Voici un nouveau rapport de situation militaire générale que j'ai voulu extraire des gangues propagandistes pro-Kiev et pro-russes de plus en plus stupides et mêmes contreproductives pour les parties prenantes qu'elles prétendent soutenir, car lorsque les mensonges et les fantasmes sont répétés de façon caricaturale, ils crédibilisent l'ensemble des pertinences et vérités qui sont exprimées et jusqu'à leurs auteurs.
Loin des délires des BFM-TV ou STRAPOL je donne ici quelques données factuelles et opinions personnelles non fantasmées concernant la situation du conflit russo-ukrainien qui a prolongé depuis le 24 février celui du Donbass pour la résolution duquel Moscou a été contraint à choisir l'option militaire.
Tout d'abord je rappelle aux excités du bulbe criant "Victoire" ou "Défaite" à la moindre vidéo montrant un kinjal détruisant une caserne ukrainienne ou un Javelin explosant un char russe, que:
- Nous assistons depuis plus d'un mois au passage brutal d'un conflit asymétrique (Donbass) vers une guerre symétrique de haute intensité, événement historique qui n'était pas survenu depuis près de 80 ans, période au cours de laquelle ont été réalisé des révolutions dans les technologies, tactiques et doctrines militaires.
- Jamais une armée attaquant ou défendant voit ses objectifs ou son calendrier se réaliser comme prévu initialement et toujours elle doit varianter ses actions pour durer, (limiter ses pertes humaines et matérielles), et s'adapter aux avantages et faiblesses de l'adversaire pour mieux le vaincre.
- Un conflit d'une telle amplitude militaire et étendue géographique (qui peuvent encore évoluer) se déroule obligatoirement dans la durée sur plusieurs phases opérationnelles changeantes et sur plusieurs fronts régionaux dissociés, et qui ne peuvent dans leurs situations particulières refléter la situation générale du conflit.
L'Etat major russe a annoncé fin mars réorienter sa stratégie en priorité dans la libération du Donbass, les objectifs de sa première phase opérationnelle ayant atteint ses objectifs principaux qui étaient de casser le potentiel offensif des forces ukrainiennes (centres de commandement, dépôts logistiques, dépôts et usines d'armement, casernes, bases aériennes etc...).
Parmi les pertes significatives infligées aux forces ukrainiennes depuis le début des opérations militaires russes, on peut relever à la date du 31 mars :
- Environ 30 000 hommes hors de combat (tués, blessés, prisonniers, disparus)
- 124 avions et 80 hélicoptères,
- 345 véhicules aériens sans pilote,
- 1 826 chars et autres véhicules de combat blindés,
- 195 systèmes de lance-roquettes multiples,
- 702 pièces d'artillerie de campagne et mortiers,
- 1 704 unités de véhicules militaires spéciaux...
- A cela, il faut rajouter les destructions des infrastructures et ressources logistiques.
Qu'en est-il réellement du côté ukrainien ?:
- Sur le plan stratégique, sans conteste les forces ukrainiennes sont à genoux, privées de près de 70% de leurs ressources opérationnelles (plus de 80% pour leur parc aérien) et, pour survivre, sont contraintes de se replier dans les villes,
- Sur le plan tactique, même si partout les forces ukrainiennes subissent les attaques russes, force est de constater qu'elles ont développé (grâce aux armes de l'OTAN) des résistances mobiles antichars efficaces dans les zones urbaines et boisées,
- Sur le plan moral, les forces ukrainiennes sont pour le moment toujours debout, bénéficiant d'un énorme soutien politique international et logistique de l'OTAN, ainsi que des succès militaires locaux chantés par une propagande très efficace,
- Sur le plan mental, même si elles subissent une attrition à terme fatale, les forces ukrainiennes font preuve d'une cohésion combative, et de tactiques fluides et adaptées à un ennemi compact et forcément plus lent que ses groupes mobiles,
- Sur le plan politique, les opérations militaires russes ont eu pour conséquence certes de désorganiser les structures étatiques mais aussi en retour de provoquer pour le moment un renforcement des sentiments russophobes et le nationalistes ukrainiens existant.
- Une "stratégie de recomplétement" des stocks soviétiques ukrainiens. Depuis plusieurs années, les anciennes républiques socialistes soviétiques (Pologne, pays Baltes, Roumanie etc...) transfèrent leurs équipements et stocks anciens vers l'Ukraine où l'arsenal encore majoritairement de fabrication soviétique est depuis 2014 est en cours d'usure.
- Une "stratégie d'équipement" des pays de l'OTAN qui, parallèlement à leurs partenariats de normalisation moderne des organisations, tactiques et procédures militaires ukrainiennes, leur livrent progressivement des systèmes d'armes modernes depuis 2017 et dans une accélération exponentielle inédite depuis la mi janvier 2022, soit 1 mois avant l'offensive russe.
- Soit augmenter ses unité d'assaut en Ukraine, mais en dégarnissant forcément soit d'autres régions militaires de défense soit en entamant une partie de ses réserves stratégiques.
- Soit s'arrêter là et négocier la neutralité et l'indépendance de l'Ukraine mais sans avoir vraiment obtenu un avantage militaire écrasant et politiquement exploitable.
- Soit réorienter les actions militaires sur des priorités stratégiques, tout poursuivant les bombardements d'objectifs militaires dans tout le pays.
