement deux mois c'est peu et merci de le mettre en perspective avec les guerres contre le "terrorisme" .
Je reviens souvent sur l'Afghanistan mais c'est un conflit que je connais par l'intérieur et qui fut le départ aussi à mon sens de ce que Mr Castel nomme la techno-guerilla .
Nous avions en face de nous , une armée rebelle ((Taliban)) d'une souplesse tactique impressionnante qui pouvait vous cibler le matin , ce retirer , analyser par renseignement votre état et vous harceler aux moments où vous étiez le plus vulnérable . 6400 milliard de dollars sur 20 ans , voilà la dépense et le niveau d'engagement de la coalition en Afghanistan pour un bilan que nous connaissons tous .
Alors la caricature nous fait souvent croire qu'une armée de soldat en tong et en turban à gagné sur l'immense force militaire qu'est l'otan (et l'otan n'est pas un tigre de papier) un peu comme nous le fait croire les médias sur l'armée ukrainienne .
Elle aurait cette capacité de résistance et un morale que les russes n'ont pas et serait former à l'occidentale ce qui serait la cause de son succès sur les russes .
Mais l'armée ukrainienne est soutenue par le renseignement de l"otan , par son armement , financièrement par l'occident
C'est une guerre par proxi . L'Ukraine seul n'aurait pas tenu (mais ça nous fait une belle jambe car elle ne l'est pas seul) donc la russie commes lotan en Afghanistan ne combattent pas un adversaire seul .
Les talibans était soutenu par la russie , par la Chine et aussi Otan que l'Otan était elle à perdu une guerre non face à des clodos mais par une puissante alliance d'intérêt.
Et par un changement d'époque. Fini les grande bataille de char , fini la bataille d'Angleterre. L'époque est aux fantassins et à l'artillerie. A la communication, à la discrétion et à des unités réactive antichar et anti aérienne. A un style stratégique proche des actions commandos .
Nous assistons simplement aux début de nouvelle manière de faire la guerre et la technologie comme en 14-18 bloqué la guerre de mouvement
Franchement , c'est inquiétant ... A lire absolument ; c'est un communiqué de l'Ambassade russe à Paris ...
RépondreSupprimerhttps://france.mid.ru/fr/presse/bulletin_de_presse_34/
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