Au vu de leurs mouvements d'unités c'est donc la troisième option qui a été choisie par les forces russes, et je pense que la résistance ukrainienne, de toute évidence plus importante que prévue, a obligé Moscou à réorienter sa stratégie rapidement pour s'adapter, tout en gardant l'avantage initial et surtout reprendre l'initiative des opérations, car actuellement autant les russes qui sont dispersés, que les ukrainiens qui sont affaiblis ne peuvent mener que des attaques ponctuelles ou médiatiques (comme le bombardement ukrainien des dépôts pétroliers de Belgorog en Russie) mais en aucun cas des offensives majeures.
Pour illustrer cette guerre d'attrition menée par les forces russes depuis le 24 février sur les ressources militaires ukrainiennes, pour la seule journée du 9 avril 65 installations militaires ont été ciblées dans toute l'Ukraine, jusqu'à la frontière polonaise (dont 4 postes de commandement et centres de communication, 3 entrepôts logistiques, et 41 points de concentration d'équipements militaires).
Pour résumé, le rapport de forces terrestres (sachant que les unités en défense urbaine ont l'avantage du terrain) ne permet pas à l'une des forces en présence de bousculer la ligne de front générale, d'où la choix de Moscou de concentrer ses efforts sur le Donbass pour y obtenir des victoires décisives.
1 / Sur le front de Kiev à Soumy
Toute campagne militaire est émaillée de victoires et de défaites, de réorientations et abandons, en fonction des objectifs qui doivent s'adapter à l'évolution des actions et réactions permanentes. Le changement de situation observé dans le secteur de Kiev au cours de la dernière semaine de mars est l'exemple de cette nécessité impérieuse de s'adapter pour vaincre qui a commandé à l'Etat Major russe de replier ses unités pour éviter cet enlisement que tous les ukro-atlantistes appellent de leurs fantasmes.
De toute évidence l'armée russe a atteint de nombreux objectifs dans ce secteur autant qu'elle a rencontré des problèmes rédhibitoires à son maintien dans ce secteur sans y augmenter drastiquement ses moyens.
L'étendue de la zone urbaine de Kiev (plus de 850 km2) pour être conquise et même seulement encerclée nécessiterait d'y engager des forces modernes ou parmi les réserves stratégiques, ce que ne veut pas faire l'Etat Major russe pour le moment.
Donc, dans les zones conquises à l'Ouest de Kiev, les forces russes, après avoir détruit la majorité du potentiel offensif de Kiev replient en ordre vers le Belarus plusieurs groupes tactiques interarmes pour se reconstituer avant un redéploiement vers d'autres secteurs, notamment Kharkov et le Donbass.
La priorité des forces russes dans le secteur de Kiev ayant été atteinte, elles ont réussi à se retirer grâce au contrôle maximum des axes routiers qui pouvaient être utilisés par les forces ukrainiennes (E95 menant à Tchernigov, H7 menant à Soumy, les routes d'approvisionnement venant de Poltava ou Dnipropetrovsk; mais aussi les axes nécessaires à leurs propres ravitaillements et mobilite comme par exemple les routes Sud/Nord qui passent par Gostomel et Ivankiv (Ouest Kiev)
Le fait est que l'Etat Major russe, en dressant un bilan positif des destructions réalisées, a jugé plus opportun militairement, pour relancer une dynamique ailleurs, de redéployer ses unités du secteur Nord vers d'autres secteurs après leur recomplétement en Russie ou pour certaines peut-être en Belarus.
Les forces de Kiev, malgré une incapacité à mener des contre offensives en raison des destructions subies et des opérations en terrain ouvert à cause de la supériorité aérienne russe à l'Est du Dniepr, peuvent néanmoins réaliser des attaques limitées dans le temps et dans l'espace contre des unités blindées russes engagées dans les zones urbaines ou boisées entourant la capitale ukrainienne.
Tous les observateurs attestent d'ailleurs d'une retraite contrôlée et sécurisée et non d'une débâcle telle que celle décrite par la propagande occidentale pour accréditer le double mythe de forces ukrainiennes reprenant l'initiative des combats jusqu’à des contre offensives et de forces russe paniquées commettant des crimes de guerre dans leur prétendue débâcle (voir l'article précédent sur Boucha).
Il est significatif de noter que le retrait des groupes tactiques russes du secteur Nord intervient le lendemain de la rencontre diplomatique entre Kiev et Moscou en Turquie (le 29 mars). L'intention du Kremlin était donc sans nul doute de faire une démonstration de bonne volonté concernant un règlement diplomatique du conflit. Cependant le théâtre tragique de Boutcha mis en scène par les ukro-atlantistes a saboté toute possibilité d'un dialogue pouvant naître de ce retrait militaire.
Dans ce changement de stratégie russe opéré sur le front Nord (entre Kiev et Soumy), si Moscou garde l'initiative des opérations militaires et le bénéfice des destructions logistiques importantes réalisées paralysant le potentiel offensif des forces ukrainiennes (et qui continuent chaque jour !), force est de constater que de son côté Kiev transformera cette nouvelle situation en victoire militaire, grâce à un guerre politico-médiatique dans laquelle les ukro-atlantistes ont nettement l'avantage sur une stratégie de communication russe désuète jusqu'à être momifiée et qui ne s'appuie que sur des communiqués officiels caricaturaux et simplistes..
2 / Sur le front de Kharkov
En attendant le redéploiement de leurs groupes tactiques du front Nord (et probablement de renforts) les forces russes ont stabilisé le front autour de Kharkov tout en se retirant des zones forestières et urbaines où, sous leurs couverts, les groupes mobiles ukrainiens menaient une stratégie d'attrition usante.
- pour le corps de bataille ukrainien dans le Donbass qui y a même son Etat Major (aérodrome de Kramatorsk) et ses forces de réserve,
- pour les routes d'approvisionnement qui alimentent leur première ligne depuis Poltava et Dnipropetrovsk et la liaison vers les front de Donetsk et de Severodonetsk,
- pour le secteur de Severodonetsk et Lisichansk qui sont des résistances urbaines efficaces tant qu'elles ne sont pas encerclées par une percée venant d'Izioum.
3 / Sur le front du Donbass
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Pour des raisons de lisibilité de la carte, je n'ai pas reporté toutes les unités militaires engagées mais uniquement les principales, renvoyant à la carte précédente pour celles du secteur d'Izioum. |
- Dans le Donbass, les forces ukrainiennes ont concentré leur corps de bataille le plus important (150 000 hommes en février). Sa destruction sera une victoire militaire,
- La libération du Donbass, et vraisemblablement son rattachement à la Russie placera la Russie dans une position de force lors des négociations diplomatiques ultérieures,
- Cette guerre a commencé en 2014 avec les opérations militaires ukrainiennes contre les populations de Donetsk et Lugansk. Leur libération sera une victoire psychologique.
Sur le front du Donbass, les forces russo-républicaines, malgré des pertes importantes poursuivent avec les forces russes leurs progressions, repoussant les forces ukrainiennes qui ici aussi tentent de s'accrocher dans les zones urbaines ou les reliefs boisés.
Au total, les pertes des forces ukrainiennes sur le front du Donbass s'élèvent à environ 18 000 tués, blessés, prisonniers et disparus (soit plus de la moitié de leurs pertes globales (30 000) pour un effectif particulier de 60 000 combattants des 24 unités d'assaut de l' "Opération des Forces Conjointes". Aujourd'hui les forces ukrainiennes ne disposent plus dans le Donbass de réserves opérationnelles qui leur permettraient de mener des actions offensives sans abandonner au préalable des secteurs du front.
Dans la République Populaire de Lougansk
Aujourd'hui, environ 95% de la République Populaire de Lugansk ont été libérés grâce notamment au caractère essentiellement rural composé majoritairement de petits villages difficiles à défendre des zones occupées par les forces ukrainiennes. La progression des forces républicaines a ralenti en arrivant sur les zones urbaines de Severodonetsk et Lissichansk et le relief boisé de la rivière Severodonetsk, où les ukrainiens, bénéficiant de la logistique renforcée et proche venant de l'Ouest via Kramatorsk.
La nécessité d'engager un encerclement large de ce secteur à partir du Sud du front de Kharkov (secteur d'Izioum) apparait comme la stratégie en cours des forces russes et républicaines.
Cette stratégie d'encerclement a plusieurs objectifs :
- Couper les lignes d'approvisionnement logistiques venant de Dnipropetrovsk et maintenant sous perfusion (même très amoindrie) le corps de bataille ukranien,
- Provoquer un effondrement du dispositif ukrainien dans le Donbass (Kramatorsk étant le pivot Nord de sa ligne de front comme Marioupol était son pivot Sud),
- Engager une jonction avec les forces venant du Sud (qui seront libérées par la chute de Marioupol pour un chaudron large enveloppant le secteur de Donersk-Gorlovka,
- Ouvrir la route vers le Dniepr, notamment vers Dnipropetrovsk mais aussi Poltava au Nord par où transitent beaucoup des approvisionnements vers Kharkov.
Dans la République Populaire de Donetsk
Aujourd'hui, environ 55 % de la République Populaire de Donetsk ont été libérés essentiellement dans le Sud, là aussi une région essentiellement agricole et composée de petits villages dans un environnement naturel plat et ouvert, mais on observe ici aussi un ralentissement de la progression des forces russo-républicaines qui aujourd'hui sont concentrées sur l'achèvement du contrôle de Marioupol où il ne reste plus que 2 à 3000 ukrainiens, bientôt à cours de moyens et repliés dans moins de 10% de la ville (principalement dans la zone industrielle d'Azovstal, près du port).
Le deuxième secteur "chaud" est le front de Donetsk où les forces républicaines avec ici aussi un appui feu significatif des forces russes mènent une pression offensive sur les forces ukrainiennes qui continuent de mener des campagnes de bombardements meurtriers sur les zones résidentielles de Donetsk, Makeevka, Gorlovka... Comme sur l'ensemble des fronts on observe ici aussi une stratégie de repli ukrainien dans les zones urbaines, fortement fortifiées depuis 8 ans de guerre, comme ici les villes de Marinka et d'Avdeevka au Sud Ouest et Nord de Donetsk.
Ces batailles urbaines sont des minotaures de la guerre moderne comme en témoigne les pertes subies depuis 1 mois par le corps d'armée de la République Populaire de Donetsk (plus de 700 tués et 3000 blessés) et imposent aux Etats-Majors à la fois d'y concentrer des forces importantes et de les manœuvrer avec la plus grande prudence.
La difficulté, qui n'est pas insurmontable, est multiple :
- Encore une dizaine de villes importantes à libérer dans le Donbass (2 en RPL et 8 en RPD), dont certaines sont des sites industriels sensibles,
- Usure du corps de bataille républicain dont les effectifs aguerris sont insuffisants pour mener en même temps plusieurs batailles urbaines,
- Augmentation des fortifications des villes par des forces ukrainiennes motivées par la résistance honorable de la garnison de Marioupol,
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"Soldat" ukrainien blessé et soigné dans un hôpital républicain, bien sûr pour illustrer à la fois la barbarie des pro-russes et le fait qu'ul n'y a pas de nazi en Ukraine |
4 / Sur le front de Kherson
Lorsque le 24 février dernier les forces russes ouvrent un front Sud à partir de la Crimée, elles s'engagent dans 2 directions : à l'Ouest vers Kherson sur la route d'Odessa et à l'Est vers Melitopol sur la route de Zaporodje, prenant rapidement le contrôle de ces 2 villes majoritairement pro-russes et progressant même jusqu'à à la rive gauche du Dniepr.
Comme dans le secteur Nord (Kiev), les forces russes se sont repliées sur des positions sécurisées pour mieux pouvoir concentrer leurs efforts sur les opérations dans le Donbass. On peut noter que la ligne de retrait occidentale actuelle correspond à la limite de l'oblast de Kherson, une région qui permet de réaliser la continuité territoriale entre la Crimée et le Donbass.
Comme dans les autres secteurs, les forces aérospatiales russes continuent la destruction méthodique des bases, dépôts et concentrations de matériels ukrainiens. Au cours de ces campagne de "démilitarisation de l'Ukraine", les forces russes ont poursuivi leurs bombardements sur la base navale d'Ochakov qui est un centre des forces spéciales ukrainiennes et leur centre principal de formation, encadré par des SAS britanniques estimés avant février à environ 200 à 300 "instructeurs" et "conseillers militaires". Plusieurs sources évoquent, comme à Marioupol, la destruction de plusieurs membres des SAS, restés à Ochakov, contrairement aux déclarations de l'OTAN déclarant début février l'évacuation de son personnel de l'Ukraine.
Kherson est aujourd'hui sécurisé avec notamment l'arrestation de plusieurs leaders du "Secteur Droit" qui voulaient y mener des opérations clandestines. Plus à l'Ouest le port d'Odessa qui est la base logistique de Nikolaïev se prépare à un débarquement russe quelque part dans sa région, et à cette fin, la Grande Bretagne va fournir incessamment sous peu des systèmes de missiles anti navires aux forces ukrainiennes (confirmé par Boris Johnson à Kiev le 9 avril).
J'ouvre ici une parenthèse à l'intention des pseudos experts qui ont annoncé que les aides militaires "high tech" de l'OTAN aux forces ukrainiennes ne peuvent être immédiatement opérationnelles à cause des délais nécessaires à la formation de leurs servants. Ce genre d'expertise relève tout simplement d'une naïveté déconcertante car il est plus que probable que, derrière de fumeuses vidéos montrant des acteurs en uniforme ukrainien à l'écoute d'instructeurs de l'OTAN sur des champs de tir étasuniens ou britanniques, des servants de l'OTAN accompagneront la livraisons des armes pour qu'elles puisent être engagées immédiatement sur le front :
- Pilotes des drones kamikazes qui resteront incognitos dans des cabines opérationnelles en Pologne ou même aux Etat Unis,
- Servants des systèmes de missiles antiaériens ou antinavires qui auront été mis en disponibilité le temps d'un contrat dans des Sociétés Militaires Privées ukrainiennes...
En conclusion
- La "Raison", incarnée par le Politis qui décide de la conduite de la guerre,
- La "Passion", incarnée par le peuple qui subit mais aussi soutient l'effort de guerre,
- L' "Honneur", incarné par l'armée qui se bat jusqu'au bout quelle qu'en soit l'issue.
D'après les faits mentionnés ici , cela laisse croire que les forces Russes et le généraux en chef , ont manquer d'initiative de préparation pour mener a bien leur plant d'attaque sur les forces nazis-Ukrainiennes . Moins de 10% des forces Russes participe avec les forces Pro-Russe des deux nouvelles République Russes
RépondreSupprimerJustement, les forces russes ont détruit ce qu'ils avaient besoin de détruire autour de Kiev, pendant que les russophones indépendants tenaient les lignes Est et Sud.
SupprimerMaintenant ils se retirent du Nord pour faire front avec les indépendantistes sur d'autres fronts. C'est intelligent puisque le nord est protégé par les Biélorusses via leurs frontières, c'est en RPD et légèrement en RPL que les efforts doivent être portés désormais.
Bravo aux résistants russophones du lutter contre la décadence occidentale
Merci. La dituation est presque figée. La fin est interressante. A moins qu'un nouveau pouvoir á Kiev....effectivement un coup d'Etat réussi pour enlever ces larbins dégénénés et décadents des ploutocrates occidentaux, serait l'idéal.
RépondreSupprimerMerci Erwan de prendre le temps de nous informer avec rigueur et sans fioriture, nous sommes hélas peu nombreux ici en France à comprendre les véritables enjeux géostratégiques de ce conflit qui n'est rien de moins qu'une lutte existentielle entre deux visions du monde radicalement différente, je soutiens de tout cœur et depuis toujours le Russie et pays Russophones, je soutiens ce combat contre cet empire malfaisant et de plus en plus totalitaire qui ne respecte aucunement les peuples mais cherche au contraire à les asservir sans aucun scrupule, mais tu sais ce qui me désole le plus, c'est la bêtise et l'acceptation de cet esclavage pour la majorité des populations occidentales, et sans parler de la dépravation et l'incompétence généralisé des sociétés occidentales.
RépondreSupprimerPrends bien soin de toi et merci pour ton engagement, tu as très bien compris qu'il va falloir se préparer à une généralisation de ce conflit, si je peux aider n'hésites pas à me demander, en fonction de mes moyens je ferais ce qu'il faudra, Amicalement stéphane
Merci Erwan pour ces analyses pertinentes !
RépondreSupprimerÉclairant, merci Erwan, plein de courage dans ces épreuves humaines difficiles.🙏🙏🙏
RépondreSupprimerUn grand merci pour cette analyse militaro stratégique claire... j ai juste un souci avec les cartes qui ne chargent pas. Et je suis tout à fait d accord avec vous.. ce conflit n est que le précurseur d une guerre totale du capitalisme mondial contre les peuples..quant à reveiller les consciences européennes.....encore faudrait-il que les européens aient un cerveau et un esprit... ce dont je doute
RépondreSupprimermerci Erwan pour cette analyse très complète de cette guerre qui risque de tout emporter à cause de ces fous qui dirigent l'occident...
RépondreSupprimerGratitude Erwan pour tout ce travail afin que nous puissions comprendre et suivre ce qu'il se passe des deux côtés du conflit.Que Dieu vous garde et nous prions pour la paix, les populations et ces valeureux soldats.🕊️ .
RépondreSupprimermerci pour vos articles
RépondreSupprimerMerci pour ton nouveau point, Erwan Castel. Je relaye systématiquement tes nouvelles sur facebook ou Whatsapp. À bientôt. Thierry de Provence.
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerPourquoi et comment avez vous un décompte précis des pertes ukrainiennes alors que le décompte des pertes russes et pro russes n'apparaît pas?
Pourquoi une photo avec le tatouage nazi alors que l'on ne sait pas à quelle faction ce combattant appartient?
Pourquoi mettre en avant les bombardements meurtrier des ukrainiens et passer sous silence les bombardements meurtrier des russes? Je sais pas, Marioupol par exemple?
Pourquoi ne pas montré des vidéos de l'accueil des soldats russes dans le restes de l'Ukraine voir si ils sont accueillis en libérateurs?
La guerre est dégueulasse des deux côtés, cependant vous montrez énormément de mansuétude sur les actions russes tout en continuant de traiter de nazis et d'ukro-atlantistes les forces ukrainiennes.
Bref, pour un rapport neutre, cela manque encore foncièrement d'impartialité. Dommage, les analyses pourrait être intéressantes.
Vous me faite rire ! Allumez n'importe quel média occidentaux et vous aurez de quoi nourrir vos fantasmes russophobes, Je ne m'intéresse pas aux vomis des ukro-tlantistes qui accusent chaque jour la Russie des crimes qu'ils commettent eux mêmes . Pourquoi croyez vous qu'on ne parle plus de la maternité ou du théâtre de Marioupol ? Boutcha et déjà remplacé par une autre ville et Kramatorsk est en train de finir en "eau de boudin" avec la publications des numéros de série des Tochka U en dotation dans l'arsenal soviétique des forces ukrainiennes d'alors et dont le numéro filmé sur les débris de celui de Kramatork correspond. Les victimes elles par contre sont bien réelles mais comme disait Madeleine Albright pour les enfants irakiens "ca en valait la peine" !
SupprimerLe matraquage consiste a accusé pour sanctionné puis accuser ailleurs pour masquer l'enquête précédente et ses résultats etc...
Quant au soldat ukrainien tatoué rassurez vous il va bien car il est soigné par les médecins russes qui ne regardent pas la couleur de son uniforme ou de ses idées. Sur ce sujet apprenez à me lire car jamais je n'ai écrit ou dit que les soldats ukrainiens étaient des nazis mais qu'il y a bien dans leurs rangs des radicaux nationalistes (estimé à 100 000 hommes au total) entre les bataillons spéciaux, les paramilitaires, les milices territoriales...
Les soldats accueillis par les habitants, cela se passe dans le Donbass, mais il existe d'autres vidéos identiques prises par d'autres habitants dans la région de Kherson ou de Koupiansk, prouvant s'il en était encore besoin que la Novorossiya est toujours vivante et russe.
Pour les autres territoires peu importe le sentiment des habitants car Moscou ne cherche pas à les récupérer mais juste à y casser le potentiel militaire pro-atlantiste jusqu'à faire accepter la neutralité militaire et l'indépendance de l'Ukraine.
Pour conclure, je n'ai jamais revendiqué une "impartialité" mais un engagement pro-russe en dehors des fantasmes propagandistes pour garder ma liberté de critiquer qui je veux.
Cher monsieur ou madame, parlez-nous d'impartialité en nous donnant votre avis quant aux actions militaires menées par les USA depuis les 30 dernières années. Votre analyse pourrait être intéressante.
SupprimerEt du coup pas de compte des pertes russes? C'était ma première questions.
SupprimerEt quelles sont vos sources pour les pertes ukrainiennes?
«Pour les autres territoires peu importe le sentiment des habitants car Moscou ne cherche pas à les récupérer mais juste à y casser le potentiel militaire...», ça illustre tout le mépris que la russie et les pro russes ont pour les Ukrainiens qui veulent être indépendant du pouvoir installé en Russie. Quand on voit les millions d'Ukrainiens partis se réfugier en Europe, je pense que les Russes sont très loin de faire l'unanimité, et la guerre en cours donne raison à ceux qui voulait entré dans l'OTAN.
Quand aux horreurs que vous citez, on en parle plus car des enquêtes sont en cours et que une nouvelle horreur en remplace toujours (malheureusement) une autre.
Les Ukrainiens ne sont pas près d'oublier cette ignoble guerre d'agression dont ils sont victimes, tout comme la fracture parait complète entre séparatistes pro russes et le reste de L'Ukraine.
Les seuls aujourd'hui qui peuvent en tirer un profit territorial, c'est les russes.. on se demande à qui profite le crime.
Je n'ai aucun fantasme russophobe, mais à un moment, envahir un pays, le bombardé, encerclé et ensuite accusé l'adversaire de chaque action litigieuse, c'est juste prendre les gens pour des abrutis, c'est de la propagande.
Bonne journée quand-même.
Les,sources des pertes ukrainiennes sont ukrainiennes, etasuniennes (ISW), et russes bien sur.
SupprimerPour les pertes russes j'essaie de trouver au.minimum 3 sœur éd qui s'accordent car elles varient au 31 mars de 1800 tués environ à 9000 tués, ces 2 chiffres n'étant pas crédibles
. Je publierai bientôt un bilan provisoire probable.
Pou les pertes civiles il n'y a aucun litige mais des dommages collatéraux causés et reconnus par chaque belligerant. Les institutions internationales estiment à 2000 environ les civils tués depuis le 24 février. Chiffre à la fois dramatique et faible au vu de l'intensité des bombardements et combats.
Ce que je conteste c'est la propagande ukro-atlantiste qui consiste à faire d'un crime isolé une institutionnalisation ordonnée ou pire de faire une inversion accusatoire systématique pour diaboliser la Russie comme pour Kramatorsk par exemple ou le type de missile Tochka-U, sa trajectoire venant du Sud Ouest,et jusqu'à son numéro de série prouvent qu'il a été tiré par des forces ukrainiennes
Quant à votre diatribe remachée sur i'agresseur russe et la victime ukrainiennes, c'est d'abord une amnésie de 8 années de bombardements sur le Donbass dont 82 % des victimes civiles (haut commissariat des droits de l'homme) sont des républiques du Donbass. L'agression occidentale à commencé au Maidan et se poursuit jusqu'à aujourd'hui.
Le faute de la Russie est de n'avoir pas riposté plus toto et plus fort. Maintenant le feu va s'étendre à toute l'Europe avec l'implication grandissante de l'OTAN
Ce sui n'est pas étonnant
La russie n'a aucun droit à venir remettre en cause le maïdan qui était la volonté d'un peuple à changer de régime, régime ouvertement pro-russe. La guerre civile, comme toute guerre civile, est un drame pour les deux parties engagé issue du même peuple, il se serait sûrement arrêté plus tôt si la Russie ne l'avait pas aidé et armé. L'Ukraine à évidemment sa part de responsabilité dans cette guerre car le dialogue a été quasi inexistant, mais comment réagir après s'être fait amputé de la Crimée? Les gagnants de cette histoire, si les russes arrivent à faire la jonction avec la mer d'Azov, ca sera la russie, et non le dombass ni l'Ukraine qui se retrouve avec des territoires ravagés. La Russie aura agrandi son territoire et fait jonction avec la Crimée. Et Poutine retrouvera une partie de sa grande Russie qui lui manquait tant.
SupprimerEncore une fois il suffit de voir à qui profite le crime, et franchement je ne vois ce qui gagne l'Europe, l'Amérique ou l'OTAN?
Concernant les 82% de civils tués, ce n'est pas du tout les chiffres que j'ai trouvé,la guerre a causé plus de 13 000 morts selon l'ONU (3350 civils, 4 100 membres des forces ukrainiennes et 5 650 membres de groupes armés pro-russes).
La russie à provoqué, en un mois, un massacre plus grand qu'en 8 ans de guerre.
Les faits sont têtus, les séparatistes ont allumés la mèche, Vladimir à fournis le baril de poudre. Quoi que vous disiez, la Russie reste le pays qui à envahit, sans déclaration de guerre préalable et au mépris de toutes les lois internationales, un pays souverain.
Et je rajouterai à votre réponse à ce monsieur qui parle de " l'ignoble guerre d'agression ", que la meilleure défense c'est l'attaque, pourquoi se défendre et contre qui ? contre l'otan et pour que ne se répète pas contre la Russie, une réplique du bombardement de la Serbie (SANS accord des nations unies), ensuite dépeçage de l'ex-Yougoslavie etc, ...alors là je me marre une seconde fois et il faut lui rappeler les exactions " du monde libre " yankee sur les populations civiles japonaises hiroshima nagasaki (rappelez-moi le chiffre...300 000 ou 350 000 enfants femmes vieillards roussis par les 2 bombes), destruction de Dresde 305 000 décès au phosphore chiffre C.I.C.R., suivies du million et demi de cadavres de vietnamiens et de la destruction de la quasi totalité des écosystèmes du nord avec les agents oranges, rouges, bleus, verts , jaunes; je continue avec la destruction de Fallujah en irak qui est tellement contaminée à l'heure actuelle que les bébés naissent avec des malformations, après avoir été arrosée par les missiles à Uranium. A. etc etc Libye, Afghanistan, etc etc...
SupprimerC'est sur que c'est rageant pour les atlantistes...la Crimée envolée ! quelle magnifique tête de pont elle aurait été pour foutre sur la gueule des russkoffs, toute la partie stratégique de l'uk qui passe sour pavillon russe, mince c'est con on nous a piqué nos plans ! déjà en Syrie on n'a pas réussi à démolir le lion de damas !
Désolé d'être laconique mais je n'ai pas de temps à perdre avec des perroquets propagandistes incultes :
Supprimer1 / Maïdan = volonté d'un peuple ??
Si vous considérez que 20 000, allez soyons généreux 200 000 manifestants représentents la volonté de plus de 40 millions d'habitants, nous n'avons pas la même conception de la démocratie. Surs de leur légitimité les émeutiers du Maïdan n'avaient qu'à attendre les élections qui devait intervenir quelques mois seulement après le Maïdan... Et je n'aborde pas le financement étasunien (5 milliards de dollars selon V Nuland elle-même) et les ingérences occidentales qui montrent bien que ce changement de régime était piloté des USA...
2 / "parties issues d'un même peuple" ?
Là vous déclinez votre ignorance crasse d'une Histoire que vous voulez commenter, car l'Ukraine est un pays composite aux frontières artificielles à l'intérieur desquelles se trouvent des polonais des moldaves, des roumains, des ukrainiens, des russes etc... Vous confondez Etat, nation et peuple.
3/ "amputé de la Crimée" ?
De quel pays parlez vous ? si c'est de la Russie qui effectivement s'est vu amputée de la Crimée en 1954 sur décision arbitraire de Kroutchov qui n'a pas demandé à la population de la péninsule son avis, alors je suis d'accord avec vous. Par contre, depuis 1991, année de l'indépendance de l'Ukraine, la Crimée a exprimée par les urnes et trois fois son désir de se rapprocher de la Russie jusqu'à demander son retour radical au sein de la fédération :
le 20 janvier 1991, lors d'un premier référendum, 94,30 % de votants se prononçaient pour le rétablissement d'une "République socialiste autonome de Crimée",
le 27 mars 1994, lors d'un second référendum, ce sont 78.40 % qui réclament un élargissement de l'autonomie de la péninsule,
le 16 mars 2014 sur le statut de la Crimée a été observé par 70 observateurs étrangers issus de 23 pays différents, et qui l’ont jugé conforme au droit international et à la Charte des Nations unies.
Donc, les 96,77% de votants (sur 86% de participation) se prononçant pour un retour en Russie de leur région n'ont fait que confirmer la volonté exprimée par ce peuple russe depuis plus de 20 ans.
Mais peut-être là aussi avez vous une autre conception de la "démocratie"...
4/ Russie OTAN Europe
D'abord vous confondez mer Noire et mer d'Azov les russes ayant toujours été en jonction avec cette dernière tout comme avec la Mer Noire d'ailleurs avec le kraï de Krasnodar. Ensuite la Russie ne cherche pas à agrandir son territoire (avec 6,6 millions de Km2 elle a déjà de quoi faire) mais a protéger sa façade occidentale menacée par l'OTAN et pour la défense de laquelle elle a organisé ses exclaves de Kaliningrad et Sébastopol qui sont les avants postes extérieurs de ses centres névralgiques concentrés à l'Ouest. L'Europe des peuples n'a rien a gagné de ce conflit, pas même l'Europe des marchands qui se tire une balle dans le pied avec les sanctions anti-russes... En revanche les USA et l'OTAN et leur complexe militaro-industriel se frottent les mains de ce nouveau conflit européen qui depuis 8 ans les excite.
Suite et fin...
Supprimer5/ 82% des civils et 13000 morts
Là je suis encore désolé de vous dire que votre remarque est des plus stupides car vous contestez le pourcentage d'un rapport de décembre 2021 du haut commissariat aux droits de l'Homme de l'ONU qui constate que 82% des victimes civiles des bombardements du Donbass sont des résidents des territoires séparatistes, avec un chiffre global de 13000 tués (que je ne conteste pas et même augmente par expérience de 30% environ). Apprenez ces 2 données, primo ne sont pas contradictoires et secundo ne peuvent être comparées.
6/ les séparatistes ont allumé la mèche ?
date du 1er tué du conflit du Donbass (un habitant de Slaviansk) : 31 avril 2014,
date de l'opération spéciale antiterroriste lancée par Tourtchinov, président par intérim après briefing à Kiev avec le Directeur de la CIA Brennan : 14 avril 2014,
Et donc selon vous ce sont les séparatistes qui auraient "allumé la mèche"...
7 / "Poutine a fourni le baril de poudre"
Après le chaudron d'Iliovaïsk, Poutine exige des pro-russes qu'ils se retirent des faubourgs de Marioupol et reviennent sur leurs positions qui seront figées par les accords de Minsk 1 en septembre 2014
En décembre 2014, Porochenko relance les opérations militaires sur l'aéroport de Donetsk et Debalsevo mettant fin aux accords de Paix Minsk 1
En février 2015, après le chaudron de Debalsevo, Poutine intervient une deuxième fois pour relancer les accords de paix (Minsk 2) stoppant une deuxième fois la contre-offensive des forces républicaines
les accords de paix n'ont jamais été respectés par Kiev et vous le reconnaissez implicitement vous-même, de même que n'ont pas été entendues les revendications légitimes de la Russie sur les mêmes principes de sécurité collective qui sont exigés par Washington autour de son propre territoire.
Pire que cela Zelensky en février déclare publiquement: qu'il ne respectera jamais les accords de Minsk, qu'il maintient le projet d'intégration dans l'OTAN et qu'il veut doter son armée de l'arme nucléaire !
Et après des gens s'étonne que l'Ours soit en colère !
8/ Déclaration de guerre
Personnellement je trouve dommage que les guerres soit aujourd'hui déclenchées sans déclaration de guerre préalable (à ne pas confondre avec les résolutions de "grands machins" comme l'ONU) mais à vous lire on a l'impression que subitement la Russie bafoue le droit international etc...
je répondrai tout simplement que la Russie, après avoir reculé pendant 30 années s'est enfin mise au même niveau que ses adversaires non par plaisir mais parce que acculée à ses frontières et, ayant épuisé toutes ses munitions diplomatiques... elle n'avait pas d'autre choix de de passer en mode militaire contre un système qui depuis des générations détruit des pays entiers sans déclaration de guerre préalable
Merci de mieux vous documenter et argumenter avant de prétendre la ramener !
Un grand merci pour votre engagement pour les civils de Donetsk et aussi pour cette analyse rationnelle et pragmatique de la situation. De plus en plus rare de nos jours, même venant des gens les plus éveillés. Soutien total a la Russie qui a eu le courage de se lever contre la Finance Atlanto-Talmudo Mondialiste. Si je peux aider dans votre engagement d'une manière ou d'une autre... Courage!
RépondreSupprimerTrès bon éclairage et merci d'être aussi objectif. Par les temps actuels, c'est plutôt rare.
RépondreSupprimerBonjour Monsieur, merci beaucoup pour vos synthèses éclairantes. Savez-vous pourquoi l'armée russe ne fait pas de propagande notamment en langues étrangères ceci en dehors des présentations officielles du porte-parole plutôt fades et très orientées militaires et qq vidéos sans parole montrant des véhicules militaires.
RépondreSupprimerPourtant, ils ont un boulevard devant eux en terme de propagande et d'expression de leurs points de vue et actions. Je ne comprends pas pourquoi ils laissent ce champ vacant indispensable dans les conflits. Bien à vous. Arnaud
Comment vous le dire sans ambages : parce que les russes sont complétement hors jeu dans le domaine de l'information car momifiés dans des rhétoriques du siècle dernier qui en plus sont centralisées par des services de presse inaptes et paranos.
SupprimerFaire un reportage sur le front est plus difficile que gagner un combat.
Quant aux agences internationales, c'est pire car pour ne parler que de Donetsk les 2 qui existaient jusqu'en 2016, Novorossiya Today et Doni Press ont été fermées, la première faute de budget et la deuxième pour des malversations financières de son directeur Putkonen.
Seuls sont tolérés les perroquets comme Néant ou Moreau qui répètent inlassablement et bêtement (en s'en attribuant souvent la paternité) des communiqués officiels inadaptés à notre monde hyper connecté qu'ils retrempent dans leurs fantasmes de larbins propagandistes.
Merci pour ces éléments de réponse. Générer toute cette débauche de ressources matérielles et humaines sans une propagande efficace et ciblée sur les réseaux sociaux en langues étrangères pour influencer l'opinion mondiale me paraît comme une énorme lacune des russes sinon une faute grave, à mon avis. Bien à vous. Arnaud
RépondreSupprimerMerci Erwan pour toutes ces informations qui changeant du médiatiquement correct d'içi, beaucoup de chaine TV mais qui rabachent toute journée la même chose. Merci encore à vous de donner une autre vision, une autre réalité.
RépondreSupprimerDemat Erwan, trugarez pour cette longue et riche analyse utile pour faire une mise au point. Olivier R.
RépondreSupprimerBonjour Erwan, je vous suis depuis quelques temps déjà sur I'A avec Michel Collon. Pourriez-vous nous éclairer sur ce major général US Cloutier SVP,qui aurait été arrêté à Marioupol, et savez-vous s'il y a d'autres gradés de l'otan dans le bastion retranché de cette zone industrielle ? Et surtout, un grand merci, et bravo pour votre courage et engagement au près des habitants du Donbass. Amicalement, FL.
RépondreSupprimerCeux qui soutiennent les USA, je ne peux que vous recommander de regarder le documentaire The Atomic Cafe dont la preemière partie montre ce que les USA, dès la fin de la deuxième guerre mondiale, font subir aux habitants des îles Marshall. Ces îles étaient avant cela un véritable paradiss daans lequel il faisait bon vivre. Les USA les ont "récupérées" à la fin de la deuxième guerre mondiale, y ont installé une base militaire et ont aussitôt réveiller l'île un petit matin en faisant exploser la première bombe nucléaire d'une longue série d'essais à l'air libre.
RépondreSupprimerLe seul "soin" que reçoivent les natifs de l'île est, après avoir visionné en boucle la vidéo de la première bombe qui a explosé dans leurs îles, de se faire mesurer la dose de radioactivité accumulée dans le corps. Vous ne me croyez pas, regardez le documentaire, ils ont tout filmer.
Autremeent dit la différence entre les nazis d'Hitler et les gouvernements américains est que ceux d'Hitler ne s'en prenaient qu'aux gens qu'ils n'aimaient pas ou qui n'étaient pas d'accord avec eux tandis que les élites US s'en prennent à l'ensemble des populations.
https://www.partage-le.com/2019/11/18/le-cafe-atomique-et-autres-documentaires-nucleaires-par-ana-minski-et-nicolas-casaux/
Bonjour,
RépondreSupprimercertaines de vos vidéos pas lisibles sur mon PC (Windows XP, pb format), un lien de téléchargement direct bienvenue (clic droit/télécharger où adresse de la vidéo)
Cordialement